AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
4,0
7388 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Snowden ?
5
49 critiques
4
171 critiques
3
125 critiques
2
47 critiques
1
12 critiques
0
4 critiques
Trier par :
Filtrer par :
- Toutes les notes
-
-
-
-
-
-
Roub E.
L'histoire que le film raconte est passionnante, le film beaucoup moins. Mais est ce que cette histoire pouvait faire un bon film ? Franchement j'en doute, étant donné que l'on sait comment cela va finir. Snowden est un film d'espionnage ou tout le suspens est désamorcé par le fait que l'on connaisse le dénouement. Un exemple frappant la scène pourtant bien faite ou Edward Snowden veut faire sortir d'une base de la NSA des documents secrets, le suspens est mort d'avance étant donné que l'on sait déjà qu'il ne va pas se faire prendre. Est ce que le personnage de Snowden pouvait faire un héros de film, la aussi j'en doute ou alors pas traité de cette manière. Aussi courageux qu'il a dû être pour franchir le pas et dénoncer le système de surveillance, c'est un personnage qui n'évolue pas ou très peu dans sa psychologie donc peu intéressant à suivre. Du côté de sa vie privé la aussi c'est tristement classique et donc pas intéressant à suivre. Il aurait peut être été plus intéressant de s'éloigner de l'histoire réelle pour poser les questions plus générales qu'elle pose comme : est-ce que les lanceurs d alerte sont des traitres ou au contraire des patriotes, est ce que l'on doit renoncer à la liberté pour la sécurité, l'illusion également de la sécurité absolue. Seulement pour cela il aurait fallu qu'Oliver Stone embrasse son sujet comme dans ses meilleurs films, qu'il prenne position, la il se contente de relater une histoire, de la survoler et c'est bien dommage.
Tous ces genres de films se suivent et se ressemblent. En plus ce qui me gène ici, c'est qu'on traite Snowden de héros alors que s'en est absolument pas un. Il n'a rien découvert, il n'a rien fait de spécial à part le divulguer à plus de monde. Comme Julian Assange, ils n'ont rien fait et il faut arrêter de les mettre sur des pieds d'estale. On sait depuis plus de 50 ans que nous sommes surveillés, épiés, observés et que l'on nous cache des choses. Il faut arrêter de faire les naïfs et de s'extasier devant le premier qui en parle dans les médias. Il est tellement en danger qu'il vit tranquillement en Russie avec sa femme. On va nous sortir oui mais les russes ne veulent pas l'extrader, bla bla bla. Quand il y a une craie raison, n'importe quel pays au monde rend la personne aux autorités de son pays. Bref. On s'ennuie, c'est long, on apprend absolument rien, c'est cliché, moralisateur, etc. Cependant les acteurs sont bons et on retrace bien le parcours du protagoniste. J'ai bien aussi le fait d'en savoir plus sur sa vie. Sympa aussi l'apparition du crai Snowden. Pour le reste, pas terrible. Oliver Stone nous a habitué à mieux. 8/20.
Qu' on me rassure, un film c' est bien un projet d' art ? Mais qu' y a t il d artistique dans ce film??
Meme si on dit que le film est un quasi documentaire, il reste ennuyeux. Le fait d actualité était bien plus palpitant que le film et le vrai Edward Snowden beaucoup plus fin est intéressant que l'acteur qui l' incarne. Les dialogues sont prévisibles, les personnages complètement creux et déjà vu! En résumé beaucoup de bruit pour rien...
Meme si on dit que le film est un quasi documentaire, il reste ennuyeux. Le fait d actualité était bien plus palpitant que le film et le vrai Edward Snowden beaucoup plus fin est intéressant que l'acteur qui l' incarne. Les dialogues sont prévisibles, les personnages complètement creux et déjà vu! En résumé beaucoup de bruit pour rien...
Biopic très académique sans vrai surprise....
Sujet intéressant bien construit mais au final je me suis dit: bon ils savent tout de nos menu quotidien ....qu'elle ennui!
Sujet intéressant bien construit mais au final je me suis dit: bon ils savent tout de nos menu quotidien ....qu'elle ennui!
