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    Parfum de printemps
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    3,5
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    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    299 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2016
    Si l'intention est clairement de démonter l'importance de ceux qui s'attribuent le rôle de héros, l'ambiguïté du film est de ramener tout le monde par la voie de la comédie à l'état de cliché et de faire l'impasse sur les vraies forces vives qui ont rendu possible et mené la révolution. (...) Ce thriller amoureux sur fond de peinture sociale aurait fait mouche si Boughedir, plutôt que de foncer tête baissée dans le jeu forcé de la comédie, avait aussi convoqué la poésie qui avait fait le succès d'Halfaouine. Reste un film plaisant aux nombreux rebondissements pour inviter la Tunisie à sortir de l'innocence. Mais ne l'a-t-elle pas déjà fait ?
    traversay1
    traversay1

    3 638 abonnés 4 875 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 avril 2016
    Vingt ans déjà. Le dernier film du réalisateur de Halfaouine remontait à 1996 et puis, plus rien, si ce n'est un téléfilm. Critique, historien et professeur de cinéma, le tunisien Férid Boughedir s'est enfin décidé à reprendre la caméra pour nous parler de la Révolution du Jasmin. Mais à sa façon, avec malice, faconde et un sens de l'ironie qui font de Parfum de printemps un vague cousin de la comédie italienne ou encore de Pagnol. Il se sert d'un héros candide et amoureux, tout droit sorti de sa campagne, pour évoquer la fin du règne de Ben Ali et de sa clique. C'est souriant, méditerranéen et très léger. Agréable bien sûr mais un peu plus d'ambition dans la mise en scène et le découpage auraient donné au film une toute autre dimension, à l'image de Halfaouine ou d'Un été à la Goulette. Mais on est content de le voir de retour, Férid, avec l'espoir qu'il ne faudra pas attendre encore deux décennies.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2016
    Le Printemps arabe est un ensemble de contestations populaires qui se produisent dans de nombreux pays du monde arabe à partir de décembre 2010. Férid Boughedir a démarré son film sur ce fond de Dictature et de Révolution que connaît la Tunisie. Zied Avadi y joue cet homme plein d’espoir et de rêve, un peu mis de côté de ces réalités. Il compte trouver l’amour dans la capitale du pays. Cependant il se rend compte que le pays est en crise, qu’il y a des inégalités et qu’il va devoir se battre s’il ne souhaite pas se faire écraser. La construction du film est bien menée. Suivre ce personnage plein de candeur permet au spectateur de comprendre ce que traverse le pays. On pourrait reprocher avec facilité le jeu maladroit des acteurs, mais leur bonne volonté est touchante et donne à Parfum de Printemps une essence d’authenticité dans cet univers complexe.
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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 22 avril 2016
    Film superficiel, qui n'apporte rien de neuf. Ni sur l'avant, ni surtout l'après "la révolution du printemps". Des scènes banales, sur les terrasses de Sidi Bou Ali, du voyeurisme sexy, et un peu de flirt pour saler le tout.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 avril 2016
    Férid Boughedir est un réalisateur, critique et historien du cinéma tunisien. Très attaché à son pays, son film le plus célèbre est aussi son tout premier "Halfaouine, l'enfant des terrasses" (1990). Son dernier film, "Parfum de Printemps" se propose même comme étant la suite indirecte.

    Aziz, surnommé Zizou, est un tunisien qui vit dans un petit village, loin de tout. Promis en mariage à Tunis, il emménage dans la capitale, ne connaissant pas la vie en ville et tout ce qui s'y passe. C'est la découverte d'un nouveau monde pour le tunisien gentil mais naïf.

    Une tendre comédie à Tunis, mélangeant humour et politique, ce film est un excellent divertissement. Férid Boughedir est là pour casser les clichés des occidentaux sur le monde oriental spoiler: , notamment sur la place de la femme dans la société, qui n'est pas exactement comme on pourrait le croire (ici les femmes ont le pouvoir et dominent les hommes avec intelligence). Ce film raconte la révolution en Tunisie, une révolution qui se propage par la suite dans les pays voisins (on parle alors du Printemps Arabe) et du quotidien des personnes dans ce contexte. Pour trancher avec les films traitant ce sujet souvent avec noirceur,
    Boughedir veut utiliser le ton de l'humour pour spoiler: aborder le sujet avec
    plus de légèreté, n'hésitant pas à jouer dans son propre film et se moquant de lui même.

