Avis : La La Land - Page 2

Ce film est un enchantement. On retrouve la féerie des films de Jacques Demy, simple et colorée. Emma Stone est magnifiée, tellement attachante, différente. Ryan Gosling n'est pas autant mis en valeur, moins expressif mais leur duo est très convaincant. Le chant, la danse, les décors de La, Los Angeles, c'est très réussi. Merci Damien.

Près d’un mois après sa sortie en salle et ses razzias dans les plus grandes cérémonies récompensant le cinéma, j’ai enfin pu découvrir La La Land de Damien Chazelle, le film évènement de ce début d’année. Il se trouve qu’en effet j’attendais beaucoup de ce film, le concept et les bandes-annonces m’ont tout de suite emballé, et les flots de critiques dithyrambiques n’ont fait que renforcer mon impatience ! Je n’étais pas à l’abri d’une déception bien évidement, les critiques élogieuses et en totale admiration peuvent rapidement créer trop d’attente et d’excitation… Verdict : La La Land est véritablement le grand film attendu et qu’on nous a vendu, une magnifique expérience de cinéma et un vrai beau film. Au cœur de Los Angeles, une actrice en devenir prénommée Mia sert des cafés entre deux auditions. De son côté, Sebastian, passionné de jazz, joue du piano dans des clubs miteux pour assurer sa subsistance. Tous deux sont bien loin de la vie rêvée à laquelle ils aspirent… Le destin va réunir ces doux rêveurs, mais leur coup de foudre résistera-t-il aux tentations, aux déceptions, et à la vie trépidante d’Hollywood ? Grand succès critique et commercial dans le monde entier, La La Land est très rapidement devenu LE film à voir pour bien débuter l’année cinéma 2017. Fort d’une excellente critique presse et d’un flot de récompenses (7 Golden Globes, 5 BAFTA et 6 Oscars), La La Land a su convaincre de nombreux cinéphiles et il est vrai qu’en découvrant le film de Damien Chazelle, il est quasiment impossible de ne pas l’aimer, à moins d’être fâché avec le genre des comédies musicales… N’ayant vu que très peu de film musicaux, surtout le grand classique Chantons sous la Pluie de Stanley Donen et Gene Kelly, il m’est donc difficile de comparer celui-ci avec les grands chefs-d’œuvre reconnus du genre mais force est de reconnaître que La La Land se hissera probablement parmi les meilleures et les plus mémorables comédies musicales du cinéma. Je n’ai en effet jamais vu une telle modernité et fluidité dans un film de ce genre ! Tout semble parfaitement bien millimétré grâce à une réalisation bluffante qui vous fait vivre un incroyable moment de cinéma ! Le travail accompli par le prodigieux Damien Chazelle, à qui l’on doit déjà l’impressionnant Whiplash, est extraordinaire aussi bien dans les séquences intimistes que chorégraphiées qui s’accompagnent de plans séquences sublimes, d’une fluidité à tomber par terre... L’ouverture du film sur une autoroute de Los Angeles sous le son de l’entraînante et géniale « Another Day the Sun » dévoile toute la maestria du jeune réalisateur de 32 ans. Le cinéaste revendique donc clairement de rendre hommage aux plus grands films du genre tels que Les Demoiselles de Rochefort ou Les Parapluies de Cherbourg, deux des plus célèbres films du français Jacques Demy. Une véritable passion se dégage de La La Land et Damien Chazelle nous la présente, et nous la transmet, avec une impressionnante maîtrise qui n’en finit plus de nous épater. Et ce qui est surprenant, c’est que le film ne vous prend pas immédiatement aux tripes, l’histoire prend plutôt son temps, mais sans jamais ennuyer le spectateur en s’enfermant dans des facilités scénaristiques et des clichés vus mille fois dans de nombreuses romances. Le film se divise ainsi en plusieurs chapitres, rythmés sur les saisons, et ne s’accompagne finalement pas de très longues séquences musicales. Là où l’on pouvait craindre un trop plein de chansons, La La Land reste modeste d’une certaine manière, surtout dans sa deuxième partie, mais soigne à la perfection ses moments chantés et dansés. Et ce sont tout simplement les meilleures séquences ce chants et de danses que j’ai vu depuis très longtemps. Les acteurs se sont investis comme jamais, Ryan Gosling et Emma Stone, qui forment par ailleurs un des couples les plus glamour du cinéma contemporain, ont appris à danser et chanter eux-mêmes ! L’acteur popularisé par Drive a notamment réellement appris à jouer du piano et quant à Emma Stone, elle s’est entraînée de nombreux mois afin de maîtriser ses scènes de danse et de chant. Une sincérité se dégage de ce film, une sincérité qui s’accompagne d’un véritable investissement physique de la part des deux acteurs principaux qui livrent des prestations remarquables. Le scénario du film est donc plutôt classique, deux êtres tombent amoureux à Hollywood et cherchent à réaliser leur rêve, mais cette histoire probablement déjà vue réussit à captiver le public grâce à une ambiance sonore et visuelle somptueuse. Feel good movie total qui rend vraiment heureux, La La Land fascine par sa simplicité et sa perfection,… on se rend compte au final que tout a été dit sur ce film, impossible de le qualifier autrement, c’est une totale réussite qui monte en puissance jusqu’à son grand final ! Un final qui est d’ailleurs absolument magnifique et terrassant de tendresse, achevant le spectateur qui prend conscience d’avoir sous les yeux une œuvre majeure grandiose. Donc oui la mise en scène de Damien Chazelle est bluffante, oui les chansons et la musique sont magnifiques (« City of the Stars » vous trotte en tête), oui Ryan Gosling est au top du top de son charisme, oui Emma Stone est magique dans son personnage, oui l’histoire est touchante et émouvante et OUI ce film est un futur chef-d’œuvre du Septième Art, s’il ne l’est pas déjà…