Ce n'est pas un film génial, ni un film mauvais. Le scénario suit le cours de l'histoire utilisant le flash-back long, sans trop romancer. Pas vraiment de suspens, d'abord parce qu'on connaît par avance la demi-fin, ensuite parce que la réalisation n'a pas donné dans le dramatique échevelé, enfin parce que le sujet ne s'y prête guère. En effet faire savoir à la planète que la NSA, le FBI, la CIA, disons les agences de renseignement américaines, espionnent à tout-va sur tout le monde, n'est pas vraiment un scoop. Allons plus loin, le renseignement est nécessaire. Tous les états le pratiquent. Big Brother est là plus exactement, les bigs brothers sont là. Mais la comparaison avec Orwell s'arrête ici. Cette affaire n'est qu'une affaire judiciaire sur des révélations qui auraient dû rester secrètes. La politique, le renseignement, la diplomatie manigancent perpétuellement, donnant donnant, partout et toujours. Rien de bien nouveau chez Machiavel. Mais cela est un bien ou un mal nécessaire, sinon, les états seraient en proie à l'inconnu et la surprise, vecteurs d'insécurité .
Basée sur une histoire vraie, "Snowden" retrace la vie de l'agent Snowden de son entrée au sein de l'espionnage américain. Sa morale vis-à-vis de son travail le taraude. Le film est très paranoïaque et très américain. Une guerre de l'information se joue ici à travers une mise en scène lente et ne parvenant pas à susciter un grand intérêt chez le spectateur. Le danger des nouvelles technologies accessibles à tous est vaguement expliqué... J'ai trouvé le film et l'intrigue fades.
SebLefr3nch
C'est tout à fait le genre d'histoire qu'adore Oliver Stone. Il n'a fallu que 3 ans pour que le cinéaste se lance dans la réalisation du sujet qui fît trembler le gouvernement américain et ouvrant les yeux du monde entier sur son agissement. Mais fallait-il faire ce film? Oui mais après le passage du fabuleux documentaire "Citizen Four", il aurait été préférable d'attendre encore quelques années. Car c'est bien beau de nous montrer visuellement comment Snowden a évolué au sein des organisations gouvernementales mais nous n'apprenons rien de plus. La réalisation est un peu trop tape à l'oeil par moment et la bande son est moyenne. Seul Joseph Gordon-Levitt s'en sort à merveille au point de devenir Snowden, c'est bluffant. Le reste est très tristounet. Contentez-vous du documentaire, ça vaut mieux.
Vu que c'est du cinéma, ce n'est pas du journalisme d'investigation même si c'est basé sur des faits réels. Mais on ne peut pas digérer le film autrement que comme une fiction, un divertissement.
Et d'un point vue cinématographique, ce n'est pas terrible.
Le film est trop inaccessible pour la plupart d'entre nous. C'est un film pour geek de l'informatique ou de l'espionnage. Il n'y a pas vraiment d'histoire, ce ne sont que des dialogues. Beaucoup trop d'ailleurs. A l'arrivée, on se demande quel est l'intérêt de ce film. Je n'en ai pas trouvé. L'actualité du vrai Swnoden et de ce qu'il a fait suffit largement.
En plus, cela parle des renseignement et de la sécurité américaine ainsi que de leur honneur et tout qu'il va avec... Je reste assez insensible à cela, en tant qu' Européen.
Bref, un film très ennuyant à éviter. Lisez les articles sérieux écrits par de vrais journalistes, c'est bien mieux.
Et d'un point vue cinématographique, ce n'est pas terrible.
Le film est trop inaccessible pour la plupart d'entre nous. C'est un film pour geek de l'informatique ou de l'espionnage. Il n'y a pas vraiment d'histoire, ce ne sont que des dialogues. Beaucoup trop d'ailleurs. A l'arrivée, on se demande quel est l'intérêt de ce film. Je n'en ai pas trouvé. L'actualité du vrai Swnoden et de ce qu'il a fait suffit largement.
En plus, cela parle des renseignement et de la sécurité américaine ainsi que de leur honneur et tout qu'il va avec... Je reste assez insensible à cela, en tant qu' Européen.