    Un très bon divertissement pour les amateurs de films comiques et de films orientaux, le sujet politique est traité sans lourdeur et donne envie de voir les autres films de Férid Boughedir. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 avril 2016
    Film émotionnellement fort, de la beauté et du rire !
    "Parfum de Printemps " nous plonge dans le Tunis vivant, des ruelles agitées et des terrasses aux vues imprenables, une tragi comédie magnifique à l'aube de la révolution tunisienne, où se décortique avec jubilation les prémices de cette révolution qui bouleversa le pays; se greffe à ce décor une histoire d'amour pleine de suspense, de questionnement, et d'impatience. On rit de bon cœur, tant le jeu d’acteur, les situations loufoques et les quiproquos sonnent justes.
    Un régal, un film qui fait du bien!
    velocio
    velocio

    1 319 abonnés 3 151 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    Aujourd’hui âgé de 72 ans, Férid Boughedir, le réalisateur des deux grands classiques du cinéma tunisien que sont "Halfaouine, l’enfant des terrasses" et "Un été à la Goulette", n’avait plus tourné pour le cinéma depuis 20 ans. Il faut dire qu’il avait eu le courage de s’opposer à un Ministre de la Culture du régime de Ben Ali qui voulait imposer des coupes dans un film de Nouri Bouzid. Résultat : tous ses projets de films étaient, depuis, systématiquement bloqués ! Une censure qui venait s’ajouter au fait que Férid Boughedir ne réalise des films que lorsqu’il sent que leur existence devient essentielle. Concernant cette Révolution que la Tunisie venait de vivre, Boughedir a ressenti le besoin de raconter la vérité des événements avec légèreté, partant du principe qu’on comprend mieux les choses si on peut en rire. Il va même jusqu’à s’envoyer un clin d’œil appuyé lorsque Zizou se voit traiter d’ « enfant des terrasses ». Un point important pour le réalisateur consistait à montrer que les vrais héros ne sont pas toujours ceux qui prétendent l’être. C’est ainsi que, sans le vouloir, Zizou va se voir porter en triomphe et qu’un bègue, qui n’arrive jamais à terminer un mot, va parvenir miraculeusement à prononcer d’une seule traite « dégage » dans un café alors que la télévision diffuse un discours de Ben Ali, l’interpellation étant aussitôt reprise par tout un peuple. Le ton général du film est volontairement assez naïf, à l’image de Zizou qui traverse ces événements historiques sans jamais avoir vraiment conscience de leur importance.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 avril 2016
    Drôle et percutant. Ce film m'a replongé avec humour dans l'ancien régime et à raviver les souvenirs du soulèvement qui a eu lieu.
    Rien à dire, il faut le voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 avril 2016
    "Parfum de Printemps" est le genre de film qu'on aime, à la fois généreux, drôle, intelligent, qui transcende les frontières et rassemble, tellement universel et si humaniste. Dans la lignée des précédents films du cinéaste tunisien Férid Boughedir ("Halfaouine, l'enfant des terrasses", "Un été à La Goulette). Une autre façon aussi, beaucoup plus subtil, de raconter le Printemps Arabe et la Révolution Tunisienne. Du Pagnol à la sauce (piquante ?) tunisienne. On en ressort heureux et comblé, le sourire aux lèvres..
    P.  de Melun
    P. de Melun

    57 abonnés 1 142 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 janvier 2018
    Petit film sympathique porté par le personnage principal qui symbolise à lui seul l'élan de liberté que ce printemps présageait. C’est gentil, plein d’humanité, parfois drôle avec un sens aigu de l’observation de la société tunisienne mais peut-être un peu trop caricatural. On passe un bon moment même si c’est un peu trop bon enfant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 avril 2016
    bonjour j'ai beaucoup aimé ce film qui donne une image pleine d'humour de la Revolution de Printemps et surtout joué par des acteurs anonymes pleins de talents et qui nous bien diverti

