AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
4,2
35752 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur La La Land ?
5
710 critiques
4
499 critiques
3
252 critiques
2
177 critiques
1
86 critiques
0
73 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Eh bien non, je ne fais pas partie de la cohorte des enchantés, ravis, emportés et autres qualificatifs pour désigner ce "chef-d'oeuvre " qui pour moi est loin d'en être un. Histoire d'une banalité effrayante. Les quelques pas de danse qu'amorce les deux acteurs ne font pas de ce film une grande comédie musicale. En plus le film traîne en longueur. Pas le film de l'année pour moi. Ou alors j'ai peur pour les autres
Des rêves plein la tête, le jeune prodige Damien Chazelle, auteur du fabuleux "Whiplash", réussit un véritable tour de magie en rendant ce bel hommage aux comédies musicales d’antan, doublé d’un film romantique contemporain, au style coloré et délirant. En quatre saisons californiennes, le réalisateur parvient à alterner habilement les séquences musicales ou dansantes, avec les scènes de vie intime de Mia et Seb, fixant comme rarement le visage expressif et changeant de ces deux amoureux en quête de leur rêve. Quand bien même les paroles des chansons et les pas de danse sont assez simples, Emma Stone et Ryan Gosling sont radieux, magnétiques et s’y investissent pleinement. Non seulement ils parviennent à emporter le spectateur dans un tourbillon de joie et d’émotions, mais aussi donnent envie de chanter et danser sur un petit nuage, nous laissant croire au passage que chacun peut réaliser ses rêves et surtout prouvant avec passion que le jazz est toujours vivant. Le monumental plan séquence d’ouverture sur l’autoroute et le final émouvant valent à eux seuls l’Oscar attendu… Et nous, au final, on ne rêve que d’une seule chose : retourner à La La Land !
Une bluette chic et toc. Quelques moments colores et parfois drôles.l,ensemble ne fait pas un bon film. On s,ennuie beaucoup.
Une comédie musicale moyenne, assez divertissante mais à mon avis surévaluée. A voir pour la bonne B.O.
Une critique plus détaillée et d'autres sur
Une critique plus détaillée et d'autres sur
Tout ce qu'on peut attendre d'une comédie musicale : une histoire d'amour prenante teintée d'une touche humoristique sur fond de musiques envoûtantes et rythmées. Cette comédie réussit son pari de transporter le spectateur dans un monde où seules romance et mélodie font loi. Comédie vivement recommandée : on ressort de la salle le coeur plus léger.
Yves G.
Couronné de sept Golden Globes et bientôt probablement d’au moins autant d’Oscars, « La La Land » arrive mercredi sur nos écrans précédé d’une critique élogieuse. Première a annoncé la couleur : « Le meilleur film de l’année » – ce qui le 20 janvier frise le canular … mais Première a raison et risque d’avoir raison jusqu’au 31 décembre, et le jury des Golden Globes aussi. « La La Land » est un chef d’œuvre.
Il est impossible de voir la bande-annonce de « La La Land » sans succomber immédiatement au charme de la musique, des costumes, d’Emma Stone et de Ryan Gosling et de courir acheter un ticket.
Je ne suis pas totalement objectif. J’adoooooore les comédies musicales et place au firmament de mes films préférés « Les Parapluies de Cherbourg » – que je revois chaque année avec un lot de Kleenex à portée de mains – classé ex aequo dans mon panthéon avec « West Side Story ».
« La La Land » est un film inoubliable. Un film qui fait rire (Ryan Gosling est hilarant dans deux scènes auto-parodiques) et pleurer. Un film qui nous transporte. Un film qui rend la vie plus belle. La démonstration en est faite, le temps d’un prologue aussi étonnant qu’enthousiasmant, filmé sur une bretelle d’autoroute embouteillée, le lieu a priori le moins poétique qui soit. Cette seule séquence suffit à donner un sourire, une énergie et un plaisir qui ne nous quitteront pas pendant deux bonnes heures qui passent comme un songe.