Bref, un film très ennuyant à éviter. Lisez les articles sérieux écrits par de vrais journalistes, c'est bien mieux.
Film assez complexe à suivre pour le commun des mortel, faut être fan d'ordinateur pour vraiment rentrer dans l'histoire. Bref on nous espionne ça j'ai compris pour le reste.......
Un thriller biographie sur les révélation Edward snowden adapter ici pour la 1ere par Oliver stone et incarne par Joseph Gordon levitt . Un film long pas toujours très clair , fatitidieux même à regarder par moment , qui manque de rythme et tourne en rond , ce film qui va aussi nous faire devenir tous paranoïaques après lavoir vue . Un film avec une énergie sombre et une trame aussi sombre .
Un film trop moralisateur cela en deviens lourd à plusieurs reprise . Les acteur quand a eux sont de qualité et leur jeux sont bon , tout comme la réalisation qui est plutôt excellente comme toujours avec le grand Oliver stone . Un manque de tension font vite retomber ce debut. On intègre des éléments de la vie d'Edward Snowden qui n'apportent globalement rien à la gravité du sujet et même rien d'important a l'histoire pas même de la sympathie pour le personnage.
résumer : Le jeune Edward Snowden réalise son rêve en intégrant les équipes de la CIA puis de la NSA. Il découvre ainsi les dérives de la cyber-surveillance.En juin 2013, il divulgue des informations classifiées concernant les systèmes d'écoute de la seconde agence. Caché dans un hôtel de Hong Kong, il raconte alors son parcours à la réalisatrice Laura Poitras et au journaliste et blogueur Glenn Greenwald.
Un film trop moralisateur cela en deviens lourd à plusieurs reprise . Les acteur quand a eux sont de qualité et leur jeux sont bon , tout comme la réalisation qui est plutôt excellente comme toujours avec le grand Oliver stone . Un manque de tension font vite retomber ce debut. On intègre des éléments de la vie d'Edward Snowden qui n'apportent globalement rien à la gravité du sujet et même rien d'important a l'histoire pas même de la sympathie pour le personnage.
résumer : Le jeune Edward Snowden réalise son rêve en intégrant les équipes de la CIA puis de la NSA. Il découvre ainsi les dérives de la cyber-surveillance.En juin 2013, il divulgue des informations classifiées concernant les systèmes d'écoute de la seconde agence. Caché dans un hôtel de Hong Kong, il raconte alors son parcours à la réalisatrice Laura Poitras et au journaliste et blogueur Glenn Greenwald.
Dik ap Prale
Oliver Stone n'a toujours pas retrouvé sa splendeur. Sur un sujet à la hauteur de ce qu'il fût même Joseph Gordon-Levitt semble manipulé par un jeune premier.
J'ai préféré le documentaire sur Edward Snowden, parce que c'était plus brut, plus froid, plus réaliste. Alors ici le film ne démérite pas, Joseph Gordon-Levitt est génial, et pour une fois qu'il ne joue pas un personnage sexy. Mais bon le film je trouve ne prend pas beaucoup de risque, oui c'est sympa, c'est cool de voir comment il a déjouer la sécurité, c'est super de voir comment un homme a changé notre vision sur le monde. Mais à part ça, c'est vrai que c'est assez peu fun et le rtyhme est lent. Ce qui est drôle c'est que le meilleur moment du film c'est presque le début avec la relation avec sa copine, c'est touchant et beau, et le fait qu'on voit pourquoi c'est un crack dans son domaine. Mais le reste, c'est assez artificiel pour moi, trop. La fin avec le Rubik's Cube est cool par contre. Et il y a quelques instants super réussit, comme quand son chef lui parle sur un écran immense, on sent le personnage principal écrasé.
