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Votre avis sur Valley Of Love ?
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Un film assez mystérieux mais bien raconté et mis en scène par Guillaume Nicloux !! La thématique de ce long métrage est le deuil de celui d'un ancien couple dont ils ont eu un enfant qui s'est suicidé et a laissé sur son testament son souhait de réunir son père et sa mère une semaine dans un coin de l'Amérique désertique avec de grosses chaleurs. Ce film se veut humain avec plusieurs discussions diverses mais aussi psychologique sur le tragique des deux personnages principaux qui s'entraident. Ce que j'ai aimé dans "Valley of love", c'est la qualité des images sur l'Amérique que Guillaume Nicloux arrive a esthétiser, c'est agréable pour la vision et puis deux scènes de longues séquences qui suit l'un des deux personnages principaux marcher pendant une minute deux fois, c'est très bien fait. Coté interprétation, Isabelle Huppert et Gérard Depardieu sont grandioses et portent tout le film sur leurs épaules avec brio. A noter aussi une belle musique qui suit l'oeuvre. Bon film dans l'ensemble.
Dans un cadre de toute beauté, une histoire peu banale d'un couple séparé depuis des années qui se retrouve à la demande de leur fils qui s'est suicidé 6 mois plus tôt. Avec une Isabelle Hupert, mince, pale et qui semble fragile contre un Gérard Depardieu, énorme, bronzé, sûr de lui, pourtant un couple plus que crédible. Le film est simple et beau.
Superbe road movie, admirablement filmé au cœur de la mystérieuse et envoûtante Death Valley, une œuvre d'une grande sensibilité, servie par deux géants du Cinéma, qui offrent comme à leur habitude des interprétations magistrales et d'une grande justesse.
Mon avis sur le scénario reste mitigé, mais tous ces non dits et ces silences laissent place au jeu de ces deux poids lourds du cinéma français, et cela en devient tout à fait jouissif. Huppert / Depardieu au milieu du désert, excédés par la chaleur et par une quête improbable.
Subtil psychodrame intimiste animé par l’un des plus beaux duos du cinéma français : Isabelle Huppert et Gérard Depardieu. 35 ans après Loulou de Maurice Pialat, à nouveau réuni à l’écran, leurs interprétations sont sublimes.
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soniadidierkmurgia
Retrouver enfin Depardieu tel qu’en lui-même semblait impossible tellement le "Loulou" de Pialat paraissait englué dans les années 80, c’est Guillaume Nicloux, réalisateur au parcours sinueux qui réussit ce miracle assez déconcertant . C’est un peu comme son meilleur copain perdu de vue que l’on retrouve, certes vieilli et gravement alourdi mais toujours avec cette lumière dans le regard qui nous rappelle cet appétit de vivre plus grand que les autres qu’il trimballait devant la caméra des plus grands réalisateurs. Ce miracle n’aurait sans doute pas eu lieu sans la présence à ses côtés d’Isabelle Huppert qui comme lui joue son propre rôle dans le film. Puisqu'il fallait un prétexte à ces retrouvailles, Guillaume Nicloux a choisi la Vallée de la Mort et sa chaleur étouffante pour convoquer ce couple d'acteurs célèbres à la demande posthume de leur fils disparu, leur promettant dans une lettre mystérieuse une rencontre fugace par-delà la mort au cours d'un itinéraire tracé en sept lieux précis. La culpabilité d'une vie à ignorer leur progéniture unit à nouveaux ces deux anciens amants qui font douloureusement le bilan d'une vie d'artiste forcément égoïste où peu de place a été laissée aux entourages proches. Isabelle, la mère, ressent plus durement l'arrachement de cette part d'elle-même venue se donner la mort dans le désert, reflet d'un manque d'amour parental qui ne lui a pas permis de se construire. Ce pèlerinage imposé prend dans l'immensité du désert et l'épuisement des corps
spoiler:
une dimension mystique avec l'apparition de stigmates qui rappellent au couple un moment reformé que leur fils leur implore le souvenir
. Naviguant sur le fil étroit du documentaire et du drame intimiste, Guillaume Nicloux réussit un joli film duquel ressort une étrange impression de calme en contraste avec les tourments qui habitent les deux acteurs très en forme. Sélectionné à Cannes en 2015, le film a été mal compris. Depardieu et Huppert tous deux nommés aux Césars sont indissociables penchés au-dessus du reflet renvoyé par leurs immenses carrières.
. Naviguant sur le fil étroit du documentaire et du drame intimiste, Guillaume Nicloux réussit un joli film duquel ressort une étrange impression de calme en contraste avec les tourments qui habitent les deux acteurs très en forme. Sélectionné à Cannes en 2015, le film a été mal compris. Depardieu et Huppert tous deux nommés aux Césars sont indissociables penchés au-dessus du reflet renvoyé par leurs immenses carrières.
Isabelle et Gérard se retrouvent, après de nombreuses années de séparation, dans la vallée de la mort. Ils répondent ainsi aux dernières volontés de leur fils suicidé qui leur impose une visite de plusieurs jours sous une chaleur écrasante.
Nicloux réunit Huppert et Depardieu qui n'avaient plus tourné ensemble depuis 30 ans. Il les filme errant sous le soleil, à l'hôtel ou dans des paysages désertiques, elle suppliant Gérard de respecter les vœux du fils jusqu'au bout persuadée qu'ils vont le revoir, lui se plaignant sans cesse de la chaleur. Le réalisateur, également auteur de ce scénario ultra light, se contente de filmer, sans talent particulier, les deux comédiens et laisse l'imagination du spectateur en faire ce qu'elle veut. C'est un peu court.
Nicloux réunit Huppert et Depardieu qui n'avaient plus tourné ensemble depuis 30 ans. Il les filme errant sous le soleil, à l'hôtel ou dans des paysages désertiques, elle suppliant Gérard de respecter les vœux du fils jusqu'au bout persuadée qu'ils vont le revoir, lui se plaignant sans cesse de la chaleur. Le réalisateur, également auteur de ce scénario ultra light, se contente de filmer, sans talent particulier, les deux comédiens et laisse l'imagination du spectateur en faire ce qu'elle veut. C'est un peu court.
Merci à Guillaume Nicloux de m'avoir fait rêver... pour rien ou presque. Il y avait tout, absolument tout pour faire quelque chose de grand. A l'image, c'est magnifique, les lieux de tournage, la réalisation, la lumière... Les acteurs, dinosaures du cinéma ici nommé Huppert et Depardieu, nous offre un récital, du très lourd. Le scénario ! Génial aussi : deux parents à la recherche de réponses, après une lettre mystérieuse de leur fils qui vient de se donner la mort, se retrouvent dans la vallée de la mort en Amérique. Mais quel dommage que cela soit si morne ! Mis à part quelques conversations hautes en couleurs d'un vieux couple dont les parties tiennent toujours l'une à l'autre tout en se prenant tout le temps le bec, avec un Gérard dégoulinant et un caractère que l'on peut supposer presque identique à l'acteur dans la vraie vie, le film ne décolle jamais... et reste totalement mystérieux... sans vraiment de réponses. Un grand gâchis pour ma part car j'ai quand même malgré tout pris du plaisir !
Alors j'avoue que je n'ai peut être pas apprécié à sa juste valeur ce film, pourtant les acteurs sont bons, mais c'est très lent et la fin est ...
enfin, je n'ai pas été dedans je pense.
enfin, je n'ai pas été dedans je pense.
Excellent film, rempli de la présence de deux acteurs majestueux.Une cinématographie réaliste qui nous donne l'impression de faire partie du voyage et de cette attente iréelle...à vous donner des frissons.
Quelle arrogance, quelle fatuité ! Le générique de fin est d'une morgue lourde qui résume bien le film, quand nous voyons seulement apparaître les noms Huppert et Depardieu sans les prénoms. Comme si on nous montrait la quintessence du cinéma. Tout ce petit monde devrait prendre une douche froide ! La chaleur du désert leur est montée sans doute à la tête. Faisons le parallèle avec le film américain de Richard Loncraine, Ruth et Alex, sorti en 2014, dont les 2 vedettes sont Diane Keaton et Morgan Freeman. Même si le film Ruth et Alex n'est pas un grand film (mais Valley of love, ne l'est pas plus ! ), et qu'on est surpris par un scénario déconnecté de la réalité sociale avec cette histoire d'appartements à vendre à des prix prohibitifs. Les 2 acteurs américains sont d'aussi bons comédiens que nos "stars" françaises, mais ils restent humbles, et ne se prennent pas pour des monstres sacrés avec des œuvres soi-disant inestimables. Il faudrait avoir les pieds sur terre, retrouver la raison. Valley of love n'est pas un chef-d’œuvre.
"Valley of love" et "Mad Max": voilà deux films de 2015 dans lesquels toute l'action se déploie dans le désert. Toutefois, la photographie n'est éblouissante que dans le film de Georges Miller. Celui de Guillaume Nicloux est bien plutôt centré sur son scénario, et plus encore, sur ses acteurs.
Le film raconte l'histoire de deux acteurs français divorcés, qui se retrouvent dans la Vallée de la Mort aux Etats-Unis, afin d'effectuer une sorte de pélerinage commandé par une lettre de leur fils qui s'est suicidé plusieurs années plus tôt. Nicloux joue beaucoup sur les frontières entre fiction et réalité puisque l'on a l'impression que Depardieu et Huppert jouent leur propre rôle à l'écran. L'impression d'entrer dans l'intimité du couple de stars est plutôt amusante : on sourit dans quelques scènes (la scène de l'autographe notamment). C'est l'une des idées intéressantes du film, même si le résultat n'est pas non plus flamboyant. Dans la même perspective, Huppert et Depardieu sont bons, très bons, à la hauteur de ce qu'on les sait capables de donne. Mais on peut gager que ce ne sont pas leurs rôles dans "Valley of love" dont on se souviendra lorsque l'on repensera à leurs filmographies respectives. On est d'autant plus sévère que, dernièrement, Nicloux nous avait habitué à mieux : peu de mots traduiraient toute l'admiration que l'on a pour "L'enlèvement de Michel Houellebecq". Cependant, en dépit de quelques faiblesses, le film possède un charme indéniable, ou même, plus exactement, une certaine aura.
En définitive, ce n'est pas vraiment dans la réunion à l'écran de deux monstres sacrés du cinéma français qu'il faut rechercher la beauté de "Valley of love", mais peut-être dans la genèse du film. L'idée de celui-ci provient d'un séjour que le réalisateur a lui-même effectué dans la Vallée de la Mort. Durant ce séjour, au détour d'une promenade dans un canyon, Nicloux dit avoir vu son père, décédé quelques années plus tôt, l'espace d'un instant.
Il est possible d'être conquis par "Valley of love", pourvu que l'on aime le mystère.
Le film raconte l'histoire de deux acteurs français divorcés, qui se retrouvent dans la Vallée de la Mort aux Etats-Unis, afin d'effectuer une sorte de pélerinage commandé par une lettre de leur fils qui s'est suicidé plusieurs années plus tôt. Nicloux joue beaucoup sur les frontières entre fiction et réalité puisque l'on a l'impression que Depardieu et Huppert jouent leur propre rôle à l'écran. L'impression d'entrer dans l'intimité du couple de stars est plutôt amusante : on sourit dans quelques scènes (la scène de l'autographe notamment). C'est l'une des idées intéressantes du film, même si le résultat n'est pas non plus flamboyant. Dans la même perspective, Huppert et Depardieu sont bons, très bons, à la hauteur de ce qu'on les sait capables de donne. Mais on peut gager que ce ne sont pas leurs rôles dans "Valley of love" dont on se souviendra lorsque l'on repensera à leurs filmographies respectives. On est d'autant plus sévère que, dernièrement, Nicloux nous avait habitué à mieux : peu de mots traduiraient toute l'admiration que l'on a pour "L'enlèvement de Michel Houellebecq". Cependant, en dépit de quelques faiblesses, le film possède un charme indéniable, ou même, plus exactement, une certaine aura.
En définitive, ce n'est pas vraiment dans la réunion à l'écran de deux monstres sacrés du cinéma français qu'il faut rechercher la beauté de "Valley of love", mais peut-être dans la genèse du film. L'idée de celui-ci provient d'un séjour que le réalisateur a lui-même effectué dans la Vallée de la Mort. Durant ce séjour, au détour d'une promenade dans un canyon, Nicloux dit avoir vu son père, décédé quelques années plus tôt, l'espace d'un instant.
Il est possible d'être conquis par "Valley of love", pourvu que l'on aime le mystère.
Rien à dire au niveau du jeu des acteurs car ils sont très bons mais quel ennui....j'ai vraiment eu du mal à aller jusqu'au bout. Aucune action, des dialogues mous et inintéressants, un scénario plutôt absurde bref un film soporifique parfait en cas d'insomnie.
Le genre de film qui marche à Cannes. Pour le "tout public", c'est autre chose. C'est spécial. C'est lent, C'est subjectif. Pourtant, les acteurs sont très bons. Le scénario est spécial. A voir, ou pas... vous ne ratez rien d'extraordinaire.
7eme critique
Excellente prestation de nos acteurs français, scénario extrêmement mystérieux, "Valley of love" nous plonge dans un espèce de parcours post-mortem original. Le film s'offre une force impressionnante grâce au jeu formidable du duo Huppert/Depardieu. Un ovni saisissant qui nous fera sortir du simple statut de spectateur habituel ! Dans ce désert américain se cache une pépite.
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