Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 30 janvier 2015
Vers la fin du XIXe , Umberto Giordano a composé l’opéra Andra Chénier. Il s’agit d’une œuvre lyrique qui s’inscrit dans le vérisme, mouvement de l’art lyrique qui est l’équivalent de naturalisme de Zola. Cette œuvre lyrique est inspirée de la vie du poète français Andrée Chénier qui fut guillotiné lors de la révolution française. Cette œuvre est méconnue puisqu’ il est relativement rare de le voir dans les théâtres lyriques. Cependant, sa musique est belle et de mande plusieurs efforts des artistes qui sont sur la scène.On y trouve des airs qui sont bien appréciés par les critiques de l’art lyriques comme « Colpito qui m'avete... Un dì all'azzurro spazio ». Giordano condamne sans doute certaines monstruosités de la révolution française avec tout l’aspect dramatique qui exprimé aussi bien par le livret que par la musique. Par ailleur, le texte écrit tout seul peut faire une belle pièce de théâtre avec une poésie sublime. Cette poésie avec cette musique mettent le spectateur face à une œuvre avec une force expressive. L’ opéra royale de Londres nous a permis d’assister à ce spectacle grâce à la transmission en direct qui a été très bien faite au niveau technique. En plus, nous devons mettre en évidence une très belle production qui est parmi les meilleures de ce théâtre lyrique. Une belle présentation avec une direction d’orchestre qui atteint la perfection. Cela par ailleurs on pourrait la comprendre car, pendant l’ interview de l’entre-acte , On pouvait se rendre compte qu' Antonio Pappano, non seulement il maîtrisait cette œuvre, mais il sentait la sensibilité de son créateur et les messages du compositeur. Ainsi les artistes guidés par ce chef d’orchestre, faisaient attention aux moindres détails musicaux et dramatiques. Ainsi la soprano Westbroek, elle a fait preuve non seulement de la maîtrise musicale de son rôle qui est en effet très difficile, mais aussi dramatique.Chaque note était accompagné d’une expressivité de son visage qui se compare avec ceux des meilleurs acteurs d’une pièce de théâtre Željiko Lucic., lordsqu’ il chantait les passages qui exprimaient la jalousie de Gérard, avait un regard obscur voire satanique, alors qu’au moment où il défend Andrea Chénier, il avait une expression claire qui reflétait une tendresse. La mise en scène correspond à tous les spécificités de cette œuvre. Ainsi les décors suggèrent l’ambiance et ils ne se développent pas aux dépends du chant et de la musique. Des couleurs sombres, nous font penser que David McVicar a très bien compris l’ œuvre et il a bien respecté Giordano.Il s’agissait des images qui nous faisaient des tableaux de peinture impressionnistes et qui reflétaient ainsi les notes de cette œuvre. Royal Opera House est parvenue à proposer une excellente production d’une œuvre méconnue et complexe. Cette production peut devenir une référence non seulement pour Andrea chénier, mais aussi pour d’autres œuvres lyriques qui sont souvent "massacrées" par des metteurs en scène qui ne respectent pas le compositeur et qui ignorent l’ œuvre et l' art lyrique.