Comment rendre passionnant et captivant un récit sur Edward Snowden, le lanceur d'alerte qui a révélé au grand jour les surveillances abusives de la NSA? Visiblement, on peut pas, car même Oliver Stone n'y est pas parvenu avec ce biopic aussi plat que son sujet. Le film n'a d'attrayant que son coté "histoire vraie", et a plus de points communs avec un documentaire sociétal qu'avec un thriller psycholo-geek. Le film n'explique pas grand chose et ne fait que raconter sans réel intérêt le parcours d'un patriote désabusé. Au mieux le film rend parano et méfiant outre-mesure, et n'élève son niveau de lecture que grâce à son jeu d'acteurs (Joseph Gordon-Levitt, Shailene Woodley, Zachary Quinto, entre autres) et au final tant attendu: comment il a fait sortir les preuves et infos des bureaux de la NSA? Et la réponse est si surprenante qu'on en vient à se demander si ce ne serait pas le seul élément fictif du film.
On regarde sans se passionner, et on s'informe sans s'ennuyer pour autant.
Retrouvez cette critique et bien d'autres sur mon blog au lien suivant:
On regarde sans se passionner, et on s'informe sans s'ennuyer pour autant.
Retrouvez cette critique et bien d'autres sur mon blog au lien suivant:
Shephard69
Un film assez inégal et paradoxal qui offre une réflexion intellectuelle autour de la surveillance de masse par les services secrets empreinte de paranoïa forcément flippante mais au final très simpliste et démonstrative. Un intéressant sujet réactionnaire taillé sur mesure pour Oliver Stone mais un long-métrage à la construction scénaristique extrêmement classique et à la mise en scène qui, en dehors de quelques idées ingénieuses, très facile à décoder, sans brio. Si Joseph Gordon-Levitt joue correctement, Shailene Woodley est tout à fait quelconque et Timothy Olyphant, heureusement dans un rôle mineur voire tertiaire, livre une prestation à la limite du grotesque. Pas totalement déplaisant mais réalisé de façon banale, parfois grossière, une semi-déception.r
Oliver Stone réendosse sa veste de redresseur de tort, dénonciateur hollywoodien des affres de l’administration et de la politique de son bien-aimé pays, livrant un complément fictionnel au documentaire Citizen Four, celui-là même qui revenait sur l’épopée du lanceur d’alerte Edward Snowden. Après JFK, Nixon, un certain Georges W. et le World Trade Center, Stone en revient, une fois encore, à la controverse dite patriotique dans un brûlot à l’apparence d’un strict biopic, un film revenant sur le parcours de l’analyste susnommé, ayant jonglé entre les différentes agences gouvernementales, pour enfin dénoncer tout-à-fait publiquement et en connaissance de cause les méfaits d’une surveillance de masse forcément pas très bienveillante. Stone, dans sa fascination pour le lanceur d’alerte, convaincu que le sujet se suffit à lui-même, livre un film d’une certaine platitude, un long-métrage qui ne passionne jamais réellement, trace à grands coups de pinceaux effilé le parcours du bonhomme de ses débuts prometteurs à la Colline jusqu’à sa trahison médiatique.
Oui, Oliver Stone aime la controverse, aime dénoncer les dérives de la nation qu’il admire tant, la nation qu’il a lui-même servit en Indochine, mais il en oublierait, du même coup, qu’il film se doit d’être bien d’avantage qu’une simple prise de position. D’une prise de risque artistique qui frise le néant, d’une narration hachée qui ne satisfait que rarement, le cinéaste se contente de filmer un Joseph Gordon Levitt en perpétuelle crise de conscience alors qu’il démontre, tout du long, ses formidables capacités intellectuelles. Le bonhomme est un génie, le bonhomme possède la morale manquant à ses supérieurs, le bonhomme se sacrifie pour que le monde sache la vérité. Tout ça se veut typiquement hollywoodien et Oliver Stone ne fait rien pour que son film dépasse son cadre de simple brûlot académique, un film lisse, sans relief, qui empile les séquences de révélations et d’introspections. De la Virginie à Genève, de Tokyo à Hawaï, même combat, celui d’une grosse tête qui ne cautionne pas les agissements des agences qu’il sert. Bref, on connaît l’histoire et avec son film, Oliver Stone, ne nous présente rien d’autre.