Alors qu’on croyait la comédie musicale définitivement passée de mode – comme les vieux films et le jazz – Damien Chazelle et ses producteurs ont eu le culot d’en réaliser une. Et avec quel brio ! La bande musicale, en tête des charts aux États-Unis, est déjà un classique. Le thème de Mia et Sebastian est d’un romantisme échevelé à faire pleurer un roc. « Another day of sun » donne la danse de Saint-Guy. Je vous défie de l’écouter sans avoir les pieds qui frétillent.
« La La Land » crée un univers, à la foi réaliste et onirique. Les costumes rétro-réalistes de Mary Zophres y sont pour beaucoup. Emma Stone porte au moins quarante robes – et presqu’autant de paires d’escarpins – toutes plus seyantes les unes que les autres. Quant à Ryan Gosling, j’essaie désespérément de jongler avec un chapeau – et de jouer au piano – comme lui.
Comme « Les Parapluies de Cherbourg » et comme « West Side Story », « La La Land » nous parle d’amour. Un coup de foudre entre Mia, l’actrice qui rêve de percer à Hollywood, et Sebastian, le pianiste qui rêve d’ouvrir sa boîte de jazz. Bien sûr, les esprits chagrins reprocheront au scénario son ingénuité, ses facilités. Mais c’est oublier qu’il peut se lire à plusieurs niveaux. « La La Land », ce n’est pas seulement une histoire d’amour. C’est aussi l’histoire de deux personnages à la poursuite de leurs rêves. C’est l’histoire des compromis inévitables ou haïssables qu’il faut accepter pour les réaliser.
Et les réserves qui pourraient émerger au fil du film seront inévitablement balayées par un final d’anthologie. Un final qui fait écho à « Midnight in Paris » et plus encore à « Un Américain à Paris ». Un final qui, sur le fond, est remarquable d’intelligence et de subtilité, évitant aussi bien les pièges du happy end mielleux que le pathos de la tragédie. Un final qui fait immédiatement de « La La Land » un film culte. Un film culte pour les fans de jazz, pour les amateurs de vieux films visionnés dans des salles à moitié vides, pour les amoureux de Emma Stone et de Ryan Gosling, pour les amoureux de Los Angeles et de Paris. Un film culte pour moi. Un film culte pour vous.
Il est impossible de voir la bande-annonce de « La La Land » sans succomber immédiatement au charme de la musique, des costumes, d’Emma Stone et de Ryan Gosling et de courir acheter un ticket.
Je ne suis pas totalement objectif. J’adoooooore les comédies musicales et place au firmament de mes films préférés « Les Parapluies de Cherbourg » – que je revois chaque année avec un lot de Kleenex à portée de mains – classé ex aequo dans mon panthéon avec « West Side Story ».
« La La Land » est un film inoubliable. Un film qui fait rire (Ryan Gosling est hilarant dans deux scènes auto-parodiques) et pleurer. Un film qui nous transporte. Un film qui rend la vie plus belle. La démonstration en est faite, le temps d’un prologue aussi étonnant qu’enthousiasmant, filmé sur une bretelle d’autoroute embouteillée, le lieu a priori le moins poétique qui soit. Cette seule séquence suffit à donner un sourire, une énergie et un plaisir qui ne nous quitteront pas pendant deux bonnes heures qui passent comme un songe.
Alors qu’on croyait la comédie musicale définitivement passée de mode – comme les vieux films et le jazz – Damien Chazelle et ses producteurs ont eu le culot d’en réaliser une. Et avec quel brio ! La bande musicale, en tête des charts aux États-Unis, est déjà un classique. Le thème de Mia et Sebastian est d’un romantisme échevelé à faire pleurer un roc. « Another day of sun » donne la danse de Saint-Guy. Je vous défie de l’écouter sans avoir les pieds qui frétillent.
