Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 16 juin 2015
Au début du XIXe siècle l’écrivain français Henry Murger a écrit le roman scènes de la vie de Bohème qui a été adapté ensuite au théâtre. Vers la fin de ce siècle le compositeur Italien Giaccomo Puccini a repris cette pièce pour faire un opéra avec le livret de Luigi Illica, Giuseppe Giacosa. C’est un opéra très connu et très apprécié par le public. Il s’agit d’une œuvre qui s’appuie sur l’explosion des émotions avec de grands airs qui décrivent la passion. L’orchestre complète et amplifie les voix des personnages qui expriment le grand amour absolu. Il faut une bonne collaboration entre le metteur en scène et le chef d’orchestre pour bien réussir cet opéra. Avant de passer à la critique de cette transmission de royal opera house à nos écrans, je souhaiterais faire une précision concernant la date de la production. C’est en 2015 et non pas en 2014 comme il est marqué. Plus précisément, cette transmission en direct a eu lieu le 10 juin 2015 à 20h15. Il s’agit d’une reprise de la production de 2013 qui a été aussi transmise aux grands écrans avec le même metteur en scène Copley. Et les mêmes décors. Nous pensons que c’est une version améliorée par rapport à celle de 2013 et cette production atteint les limites de la perfection. La mise en scène a bien respecté l’esprit de Puccini. En effet, cette dernière a obéià l’objectf de .bien représenter le cadre social des héros et de leur époque. Le metteur en scène ne s’est pas contenté de reproduire une mansarde Parisienne du XIXe siècle mais d’ajouter des couleurs qui complètent et insinuent aussi bien les paroles du livret que les nuances de cette musique qui amplifie les passions. L’éclairage et les couleurs obéissent parfaitement au principe de l’équilibre entre la musique et les décors. Le chef d’orchestre Dan Ettinger et l’orchestre ont atteint aussi des sommets et même il serait judicieux de pouvoir trouver des cd qui contiennent cette représentation. Tous les artistes ont bien compris leur rôle ont bien fait face aux exigences de la musique et aux difficultés de leur présence dramatique sur la scène. Même je peux dire que l’expressivité sur scène peut rivaliser avec celle des grands acteurs du théâtre tout en prenant en considération le chant difficile. Le ténor Joseph Calledja a plusieurs fois montré ses capacités de rester en même temps un grand acteur et un grand ténor et sa présence peut être considérée comme une référence pour les représentations de la Bohème. Après une suite de représentation malencontreuses aussi bien à travers certains théâtres lyriques en France que les grands écrans, La Bohème constitue un retour au respect de l’ art lyrique tout en atteignant les limites de la perfection