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Ykarpathakis157
4 708 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 6 décembre 2020
L'intrigue est simple une vieille dame (Maggie Smith) se déplace dans le nord de Londres en garant sa vieille camionnette accidentée et en vivant dans la misère au même endroit pendant des mois. Enfin lorsque les lignes jaunes sont peintes Alan Bennett l'écrivain (Alex Jennings), lui permet de garer sa voiture et elle y reste pendant quinze ans. La relation entre les deux est au cœur du scénario ou devrait l'être. Ca devient une petite histoire à mystère car on découvre petit à petit qui elle était et pourquoi elle vivait comme ca. Tout cela n'a été découvert qu'après sa mort comme le dit le film à la fin. Ainsi l'échange entre les deux principaux protagonistes se perd au milieu des clichés cinématographiques et d'autres personnages dont la mère de Bennett. Il y a aussi une tentative (assez pauvre il faut le dire) de l'écrivain de se retrouver dans son écriture. Il s'agit d'un sous-thème très miteux et très masculin de soi-disant retour qui n'était pas vraiment présent dans la pièce et qui est presque gratuit et forcé dans le film...
Film plutôt original. Il se dégage une atmosphère ; quelquechose de joyeux et cool alors que derrière il y a quand même le catholicisme et les bonnes sœurs acariâtres qui interprètent mal leur religion. C'est bien sûr très bien joué.
C'est une histoire d'une excellente humanité et de chaleur humaine entre un romancier et une vieille dame sans logis. Une histoire parallèle entre la mère du romancier et cette vieille femme dont on ne connaît ni l'histoire ni même le nom. Une relation à l'échelle d'un quartier embourgeoisé de Londres dans les années 1970. Une histoire qui va durer quinze ans, et qui repose en grande partie sur la réalité. Tous les quartiers ont leur clochard attitré, et sait-on jamais ce que l'on perd à ne pas aller vers l'autre, même dans le dénuement le plus complet. En quelques sortes, il s'agit d'une leçon d'humanité, contre le mépris et l'ignorance. Voilà donc une très belle histoire d'Amour.
Un bon feel-good movie avec une Maggie Smith extraordinaire et très drôle, comme le film en général avec ses situations plutôt cocasses. Un quartier plutôt paisible et très joli. La mise en scène est sympathique mais pas vraiment très intéressante. Une histoire vraie vraiment sympa et bien retranscrite ici avec de bons acteurs. La scène ou Maggie Smith est dans le fauteuil roulant et qu'elle descend la route qui est en pente est la meilleure scène du film, avec la musique qui est très bonne. La relation entre les deux personnages est vraiment bien développée et marche très bien a l'écran.
Je pense qu'on peut donner un oscar à celui qui a fait la bande annonce du film; il arrive avec les affiches du film à y présenter ce qu'il n'y a pas. Une intensité, une émotion, un humour.
Soyons clairs, le film est sans intérêt (sur la vie assez pathétique et creuse de 2 paumés), mal construit (on ne voit pas très bien le passage du temps)... et si ce n'était le talent de l'actrice, je l'aurai promu "navet de l'année".
Une comédie très belle sur l'amitié entre une vieille dame et un vieux garçon. Le ton est plutôt comique bien que le fond soit assez dramatique mais le film révèle une profondeur sur les relations humaines et ces deux personnes grandissent ensemble de façon touchante. La femme pourtant comme le dit le héros lui-même a une vie "plus riche que la sienne".
Par son scénario, "La dame du van" (ou "dans le van", bien que je penche plus pour "du", qui passe mieux) est forcément limité. En effet, le choix de raconter l'histoire d'une vielle clocharde originale et ses relations avec son voisinage, particulièrement avec celui qui est plus ou moins charitable avec elle (et qui parle littéralement avec lui-même), cloisonne le scénario un peu à la manière d'un huis clos. Ceci étant dit, j'ai trouvé que l'ensemble était bien joué (mention spéciale à Maggie Smith) et parfois amusant ainsi que touchant - pour ce côté touchant, il l'est plus sur la fin. Après, puisqu'il faut trancher pour une note, hésitant entre 3 et 3,5, je suis resté sur le "pas mal", considérant que "bien" était peut-être un peu trop élevé. Ce film est distrayant, mais pas non plus la production de l'année.
Tirez d’une histoire vraie, ce film est une sorte de mise en abyme : un écrivain parle d’un écrivain, qui s’avère être lui-même, et de son étrange est attachante relation, non dénuée de conflits, avec une dame âgée et SDF qui gara pendant vingt ans sa camionnette/lieu de résidence dans l’allée de son jardin à Camdem, quartier de Londres. Si l’histoire en elle-même est touchante, elle doit beaucoup à la prestation de Maggie Smith véritablement éblouissante dans le rôle de cette femme tour à tour attachante, acariâtre, amusante ou roublarde. Elle offre au personnage une vérité qui la rend immédiatement crédible à nos yeux dans toute sa folie. Le film distille tout au long de son intrigue des indices sur ce qu’a été la vie de cette femme avant de devenir « the lady in the van » et le personnage le plus singulier de cette rue de Camdem. Cette comédie est typique de la comédie anglaise qui sait équilibrer le comique d’avec le tragique, le crédible d’avec le surréaliste, alors qu’elle-même est peuplée de personnages totalement perchés. Une vraie réussite dans ce cas qui mérite un coup d’œil, ne serait-ce que pour avoie un aperçu du talent incomparable de Maggie Smith.