Vous l’aurez compris, si Oliver Stone fût, en quelques occasions, un metteur en scène très inspiré, sa trilogie sur le Vietnam, JFK, tueurs nés, il fût souvent décevant, comme ici. Snowden rejoint donc Alexandre, le péplum navrant, Savages, le narco-thriller raté, W., le brûlot opportuniste, dans la liste des cafouillages du réalisateur. Même Joseph Gordon Levitt, d’ordinaire passablement habité par ses rôles, semble errer d’une scène à l’autre, remplissant son contrat et sans doute conscient du manque d’épaisseur de son personnage. Ne parlons même pas de Shailene Woodley, de Rhys Ifans, de Nicolas Cage, de Melissa Léo, de Zachary Quinto et de bien d’autres, tous en franche roue libre.
Snowden, en définitive, s’il pourrait ne pas être inintéressant pour les moins renseignés sur le sujet, pour ceux qui n’ont pas visionné Citizen Four, n’en reste pas moins un film d’une platitude crasse, un film sans volume qui revient, on ne peut le nier, d’une manière opportuniste sur l’acte héroïque d’un redresseur de tort. A ce titre, Stone s’intéresse exclusivement aux actes d’Edward Snowden lors de son ascension au sein de l’appareil gouvernemental et lors de la grande révélation. Le metteur en scène occulte toute la partie qui suit, soit l’exil, les demandes d’asile et j’en passe. Bref, une nouvelle déception de la part d’Oliver Stone, en ce qui me concerne. 07/20
Oui, Oliver Stone aime la controverse, aime dénoncer les dérives de la nation qu’il admire tant, la nation qu’il a lui-même servit en Indochine, mais il en oublierait, du même coup, qu’il film se doit d’être bien d’avantage qu’une simple prise de position. D’une prise de risque artistique qui frise le néant, d’une narration hachée qui ne satisfait que rarement, le cinéaste se contente de filmer un Joseph Gordon Levitt en perpétuelle crise de conscience alors qu’il démontre, tout du long, ses formidables capacités intellectuelles. Le bonhomme est un génie, le bonhomme possède la morale manquant à ses supérieurs, le bonhomme se sacrifie pour que le monde sache la vérité. Tout ça se veut typiquement hollywoodien et Oliver Stone ne fait rien pour que son film dépasse son cadre de simple brûlot académique, un film lisse, sans relief, qui empile les séquences de révélations et d’introspections. De la Virginie à Genève, de Tokyo à Hawaï, même combat, celui d’une grosse tête qui ne cautionne pas les agissements des agences qu’il sert. Bref, on connaît l’histoire et avec son film, Oliver Stone, ne nous présente rien d’autre.
Vous l’aurez compris, si Oliver Stone fût, en quelques occasions, un metteur en scène très inspiré, sa trilogie sur le Vietnam, JFK, tueurs nés, il fût souvent décevant, comme ici. Snowden rejoint donc Alexandre, le péplum navrant, Savages, le narco-thriller raté, W., le brûlot opportuniste, dans la liste des cafouillages du réalisateur. Même Joseph Gordon Levitt, d’ordinaire passablement habité par ses rôles, semble errer d’une scène à l’autre, remplissant son contrat et sans doute conscient du manque d’épaisseur de son personnage. Ne parlons même pas de Shailene Woodley, de Rhys Ifans, de Nicolas Cage, de Melissa Léo, de Zachary Quinto et de bien d’autres, tous en franche roue libre.
Snowden, en définitive, s’il pourrait ne pas être inintéressant pour les moins renseignés sur le sujet, pour ceux qui n’ont pas visionné Citizen Four, n’en reste pas moins un film d’une platitude crasse, un film sans volume qui revient, on ne peut le nier, d’une manière opportuniste sur l’acte héroïque d’un redresseur de tort. A ce titre, Stone s’intéresse exclusivement aux actes d’Edward Snowden lors de son ascension au sein de l’appareil gouvernemental et lors de la grande révélation. Le metteur en scène occulte toute la partie qui suit, soit l’exil, les demandes d’asile et j’en passe. Bref, une nouvelle déception de la part d’Oliver Stone, en ce qui me concerne. 07/20
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse