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Film instructif sur la réalité des services secrets américains et effrayants quant à toutes les informations qu'ils peuvent recueillir sur chacun d'entre nous. Dommage que le film doit beaucoup trop long avec notamment des lenteurs au milieu...
on a un peu de mal à se plonger dans le film... l'ensemble est bien mis en scene mais on decroche parfois quand les termes techniques ce succèdent.
« Snowden » repose sur quelques très bonnes idées de mise en scène et une interprétation sans faille mais surtout sur une histoire qui mérite d’être contée au plus grand nombre et pas qu’aux USA, tant la surveillance dénoncée est mondiale. Ce n’est pas le meilleur film d’Oliver Stone, qui reste pour moi « JFK », mais c’est un bon film, très didactique, qui permet de mieux comprendre que le monde n’est pas manichéen et que l’on peut, comme Edward Snowden, s’opposer à son pays tout en l’aimant.
spoiler:
D’ailleurs, le test du détecteur de mensonges est très significatif puisqu’il se sert de phrases-test discutables du type : « Les USA sont le plus grand pays du monde » pour étalonner l’appareil.
Ce film, ainsi que cette année « La Fille de Brest », « Spotlight », « L’Outsider » ou « Merci Patron ! », sont des films nécessaires qui n’ont pas dû être facile à produire…
Ce film, ainsi que cette année « La Fille de Brest », « Spotlight », « L’Outsider » ou « Merci Patron ! », sont des films nécessaires qui n’ont pas dû être facile à produire…
Après avoir vu le documentaire Citizenfour, je n'ai rien appris de nouveau Avec le film. Pour autant le rythme est là, les acteurs très bons. On halluciné de cautionner tout Ca surtout. Je suis sortis en me disant l'après Snowden c'est quoi ??? Et Bien c'est des lois dans chaque pays qui autorisent de plus en plus de choses en matière de renseignements.. j'ai Bien le sentiment que si ce gars est un vrai héros ... il l'est en vain ...
On ne présente plus Oliver Stone, un grand réalisateur. Avec son œil averti, il adapte des films s'inspirant de fait réel. Que ce soit pour : dénoncer la guerre au Viêt Nam (Platoon, Né un 4 juillet), parler de la finance (Wall Street), des présidents Américains (JFK, Nixon) ou de drame (World Trade Center), il sait nous emmener ces sujets et nous faire réfléchir. C'est ainsi qu'il arrive avec un nouveau biopic sur le très rechercher Ed. Snowden.
Qui n'a jamais entendu parler de : PRISM, Juilien Assange, WikiLeaks, lanceurs d'alertes… passe son chemin. Faits d'actualité, nous sommes surveillés, Big Brother est là. Les États pour se protéger et espionner pratiquent la surveillance et l'écoute de masse. Ici, c'est la première puissance mondiale qui est ciblée. Bonne ou mauvaise intention, nous pouvons voir une partie de la vie d'un jeune informaticien qui voulait servir son pays mais celui-ci ne lui rend pas.
Aucune surprise dans le film qui s'inspire du roman (titre), écrit par (nom) mais une bonne réalisation. Elle commence pendant son exil à Hong Kong, lors de son entretien avec des journalistes «The Guardian», qui vont retracer son histoire. Ainsi on débute par les SEALS (unité spéciales) où il sera victime d'une blessure. Il passera ensuite par les plus grandes agences gouvernementales du pays (CIA /NSA). Pour finir comme nous le savons tous. Je suis quand même un peu déçu, on rentre pas en profondeur dans le sujet de l'informatique qui est un sujet clef. Il y a aussi la peur de perdre le grand public dans des thèmes encore un peu abstrait. On reste en surface pour ne pas s'enfoncer dans les méandres du binaires. De plus certains points ne sont pas traité ou mal exploité : dès le début on ne sait pas comment il devient un expert en informatique. La maladie que Snowden a, prend deux scènes et est prétexte pour son départ à Hawai. Ensuite elle n'a plus lieu d'être, ceci est dommage. Le film qui peut être un documentaire est agrémenté d'image d'archives.
Pour compléter le film sur les biopic vous pouvez regarder le cinquieme pouvoir qui parle de Julien Assange fondateur du site web wikileaks. Pour le divertissement mais dans un style similaire vous pouvez regarder le film Ennemi d'état avec Gene Hackman et Will Smith.