    Bravo à Ferid Boughedir pour ce film dans la lignée de ses precedentes realisations
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 avril 2016
    Nous étions l’autre soir, mon époux et moi, au Cinéma des cinéastes où passait le dernier film du réalisateur tunisien Ferid Boughedir, qui sortira le 20 avril prochain.
    « Parfum de printemps » évoque le printemps arabe, la naissance en Tunisie de l’espoir de la Démocratie, de la fin du despotisme politique social et religieux.
    Le réalisateur le dit avant la projection, il a choisi d’évoquer son pays tel qu’il est, sans dogmatisme, sans dénonciation, sans colère ni désespérance.
    Et c’est ce qu’il fait, à travers le regard d’un « Candide », Aziz, diplômé mais au chômage, poseur de paraboles sur les toits des riches, et qui va rencontrer au fil des jours les pauvres et les riches, la pauvreté, et tous les moyens de lutter contre elle, la richesse et tous les moyens de la conserver ou l’augmenter : la cupidité, le vol, les trafics de tous ordres, la corruption, l’exploitation, et aussi le partage et la solidarité.
    Aziz, surnommé Zizou, passe beaucoup de temps sur les toits, et quels toits ! Ceux de Sidi Bou Saïd, village mythique, merveille architecturale, balcon de la Méditerranée, surplombant les vertiges de l’antique Carthage. Quiconque s’y est promené, et c’est notre cas, ne peut l’oublier… le bleu de la mer, et du ciel, le bleu des portes cloutées, et des fenêtres et des balcons de Sidi Bou Saïd, le blanc des murs bruts et des toits terrasses sont un enchantement pour le spectateur, d’autant que Zizou les arpente à toute heure du jour et de la nuit, car il a une autre mission que de réparer les paraboles, une mission d’amour, sauver une jeune fille qu’il a vue, belle et en larmes, détenue prisonnière parce que promise à un homme riche et laid dont elle ne veut pas. Car le printemps arabe, c’est aussi le printemps des femmes, qui affirment leur droit et leur capacité à vivre leur vie, à exprimer leurs idées, à faire des études, à élever leurs enfants, à choisir l’homme qu’elles aiment au lieu d’être vendues.
    On passe alors de la parabole sur le toit à la parabole/récit allégorique ;
    Zizou le candide, le naïf, sauvera la belle, et , s’enfuyant sur les toits, s’accrochera à une gigantesque affiche de Ben Ali, qu’il déchirera de haut en bas, au moment où le peuple soulevé obtient enfin le départ du Despote.
    Un beau film, fraternel, qui porte l’espérance et l’envie de se battre pour un vrai et définitif printemps arabe.

    Marie-France
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 avril 2016
    J ai êu le bonheur de voir la projection de ce film en avant première le 29 mars ce que je pe dire avant tout c est qu à travers ces images , ces répliques, cette atmosphère , l auteur nous a embaumé des parfums de la Tunisie , c est un film traite avec tendresse d u sujet d actualité avec un personnage candide , étonnant de réalité film très touchant à voir
    Guy T.
    Guy T.

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 avril 2016
    Film drôle et instructif sur la violence d'un régime autoritaire et sur l'art tunisien d'y résister avec humour. Zazou est un anti-hero naïf et romantique qui traverse les turbulences de la révolution avec étonnement. Les attitudes après la chute du régime trouvent leur reflets partout.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 avril 2016
    J'ai vu ce film en avant-première au cinéma des cinéastes à Paris le 29 mars 2016 .
    C'est un très bon film. Excellente association entre le rappel de prémices d'évènements historiques dramatiques et le scénario de vie de Aziz, ce jeune candide qui va affronter les évènements de façon, malgré tout, légère. Cette intrigue primesautière constitue l'agrément de ce film divertissant et aussi apaisant !
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