La la Land le chéri et bien-aimé des média est une oeuvre relativement contestataire , entre ceux qui ne comprenne pas vraiment ce qu'il y a de si extra ordinaire à une oeuvre ou toute les critiques furent extrêmement positive et ou l'impact à la cérémonie des oscars en firent une comédie musicale que tous entendirent inlassablement dire qu'il est le meilleur et bien je me suis laissé agréablement mené jusqu'à aimé ce que j'avais sous les yeux , seulement ... Après beaucoup de tergiversation je me suis tout compte fait convaincu de visionner cette révérence spleenétique au comédie musicale . Décrite dans sa texture comme une oeuvre grandiose sur l'amour et son érosion , c'est hymne à l'élégance , la gaieté , la finesse , l'épanouissement ,encense un périple chimérique chevaleresque sur la vie mais également sur la morosité par le biais de l'interrogation sur la déréliction et le désenchantement de son créateur .

Alors que les non initiés y voient pour beaucoup une oeuvre surfaite ne jouant qu'avec son image et son côté nostalgique à coup de lourdeur narrative sur absence de développement profond ; et que les premier fan du genre eux y voient pour bon nombre au contraire une magie visuelle sur une déclaration permanente d'amour d'un réalisateur au comédie musicale avec pour ambition de crée une relecture du genre sur une belle histoire d'amour , et bien moi je ne vois rien de tout cela .Je considère La La Land comme un film important et majeur . Mais le soucie c'est que ce n'est absolument pas pour les mêmes raison d'écrite par bon nombre de critique relatant le fait que ce long métrage est extra ordinaire que le charme à opéré sur moi .

J'en suis arriver à dresser un constat simple ou je me suis interrogé sur le fait d'avoir bien vu le même film et d'en avoir saisi le même sens que tout le monde . Car il m'est clairement apparue que c'est avant tout sur l'essence même du cinéaste à passer son message pour ma part clair que le désir et la curiosité ont agis bigrement sur moi . Je considère pertinemment tout le reste comme de la belle poudre au yeux mis en place justement pour masquer notre regard et pour nous trompés sur le réel constat dressé par son réalisateur . Une belle façon de nous démontrés que le plus important est tout autre que l'aspect visuel. Tel un très jolie papier cadeau enfermant en son sein une chose en total inadéquation avec sa beauté visuelle .

La La Land à la clairvoyance de bâtir une histoire qui offre bon nombre d'interrogation subtil exempt toutefois d'explication claire . Ce qui permet alors de crée une variable de lecture différentes auprès du spectateur et rend pour le coup cette fiction élusif et dès lors subjuguant et justifie donc de soumettre assez d'épaisseur graphique et profonde pour ce permettre plusieurs décryptage possible .A l'age de 30 ans s'avoir réaliser comme il le fait , structuré des récits avec autant de complaisance significative et proposer des thématiques sujette a débat sans pour autant donner raison je dit , "bravo".