« La La Land » crée un univers, à la foi réaliste et onirique. Les costumes rétro-réalistes de Mary Zophres y sont pour beaucoup. Emma Stone porte au moins quarante robes – et presqu’autant de paires d’escarpins – toutes plus seyantes les unes que les autres. Quant à Ryan Gosling, j’essaie désespérément de jongler avec un chapeau – et de jouer au piano – comme lui.
Comme « Les Parapluies de Cherbourg » et comme « West Side Story », « La La Land » nous parle d’amour. Un coup de foudre entre Mia, l’actrice qui rêve de percer à Hollywood, et Sebastian, le pianiste qui rêve d’ouvrir sa boîte de jazz. Bien sûr, les esprits chagrins reprocheront au scénario son ingénuité, ses facilités. Mais c’est oublier qu’il peut se lire à plusieurs niveaux. « La La Land », ce n’est pas seulement une histoire d’amour. C’est aussi l’histoire de deux personnages à la poursuite de leurs rêves. C’est l’histoire des compromis inévitables ou haïssables qu’il faut accepter pour les réaliser.
Et les réserves qui pourraient émerger au fil du film seront inévitablement balayées par un final d’anthologie. Un final qui fait écho à « Midnight in Paris » et plus encore à « Un Américain à Paris ». Un final qui, sur le fond, est remarquable d’intelligence et de subtilité, évitant aussi bien les pièges du happy end mielleux que le pathos de la tragédie. Un final qui fait immédiatement de « La La Land » un film culte. Un film culte pour les fans de jazz, pour les amateurs de vieux films visionnés dans des salles à moitié vides, pour les amoureux de Emma Stone et de Ryan Gosling, pour les amoureux de Los Angeles et de Paris. Un film culte pour moi. Un film culte pour vous.
traversay1
La La Land réenchante le cinéma ! Evidemment, c'est le titre d'un quotidien, sans nuances, pas faux mais tellement réducteur car le film de Damien Chazelle n'a rien d'un tour de magie, il est bien plus profond et finalement sombre (pas seulement, on est bien d'accord). Rembobinons. Après le formidable Whiplash (au fait qui a vu Guys and Madeline on a Park Bench, le premier essai de Chazelle ?), La La Land pose un pied et même deux au pays des comédies musicales. Mais ce serait abusif que de le considérer comme appartenant totalement à ce genre. Ce qui frappe, passée l'ouverture effectivement emballante, c'est dans un premier temps la modestie du propos. Une histoire d'amour et de miroir aux alouettes puisque située dans la Cité des rêves. Il y a un certain réalisme social aussi dans le film qui l'apparente à un Demy (idole du cinéaste) autant qu'à un Minnelli et citer Bob Fosse n'est pas complètement hors sujet. Bref, si l'aspect musical est bien présent, ce n'est pas à la manière ostentatoire d'un Baz Luhrmann. Rien à voir, l'esthétique toc de l'australien n'est ici pas de mise. Les scènes s'étirent et l'émotion n'est pas vraiment au rendez-vous dans la première moitié de La La Land. En revanche les dialogues crépitent et il est évident que l'alchimie fonctionne entre Ryan Gosling, nouvel Errol Flynn (il ferait fureur dans un remake de Robin des Bois) d'une élégance rare et Emma Stone, pas le prototype de la star hollywoodienne, plus charmante que belle, mais douée d'une profondeur de jeu remarquable. Et puis la piste sonore qui tient lieu de fil rouge est surprenante : c'est le jazz qui domine avec quelques romantiques envolées quand même. All that Jazz ! Attendez, ce n'est pas terminé. Le meilleur est pour la fin, littéralement sublime de mélancolie avec son dénouement à deux vitesses. Là, il y a des sentiments et une émotion dans l'air, des volutes de romantisme qui se fracassent sur le comptoir de la réalité. Là, on peut parler d'enchantement. Là, on peut dire que si La La Land ne récolte pas une brassée d'Oscars, c'est à n'y rien comprendre. Les spectateurs applaudissent dans la salle quand le bon vieux The End s'inscrit sur l'écran. Chapeau, les artistes ! C'est formidable, parfois, le cinéma.
