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Un visiteur
4,0
Publiée le 2 février 2017
Beaucoup de trouvailles dans ce polar, beaucoup de dialogues et de situations à mourir de rire. Exemple : "Papa, y'a des putes ici, et tout !" "Je t'ai déjà dit de ne pas dire 'et tout' ! Tu dis 'y'a des putes ici', et ça ira !" (la gamine a 13 ans). Autre exemple : au début du film, un gamin feuillette en pleine nuit un magazine érotique qui présente un modèle nommé Misty Mountain, et à travers la fenêtre nous apercevons au loin une voiture en perdition qui dévale la colline… puis traverse à grands fracas le living sous les yeux du gamin médusé. Evidemment, le cadavre de la conductrice n'est autre que celui de… Misty Mountain. Une belle reconstitution des décors de 1977, avec même les Earth Wind & Fire qui chantent "September" dans une soirée privée, la mode des "sit-in" en pleine rue, sans internet ni téléphone portable… Bref, un monde aujourd'hui disparu… L'enquête rebondit à tous les coins de rue de Los Angeles. Le film est bourré de petits détails visuels travaillés, comme les balles perdues qui dégomment des victimes innocentes pendant les fêtes. Les puristes atteindront l'orgasme pendant les dix minutes qui se passent dans la villa du réalisateur, où les invités rivalisent d'imagination dans leurs accoutrements et leurs frasques. La deuxième partie du film est plus classique, mais l'ensemble reste un très bon moment de cinéma roboratif, servi par des acteurs bourrés de talent.
Pas simple de trouver le casting pour un duo masculin qui fonctionne: c'est l'un des piliers du film, cette association d'acteurs de tous les instants, l'autre étant la couleur seventies à fond que j'ai pour ma part adoré. Le duo -suprenant du reste- fonctionne donc, mais il faut bien le dire grâce à un Ryan Gossling une fois encore au diapason. Quel acteur! Russel Crowe n'a plus qu'à cabotiner gentiment à côté sans que l'on soit incommodé. Un regret? Cette gamine à l'importance démesurée.
J ' ai aimé alors que la plupart n ' à pas vraiment adhéré à L ' ensemble . Le but est ouvertement de se détendre et de passer un bon moment et c ' est pour ça que c ' est réussi . Évidemment il faut pas s attendre à un nouveau duo comme L ' Arme fatale car on en est très loin . Mais c ' est drôle avec des acteurs qui s ' amusent et c ' est communicatif ....par contre ne cherchez pas une cohérence dans l ' histoire ....il n ' y en a pas c ' est un prétexte pour suivre ces deux privés loosers
Avec un ton toujours très proche de Kiss Kiss Bang Bang Shane Black offre une comédie classique, en manque d'inspiration et de souffle mettant en scène des acteurs faisant le minimum via des vannes éculés. Reste une ambiance sympathique malgré parfois un manque de rythme, des acteurs convaincants et quelques situations comiques de ci et de la.
Le film policier/comique comme je les aime. Même si le côté duo que tout oppose est vu et revu, force est de constater que celui là fonctionne à merveille. Ryan Gosling m'a vraiment plu, dans ce registre "comique", il s'avère des plus efficaces. Et Russel Crowe est égal à lui-même, et ne faillit pas. L'ambiance année 70 est vraiment réussie, et on a qu'une envie, c'est de vivre dans ce Los Angeles, il il avait l'air de faire bon-vivre. Côté scénario, c'est pas si mal, même si on voit arrivé la révélation un peu trop vite. Mais clairement, quel bon moment, ça se laisse bien regarder, et il y a vraiment de très bons passages, comme la rencontre des 2 héros dans les toilettes, où Gosling est vraiment pas mal ! A vrai dire, il m'a beaucoup fait penser aux derniers films de Guy Ritchie (Code UNCLE, et même les Sherlock Holmes). Un très bon divertissement
The Nice Guys est sûrement le film le plus original de ces dernières années dans sa manière de traiter la nostalgie. Il allie l'aspect d'un film comme Man from U.N.C.L.E. dans sa forme à l'humour noir ainsi que le cynisme de la filmographie des frères Coen dans son fond.
Le film est en apparence une comédie, Black, avec Bagarozi, raconte parfaitement l'enquête hilarante du duo Gosling/Crowe. Shane maîtrise parfaitement les codes du buddy movie (en même temps il en est l'inventeur...) et l'humour de situation dans le film. Les dialogues sont excellents de bout en bout, les personnages subtiliment écrits.
