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Hitchcock/Truffaut, le livre est incontournable. Les enregistrements de leurs conversations sont très intéressants (dispo gratuitement sur Youtube).
Mais ce documentaire n'a aucun intérêt, ce que disent Fincher, Scorcese, Assayas etc... n'a aucun intérêt ("c'est bien Hitchcock" . Merci, nous n'étions pas au courant!) Et d'ailleurs quelqu'un a déjà entendu un truc intéressant sortir de la bouche d'Olivier Assayas??? (vraie question)
Mais ce documentaire n'a aucun intérêt, ce que disent Fincher, Scorcese, Assayas etc... n'a aucun intérêt ("c'est bien Hitchcock" . Merci, nous n'étions pas au courant!) Et d'ailleurs quelqu'un a déjà entendu un truc intéressant sortir de la bouche d'Olivier Assayas??? (vraie question)
S’il existe un livre incontournable pour tout cinéphile, c’est bien Hitchcock/Truffaut. Kent Jones (et Serge Toubiana qui cosigne le scénario) part de la création de cette série d’entretiens mythique pour plonger dans le cinéma du Maître du suspense et pour montrer l’importance que ce dernier possède dans l’Histoire du cinéma tout en indiquant comment ces conversations avec le metteur en scène des Quatre cents coups ont démontré celle-ci ? On découvre une nouvelle fois les principaux plans du réalisateur et on est encore ébloui par la façon dont ceux-ci arrivent à nous happer même sortis de leurs contextes. En outre, il est toujours passionnant d’entendre des personnalités comme Martin Scorsese ou David Fincher évoquer le créateur de Psychose. Dès lors, ce documentaire ne peut qu’intéresser tout amateur de cinéma même s’il ne sort pas d’un certain classicisme.
Cinéphiles 44
Projeté au Festival de Cannes 2015, « Hitchcock/Truffaut » est un documentaire réalisé par Kent Jones et revient sur la rencontre qui a donné naissance au livre « Hitchcock/Truffaut ou le Cinéma selon Hitchcock » publié en 1966. En effet, c’est en 1962 que le maître du suspense Alfred Hitchcock accepta d’accorder un long entretien au cinéaste de la Nouvelle Vague François Truffaut. Cet ouvrage a inspiré de nombreux cinéastes. Martin Scorsese, David Fincher, Arnaud Desplechin, KiyoshiKurosawa, Wes Anderson, James Gray, Olivier Assayas, Richard Linklater, Peter Bogdanovich et Paul Schrader se succèdent à l’écran pour décrire l’impact de ce livre sur leur carrière. Les archives sonores de l’entretien font également de ce documentaire une œuvre profitable à tout cinéphile.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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Kent JONES (qui dirige aussi le festival de New York) a co-écrit le scénario avec Serge Toubiana qui fut rédacteur en chef des « Cahiers du Cinéma » (1975-2000) et directeur de la Cinémathèque de Paris (2003-2015). Il s’agit d’une mise en images de la rencontre entre François Truffaut (30 ans) et Alfred Hitchcock (63 ans) qui a duré 8 jours (de 9 h à 18 h en août 1962) au Beverly Hills Hotel à Los Angeles en présence d’Helen Scott comme interprète. Les enregistrements ont été retranscrits dans le fameux livre dit « Hitchbook » (1ère édition en 1966 et édition définitive en 1983, parue chez Ramsay) et servent de commentaires à certaines scènes des films d’Hitchcock. Kent Jones s’appuie aussi sur les interviews de plusieurs réalisateurs : David Fincher, Wes Anderson, James Gray, Paul Schrader, Olivier Assayas, Peter Bogdanovitch, Martin Scorsese, Kiyoshi Kurosawa, Arnaud Desplechin et Richard Linklater.
La carrière d’Alfred Hitchcock est passée en revue : il a tourné le 1er film parlant britannique (« Chantage ») (« Blackmail ») (1929) ; la 1ère version de « L’homme qui en savait trop » (« The man who knew too much ») (1934) débute à Saint-Moritz (Suisse) car Alfred Hitchcock y a passé sa lune de miel. Deux films sont particulièrement analysés : « Vertigo » (« Sueurs froides ») (1958) à travers la scène où James Stewart demande à Judy (Kim Novak) de faire son chignon (qui équivaut, selon Hitchcock, à enlever sa petite culotte (sic) avant de faire l’amour) afin de devenir Madeleine et « Psycho » (« Psychose ») (1960) à travers la fameuse scène de la douche (7 jours de tournage pour 70 plans et 45 secondes de film !). Alfred Hitchcock meurt le 29 avril 1980 à 81 ans. François Truffaut décède 4 ans plus tard (21 octobre 1984) à l’âge de 52 ans. .
La carrière d’Alfred Hitchcock est passée en revue : il a tourné le 1er film parlant britannique (« Chantage ») (« Blackmail ») (1929) ; la 1ère version de « L’homme qui en savait trop » (« The man who knew too much ») (1934) débute à Saint-Moritz (Suisse) car Alfred Hitchcock y a passé sa lune de miel. Deux films sont particulièrement analysés : « Vertigo » (« Sueurs froides ») (1958) à travers la scène où James Stewart demande à Judy (Kim Novak) de faire son chignon (qui équivaut, selon Hitchcock, à enlever sa petite culotte (sic) avant de faire l’amour) afin de devenir Madeleine et « Psycho » (« Psychose ») (1960) à travers la fameuse scène de la douche (7 jours de tournage pour 70 plans et 45 secondes de film !). Alfred Hitchcock meurt le 29 avril 1980 à 81 ans. François Truffaut décède 4 ans plus tard (21 octobre 1984) à l’âge de 52 ans. .