Indigeste de références pour une énième histoire d'amour au casting mal choisi (Emma Stone ne sait pas danser et Ryan Gosling en archétype du prince charmant est à vomir) qui se veut universelle...
Vertigo, Wide Side Story, Grease, Demy, Singin in the rain, La Fureur de vivre, Casablanca... x 1000 L'amalgame en fait un produit calibré pour les Oscars (après The Artist pour l'hommage au muet, l'hommage à la Comédie Musicale va faire trembler tout Hollywood... les rires sont jaunes malheureusement
Après l'excellent Whiplash, on redescend plus bas que terre en tentant de défendre le jazz le moins subtilement possible. J.K.Simmons apparait 30 secondes pour un sourire en carton pâte.
La critique à l'inverse sur notre site Cineseries-mag
Vertigo, Wide Side Story, Grease, Demy, Singin in the rain, La Fureur de vivre, Casablanca... x 1000 L'amalgame en fait un produit calibré pour les Oscars (après The Artist pour l'hommage au muet, l'hommage à la Comédie Musicale va faire trembler tout Hollywood... les rires sont jaunes malheureusement
Après l'excellent Whiplash, on redescend plus bas que terre en tentant de défendre le jazz le moins subtilement possible. J.K.Simmons apparait 30 secondes pour un sourire en carton pâte.
La critique à l'inverse sur notre site Cineseries-mag
Très heureux pour tous les spectateurs qui aiment ce film ! Quel bonheur que de sortir d'un cinéma totalement conquis par ce qu'on y a vu ! J'allais voir "La-La-Land" avec ce désir-là, mais ce désir n'a pas été comblé. Bon, moi, j'ai le profil "intello-cinéphile", donc pardonnez ce qui va suivre... Le souci vient surtout du scénario qui est beaucoup trop simple pour nous tenir en haleine. Dès les premières minutes, on saisit où l'on va et... on y va (à peu près...). Le réalisateur installe mal son récit en ménageant trop de parties dansées au début. L'originalité du film nous est ainsi imposée trop superficiellement. On devine 5 minutes à l'avance la teneur des dialogues ou l'apparition des deux petites mélodies romantiques du film (qui font un peu trop office de leitmotiv persistant...). Néanmoins, on est impressionné par la perfection de la mise en scène, des décors, des costumes, etc. Et surtout, le film revêt une idée vraiment neuve : mise en abîme du cinéma hollywoodien, il laisse transparaître derrière les personnages les vrais acteurs que sont Ryan Gosling et Emma Stone avec un effet de réalité-irréalité qui est assez troublant. Et à ce jeu-là, Emma Stone gagne tous les suffrages. Le film est entièrement fondé sur elle et elle est capable de tout !