Cependant, le sous-texte de l'histoire est loin d'être joyeux. Si le film n'a pas la prétention d'être un drame politique, le propos assez désabusé dénote clairement avec l'ambiance car on y suit des personnages qui malgré leur prise de conscience despoiler: l'impossibilité de leur tentative de rendre justicespoiler: ne peuvent faire autrement que de continuer à vivre normalement, le film ne voulant tomber dans du militantisme trop sérieux. En plaçant sont dans les annes 70, Shane Black et Bagarozi n'ont pas seulement en effet voulu faire un film nostalgique mais aussi un constat plus global et lucide sur le fonctionnement du système americain de ces dernières décennies jusqu'à aujourd'hui. Ils n'ont pas voulu idéaliser les seventies. Ainsi, le choix de l'époque de l'histoire (1977) est indissociable du propos du film: ils ont voulu faire prendre conscience du peu de progrès fait au niveau des libertés civiques (spoiler: la victoire absolu du personnage de Kim Bassinger, représentante du gouvernement au détriment du combat de sa fille Amelia, symbole de l'oppositionspoiler: ) masquées sous apparence d'une société de consommation spoiler: (le combat final se déroulant lors du salon de l'automobile, ironiquement à Détroitspoiler: ) Le film va à l'encontre de la représentation habituelle des seventies en montrant que malgré les changements de cette époque (liberation sexuelle, abrogation du code Hays, développement de l'industrie pornographique, le mouvement hippie (anachroniquement)), il restait (et reste toujours de fait) de gros problème au niveau des libertés individuel quant il s'agit de critique envers le pouvoir en place ( demandez à Snowden).
Sinon, les acteurs sont tous super bien dirigés ( Gosling et Crowe au sommet dans leur rôles, gros coup de coeur pour Angourie Rice). Rien a reprocher que ce soit au niveau de la photographie, de la direction artistique (tres belle reconstitution), du montage, de la musique, tous excellents. Au niveau de la réalisation, Shane Black nous replonge efficacement dans les années 70 de par sa réalisation s'inspirant beaucoup de tous les apports du nouvel Hollywood.
Excellent ! Du début à la fin, j'ai été totalement surpris par le scénario et la succession des interrogatoires, de l'avancée de l'intrigue, des scènes, de l'humour ! Très bonne réalisation et de bonnes trouvailles humoristiques jouées sérieusement au premier plan comme en arrière plan mais aussi dans les répliques, dans les maladresses, dans l'attitude des personnages... Je n'avais jamais entendu Ryan Gosling crier de façon aussi aiguë ! Les acteurs sont géniaux, le duo est terriblement efficace avec la fille du détective en acolyte. L'enquête est très bonne et Ryan Gosling et Russel Crowe ont su donner vie à leurs personnages avec un bel historique. A découvrir !
Allez, c'est important de prendre 5min pour aider la communauté... Le plus mauvais films que j'ai vu cette année : on est le 2 janvier, mais il va rester au podium un certain temps. Visiblement, le producteur s'est dit que prendre 2 acteurs connus et une ambiance 70s suffisait pour vendre. C'est lourd, pas drôle, sans queue ni tête. Si l'on veut jouer la carte loufoque, ce qui est le but a priori, il faut pas non plus prendre les spectateurs pour des idiots, sinon on atteint le fond du fond.
Avec "The Nice Guys", Shane Black confirme qu'il reste le roi du buddy movie à l'américaine. L'auteur de "L'arme fatale" et réalisateur de "Kiss Kiss Bang Bang" signe peut-être l'aboutissement de son cinéma. Bien sûr le scénario s'avère tordu à bien des égards et emprunte souvent des raccourcis parfois grossiers. Mais cet aspect-là devient bien vite secondaire lorsqu'on voit la configuration de l'ensemble. Un rythme mené tambour-battant, et une série de rebondissements tous plus hilarants les uns que les autres. Black demeure un virtuose de l'écriture comique, sachant trouver au premier coup d'oeil les situations qui vont faire mouche. Et puis il y a surtout un duo Russell Crowe-Ryan Gosling qui fonctionne à merveille. Le premier, castagneur à souhait et le second, naïf et maladroit, vous procureront les meilleurs éclats de rire du moment. Il va sans dire qu'on attendait pas forcément l'acteur de "Drive" dans ce registre-là. Un des bonheurs de l'année.
vu un peu par hasard...mais très bonne surprise, c'est rythmé, plein d'humour, le duo Ryan Gosling-Russell Crowe fonctionne parfaitement, je recommande.
Au coeur de la décadence du Los Angeles des années 70, le tandem explosif Crowe/Gosling nous fait passer un sacré bon moment. Dynamique, drôle, parodique, le cocktail est d'un très bon goût malgré une intrigue un peu trop farfelue... Mais n'est-ce pas justement un choix délibéré ? Si vous avez envie de vous détendre après une journée de boulot, foncez !
Sélection officielle à Cannes? Wouah! Je me suis régalée d'avance rien qu'à l'affiche, le pitch, les acteurs et les années disco, pourtant, au final, c'est juste du réchauffé... Les acteurs surjouent, l'humour est lourd (trèeeeeees lourd), téléphoné, attendu, prévisible, la reconstitution 70's laisse à désirer, les dialogues sont médiocres et l'histoire est inintéressante. Un film pas drôle qui m'a semblé durer trois heures et dont je ne trouve que la musique à sauver, qui elle, est parfaite.