Cette ambiguté et sans conteste la fondation même du talent certain de son créateur Damien Chazelle . Une adresse totale de son oeuvre via la fausseté de son extralucide prenant à contre pied celui qui en saisi le fond , à s'en demander si cela à été fais de manière bien consenti ou pas . A mon humble avis je pense que le sens caché du cinéaste reste bien volontaire car l'examen et l'analyse du ton donner véhicule en nous un sentiment d'emprisonnement entre la nostalgie hypocrite ou ""tout paraissais bien mieux autre fois car on été naif "" et la vision maussade et grisatre mais pourtant réelle et honnête de notre époque .

Il est alors assez évident que ce que distingue avant tout le réalisateur envers le système actuel et passé est une variante s'opposant l'un à l'autre . Un constat de ce qui existe de meilleur en nous jusqu'à la part caché et pourtant maîtresse de tout :"" l'égoisme et l'individualisme qui anime notre société fondatrice "" . On nous faire croire qu'on est tous fraternel et égaux , mais le cinéaste n'est pas dupe c'est pourquoi il le dénonce admirablement bien autour de ses deux protagoniste principaux si beau qui sont sacralisé par la représentativité de leurs les péchés ,l'envie , l'avarice , la luxure et l'orgueil le tout animé et masqué par de superbe décors animé avec de belle chanson ou tout le monde semble heureux et beau .

Le cinéaste nous le démontre immanquablement image par image tout est magnifique , tout est lumineux , on chante , on danse on sourie , mais tout ceci n'est au final qu'une façade masquant nos défauts qui sont en totale inéquation avec le monde scintillant qu'on nous propose .La la land est la dénonciation par une oeuvre nostalgique de nos fantasme conformiste ou chacun rêve d'avoir sa part du gâteau , spoiler: présenté au court d'une anecdote d'amour qui finis mal à cause des péchés de chacun
.L'on peut d'ailleurs qualifié cette production de comédie musicale mélancolique et déprimante aux apparences pourtant très enjoué . La la land est bien plus malin qu'il y parait et s'affirme être le reflet putride et macabre de nos illusions et la névrose et l'aversion ethnique qui sévisse dans notre société moderne .

Quand bien même est elle aussi bellement fantasmé , spoiler: dès la séquence d'ouverture ou la comédie musicale prend forme dans la joie et l'utopie (description de société idéale)la plus totale on aperçoit en arrière plan un embouteillage infecte et gangrené venant contrasté la situation .
Un désenchantement du climat établis véhiculé par une mise en scène duquel on constate qu'elle favorise la symbolique du contexte caché et non de l'image première . Tout ceci s'impose comme une évidente volonté de déformation , non pas de la comédie musicale elle même ni de ce qu'elle évoque sur le moment , mais bien l'illusion bâti autour de cette perfection qui n'en est une que si on en fais vraiment partie d'ou l'obsession , car dans le cas contraire nous sommes dans la convoitise et la jalousie la plus totale .

La mise en scène est relativement fluide et reprend quelques scène par-ci par-là d'autre comédie musicale mais de manière légèrement plus maladroite et moins habile . Une application pour ma part volontaire car l'on discerne la maladresse de quelques chorégraphie par les acteurs principaux entre autre, comme si le cinéaste avait fais exprès de s'assuré que certaine danse ne soit pas parfaite , comme si il voulait que sa soit intentionnellement maladroit . C'est comme si les beau décors et tout ce qui s'y trouve dedans venait à s'effrité sous le poids de la véritable amertume que tente de caché cet spirale étincelante .

Il est à ce moment la pour moi très évident que l'objectif est de faire croire et non de revendiqué la vérité de son oeuvre . Son oeuvre qui est en réalité ""Los Angeles"" et l'avidité autolâtre qu'elle abrite en elle . L'égoisme absolu que représente cette métropole , et les rêves qui ne sont en aucun cas des rêves artistique ni créatif , mais bien des ambitions démesurés de gloire ,d'élévation hiérarchique , d'idôlatre, de reconnaissance de soit et de richesse .Aller dire que cette comédie musicale est excellente voir un chef d'oeuvre juste grâce à la mélodie et au talent des acteurs entre autre serait complètement naif , car il est est avant tout une dénonciation de ce que l'on est en vérité .

Malgré tout les discours allant dans ce sens , pas une fois dans La la land je n'ai éprouvé l'envie de sourire ,de m'extasié , de m'enjoué , ni de m'émouvoir , et l'hommage dont il fais preuve au plus grand cinéma du genre ne ma pas attendris et ma laissé un peu indifférent . Ce qui ma par contre énormément plus et envoûté c'est ce récit intérieurement sombre et malheureux qui s'amuse avec splendeur des codes établis pour s'insinué en nous par ces fantasmes nostalgique pour au final nous les balancés en pleine poire .Il n' y a rien de majestueux , ni de bienfaisant dans cette sinistre exposition de nos chimères et certainement pas une considération irréfléchi et simplet des différentes oeuvre dont elle recopie avec en mon sens une maladresse voulu pour donner plus de texture à sa vision .

spoiler: La ou le bas blesse c'est dans son final qui démontre que la vie n'est jamais aussi belle que lorsque l'on vient à la masqué de ses réalités affligeante qui reprenne inéluctablement le pas sur nos rêves à partir du moment ou l'on vient à le toucher du bout des doigts .A la fin du récit je ne vois en aucun cas une maturité positive au sacrifice nécessaire de ce que l'on aime à son accomplissement personnel , mais bien la résultante incontesté de la victoire de l'égoisme communautaire dont nous sommes à la fois les martyr mais également les bâtisseur
.Et cette insensibilité communautaire est établi à travers un paquet d'élément proportionnel à Los Angeles et ses habitants .Les personnages principaux bien que superbement incarné et propre sur eux sont une dimension identitaire du mal qui sévisse en eux et qui n'est jamais humaniste ni charitable et qui ce révèle au final être un reflet de l'enfantillage immature actuel .

CONCLUSION

La la land est une oeuvre devant laquelle on ne peut pas fermer les yeux tant la signification du cinéaste Damien Chazelle est personnel et impactant .Car oui ce film et visuellement superbe , les chanson sont cool et les acteurs bon , mais si l'on vient à retenir seulement cela de ce film que ""tout est beau et tout mignon et que les héros sont amical et gentil "" ,se serait vraiment une extrapolation mensongère et grossière . Car au final Ryan Gosling et Emma Stone ne sont que le reflet de la mélancolie morne et sinistre de la réalité de la vision de son auteur ,d'ou le fait que Sébastian (le héros) et Mia (l'héroine) sont des BIP !!!! La La Land est pour ma part une belle pépite incomprise autant par la majorité de ses fan que de ses détracteurs , lui qui traite avant tout du grand problème existentiel de notre temps .
4,5/5 Excellent !!!

Les 20 premières minutes me laissaient présager beaucoup de positif, des personnages d'abord attachants, des musiques qui emballent, des couleurs et des images magnifiques, mais alors que les minutes et les minutes passent je redescends de ce petit nuage pour me rendre compte de l'évidence, l'histoire tourne à vide, les personnages veulent réaliser chacun leur rêve, mais le cinéaste s'entête à raconter une romance déjà en place qui ne fait pas spécialement vibrer, rien ne vient perturber leur couple, pas plus que leur situation professionnelle, si ce n'est les affres des mois et des années qui passent.
Un film antidramatique, qui dépeint plutôt des "tranches de vie" avec une réalisation inspirée, je comprends que la presse s'embarque dans tant d'éloges, elle si habituée à prendre l'ennui que dégage un récit pour une introspection qui ne peut être là qu'un signe d'intelligence. Si vous trompez ce vide par un emballage sucrée de chants et de danses qui n'apportent rien de plus à l'histoire, alors là vous tenez un film à oscars !
J'aurais voulu aimer ce film, mais je dois être honnête avec moi-même, seule la photographie et la passion du jazz du réalisateur m'ont transporté dans de rares moments, souvent entre deux chansons qui me cassaient les oreilles tant je les trouvaient peu inspirées et mals interprétées.