C'est pour l'actrice Maggie Smith que j'ai regardé ce film. Seulement, si l'actrice est excellente dans son rôle, il n'en est pas de même du scénario qui est insipide. C'est plus une forme de documentaire sur un cas de pauvreté d'une femme âgée dont le van a été accueilli dans l'allée d'un écrivain qu'un vrai film dramatique. Un peu dérangée, cette femme se rattache à la religion pour tout dans sa vie. Si ses répliques génèrent bien quelques sourires, on a vite un sentiment de gêne face à cette misère sociale et au rejet qu'elle entraîne de la part des voisins de la dame. Finalement, l'ensemble est plutôt ennuyeux, malheureusement.
Ainsi donc dans les années 70 le dramaturge Alan Bennett a vu s'installer en face de chez lui, dans un quartier huppé de Camden Town, une vieille femme visiblement perturbée - c'est le moins qu'on puisse dire - qui n'a pas tardé à lui demander de garer sa camionnette toute délabrée dans le "driveway" du propriétaire. Elle devait rester quelques semaines, mais en fait son séjour a duré quinze ans. Le temps pour Alan Bennett d'apprendre qui était au juste cette femme d'une saleté repoussante, mais éminemment fascinante au point qu'une grande affection pour cette excentrique, doublée d'un profond énervement allait naître dans le cœur de l'écrivain anglais. L'histoire fut relatée dans un court récit, puis adaptée à la scène où triompha Dame Maggie Smith et la voici enfin portée à l'écran par Nicolas Hytner avec la créatrice du rôle au sommet de son art. Épatante ! Elle est épatante - comme toujours - cette grande dame du théâtre et du cinéma anglais qui sait conférer à cette clocharde en haillons une dignité, une présence et bien sûr une superbe intelligence. Au point qu'on ne voit pratiquement qu'elle, même si son partenaire, Alex Jennings dans le rôle de l'écrivain, ne démérite pas, bien au contraire : le duo fonctionne à merveille. Il faut dire que le scénario est un vrai régal pour ces acteurs formés aux meilleures écoles d'art dramatique et le spectateur prend plaisir à découvrir cette histoire où Alan Bennett converse avec son double, où le mystère de la vieille femme fait l'objet d'une enquête pleine de rebondissements et d'irrationnel, où l'invraisemblable se produit avec une aisance qui ne déconcerte pas plus que cela le spectateur français qui joue le jeu du flegme anglais et se laisse prendre au charme de l'humour so british. En même temps le film décoche de jolis traits satiriques à la société anglaise, à ses vilaines hypocrisies qui peuvent détruire des vies entières, à la religion catholique qui par son culte de la répression a engendré parfois de belles névroses et fourni de tristes sujets de psychiatrie. C'est tout cela, "The Lady in the van". Mais énoncé sur le mode mineur : rien de solennel ni de braillard, rien qu'une petite comédie qui fait sourire et parfois rire en donnant à entendre bien plus qu'on ne pense.
Même s'il est sans surprise , le film est mis en scène et scénarisé de façon efficace , avec des interprètes justes , oscillant avec un bel équilibre entre comédie et drame.
L'intrigue (a priori vraie) de cette vieille dame un peu dérangée et aigrie qui a élu domicile dans un quartier à bord de sa camionnette mal rangée et odorante (au grand malheur de ses voisins) est émouvante et salutaire pour qui aime ses aînés. Maggie Smith joue à ravir cette vieille acariâtre maboule, et Alex Jennings s'adonne à un rôle difficile car il joue deux personnages simultanés ("l'homme qui vit" et "l'écrivain" qui discutent entre eux), et les personnages secondaires sont tout aussi crédibles et bien dessinés dans leur personnalité (Jim Broadbent, même fugace, reste en mémoire comme le voisin grincheux et peu enclin au partage). La relation du voisin et de cette vieille dame apparaît rapidement comme le substitut de la relation fils-mère (on assiste aux flashbacks du héros en train de seconder sa propre mère dans ses derniers instants de vie) et le final est absolument déchirant. Il est seulement dommage que le rythme ne suive pas du tout, il se fait distancer par cette camionnette pour devenir un calme plat et indolent tout au long du film, et cette vision "hyper-religieuse" à la fin est aussi un peu "too much" pour le spectateur lambda (on a compris que la vielle dame était très catholique, était-il nécessaire de nous mettre ce Dieu barbu dans ses nuages et ses lumières... On est entre le cliché et le résumé du "Catho pour les nuls", c'est assez maladroit). Surtout que l'on avait un dernier gag absolument délicieux entre les deux entités "irréelles" qui se rencontrent, et l'on aurait pu aller plus loin dans ce délire, ou bien même couper sur ce dernier sourire (et larme). The Lady in the Van est un bon film BBC par son fond émouvant, intelligent et bien interprété, mais la forme maladroite et molle tente toujours de rattraper la camionnette...
Un quartier paisible est habité par des familles bourgeoises anglaises. Une sans-abri vient y semer le désordre en s’y installant dans sa camionnette. The Lady in the Van traite de l’acceptation de la différence, l’entraide et tout ce qu’on veut, du moment que c’est bordé de bons sentiments. Non, Miss Shepherd n’est pas une Tatie Danielle. Car si elle râle tout le temps, elle n’est jamais méchante et au fond elle paraît bien triste. Maggie Smith incarne donc cette clocharde sale et un peu sénile. Ses mésaventures sont drôles au début, mais on s’en lasse très vite. Surtout que le film commence par ce qui a déclenché sa condition. Le changement de style est mené dans une explication expéditive et perd en profondeur. Par logique, The Lady in the Van n’échappe pas à la caricature et privilégie davantage la forme que le fond. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44