Qui n'a jamais entendu parler de : PRISM, Juilien Assange, WikiLeaks, lanceurs d'alertes… passe son chemin. Faits d'actualité, nous sommes surveillés, Big Brother est là. Les États pour se protéger et espionner pratiquent la surveillance et l'écoute de masse. Ici, c'est la première puissance mondiale qui est ciblée. Bonne ou mauvaise intention, nous pouvons voir une partie de la vie d'un jeune informaticien qui voulait servir son pays mais celui-ci ne lui rend pas.
Aucune surprise dans le film qui s'inspire du roman (titre), écrit par (nom) mais une bonne réalisation. Elle commence pendant son exil à Hong Kong, lors de son entretien avec des journalistes «The Guardian», qui vont retracer son histoire. Ainsi on débute par les SEALS (unité spéciales) où il sera victime d'une blessure. Il passera ensuite par les plus grandes agences gouvernementales du pays (CIA /NSA). Pour finir comme nous le savons tous. Je suis quand même un peu déçu, on rentre pas en profondeur dans le sujet de l'informatique qui est un sujet clef. Il y a aussi la peur de perdre le grand public dans des thèmes encore un peu abstrait. On reste en surface pour ne pas s'enfoncer dans les méandres du binaires. De plus certains points ne sont pas traité ou mal exploité : dès le début on ne sait pas comment il devient un expert en informatique. La maladie que Snowden a, prend deux scènes et est prétexte pour son départ à Hawai. Ensuite elle n'a plus lieu d'être, ceci est dommage. Le film qui peut être un documentaire est agrémenté d'image d'archives.
Pour compléter le film sur les biopic vous pouvez regarder le cinquieme pouvoir qui parle de Julien Assange fondateur du site web wikileaks. Pour le divertissement mais dans un style similaire vous pouvez regarder le film Ennemi d'état avec Gene Hackman et Will Smith.
Le nouveau film d'Oliver Stone sait encore relater un fait médiatique, que finalement, je peinais à appréhender. C'est plutôt fascinant de découvrir, et de voir jusqu'où la NSA a pu aller pour la "sécurité nationale". L'ensemble est donc satisfaisant, avec un très bon Gordon-Levitt et une non moins séduisante Shailene Woodley, mais est peut-être un peu trop pointilleux sur certains points, ce qui a pour effet de nous perdre. Le rythme qui manque de rebondissement ou de scène de suspense m'a un peu déçu également. On peut s'ennuyer au milieu du film, mais la fin est réussi, avec une interview finale du vraie Snowden.
Un film plutôt bon pour se rappeler de l'affaire Snowden qui avait fait les grands titres à un moment donné et qui est plus ou moins tombée dans l'oubli, pour comprendre le combat mené et réfléchir à des données qui nous concernent au quotidien et dont on ne se soucie pas. Un réflexion également sur les lanceurs d'alerte à qui l'on refuse le droit d'asile. L'acteur Jospeh Gordon-Levitt est bluffant comme à son habitude, et c'est un film vraiment agréable à regarder ! Je ne sais pas si c'est le premier sur le sujet, il est en tout cas vraiment pas mal, et j'aimerais que d'autres sortent avec des angles d'approches différents. Celui-ci est la base, pas très difficile donc, mais plutôt réussi !
bien, mais un peu déçu quand même je m'attendais à mieux mais rien n'empêche à un bon biopic tiré d'une histoire vraie sur la vie de "snowden". tout est bien expliqué et on en apprends très bien dans la société d'aujourd'hui des dangers de notre vie privée et professionnelle informatiquement. pour ma part un peu trop long. se laisse voir une fois et cela suffit.
Frédéric M.
Captivant, parfaitement maitrisé, Snowden est un vrai sujet d'actualité traité avec justesse par un Oliver Stone en forme (mais moins virulent qu'avant). Il y a un bon équilibre entre sa vie perso et pro. Certains passages du film rappelle l'éxcellent Good kill.
Edward Snowden est présenté dans ce film comme un personnage particulièrement naïf ! Il lui faudra beaucoup de temps pour découvrir avec une horreur non feinte que la CIA n'est pas la bonne mère protectrice des droits et libertés et que la NSA n'est pas non plus très gentille avec ses quidams !