Visiblement, Damien Chazelle se spécialise dans les films musicaux. Si Whiplash était un intense combat entre un prof et son élève prêt à tout pour percer dans la musique. La La Land est bien plus léger et entraînant.
Je me suis laissé aller par les critiques, je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre. Et puis, quand le film a commencé, j’ai eu un peu peur. Dès le début, ça partait dans tous les sens. Des gens sur une autoroute se mettaient à chanter et danser sur leurs voitures. Et je suis vraiment pas fan de comédies musicales, à chaque fois ça me fait penser à High School Musical alors qu’il y a bien mieux que ce film.
Mais bon, j’étais donc un peu frustré en pensant que j’allais juste me retrouver devant un tas de gens heureux qui chantent leur joie de vivre.
Mais dans ce bordel musical (tout de même assez plaisant), y avait une chose qui avait frappé mon esprit dès le premier plan. C’est l’utilisation des plans séquences lors des passages musicaux.
Waouh !
La mise en scène est… waouh. Les plans séquences sont aussi gérés que ceux de… « Fils de l’hommes » (donc là, c’est du haut niveau).
Du coup, j’étais un peu partagé sur ce début de film.
Surtout que les vingt premières minutes, ce n’est que ça. Ça prépare la rencontre entre les deux protagonistes avec des gens qui chantent et danses partout.
Et une fois que l’intrigue démarre… qu’est-ce que c’est bon !
Mettons les choses au clair, les histoires d’amour, c’est vraiment pas mon genre. Y en a quelques-uns que j’adore (Her, Spiderman), mais voilà, je trouve ça souvent trop niais. Et là, j’ai enfin une « vraie » histoire d’amour. Cette intrigue amoureuse est vraiment crédible !
Et là, encore une fois je me sens obliger de confronter Whiplash à La La Land. Dans Whiplash, l’intrigue amoureuse est très en arrière-plan et très vite éclipsée (c’est pas un défaut, regardez le film, ça abouti à quelque chose). Tandis que dans La La Land, l’histoire trouve le parfait équilibre entre l’histoire d’amour et la carrière des deux personnages. Chacun à ses rêves et son destin, et ça fait avancer l’histoire.
Et vraiment l’écriture est extrêmement maîtrisée. C’est très sentimental sans tomber dans la niaiserie, et moi vraiment je suis rentré dedans à fond. Surtout que le duo porté par Emma Stone et Ryan Gosling est vraiment efficace et les acteurs sont vraiment convaincants.
Et puis, c’est une comédie musicale, bien évidemment qu’il y a plein de chansons. On pourrait reprocher un début avec beaucoup de chansons placées un peu n’importe comment mais une fois la première demi-heure passée, chaque musique est parfaitement intégrée à l’intrigue. Par exemple, les personnages sont à un concert, du coup y a une chanson (d’ailleurs, elle était vraiment top celle-là). Au final, moi qui craignait une perte de cohérence avec des chansons placées à un peu n’importe comment, ça renforce la crédibilité de l’univers.
Aussi les chorégraphies, les danses, la lumière, les partitions, les cadres, tout s’emboite parfaitement pour rendre certains moments presque spectaculaires. Notamment les plans séquences, je reviens encore sur l’intro sur l’autoroute. J’aime pas la musique, ni la chorégraphie, mais qu’est-ce que c’est maîtrisé !
Y a également un tas de références au cinéma, en même temps, l’histoire se passe à Hollywood donc on cite des films comme Casablanca, La Fureur de Vivre et ça sert à l’intrigue !
Et au final, on sort du film heureux. Y a quelques moments tristes mais dans l’ensemble, La La Land est vraiment un divertissement émouvant et agréable.
Il mérite vraiment ses éloges et ses récompenses (sept récompenses aux Golden Globe) et j’ai vraiment hâte de voir ce que va nous pondre plus tard Damien Chazelle parce qu’à 32 ans, ce gars est en train de se faire une grande place dans le cinéma. Et il le mérite !

Je ne vais pas être très original, j'ai beaucoup aimé La La Land, notamment pour les performances artistiques que j'ai trouvé exceptionnelles. J'ai seulement ressenti une petite pointe de déception en raison de l'énorme promo qui a accompagné le film. Je n'aime pas les comédies musicales et j'ai été séduit par l'avalanche de publicité, du coup j'en attendais peut être un peu trop.

Emma Stone et Ryan Gosling sont au top ainsi que toute l'équipe qui a travaillé sur le film, le jeu est convaincant et la mise en scène est parfaite. C'est un superbe spectacle qui nous est offert et qui justifie de payer sa place de cinéma pour apprécier le film sur grand écran.

