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    Valley Of Love
    Note moyenne
    3,3
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    197 critiques spectateurs

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    Angelina.J
    Angelina.J

    36 abonnés 265 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2015
    un périple spirituel dans la Vallée de la Mort, un décor prenant magnifique et angoissant, une remise en question sur la parentalité la culpabilité l'illusion l'absence, la mort. Gerard Depardieu monstre sacré tout en retenu touchant épatant, Isabelle Huppert solaire impeccable , leur duo fonctionne parfaitement émouvant , des acteurs en état de grâce.
    Septième Sens
    Septième Sens

    85 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juillet 2015
    "L'essentiel est d'être ici et maintenant. Que les moments de joie et de malheur soient vécus totalement. Il faut renoncer ni aux uns ni aux autres". Guillaume Nicloux se dit être un joyeux dépressif, pourquoi pas. Avoir conscience de sa mélancolie, en la vivant pleinement. Pour son dixième film, l'homme réunit Huppert et Depardieu, rien que ça.

    Tout le monde, à un moment donné de sa vie, voit partir un être proche. Ici, les deux acteurs viennent de perdre leur fils qui s'est suicidé six mois plus tôt. Ce récit, assez fascinant, est universel. Mais à l'image de sa première scène, le cinéaste ne va pas au bout de ses intentions. Filmée de dos, Huppert traverse la rue avec une démarche affirmée. Mais alors que le réalisateur s'attache à la suivre de près, celui-ci coupe la caméra quand elle entre dans l'hôtel. Fausse note dès le départ, on pensait à un plan-séquence inspiré.

    Ce scénario met le spectateur dans un état d'esprit bien particulier : l'attente. Avant de se suicider, ce fils disparu a laissé une lettre à ses parents leurs expliquant qu'il réapparaitrait dans la Vallée de la Mort. Cette œuvre recèle donc d'un suspens morbide qui pose cette question : reverront-ils leur fils ? Par ce positionnement, la narration en devient d'autant plus longue puisque le public est dans l'expectative.

    Pourtant, de très belles choses sont dites dans ce conte suffocant. La foi et la culpabilité s'affrontent sans cesse à l'intérieur de personnages habités. Si Huppert comprend quelques faussetés dans son jeu paniqué, Depardieu redevient le monstre du septième art qu'il a jadis été. Et les voir tous les deux au milieu de ces plaines désertiques relève du miracle.

    Mélangeant l'humour et le pathétisme à l'intérieur de ce long-métrage, Nicloux enregistre tout. Le bon comme le mauvais. Le renouveau comme le déchirement. Le vrai comme le faux.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 juillet 2015
    Le monumental Gégé (comme Gérard Depardieu dans la vie) et la végétarienne Isabelle, (comme la crevette Huppert dans la vie), se retrouvent plantés en pleine Vallée de la Mort, écrasés par 50° sans ombre. Couple séparé, ils ne se sont pas vus depuis des années (et depuis Loulou de Pialat en 1980 dans leur vie de cinéma). 35 ans après les voilà donc qui s’affrontent à nouveau pour un étrange rendez-vous : exaucer la dernière volonté de leur fils qui s’est suicidé quelques mois plus tôt. Drôles de retrouvailles !
    Avant leur séparation, les deux parents n’avaient guère pris soin de leur fils, accaparés par leur carrière respective (comme dans la vie ?) Isabelle feint de croire que « Mickael a voulu qu’on se retrouve dans ce trou pour qu’on parle de lui ». Mais c’est surtout pour « qu’ils parlent d’eux-mêmes », de leurs absences et de leurs blessures, que la rencontre proposée par Guillaume Nicloux prend son sens. Autour d’une sorte de jeu de piste, ou de chemin de croix ( !) de leur propre vie, dans les gorges brulantes du désert californien !
    Le scénario est d’un genre incertain qui hésite entre histoire fictionnelle et confusion identitaire des personnages/acteurs. Et si la fin est un peu tirée par les cheveux, on aurait dû se méfier de cette vallée caniculaire qui peut provoquer vertiges et mirages ! Mais le film vaut évidemment par le face à face plein de complicité et d’intimité des deux stars. « Le grain de voix particulier - d’Isabelle - est celui de la vérité » et Gégé est « énormément touchant » dans sa mise à nu. Le deuil du duo les rend encore plus dignes d’être aimés.
    Cine vu
    Cine vu

    142 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juillet 2015
    Gérard en caleçon

    Un couple se retrouve, ils sont un père et une mère, convoqués dans la Vallée de la Mort, par leur fils suicidé.

    Guillaume Nicloux est un cinéaste intéressant, et il s’était fait remarqué dès ses premiers films « une affaire privée » offrant un rôle comme jamais à Thierry Lhermite, ou encore « Cette femme-là » pour Balasko.

    Las, ici, rien de cela, aucune surprise, aucune émotion; sa tentative
    mystico-spirituelle laisse de glace malgré l’écrasante chaleur de cette
    Vallée de la Mort.

    Nonobstant la présence exclusive des deux monstres Pialesques Isabelle
    et Gérard (leurs prénoms aussi dans le film). Leurs retrouvailles n’enclenchent rien ou si peu: la petite grâce d’une scène où Gérard réclame tel un petit garçon « encore » après un baiser. C’est tout.

    Alors Gérard promène son énormité en caleçon pendant de longues minutes, et c’est vrai qu’il parait long ce film, tant rien ou presque ne nous touche. Un ennui poli, passif, pendant lequel on ne sent pas une seule fois cette si terrible chaleur caniculaire, dans cette vallée de la Mort. Sans amour ne serait le titre. Dommage. On aurait aimé aimer.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 juillet 2015
    De sublimes paysages qui ressemble a des peintures, une musique envoutante, Gérard depardieu tout en sincérité et isabelle huppert émouvante. Une histoire profondément humaine sur un fond mystique et fantastique qui en devient obsedant.
    Petiot L
    Petiot L

    36 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2015
    Quelques scènes touchantes, ou savoureuses. Malheureusement film trop subtil pour moi. Je déteste la fin. Pourquoi le réalisateur n'assume pas plus son goût pour l'au-delà delà, ou la réincarnation ( la clef ). Ces films français typiques ou il ne se passe pas assez de choses, d'aventures commencent à m'agacer. Au moins dans 'elle s'en va " il se passe des choses tout en étant subtil et émouvant.
    Les atouts du films sont donc les comédiens. Oú le réalisateur les confronte à leur vie, et le dépaysement.Please un scénario plus riche...
    colombe P.
    colombe P.

    130 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juillet 2015
    J'ai adoré cette magnifique oeuvre cinématographique : les dialogues des acteurs, la beauté des paysages arides, l'atmosphère générale du film, ce que le réalisateur a voulu dire...
    Certaines personnes disent n'avoir pas tout compris alors que l'histoire est pourtant tout à fait limpide.
    Il suffit simplement d'être très attentif et concentré sur l'histoire et de croire au surnaturel.
    Victoria C.
    Victoria C.

    3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 juillet 2015
    L'affiche prometteuse n'a pas su me faire apprécier le film.
    Celui-ci traîne en longueur, avec de nombreuses références mystiques et incompréhensibles qui n'ont pas lieu d'être.
    Les acteurs sont bons, mais limite faux parfois.
    Je suis sortie de la salle sans avoir compris l'essentiel de l'intrigue et avec de nombreuses questions en suspend. Bref, je n'ai pas aimé, je n'ai rien compris et je n'étais pas la seule dans ce cas!
    Je ne conseille ce film à personne.
    Marie Nizet
    Marie Nizet

    46 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2015
    Une jolie vallée d'amour, de respect et de sensibilité entre ces deux acteurs. Un Depardieu étonnant! Très plaisant!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 juillet 2015
    Vu Valley of Love,

    Un résultat déconcertant, on est entre la démarche spirituelle et le voyage fantasmagorique. Une histoire faible, juste bon pour un court-métrage.
    Cependant les prestations de Depardieu et Huppert sauvent le film et personnellement heureux d'avoir re-voyagé dans la Valley de la mort.
    Dick
    Nyns
    Nyns