Ce lanceur d'alerte, Edward Snowden aurait pu sortir du roman de George Orwell 1984 , qui mettait en scène en 1949 Big Brother! Mais non ! le scénariste a tellement collé à l'histoire de cet informaticien surdoué que nous spectateur, nous sommes pris dans cette histoire et nous nous identifions bêtement à ce héros malheureux dont la vie va être bouleversée pour devenir un véritable enfer ! De plus en regardant trop l'écran, il est devenu épileptique et là alors ! on fond; il perd sa copine et là alors, on fond et on finit par perdre de vue l'essentiel que savait si bien dénoncer ORWELL : la confiscation de l'information, la violation de la vie privée donc la mise en place de régime totalitaire et policier ! Il suffit d'observer ce qui se passe en Turquie, en Hongrie , en Autriche , à nos portes !
Que fait notre régime de gauche, en France, pour ces lanceurs d'alertes qui ont osé dénoncer .
Ce lanceur d'alerte, Edward Snowden aurait pu sortir du roman de George Orwell 1984 , qui mettait en scène en 1949 Big Brother! Mais non ! le scénariste a tellement collé à l'histoire de cet informaticien surdoué que nous spectateur, nous sommes pris dans cette histoire et nous nous identifions bêtement à ce héros malheureux dont la vie va être bouleversée pour devenir un véritable enfer ! De plus en regardant trop l'écran, il est devenu épileptique et là alors ! on fond; il perd sa copine et là alors, on fond et on finit par perdre de vue l'essentiel que savait si bien dénoncer ORWELL : la confiscation de l'information, la violation de la vie privée donc la mise en place de régime totalitaire et policier ! Il suffit d'observer ce qui se passe en Turquie, en Hongrie , en Autriche , à nos portes !
Que fait notre régime de gauche, en France, pour ces lanceurs d'alertes qui ont osé dénoncer .
Vanessa L
Je suis allée voir ce film dans un premier temps à cause de son casting mais aussi parce que j’étais curieuse de l’histoire sachant que je n’ai plus aucun souvenir de cette personne. C’est une histoire forte d’un homme qui a décider de braver le gouvernement américain et de montrer à la face du monde que tout le monde est sur écoute, que rien n’est caché et même ce qui est censé être dans le cadre privé. Je trouve que la mise en scène de ce biopic est vraiment excellente, forcément Oliver Stone oblige ! Il nous fait une bonne entrée en matière et développement parfaitement les faits et le passé de Snowden poe deur nous permettre d’avoir tous les éléments et de comprendre toutes les étapes qui l’ont fait arriver à cette conclusion. Snowden raconte en fait toute sa vie professionnelle et son histoire. C’est un homme brillant doué en informatique qui monte les échelons avec facilité. Il développe au cours de sa carrière plusieurs solutions dans plusieurs agences gouvernementales. Il a d’ailleurs crée un logiciel qui n’avait pas le but premier de son utilisation, il a été utilisé à d’autres fins et à l’opposé de ce à quoi il était censé servir. C’est à partir de là et également au fait que Snowden trouve les chiffres des personnes espionnées qui est super aux USA en comparaison des pays comme la Chine ou la Russie qu’il décide de dévoiler tout ce qu’il a appris.
Il a sacrifié une partie de sa vue, volontairement, pour la vérité. Les choses ont elles changées depuis ? Je ne suis pas sure même si cela a permis de faire quelques lois sur le sujet. Il est tellement facile avec les moyens techniques actuels de faire tout un tas de choses à l’heure actuelle. Après, c’est une polémique et une discussion sans fin. Au jour d’aujourd’hui et avec tout ce qui se passe dans le monde, est-ce réellement grave d’êre surveillés ? Bien entendu, il y a certaines limites à ne pas dépasser mais pouvoir découvrir des complots, arrêter des attentats est je pense le prix à payer et c’est plutôt bénéfique que le contraire. Il y a forcément le pour et le contre ! Joseph Gordon-Levitt qui joue Snowden est incroyable dans ce film et il nous montre encore une nouvelle fois ses talents d’acteur. J’ai été également heureuse de voir Shailene Woodley dans ce film. C’est une fille assez engagée donc cela ne m’étonne pas dans la voir dans un film du genre.