La vie est rarement un conte de fées - sauf peut-être au cinéma. Mais aussi longtemps que l'on garde en soi l'espoir, comme le plus tendre et précieux des trésors, la vie reste un champ de possibles, à l'aune de ses rêves. Pour illustration, "La La Land", par le jeune trentenaire Damien Chazelle, confirmant la maîtrise à lui reconnue dès son premier "long". Plus près de Demy (DC est de père à moitié français, d'ailleurs...) que de la comédie musicale hollywoodienne (en dépit de nombreux morceaux de bravoure, qui n'auraient pas détonné dans les meilleures illustrations classiques de ladite), car d'abord récit d'apprentissage au pays des (dés)illusions, son film en est d'autant plus intéressant, et réussi (en matière de "tempo", une fois le bon rythme installé - le départ est assez laborieux, et d'écriture en général - avec une dernière demi-heure éblouissante à cet égard, sur l'air du hasard, et des grains de sel du destin). Si Emma Stone est bien maigrichonne au physique, son jeu est impeccable. Et que dire de Ryan Gosling - épatant à tous points de vue. Divertissant, spectaculaire - et beaucoup plus....

Aucune fausse note dans la réalisation de cette comédie musicale. Elle nous conte une belle histoire romantique alliant poésie avec un coté fantastique pour ne pas dire féérique. La mise en scène de Damien Chazelle est parfaite et l'affiche du film somptueuse : très bien soutenue par Ryan Gosling, Emma Stone a été Oscarisée pour son rôle de Mia ou elle s'est révélée sublime.
Le naturel l'emportant largement sur la perfection technique, l'absence de doublure pour les scènes de piano et de chant fait réellement la force de ce film.
L' intéressant scénario, également écrit par Damien Chazelle, traite habilement des difficultés de la vie d'artiste qui balance entre vie de couple et réussite personnelle, succès, argent facile et amour profond de son art. Il nous offre de belles insertions mélodiques de John Legend et une apologie du Jazz.
Ce film mérite amplement ses nombreux prix dont 6 Oscars : Meilleur réalisateur, Meilleure musique, Meilleure photographie…

Le film de l'année ? Un chef d'œuvre digne de chantons sous la pluie ? Non mais c'est une blague ou quoi ? Si la première moitié du film tiens à peu près la route, l'histoire change subitement pour se métamorphoser en comédie dramatique du genre "c'est beau de rêver mais la réalité c'est autre chose". Je m'attendais à vibrer et à rire comme dans chantons sous la pluie, bien mal m'en a pris. Même les acteurs n'arrivent pas à la cheville du couple star de The Artist. Alors en sortant du ciné, je me suis promis de revoir Moulin rouge de Baz Luhrman, pour prendre des étincelles plein les yeux, avec les décors, les costumes, les chorégraphies, et surtout faire le plein d'émotions avec un final extraordinaire. Malgré la dure réalité, il m'est toujours permis de rêver, mais certainement pas de La la land........

Je vois enfin le film qui a fait la grosse surprise en ce début d'année, que ce soit niveau critique, box office ou avec les Oscars (14 nominations pour 6 statuettes remportées). Il est vrai que j'ai plutôt passé un bon moment. Le film est assez incomparable pour moi, ça change énormément de ce qu'on peut avoir l'habitude de voir. Le réalisateur Damien Chazelle a eu l'accord de faire sa comédie musicale et romantique suite au succès de "Whiplash" en 2014. C'est beau, joyeux, tendre et sympathique à suivre. L'histoire est belle. Le duo marche très bien. La relation amoureuse est bien amenée de bout en bout. Les acteurs sont très bons, et se sont d'ailleurs montrés très impliqués dans le projet pour incarner ces apprentis artistes. Emma Stone en particulier m'a assez surpris et je pense qu'elle mérite bien sa récompense. Pour l'anecdote, Ryan Gosling a véritablement appris les morceaux de piano et c'est bien lui que l'on voit à l'écran. La réalisation est incroyablement travaillée dans "La La Land" avec des mouvements de caméra ou des jeux de lumière ingénieux et qui passent très bien pour le plaisir des spectateurs. C'est même parfois impressionnant (notamment par exemple quand spoiler: nous sommes à la première scène du film et que l'on suit un plan-séquence de plusieurs minutes
). Mais en revanche, "La La Land" n'est clairement pas mon genre de film. Je suis content de l'avoir vu mais je ne pense tout simplement pas me le remettre un jour. Un bel hommage aux comédies musicales hollywoodiennes.

