Pour Guy Édoin, ancrer les histoires qu’il raconte dans le réel est primordial. Il s’est donc inspiré de véritables récits pour Ville-Marie : "Beaucoup de faits sont véridiques même si largement romancés : le suicide d’une jeune maman, l’accident, le travail sur des plateaux de tournage. Ces événements vécus de près ou de loin ont contribué à nourrir le scénario", raconte-t-il. "Dans l’écriture du scénario, j’ai besoin d’avoir l’assurance que ces gens existent, qu’ils respirent, qu’ils espèrent. La crédibilité des événements m’apparait primordiale. Par la suite, la "mise en fiction" a fait son travail".
Guy Édoin a proposé à Jean-Simon Desrochers de collaborer au scénario de Ville-Marie après avoir écrit l’adaptation de son roman La Canicule des pauvres.
Ville-Marie est le nom fondateur de la ville de Montréal et est essentiel dans le film, comme l’explique Guy Édoin : "La ville est un personnage dans le film et que Montréal agit un peu comme une "Mère Patrie" dans le récit", explique le cinéaste. "Le titre fait également écho au personnage de Marie (Pascale Bussières), ce personnage de "Mère Courage", qui gère les urgences et qui est là pour aider tous les autres au détriment de sa propre existence".
Guy Édoin dirige Pascale Bussières pour la seconde fois dans Ville-Marie, après l’avoir déjà fait tourner dans son premier long Marécages.
Aliocha Schneider est le petit frère d’un autre acteur, Niels Schneider. On a pu le voir récemment dans Le Tournoi d’Élodie Namer.