    215 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2015
    C'est foncièrement beau, mais il en manque quand même pas mal pour que "Valley of Love" soit à la hauteur de son casting. J'aime l'idée que ce film se forge avec volupté autour d'un des plus délicat sentiment humain : le remord. Cela dit, comme cela arrive souvent avec le cinéma minimaliste, la réalisation attend trop du spectateur, c'est le risque de soit totalement accrocher, soit carrément éxecrer ce genre d'oeuvre. Pour ma part, j'ai eu l'impression que le film durait 4 heures au lieu d'une et demie, et je n'ai pas compris les diverses interventions incongrues qui ponctuaient le récit (on aurait largement pu s'en passer, mais un long métrage d'une heure et quart ça fait un peu léger). J'attendais aussi un peu plus sur le niveau des dialogues, même si l'idée générale me plait. Les longueurs ne sont pas toutes appréciées, le huit clos impose l'affrontement. Et finalement la métaphore de cet avortement dégressif sur ce couple perdu dans les abysses de leur propre existence est quand même à retenir. Ne serait-ce que pour se rappeler qu'être parent, c'est rester "les pieds et mains liés" à l'autre jusqu'à ce que la mort vous sépare (à moins que?), plus fort que le mariage finalement... bref, deux monuments du cinéma français (Depardieu est quand même nettement au dessus n'en déplaise à madame) avec la vallée des morts comme décors ça vaut forcément le coup tout compte fait.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    143 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2015
    Parmi les cinq films français sélectionnés en compétition officielle à Cannes cette année, Valley of Love de Guillaume Nicloux était certainement le projet le plus intrigant. Son sujet, son tandem d’acteurs et l’ambiance épurée qui se dégageait de la bande-annonce n’en finissaient pas de titiller ma curiosité. Curiosité récompensée par le visionnage d’un bon film teinté toutefois d’une petite dose d’amertume.

    Tout commence par ce plan-séquence suivant la fragile silhouette d’Isabelle Huppert avançant vers un hôtel, entourée d’un soleil de plomb. Sans un mot prononcé, avec une sublime musique mélancolique accompagnant la scène avec brio. D’entrée de jeu, nous sommes plongés dans une atmosphère très âpre qui sera à l’image du film entier. Personnellement il s’agit d’un genre d’ambiance auquel j'adhère souvent, un peu à la manière d’un Bruno Dumont qui a le don d’épurer ses films au service de ses personnages et de l'authenticité qu'ils dégagent. Et Valley of Love, c’est à peu près ça.

    A peu près seulement, car malheureusement Guillaume Nicloux a tendance à s’embarrasser de détails superflus qui viennent parfois alourdir le récit. Toutes les scènes ne réunissant que Huppert et Depardieu sont très belles car simples et justes grâce à un jeu d’acteurs épatant de naturel. On ne peut pas vraiment dire que les deux comédiens jouent un rôle d’ailleurs tant ils dégagent l’impression d’être leurs propres personnes. Impression qui se confirmera dans le récit par la suite de façon un peu lourde et inutile hélas. Et c’est là le problème de Nicloux, c’est qu’il en fait trop alors que la beauté simple du sujet de base et des interactions entre les protagonistes est suffisante. Il n'y avait pas besoin d’en rajouter.

    Enfin quoiqu’il en soit, ces deux personnages, amants d’autrefois, sont plaisants à suivre dans leur quête de réponses face au mystère qui entoure le décès de leur fils et ces fameuses lettres qui semblent avoir été envoyées de l'au-delà. L’authenticité du jeu des interprètes, au risque de me répéter, y fait vraiment beaucoup. Isabelle Huppert est toujours aussi belle malgré les inévitables traits de l’âge tandis que Depardieu est là, massif, plus ogre que jamais, et semblant pourtant si fragile et si humain. C’est ce qui est touchant aussi dans la mise en scène de Nicloux, cette pudeur dans l’art de filmer ces corps sacrifiés par l’âge et de les sublimer en les filmant tels quels, parce qu'ils sont vrais. Le cinéaste excelle aussi dans l’art de filmer les non-dits et de les rendre aussi intenses. Après les scènes plus spirituelles et abstraites fonctionnent un peu moins, sont trop ancrées dans le réel pour vraiment détoner malgré les (bonnes) idées de base.