Hitchcock/ Truffaut (2015) rediffusé sur Arte le 22.12.2015
Intéressant lorsqu'on veut en savoir plus sur le maître du suspense ! Mais pourquoi Truffaut, forcément partisan puisque admirateur, et dont le métier n'était pas l'interview mais la critique ? On en apprend de belles sur Hitchcock : je savais qu'à part Cary Grant, il n'aimait pas beaucoup les acteurs, mais de là à les considérer comme du bétail... Et puis cet homme, à l'air si sûr de lui, n'entreprenait rien sans l'avis de sa femme, omniprésente dans tous ses films ! plus d'un réalisateur, notamment pour la TV, devrait prendre de la graine de l'immense talent d'Hitchcock mais surtout s'inspirer du travail qui entourait ses oeuvres.
willycopresto
Intéressant lorsqu'on veut en savoir plus sur le maître du suspense ! Mais pourquoi Truffaut, forcément partisan puisque admirateur, et dont le métier n'était pas l'interview mais la critique ? On en apprend de belles sur Hitchcock : je savais qu'à part Cary Grant, il n'aimait pas beaucoup les acteurs, mais de là à les considérer comme du bétail... Et puis cet homme, à l'air si sûr de lui, n'entreprenait rien sans l'avis de sa femme, omniprésente dans tous ses films ! plus d'un réalisateur, notamment pour la TV, devrait prendre de la graine de l'immense talent d'Hitchcock mais surtout s'inspirer du travail qui entourait ses oeuvres.
willycopresto
Deux grands noms du cinéma, une rencontre. Et cette dernière va changer leur vie. Le documentaire débute lorsque François Truffaut était encore critique pour le magasine Critique de Cinéma, il n'a alors réaliser que quelques films dont "Les 400 coups". Alfred Hitchcock quand à lui est le monstre du cinéma, il réalise de nombreux film et viens tout juste de finir "les oiseaux". Le but de Truffaut est de rendre hommage à Hitchcock par le biais d'une interview de huit jours. Ces conversations feront l'objet d'un livre. On retrouve dans ce documentaire de nombreux réalisateurs très connu aujourd'hui et qui ont tous été plus ou moins bercer par l'un ou les deux réalisateurs. Il est intéressant de voir l'opinion de ses derniers mais surtout celui d'Hitchcock sur lui même. Se critiquant allègrement, ayant un doute qui subsiste concernant sa réalisation trop dépendante des studios universal. On apprend sur ses débuts, sur le pourquoi de ses choix de réalisations. Hitchcock est un grand rêveur qui souhaite toujours plus pour son public, seul juge de ses œuvres. C'est des questions d'un réalisateurs à un autre réalisateur. J'ai passé un très bon moment, j'en encore beaucoup appris sur le maître du suspens et je n'ai maintenant qu'une seule envie, lire le livre pour en savoir encore plus.
Cela peut être une introduction sympathique avant de lire le mythique livre d'entretiens entre Alfred Hitchcock et François Truffaut, oeuvre passionnante et essentielle que je ne recommanderais jamais suffisamment assez, mais ceux qui ont déjà lu cette dernière n'apprendront absolument rien en regardant ce documentaire.
Il n'y a rien de nouveau, si on excepte quelques interviews de réalisateurs dont celle du master David Fincher, mais autrement je vous cache pas la déception que j'ai eu en visionnant tout cela.
Il n'y a rien de nouveau, si on excepte quelques interviews de réalisateurs dont celle du master David Fincher, mais autrement je vous cache pas la déception que j'ai eu en visionnant tout cela.
Un documentaire passionnant qui finalement ne se centre pas uniquement sur l'entretien Hitchcock/ Truffaut mais sur tout le cinéma de ce génie vu par de tres grands réalisateurs. Toute les parties de l'entretien sont passionnantes mais je pense que le plus intéressant reste les points de vue de Martin Scorsese, James Gray et David fincher qui analysent avec brio les travaux du maître.
Ce film est donc un documentaire passionnant pour toute personne aimant le cinéma de Hitchcock ou aimant le cinéma tout cours
Ce film est donc un documentaire passionnant pour toute personne aimant le cinéma de Hitchcock ou aimant le cinéma tout cours
Ayant le projet d'écrire un livre sur le cinéma de Hitchcock, tellement décrié par les têtes "bien pensantes" de Hollywood, dans les années 60, Truffaut s'entretint avec Hitchcock dans le but de montrer que Hitchcock était l'un des plus grands cinéastes de son temps, et que ses films sont de véritables œuvres d'art.
Nous assistons à une formidable leçon de cinéma, chaque technique étant introduite par Hitchcock, puis décortiquée, disséquée, expliquée par des maîtres du cinéma actuel, qui eux-mêmes ont toujours milité pour leur indépendance vis à vis de Hollywood, comme Martin Scorsese, David Fincher, Richard Linklater, Peter Bogdanovich, mais aussi, Arnaud Desplechin ou Olivier Assayas.
MAGISTRAL.
Nous assistons à une formidable leçon de cinéma, chaque technique étant introduite par Hitchcock, puis décortiquée, disséquée, expliquée par des maîtres du cinéma actuel, qui eux-mêmes ont toujours milité pour leur indépendance vis à vis de Hollywood, comme Martin Scorsese, David Fincher, Richard Linklater, Peter Bogdanovich, mais aussi, Arnaud Desplechin ou Olivier Assayas.
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