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Rudy M
66 abonnés
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3,0
Publiée le 31 décembre 2016
Une déception pour ma part tant sur le fond que sur la forme car j'ai eu du mal à comprendre la raison première de celui qui s'est engagé dans les services secrets et qui dénonça le fait que les gens sont sur écoute , bref un film moyen
On connait l’histoire dans son ensemble, mais le regard posé par Oliver Stone nous apporte des éléments complémentaires, et ainsi une meilleure compréhension des motivations et de la personnalité d’Edward Snowden. Une vision d’autant plus captivante que l’intéressé lui-même a participé à la réalisation du film. Captivant.
Excellent film d'Oliver Stone qui nous emmène dans la galaxie Snowden. Le film dynamique et précis nous embarque dans cette incroyable histoire moderne et révèle les coulisses d'une des plus grosses fuites d'informations de l'histoire. Le jeu des acteurs efficaces s'harmonise parfaitement avec une ligne toujours très proche de la réalité.
Pour qui connaît un minimum l'histoire d'Edward Snowden n'apprendra rien de ce film qui ressemble plus à une simple narration de sa vie qu'à une analyse de ce que ça a finalement changé (ou pas) dans le monde. Le personnage est parfaitement interprété par JGL. Je me demande comment Snowden peut encore croire à la justice de son pays. Mystère...
Film instructif sur la réalité des services secrets américains et effrayants quant à toutes les informations qu'ils peuvent recueillir sur chacun d'entre nous. Dommage que le film doit beaucoup trop long avec notamment des lenteurs au milieu...
Plus une tentative de sensibilisation des masses sur l'envers du décor des sociétés modernes (dites démocratiques) que réel film d'espionnage, Snowden s'inscrit dans la longue série de films politiques visant à dénoncer un système victime de sa propre schizophrénie, utilisant paradoxalement les mêmes outils pour éveiller les consciences que ceux destinés à nous endormir (remember les docs de Michael Moore sous l'ère Bush) .
Articulé autour de la personnalité énigmatique d'Edward Snowden, Oliver Stone, en bon Woodstockien (soit l'équivalent du gauchiste ex soixante huitard chez nous) renoue avec ses vieilles thématiques militantes pour mieux nous plonger au coeur de l'hypocrisie d'une société bien plus soucieuse de maintenir son hégémonie politique que d'assurer la sécurité réelle d'une population tellement bercée d'insouciance qu'elle participe malgré elle à l'élaboration de sa propre perte.
Si l'exercice en soit est très louable, il est cependant regrettable que le film ne pousse pas la réflexion plus en avant (ne serait-ce que d'un point de vue philosophique) quand à l'effectivité d'une démocratie dont la responsabilité individuelle s'efface dès qu'elle est confrontée à la privation de son confort personnel.
Parce qu'à moins d'être né hier, difficile de ne pas s'interroger sur les questions de fond relatives à la convergence d'intérêts rendant possible cette surveillance de masse, tout comme dans ceux pouvant expliquer la volonté de tout révéler autrement qu'au travers du simple prisme du bien en opposition au mal. Surtout en considérant l'effroyable naïveté qu'il faut pour ne pas réaliser plus tôt la portée moralement discutable que l'espionnage caractérise en soit de la part d'un génie de l'informatique bien plus au fait des technologies de pointe que le conspi de base techniquement moins aguerri mais autrement plus sceptique sur la véracité du postulat gouvernemental officiel en la matière
Du coup, difficile de voir dans ce film autre chose que le sacrifice vain d'un type qui aurait peut être gagné à être moins bon devant un ordinateur, à moins que tout balancer n'ait été que le moyen d'éviter de se faire torpiller anonymement pour d'autres raisons par ses anciens collègues (tout en se faisant passer pour un héros), ce que le film d'Oliver Stone au final ne dit pas...