    Les scènes dialoguées restent aussi très intéressantes grâce au ton naturel des conversations. C’est un film qui fait preuve d’une belle qualité d’écriture à ce niveau-là. Quelques scènes sont d’ailleurs particulièrement prenantes, je pense à celles où chaque parent lit la lettre de leur fils défunt et à l’émotion particulièrement saisissante qui en dégage. Ces séquences sont d’ailleurs assez bien dosées, sans pathos et n'écrasent pas le récit. Après c’est tout de même dommage que le film manque de scènes de cette intensité sur toute sa longueur.

    Le cadre du film est aussi un élément-clé du récit. Cette vallée de la mort écrase ses personnages par la chaleur et nous aussi par la même occasion, rares sont les ambiances aussi bien rendues au cinéma. L’épuisement de Depardieu semble tellement réel. Le rythme du film contribue également efficacement à cette ambiance bien qu’il soit toutefois peu propice aux fulgurances et qu’il puisse parfois manquer de fluidité. Je pense à la séquence dans le bar avec les deux touristes qui vient couper la tension de la relation Huppert-Depardieu à cause d'une tonalité de la scène en décalage avec l’atmosphère développée jusque là.

    Mais le lieu reste avant tout hautement symbolique. Ces paysages désolés semblent représenter la frontière entre la vie et la mort et on y croit finalement à la possibilité d'une rencontre surnaturelle ou spirituelle. Valley of Love est un film qui évoque aussi beaucoup de choses mine de rien. Sur ce sentiment de culpabilité mêlé à l’incompréhension qui ronge une personne, sur l’épreuve d’un deuil qui ne peut réellement commencer, sur la complexité de l'amour. D’où un ton très nostalgique et mélancolique qui peut tout aussi bien fasciner que déprimer. En tout cas j’étais happé par cet ensemble grâce à la simplicité de l’intrigue et du suspense qui en découle. Difficile de décrocher pour ma part tant l’envie de savoir si leur fils réapparaîtra ou pas est forte. J'y croyais.

    Je me retrouve donc avec un avis plutôt partagé sur ce film qui m’a tout de même plutôt convaincu dans son ensemble malgré ses quelques défauts. Et je conseille volontiers l’expérience en tout cas car Valley of Love a tout de même de belles qualités à faire valoir et quelque chose d’unique à nous proposer. Un peu à la manière d’un voyage initiatique qui peut tous nous concerner dans ces épreuves de la vie qui nous prennent parfois au dépourvu et nous perdent. Un film qui m’a un peu déçu mais qui m’a cependant parlé d’une certaine manière, Valley of Love est un objet fascinant qui mérite le détour.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 juin 2015
    Un theme unique et les grands acteurs, avec un peu de surrealité de David Lynch
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 juin 2015
    Il me semble que le sujet du film passe en arrière plan, c'est la véritè des 2 acteurs, la justesse de leur jeu qui m'a impressionné ; entre leur apparition, j'attendais la suivante avec impatience. Je pensais Depardieu rongé par l'alcool, là il prouve le contraire malgré son sur poids qu'il assume. Hupper et Depardieu face à face, m'évoque Les Valseusess, le temps passé, leur carriére, leur progression au cinéma et leur retrouvaille. Ils ont gagné en sobriété ce qui fait leur grandeur. Bravo pour ce moment de cinéma qui m'a ému.
    Bernard M
    Bernard M

    25 abonnés 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2015
    Les films sélectionnés à Cannes le sont souvent par leur originalité et ne laissent pas indifférents; "Valley of love" est de ceux-ci. Généralement, j'aime ou je déteste mais ici, j'avoue que ce n'est ni l'un ni l'autre. C'est sûr que les athées et autre esprits rationnels ne peuvent pas apprécier. Le spectateur est placé comme les acteurs dans cette attente...mais c'est long et difficile à faire passer. Le film est truffé de symbole jusque dans le titre puisque " la vallée de l'amour " est ici celle de la mort: ce cinéma là n'est pas au goût de tout le monde mais je m'en accommode . Reste des décors splendides mais répétitifs, une pièce à deux personnages dans la nature ( et quelques seconds rôles) mais deux personnages très talentueux qui se sont perdus puis retrouvés en quête d'un fils commun et disparu, un jeu d'acteurs remarquables frôlant parfois l'autobiographie ou l'autodérision avec une pointe d'humour.
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