En résumé, Snowden est un biopic intérressant qui montre les dérives de notre monde actuel liées à la technologique qui se développe sans cesse. Il permet de découvrir ce qu’à fait Snowden, son parcours et surtout le courage qu’il a eu de tout révélé malgré les dangers de cela. De plus, j’ai trouvé la fin géniale et originale (je n’en dis pas plus ici pour ne pas spoiler !). Mention spécial à Oliver Stone qui nous a livré un très chouette film !
Il a sacrifié une partie de sa vue, volontairement, pour la vérité. Les choses ont elles changées depuis ? Je ne suis pas sure même si cela a permis de faire quelques lois sur le sujet. Il est tellement facile avec les moyens techniques actuels de faire tout un tas de choses à l’heure actuelle. Après, c’est une polémique et une discussion sans fin. Au jour d’aujourd’hui et avec tout ce qui se passe dans le monde, est-ce réellement grave d’êre surveillés ? Bien entendu, il y a certaines limites à ne pas dépasser mais pouvoir découvrir des complots, arrêter des attentats est je pense le prix à payer et c’est plutôt bénéfique que le contraire. Il y a forcément le pour et le contre ! Joseph Gordon-Levitt qui joue Snowden est incroyable dans ce film et il nous montre encore une nouvelle fois ses talents d’acteur. J’ai été également heureuse de voir Shailene Woodley dans ce film. C’est une fille assez engagée donc cela ne m’étonne pas dans la voir dans un film du genre.
En résumé, Snowden est un biopic intérressant qui montre les dérives de notre monde actuel liées à la technologique qui se développe sans cesse. Il permet de découvrir ce qu’à fait Snowden, son parcours et surtout le courage qu’il a eu de tout révélé malgré les dangers de cela. De plus, j’ai trouvé la fin géniale et originale (je n’en dis pas plus ici pour ne pas spoiler !). Mention spécial à Oliver Stone qui nous a livré un très chouette film !
Yves G.
En juin 2013, Edward Snowden, un ancien employé de la CIA et de la NSA, a lancé l’alerte sur les programmes de surveillance électronique mis en œuvre par les agences américaines de renseignement.
Oliver Stone a pris à bras-le-corps l’histoire des États-Unis pour livrer sa vision personnelle et engagée de ses épisodes les plus polémiques : la guerre du Vietnam (« Platoon »), la spéculation boursière (« Wall street »), l’assassinat de Kennedy (« JFK »), le 11-septembre (« World Trade Center »)… Pas étonnant qu’il se saisisse de la figure de Snowden pour instruire, une fois de plus, le procès à charge d’une Amérique orpheline de ses valeurs.
Son film a de nombreux défauts. Il raconte une histoire dont on connaît par avance les principaux rebondissements : la carrière de Snowden dans les services de renseignement, ses révélations dans les médias, sa fuite rocambolesque, son exil en Russie. Du coup, tout suspense est tué dans l’œuf. Il le fait avec un manichéisme outrancier, opposant la figure quasi-christique du jeune informaticien, prêt à sacrifier sa vie pour racheter les pêchés de son gouvernement, à d’odieux militaires sans scrupule. Et il ne peut s’empêcher de lester son histoire d’une inutile romance qui, malgré la joliesse de Shailene Woodley (« Divergente », « Nos étoiles contraires »), pèse des tonnes.
Mais son film a deux atouts. Le premier est sa maîtrise. Oliver Stone sait y faire. Même si « Snowden » dure trente bonnes minutes de trop, il possède ce souffle épique qui nous emporte. Le second est son acteur principal. Joseph Gordon-Levitt n’est pas encore une star ; mais il est à deux doigts de l’être. Si vous en doutiez encore courez voir « Don Jon », le film qu’il avait réalisé en 2013 et dont il interprétait le rôle principal.
Oliver Stone a pris à bras-le-corps l’histoire des États-Unis pour livrer sa vision personnelle et engagée de ses épisodes les plus polémiques : la guerre du Vietnam (« Platoon »), la spéculation boursière (« Wall street »), l’assassinat de Kennedy (« JFK »), le 11-septembre (« World Trade Center »)… Pas étonnant qu’il se saisisse de la figure de Snowden pour instruire, une fois de plus, le procès à charge d’une Amérique orpheline de ses valeurs.