Difficile de crier au grand retour de O. Stone mais en tous les cas, il reste indéniable qu'il a trouvé le sujet adéquat pour son talent et sa verve. Biopic impressionnant et ultra-documenté sur l'un des plus gros scandales de notre époque, cette dénonciation virulente fonctionne à plein régime en dépit d'un regard forcément trop partisan mais s'attachant à certains faits. Les acteurs sont tous excellents et le film file à un bon rythme malgré ses 2h14 au compteur. Sa narration éclatée se justifie pleinement et on reste souvent scotché à l'écran face à la maestria visuelle de Stone et son directeur photo A. Dod Mantle. Un film engagé donc, qui nous plonge dans les arcanes des services secrets modernes, ne s'abaissant jamais à la provocation facile mais préférant nous ouvrir les yeux, nous instruire, nous faire réfléchir sur un monde sous surveillance. Et Stone de ne jamais s'abaisser à faire de l'anti-américanisme mais plutôt de traiter des maux de ce pays qu'il aime tant (comme son héros) mais dont les gouvernements font n'importe quoi, au nom d'idéaux pourtant louables. D'autres critiques sur
Comment rendre passionnant et captivant un récit sur Edward Snowden, le lanceur d'alerte qui a révélé au grand jour les surveillances abusives de la NSA? Visiblement, on peut pas, car même Oliver Stone n'y est pas parvenu avec ce biopic aussi plat que son sujet. Le film n'a d'attrayant que son coté "histoire vraie", et a plus de points communs avec un documentaire sociétal qu'avec un thriller psycholo-geek. Le film n'explique pas grand chose et ne fait que raconter sans réel intérêt le parcours d'un patriote désabusé. Au mieux le film rend parano et méfiant outre-mesure, et n'élève son niveau de lecture que grâce à son jeu d'acteurs (Joseph Gordon-Levitt, Shailene Woodley, Zachary Quinto, entre autres) et au final tant attendu: comment il a fait sortir les preuves et infos des bureaux de la NSA? Et la réponse est si surprenante qu'on en vient à se demander si ce ne serait pas le seul élément fictif du film.
On regarde sans se passionner, et on s'informe sans s'ennuyer pour autant.
Retrouvez cette critique et bien d'autres sur mon blog au lien suivant:
Aller ont change (qu'a moitié). Pour "Snowden" Oliver Stone a fait fort. Le réalisateur a repris du service, mais cette fois sans coup de feu, sans soldats ni explosions. Oui, devant des écrans, des conversations de hackers, des données et surtout une affaire globalement civile et médiatique. Et il y arrive à merveille. Si bien qu'il a transformé un possible documentaire palpitant uniquement pour les passionnés, en un "thriller"/biopic très immersif, pour tout type de spectateur. J'ai l'impression que quand Oliver Stone sort un film, ce n'est pas un film, c'est un dossier. Qui se rappelait vraiment d'Edouard Swoden au jour d'aujourd'hui ? Qui en parle encore ? Et surtout, qui savait la moitié de ce qui est dit dans ce film ? Un excellent biopic et un bon thriller. Ce qui nous donne : un bon film à regarder que vous soyez intéressé par la sécurité mondiale comme par, qui peut voir votre historique.
C'est un film intéressant, si on est intéresse par le thème, Peu de scène dynamique, c'est ce qui a manqué à ce film, et les musiques pas formidables, Des acteurs sans intérêts sans saveur et pas du tout attachant. C'est dommage la quête du flm était pourtant intéressante ... et nouvelle
C'est bien mené, ça n'est pas non plus le film de l'année. J'en suis ressorti avec une étrange impression : le scandale dévoilé, finalement, quelques années après, on s'y est habitué, on l'a intégré, il ne nous dérange pas plus que ça. Et ça c'est bizarre quand même.
Un film qui nous rappelle que, trois ans après les révélations de Snowden, pas grand chose n'a changé. Le fait de voir à l'écran toute l'affaire permet bien de se rendre compte de l'ampleur de l'espionnage du monde entier par les américains, même si le film aurait pu davantage être pédagogique pour que l'on comprenne concrètement comment se faisait l'espionnage (par exemple quels relais de la NSA dans le monde ?). Oliver Stone a choisi de mettre l'accent sur le personnage de Snowden, ce qui est loin d'être inintéressant mais fait perdre un peu au film son aspect politique. Et par ailleurs, ce focus sur Snowden tend à faire de ce dernier un saint, sans que ses éventuelles contradictions ou paradoxes ne soient exposés. A voir (et revoir dans dix ans pour mesurer les changements) sans hésitation
« Snowden » repose sur quelques très bonnes idées de mise en scène et une interprétation sans faille mais surtout sur une histoire qui mérite d’être contée au plus grand nombre et pas qu’aux USA, tant la surveillance dénoncée est mondiale. Ce n’est pas le meilleur film d’Oliver Stone, qui reste pour moi « JFK », mais c’est un bon film, très didactique, qui permet de mieux comprendre que le monde n’est pas manichéen et que l’on peut, comme Edward Snowden, s’opposer à son pays tout en l’aimant. spoiler: D’ailleurs, le test du détecteur de mensonges est très significatif puisqu’il se sert de phrases-test discutables du type : « Les USA sont le plus grand pays du monde » pour étalonner l’appareil. Ce film, ainsi que cette année « La Fille de Brest », « Spotlight », « L’Outsider » ou « Merci Patron ! », sont des films nécessaires qui n’ont pas dû être facile à produire…