Sur-vendu par la presse (et par ses producteurs, comme on peut bien l'imaginer), déjà auréolé de gloire avant même que le public du monde entier ait pu le voir, "La La Land" a bien du mal à tenir des promesses aussi exagérées... qui ne sont d'ailleurs pas celles de Damien Chazelle, jeune prodige déjà responsable du magnifique "Whiplash", et qui devrait faire très attention à ne pas devenir le Michael Cimino du XXIème siècle (comme le disaient les Romains, il n'y a pas loin entre la Roche Tarpéienne et le Capitole). Alors, finalement, au sortir de 2 heures et quelques de montagnes russes, c'est quoi, "La La Land" ? La rencontre de Jaques Demy et de la Comédie Musicale hollywoodienne sur une table de mixage ? Oui, indiscutablement. La démonstration brillante qu'un "musical" coloré peut être aussi un film profondément dépressif ? Qu'on peut faire danser et chanter sans qu'ils soient ridicules (...et que le public quitte la salle...) deux acteurs qui n'ont pas trop de talent en la matière ? Qu'on peut faire swinguer tout ce petit monde sur de la musique bien convenue, voire raplapla ? Que Ryan Gosling peut même interpréter ce type haïssable que nous cherchons tous à éviter parce qu'il nous cassera à coup sûr les pieds avec son p... de jazz "classique" qu'on n'a pas du tout envie d'entendre et qu'il veut à tout prix ressusciter ? Oui, oui, oui... Chazelle aime le jazz et la comédie musicale, et il a réussi à trouver pas mal d'argent pour réaliser LA comédie musicale qui fait le pont entre hier (l'âge d'or, qui nous met les larmes aux yeux dès qu'on l'évoque) et aujourd'hui (cette existence infâme qu'on nous fait mener en nous faisant rêver de succès non seulement illusoires, mais bel et bien vains). Je dois admettre qu'il a réussi son film, malgré quelques coups de mou ça et là, et même si c'est souvent la radieuse Emma Stone qui sauve les meubles. La fin, terrible avec cette histoire possible qui n'aura pas eu lieu, nous brise littéralement le cœur, et rien que pour ça, on peut applaudir Chazelle. Alors, "La La Land" est-il pour autant le chef d’œuvre absolu annoncé, espéré, qui sauvera à lui seul l'âme d'Hollywood ? Eh bien je crains bien que non.
On est seulement en janvier et l'année cinéma commence très très fort avec ce "La La Land". La barre est placée haut d'entrée pour la place de meilleur film de l'année. Les concurrents vont devoir être très convaincants pour réussir à le détrôner car "La La Land" a tout du film culte pour une génération entière. Je suis convaincu que dans 10, 15 voire 20 ans, on continuera à le regarder.
"La La Land" est un chef d'oeuvre qui en plus met la pêche. Tout y est impressionnant et très travaillé. Qu'on aille des chorégraphies, aux décors, en passant par les accessoires, les costumes, les effets visuels, les plans séquences, l'éclairage, etc ... La liste serait trop longue pour tout énumérer.
Ce qui m'a en particulier marqué avec ce film, c'est la gestion de ses couleurs. Il y a des couleurs vives partout mais elles sont en harmonie. Le Fossoyeur de films a d'ailleurs fait une analyse très pertinente de l'utilisation par "La La Land" des couleurs pour évoquer l'état d'esprit des personnages à chaque période de leur vie et où ils en sont dans la poursuite de leurs rêves.
Les plans explosent de mille couleurs pour souligner la joie de vivre qui anime ces personnages ou au contraire les teintes deviennent plus sombres quand ces mêmes personnages traversent des périodes de doutes. C'est très rare qu'un film utilise autant les couleurs pour faire passer des messages.
Cette utilisation massive des couleurs s'accompagne d'un jeu de lumières impressionnant. Les lumières servent à merveille le talent de mise en scène de Damien Chazelle. On sent qu'il y a eu un travail très important en amont pour composer chaque scène comme un tableau. Rien n'est laissé au hasard, y compris sur des plans qui ont dû être très compliqués à tourner. Par exemple : lorsqu'une caméra plonge dans une piscine, remonte à la surface puis tourne frénétiquement sur elle-même.
Visuellement, "La La Land" est sublime. Auditivement, c'est pareil. Les chansons hérissent les poils ou au contraire donnent envie de se lever de son siège de cinéma et de sauter à travers l'écran pour aller rejoindre cette grande fête.
L'énergie véhiculée par cette comédie musicale est dingue. Mais réduire les chansons à cela serait injuste. Certaines chansons sont sublimes. Notamment "City of Stars" qui revient plusieurs fois durant le film.
Pourtant ma génération, la génération Y, n'est pas vraiment habituée aux comédies musicales. Il y a bien eu les "High School Musical" au cinéma et "Glee" à la télévision mais on n'est pas sur un même niveau, loin de là.
C'est ce qui démarque "La La Land" de ce qu'on a pu voir jusqu'à présent même si des hommages cinéphiles sont régulièrement présents : les chansons arrivent, pour une fois, à un moment où il semble crédible que les personnages se mettent à chanter et à danser (tout un self ne se met pas à chanter d'un coup par exemple comme dans High School Musical).