Son film a de nombreux défauts. Il raconte une histoire dont on connaît par avance les principaux rebondissements : la carrière de Snowden dans les services de renseignement, ses révélations dans les médias, sa fuite rocambolesque, son exil en Russie. Du coup, tout suspense est tué dans l’œuf. Il le fait avec un manichéisme outrancier, opposant la figure quasi-christique du jeune informaticien, prêt à sacrifier sa vie pour racheter les pêchés de son gouvernement, à d’odieux militaires sans scrupule. Et il ne peut s’empêcher de lester son histoire d’une inutile romance qui, malgré la joliesse de Shailene Woodley (« Divergente », « Nos étoiles contraires »), pèse des tonnes.
Mais son film a deux atouts. Le premier est sa maîtrise. Oliver Stone sait y faire. Même si « Snowden » dure trente bonnes minutes de trop, il possède ce souffle épique qui nous emporte. Le second est son acteur principal. Joseph Gordon-Levitt n’est pas encore une star ; mais il est à deux doigts de l’être. Si vous en doutiez encore courez voir « Don Jon », le film qu’il avait réalisé en 2013 et dont il interprétait le rôle principal.
On avait pu découvrir, dans les salles, en 2015, le documentaire Citizenfour, auréolé de son Oscar du meilleur documentaire. On y assistait à l’incroyable rencontre entre la documentariste Laura Poitras et Edward Snowden, ce jeune informaticien américain qui avait d’importantes révélations à faire. Là où le documentaire, passionnant, nous montrait le moment clé de la révélation et ses conséquences, le film d'Oliver Stone cherche à nous faire voir quel fut le cheminement intellectuel qui a conduit Snowden à devenir un des plus célèbres lanceurs d'alerte du monde. On y découvre que le jeune analyste a fait son travail consciencieusement et sans remords pendant de nombreuses années. Mais que, de fil en aiguille, l'espionnage massif des services américains lui a fait prendre conscience de la fragilité des libertés individuelles, dont les siennes et celles de sa famille. Le film est instructif, bien construit, intéressant, mais n'arrive pas à atteindre la force et l'impact du documentaire Citizenfour, même s’il en est un bon complément. Et Joseph Gordon-Levitt n'a pas le charisme si particulier du vrai Edward Snowden. Oliver Stone s'en rend d'ailleurs bien compte dans une scène finale où il rend à Snowden son vrai visage. Quant à Shailene Woodley, elle est vraiment parfaite dans ce rôle pas facile de fiancée à laquelle on ne peut rien révéler. Le film s'intéresse à tout ce que Snowden a toujours voulu, justement, que l'on ne s'intéresse pas, c'est-à-dire sa vie, son parcours, sa famille. Et c'est pourtant évidemment ce qui attise la curiosité du spectateur, mieux connaitre l'homme qui a eu le courage de se mettre à dos les plus puissantes organisations. Alors le long-métrage d’Oliver Stone navigue un peu entre deux eaux, à la fois sous la forme d’un portrait-biopic de l’homme Snowden, et sous la forme d’une dénonciation du système d’espionnage massif mis en place par l’administration américaine.
Comme beaucoup, je croyais tout savoir sur l'affaire "Snowden" (du nom de l'informaticien éponyme qui a dénoncé la surveillance massive effectuée par les services Américains sous couvert de lutte antiterrorisme), du moins tout ce qu'il nous en a été dit ... Comme beaucoup, j'ignorais les vraies motivations (parce qu'il y a toujours un déclic pour que quelqu'un franchisse une ligne) et après avoir vu ce biopic-documentaire - appelons le comme ça -, nos lanternes sont un peu plus éclairées. Et finalement, on se rend compte à quel point on ne connaissait pas grand chose des fondements de cette affaire. Un film plus instructif qu'il n'y paraît ...
Un bon Oliver Stone, pour une biopic relevée, somme toute assez classique dans son traitement mais qui évite les temps morts. Joseph Gordon-Levitt est convaincant en as de l'informatique. A la vision du film, on se demande juste où et comment Edward Snowden a développé ses qualités informatiques pour être opérationnel aussi rapidement.
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