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Yannickcinéphile
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4 438 critiques
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3,5
Publiée le 7 avril 2016
Bon, un petit court-métrage de Chaplin sympathique que L’Emigrant. Il bénéficie bien sûr du savoir-faire de Chaplin, qui, il faut le reconnaître, avait un réel talent clownesque. Cela fait d’ailleurs que certains gags sont toujours d’une réelle originalité aujourd’hui, et que d’autres ne fonctionnent pas aussi bien dans un cadre cinématographique, que sur une scène. Quant on seul devant son écran, certains gags paraissent simplets, alors que j’imagine que dans un contexte plus socialisé du spectateur de théâtre ou de cabaret, ça doit fonctionner bien mieux. Reste que c’est 25 minutes divertissantes, emmené par Chaplin et certains de ses fameux acolytes du début comme Purviance et Campbell. L’histoire est simple mais efficace, traitant d’un sujet très marquant à l’époque avec un côté doux-amer bien agréable. On passe donc un bon moment, d’autant que la bande son est plaisante elle aussi. Un film tout en simplicité et en efficacité, je donne 3.5.
L'Émigrant (The Immigrant) est un court métrage réalisé par Charles Chaplin en1917. La mise en scène très finement ciselée de cette comédie dramatique est savoureuse. Les situations burlesques et émouvantes sont excellentes : Charlot ayant une tendance naturelle à chalouper est ici à son aise sur un bateau ! Le coté émotionnel et dramatique, cher à ce réalisateur, est aussi bien présent avec la belle présence d’Edna Purviance, discrète et pourtant excellente, dans ce milieu machiste de l’époque. Chaplin est lui aussi beau et toujours aussi touchant. On retrouve avec lui Eric Campbell, l’imposant patron du restaurant. Le pitch : Charlot est un immigrant embarqué à destination de New York. A bord, il rencontre une jolie jeune femme …
Un court métrage de Charlot qui nous offre d’amusantes séquences ayant un côté assez cartoonesque car L’Emigrant étant un film muet les gags fonctionne uniquement sur le visuel. Sympa à voir mais pas grandiose.
Court-métrage de référence, tant par son sujet que par ses qualités burlesques. Chaplin met brillamment à profit son art de la pantomime, en particulier dans la première partie qui se déroule sur le bateau. Le héros danse littéralement sur le pont, faisant fi des règles de l'apesanteur. L'intrigue fait bien sûr écho à la propre histoire de Chaplin, immigré sans le sou issu du monde britannique. Si l'humour est au rendez-vous, force est tout de même de reconnaître son irrégularité. Plus que les pitreries de Chaplin, c'est finalement l'aspect esthétique qui emporte l'adhésion du spectateur, la chorégraphie s'avérant en tout point remarquable.
Du grand art et du vrai comique, à la fois triste et drôle. Chaplin en immigrant galant et débrouillard est excellent, certes, mais hélas le mutisme et la trop courte durée du film (25 minutes) n’en font plus un divertissement capable de combler nos attentes cinématographiques d’aujourd’hui, mais juste un sketch un peu rétro. A voir pendant la pause-café pour se dérider.
Les mimiques de Chaplin, les situations et le sujet abordé, en font un court-métrage très drôle et sympathique à voir. Dommage qu'il soit beaucoup trop court...
C'était encore relativement ses débuts au camarade Charlie, et les gags n'étaient pas encore tous géniaux, c'est une évidence. Cela dit, que ce soit par son rythme, son sens des situations et (tout de même) quelques passages franchement drôles et réjouissants, cet « Emigrant » montre déjà les prémices de ce que sera « l'art Chaplin », à savoir celui de l'un des plus grands réalisateurs de l'Histoire du Cinéma. Inégal donc, mais plaisant et enrichissant.
Attention, chef d’œuvre absolu. Chaplin s’attaque ici au mythe des mythes. La traversée où Charlot se joue du roulis et s’en fait même un allié (montrant ses capacités d’adaptation infinies) et l’arrivée dans le port de New York font partie des plus grandes pages de l’histoire du cinéma. La deuxième partie est un peu moins forte mais elle achève de démontrer que Charlot, s’il a parfois des difficultés avec les gros méchants, peut toujours s’en remettre aux objets, aux femmes (plus tard aux enfants) et à la providence (ici un riche peintre juif) pour s’en sortir...
Je ne sais que dire si ce n'est que dans le temps ça devait être révolutionnaire et je n'en doute pas, y'a une fraîcheur, un humour qui fait mouche, une bonne réalisation et un bon scénario même si depuis on a vu le truc 100 fois mais c'est toujours un plaisir de voir à qui l'ont doit ces 100 fois. Charlie Chaplin en grande forme.
C’est en 1917 que Charlie Chaplin réalise ce fameux court-métrage intitulé "L’émigrant". Et autant le dire tout de suite, il s’agit d’une œuvre admirable. La réalisation est assez éblouissante et Chaplin nous concocte quelques morceaux de bravoure, comme notamment la scène du repas dans le restaurant qui est vraiment un modèle de mise en scène et qui fait surtout énormément rire. Chaplin fait ici une performance de haute volée dans le rôle de charlot tout comme Edna Purviance qui incarne avec beaucoup de délicatesse une jeune émigrante qui vient de perdre sa mère. Un court-métrage absolument génial et qui se visionne avec une certaine délectation.
Charlie Chaplin n'était pas encore la super star qu'il sera, mais il nous livre un moyen-métrage qui reste bien efficace, plus d'un siècle après sa sortie. En 25 minutes, il crée de beaux moments d'émotions (l'arrivée à New York pour des immigrants, la rencontre avec une femme qui a perdu sa mère...). Et beaucoup d'humour burlesque. Jouant sur des trouvailles de mise en scène, tel ce décors de bateau qui tangue réellement (!). Ou cette profondeur de champ pour cette séquence devenue célèbre de restaurant, où notre charlot doit trouver rapidement comment régler son repas... Très sympathique.
Finalement le sketch aurait pu s'appeler Charlot au restaurant tant le jeu des deux acteurs est hilarant. Charlot n'a pas de quoi payer et il va tout faire pour s'en sortir. Très drôle.