De plus, Chazelle a eu le courage de ne pas s'imposer un nombre de chansons et un rythme régulier de chorégraphies. Pendant 40 minutes, il n'y a aucune chanson, seulement l'histoire et le jeu des acteurs (Gosling et Stone sont d'ailleurs étonnants). Damien Chazelle n'est pas là pour nous donner des chansons mais pour raconter une histoire agrémentée de chansons. Cette vision de la comédie musicale, j'y adhère totalement.
Damien Chazelle ira jusqu'à faire des choix courageux ( spoiler: notamment la fin
) pour ne pas tomber dans de la mièvrerie. Je lui tire mon chapeau !
"La La Land" est un chef d'oeuvre qui en plus met la pêche. Tout y est impressionnant et très travaillé. Qu'on aille des chorégraphies, aux décors, en passant par les accessoires, les costumes, les effets visuels, les plans séquences, l'éclairage, etc ... La liste serait trop longue pour tout énumérer.
Ce qui m'a en particulier marqué avec ce film, c'est la gestion de ses couleurs. Il y a des couleurs vives partout mais elles sont en harmonie. Le Fossoyeur de films a d'ailleurs fait une analyse très pertinente de l'utilisation par "La La Land" des couleurs pour évoquer l'état d'esprit des personnages à chaque période de leur vie et où ils en sont dans la poursuite de leurs rêves.
Les plans explosent de mille couleurs pour souligner la joie de vivre qui anime ces personnages ou au contraire les teintes deviennent plus sombres quand ces mêmes personnages traversent des périodes de doutes. C'est très rare qu'un film utilise autant les couleurs pour faire passer des messages.
Cette utilisation massive des couleurs s'accompagne d'un jeu de lumières impressionnant. Les lumières servent à merveille le talent de mise en scène de Damien Chazelle. On sent qu'il y a eu un travail très important en amont pour composer chaque scène comme un tableau. Rien n'est laissé au hasard, y compris sur des plans qui ont dû être très compliqués à tourner. Par exemple : lorsqu'une caméra plonge dans une piscine, remonte à la surface puis tourne frénétiquement sur elle-même.
Visuellement, "La La Land" est sublime. Auditivement, c'est pareil. Les chansons hérissent les poils ou au contraire donnent envie de se lever de son siège de cinéma et de sauter à travers l'écran pour aller rejoindre cette grande fête.
L'énergie véhiculée par cette comédie musicale est dingue. Mais réduire les chansons à cela serait injuste. Certaines chansons sont sublimes. Notamment "City of Stars" qui revient plusieurs fois durant le film.
Pourtant ma génération, la génération Y, n'est pas vraiment habituée aux comédies musicales. Il y a bien eu les "High School Musical" au cinéma et "Glee" à la télévision mais on n'est pas sur un même niveau, loin de là.
C'est ce qui démarque "La La Land" de ce qu'on a pu voir jusqu'à présent même si des hommages cinéphiles sont régulièrement présents : les chansons arrivent, pour une fois, à un moment où il semble crédible que les personnages se mettent à chanter et à danser (tout un self ne se met pas à chanter d'un coup par exemple comme dans High School Musical).
De plus, Chazelle a eu le courage de ne pas s'imposer un nombre de chansons et un rythme régulier de chorégraphies. Pendant 40 minutes, il n'y a aucune chanson, seulement l'histoire et le jeu des acteurs (Gosling et Stone sont d'ailleurs étonnants). Damien Chazelle n'est pas là pour nous donner des chansons mais pour raconter une histoire agrémentée de chansons. Cette vision de la comédie musicale, j'y adhère totalement.
Damien Chazelle ira jusqu'à faire des choix courageux ( spoiler: notamment la fin
) pour ne pas tomber dans de la mièvrerie. Je lui tire mon chapeau !
