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JR Les Iffs
75 abonnés
1 151 critiques
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5,0
Publiée le 28 octobre 2017
Très beau film de Nicloux. A partir d'une idée simple, Nicloux déploie une oeuvre magnifiquement filmée, avec deux sublimes comédiens. De plans de toute beauté d'un paysage, certes très photogénique (la vallée de la mort), mais transfiguré par les deux personnages, avec des dialogues simples et vrais, une intrigue malgré tout prenante, de grands moments d'émotion pure, un montage excellent (Nicloux sait arrêter ses séquences au juste moment), une musique (Charles Ives) bien choisie. Un très grand film.
Rien que de revoir ensemble Gérard Depardieu et Isabelle Huppert est un vrai régal ça nous ramène 30 ou 40 ans en arrière avec Loulou (une merveille aussi) Lui une montagne de chair et elle si fluette et fragile qu'on pourrait la croire anorexique et pourtant un vrai couple. Je dirais même The Couple. L'histoire mystique, bizarre est intéressante originale et passe très bien. A voir absolument et un grand merci à Gérard et Isabelle.
Dans un film physique, très charnel, étouffant, Nicloux oppose deux monstres, écrasés par le destin, le décor, la chaleur et l'absence. Un film minimaliste mais qui touche, qui fait mouche avec ce côté rapeux. Envoutant
Depardieu est toujours aussi impérial. Le rôle et l'interprétation d'Isabelle Huppert mettent un peu mal à l'aise. L'histoire est longue à se mettre en place.
Plongée dans l'intimité d'un ancien couple détruit par les aléas de la vie et la perte de leur fils, Valley of Love est un puissant pèlerinage sensorielle, psychologique et philosophique, hypnotisant. Porté par deux acteurs aux sommets, Depardieu et Huppert jouant avec une justesse inégalée, le long métrage lorgne les frontières du fantastique tout en restant encré dans un réalisme fort, avec des questionnements universels que se pose tout être humain à des moments donnés de son existence.
Un scénario qui donnait envie, puis un duo on ne peut plus charismatique, même si j'ai jamais un grand fan d'Isabelle Huppert. Si leur quête est intéressante, tout comme leurs retrouvailles, avec ces personnages si proches de ce qu'ils pourraient être eux-mêmes dans la vie, on reste un peu sur notre faim. Ce qui m'a le plus ennuyé, ce sont les dialogues, pauvres et joués bizarrement parfois, de manière mécanique (notamment les scènes en voiture) avec aucun semblant de naturel. Bref, mes attentes sont déçues.
C'est une sorte de conte mystérieux, plus apaisant que rempli de suspense. Huppert et Depardieu jouent très bien et on profite du paysage magnifique de la vallée de la mort
Il est vrai que sans Depardieu et Huppert ce film n'aurait pas la même saveur. Film curieux où il ne se passe grand chose et pourtant on suit avec intérêt ce long métrage en devinant bien qu'il va se passer quelque chose qui pourrait nous surprendre. Depardieu et Huppert sont donc parfaits et les paysages splendides.
Une étoile pour la photographie et les acteurs.. Le reste est d'une platitude mortifiante à souhait et donc un ennui mortel . un exploit pour un film d'une heure et demie... Cette quête de spiritualité n'a ni queue ni tête avec de longs plans sûr les acteurs ou les paysages qui ne servent à rien les dialogues sont sans saveur et peu nombreux certaines scènes complètement inutiles frisent le néant cinématographique ( la tête de chien dans les toilettes l'handicapé sur le court de tennis) .
De la confiture intellectuelle de premier ordre. À fuir
En attendant un enfant décédé...il y a bien quelque chose de beckettien dans le film de Guillaume Nicloux, dans sa manière de faire dialoguer de tout et de rien deux protagonistes qui espèrent (ou redoutent ?) l'arrivée incertaine d'un troisième personnage, en l'occurrence leur fils qui leur a donné rendez-vous dans la Vallée de la Mort avant de se suicider. Mais ici, les deux héros ne sont rien de moins que Depardieu et Huppert, plus ou moins dans leurs propres rôles, et les voir parler, même de choses insignifiantes, a quelque chose d'assez sidérant. Sidération appuyée par le fait que Nicloux filme ces deux monstres sacrés comme tels en même temps que dans leur confrontation avec des éléments concrets, prosaïques, comme la chaleur étouffante du décor. Et si l'on n'est pas surpris de voir Huppert si juste, elle qui semble au sommet de sa carrière à plus de soixante ans, on commençait à perdre l'habitude de voir Depardieu aussi tendre, puissant et fébrile à la fois, et on serait même tenté d'écrire qu'on le redécouvre ici. Et, lorsque Nicloux peine quelque peu à nous faire ressentir la puissance émotionnelle et spirituelle de cette histoire, il faut encore tout le génie des acteurs pour émouvoir face au vertige mystique qui touche leurs personnages. Intelligemment minimaliste et élégamment mis en scène, "Valley of Love" est un objet cinématographique imparfait mais réellement audacieux et singulier.
2 monstres sacrés réunis une nouvelle fois dans un film plutôt original mêlant la psychologie et le surnaturel avec une histoire qui nous intrigue dés le début . Le sujet du deuil est traité de façon pas banale . La prestation des acteurs est irréprochable. On retrouve isabelle huppert dans un rôle de femme fragile et forte à la fois, imbuvable et Gérard Depardieu dans un rôle d'homme pour une fois un peu plus fragile et tendre. C'est un bilan de leur vie commune passée que vont faire les 2 personnages devant ce décor magique qu'est la vallée de la mort, on pourrait dire plutôt un autre personnage. Car cette vallée est présente tout le temps. Les acteurs ont bien transpiré à grosses gouttes sous cette chaleur écrasante omniprésente. un film intimiste à voir pour la prestation des acteurs
Film présomptueux... et d'une longueur..!! C'est le genre de film qui fait relativiser le festival de Cannes... Un jeu d'acteur qui se veut minimaliste mais qui fini par être mal joué.. (cherchez l'erreur..). Le synopsis promettait pourtant une histoire intéressante...
L'histoire assez intense d'une rencontre et d'un moment de parole et de tête à tête indispensable, difficile mais pourtant salvateur. Le mystère met parfois mal à l'aise: quels sont ces visions fugaces??? Mais il y a une belle adéquation entre ces personnages perdus qui vont rapprocher leur douleur et cet espace trop grand, disproportionné et qui n'est là que pour les repousser car hostile.