Que c'est dur d'analyser et de critiquer un tel travail. Pour résumé, la forme est exceptionnelle mais le fond un peu décevant de déjà vu. Enfin rien n'est si simple.
Oui on peut le dire, Damien Chazelle vient peut être de réaliser le film le plus enthousiaste et agréable de tous les temps, c'est indéniable. Absolument tout est travaillé, écrit, composé, avec finesse, esthétisme et onirisme, qui plus est les acteurs sont superbes, Emma Stone est génialissime et la cité des anges d'Hollywood est grandiose. On a réellement envie de danser et de chanter pendant le film et ça, c'est très fort.
Mais le véritable génie caché du film c'est la mise en abyme dans la mise en abyme du cinéma et du métier d'acteur.
Je m'explique : on regarde un film qui ce sait être un film et qui nous présente l'industrie du film qui elle même fait partie du film en tant que fiction mais aussi que réalité ! Le génie de Damien Chazelle est donc de jouer entre les limites de la fiction et du réel et de créer ainsi un film qui peut se permettre de communiquer à la fois directement avec le public et les acteurs sans que cela paraisse bizarre puisque le spectateur sait qu'il ne regarde pas un film narratif mais immersif. L'oeuvre joue avec les genres entre comédie musicale et mélodrame romantique ou "feel-good" movie tout en sortant des règles cinématographiques classiques.
Le spectateur est donc inclut à part entière dans le film et se positionne comme figurant ou même acteur/danseur de la pièce qui se déroule devant lui.
De plus, tout est beau, joyeux, à l'image du jeu d'ombres et de lumière pendant tout le film entre suprématie de la lumière et mélancolie finale de l'ombre. On a véritablement des étoiles pleins les yeux.
Alors le point négatif serait de dire que le scénario amoureux est vu et revu et que la dimension philosophique à propos du rêve et du temps est facilement amenée et présentée (abondance d'émotion) et que cela peut décevoir vis-à-vis de tout le reste qui est si subtil et si magique.
Mais la forme a de loin le dessus sur le fond, on est emportés dès la première seconde car on se questionne, on contemple, on en veut plus sans jamais penser à autre chose qu'au bonheur devant nos yeux.
Alors oui personnellement je suis déçu du scénario mais pour une fois on s'en fiche car le travail de Damien Chazelle et de son équipe est monumental et cette réalisation est un véritable bijou à voir et à polir.
Splendide.

Franchement ce film mérite son succès et a vraiment un truc en plus une certaine alchimie qui fonctionne parfaitement du début à la fin . Le couple formé par le duo Emma Stone et Ryan Gosling est parfait du début à la fin ils méritent chacun un oscar tant ils sont parfaits dans leurs rôles. La musique ensuite est génial et moi qui ne suit pas du tout jazz je me suis surpris a adoré la musique . Les images la réalisation les petites tprivailles visuelles notamment celle de la fin influe une puissance émotionnelle à cette oeuvre. Je ne dis pas ça pour suivre la tendance actuelle c'est vraiment mon propre avis ce film est un chef d oeuvre vouer à devenir culte

Ça part divinement bien. On espère un feel good movie et puis en plein milieu ça devient un drame, ce n'est plus vraiment une comédie musicale non plus. Et surtout il y a des longueurs. Heureusement, le début est tellement flamboyant qu'on lui pardonne mais ce n'est pas le chef d'œuvre que j'espérais tant

un film formidable avec en final un numéro musical extraordinaire,merci damien chazelle ! malheureusement je parle de whiplash. je me suis précipité pour aller voir son nouveau film alléché par les critiques dithyrambiques et les nominations aux oscars,quelle déception!le film n'est pas mauvais de là à s'extasier! ryan gosling est bon mais emma stone n'est pas convaincante,il y a de bons moments dans ce film mais aussi des longueurs qui nuisent au rythme.

Initialement ce film ne m'avait pas laissé sur un bon sentiment. Mais ! .. Finalement, à y repenser, et après l'avoir revu, je pense que je suis juste passé à côté (la 1ère fois que je l'ai vu) de ce qui est, sans doute, un petit chef d'oeuvre.