Ce film est une petite merveille du 7ème Art, un hymne au cinéma hollywoodien, au cinéma tout entier, qui dépoussière la comédie musicale, la modernise, un hommage à la musique, à l'age d'or du Jazz, Emma Stone est sublime Ryan Gosling est tendre et passionné, deux héros en symbiose, on y croit jusqu'au bout, la mise en scène est travaillée les chorégraphies, les couleurs, les plans, les crépuscules, la lumière joue un véritable rôle dans ce film, on ressort avec une envie de continuer à rêver et de faire quelques pas de danse, et ça fait un bien fou!! du vrai Cinéma!!!!
weihnachtsmann
La comédie romantique dans toute sa splendeur. Une première partie ultra classique, certes dansante mais longue. Cependant quelques moments sont vraiment beaux et magiques comme la dernière scène où le passé se recrée dans une vision sublimée avec Paris en arrière-plan. Le kitsch et la guimauve sont facilement assumés dans une vision de l'amour ultra romantique rehaussée de musique décomplexée.
Il faut reconnaître que le réalisateur a su créer un monde assez féerique tout en gardant la lucidité d'un monde d'aujourd'hui.
Il faut reconnaître que le réalisateur a su créer un monde assez féerique tout en gardant la lucidité d'un monde d'aujourd'hui.
Bon , les acteurs sont mignons mais c'est presque tout. L'histoire est plutôt gnangnan , la bande son pas genial , le film long et sans interet.
Audrey L
Ma comédie musicale préférée maintenant. Grande amoureuse de ce genre, j'ai eu le coup de cœur pour ce film qui est loin d'être une parodie mais bien un hommage d'un réalisateur aussi amoureux des comédies musicales anciennes et récentes ! Elles cohabitent toutes en harmonie parfaite dans des séquences tournées à l'ancienne aussi, sans trucages et en un seul plan-séquence. Quel talent... Les classiques du genre sont bien là (le réverbère de Chantons sous la pluie, les décors carton-pâte d'Un Americain à Paris, le meeting des filles dans une chambre comme dans Grease, le trompettiste Bird, une tension dramatique qui rappelle celle de Hair... La liste d'hommage n'en finit plus, pour notre plus grand plaisir !). La scène des claquettes a mis les larmes aux yeux des fans de Gene Kelly et Fred Astaire (sans oublier Ginger Rogers !) car la scène ne choisit pas le style de l'un plutôt que l'autre, elle les enchaînent en symbiose. Beaucoup de symbolique, qui donne un aperçu de la fin si on la repère (
spoiler:
Emma Stone ne s'exprime que par le visuel : robes aux couleurs vives, lieu de travail et maison très colorés... et à l'inverse, Ryan Gosling ne peut s'exprimer que par le son : coup de klaxon qui l'annonce, piano sur lequel il joue son thème personnel, chaque bruit qu'il fait est amplifié. Leur union est sans avenir dès leur rencontre, mais ils leurs différences s'attirent, et c'est ce qui est magnifique.
). Le duo en tête d'affiche, Emma Stone et Ryan Gosling, est très crédible et touchant. Mille et une références attendent les cinéphiles, l'humour et les passages déchirants bouleversent, pas de musiques sans sens et en nombre juste ni trop ni pas assez, des séquences bourrées de beauté pure et magique (danse dans les étoiles et compilation de tableaux à la fin, comme dans Un Américain à Paris) tout est excellent. On ressort avec la petite musique du film ancrée à jamais dans le cœur.
). Le duo en tête d'affiche, Emma Stone et Ryan Gosling, est très crédible et touchant. Mille et une références attendent les cinéphiles, l'humour et les passages déchirants bouleversent, pas de musiques sans sens et en nombre juste ni trop ni pas assez, des séquences bourrées de beauté pure et magique (danse dans les étoiles et compilation de tableaux à la fin, comme dans Un Américain à Paris) tout est excellent. On ressort avec la petite musique du film ancrée à jamais dans le cœur.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse