Tim, fils unique de 7ans, avait jusqu’ici ses parents rien que pour lui et avait droit à une attention toute particulière (notamment chaque soir avant de se coucher, il avait droit à ses 5 lectures, 3 chansons et deux câlins quotidiens), mais tout ça, c’était avant l’arrivée du… bébé ! Mais pas n’importe quel bébé, pas celui auquel on croit (qui braille sans cesse, à la couche sale et nauséabonde, qui bave sur tout ce qu’il touche et qui crapahute n’importe où). Non, ce bébé là à quelque chose de particulier que seul Tim peut voir. Ce bébé se fait appeler Le Boss, porte un costard cravate, un attaché-case, est haut comme 3 pommes et surtout, à une voix de quinquagénaire !
A la réalisation, on retrouve Tom McGrath (Madagascar 1, 2 & 3 - 2005/2008/2012), un réalisateur qui avait su conjuguer animation et humour à merveille. En adaptant ici le livre homonyme de Marla Frazee, il nous restitue une habille comédie, ponctuée ici et là de quelques références très sympathiques (notamment au film d’action avec la course-poursuite dans le jardin et le film d’aventure dont ne renieraient pas les fans d’Indiana Jones).
Les gags visuels sont franchement drôles, la scène d’intro adorable (l’usine à bébés), la représentation de l’imaginaire débordant de Tim ne cesse de nous surprendre (explorateur, aventurier, astronaute, …) et cette intrigue principale (le combat de la Baby Corp pour contrecarrer l’arrivée des chiots dans les familles du monde-entier pour s’assurer la mainmise et le monopole de la "mignonitude" par les bébés) est une idée vraiment intéressante.
Baby Boss (2017) fait la part belle à la créativité et à l’inventivité, si bien que l’on ne voit pas le temps passer et que l’on prend du plaisir à se laisser entrainer au cœur de cette folle aventure, entre deux biberons et quelques couches sales. Suite à ce film, une série télévisée verra le jour (Baby Boss : les affaires reprennent) ainsi qu’une suite Baby Boss 2 : une affaire de famille (2021).
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