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    Valley Of Love
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    197 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 juin 2015
    Un cinéma flottant, planant, introspectif et tout simplement beau.
    Depuis Gerry de Gus Van Sant, rare sont les films qui me laisse la place de réfléchir, de ressentir et d'aller voir dans les marges du film. Valley of love est de ceux là.

    L'anti cinéma du réel de Brizé (La loi du marché) qui ne montre rien d'inconnu et surtout n'apporte aucun espace de liberté au spectateur, juste condamné à regarder, les mains liées, l'humiliation des pauvres gens.

    Valley of Love c'est presque comme du Lynch. Il nous oblige à nous libérer et à ouvrir la boîte inconsciente.
    Sylvain P
    Sylvain P

    338 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 juin 2015
    Réunir deux monstres sacrés du cinéma, leur faire dire qu'il fait chaud, les faire crier au téléphone qui ne capte pas, les balader dans un paysage magnifique (c'est déjà ça) et vous obtenez cet objet filmique non identifié et creux. On n'attendait déjà pas grand chose à la vision de la bande annonce, mais le trip mystique pousse encore plus loin le n'importe quoi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 juin 2015
    Guillaume Nicloux a, avec ce film, tenté un pari fort risqué, faire une œuvre dont le personnage principal est absent, sorte d’Arlésienne dans la Sierra Nevada. Qui plus est, loin de rassembler une foultitude d’acteurs, il ose la difficulté en réunissant deux des monstres sacrés de l’écran français qui n’avaient plus joué ensemble depuis trente-cinq ans, dans Loulou de Maurice Pialat, Isabelle Huppert et Gérard Depardieu. Autour d’eux, trois seconds rôles, Dan Warner, Paul et sa femme, Aurélia Thierrée, ainsi que le concierge d’un motel et quelques figurants. Pourtant, dans cet immense espace désertique de l’Ouest américain aussi vaste que l’Ile de France, ce n’est pas la place qui manque. Mais le dernier acteur, nécessaire, incontournable, le parc lui-même, y eut perdu son immensité.
    On saluera la performance de ces deux acteurs qui interprètent magistralement bien, de façon crédible, un homme et une femme, ancien couple de longue date séparé, père et mère éplorés par la mort aussi brutale qu’inexplicable de leur fils unique. Or, ce fils unique disparu leur demande un effort de retrouvailles, les implore de lui faire une aveugle confiance, leur impose comme catharsis de se parler afin de revivre les déchirures de leur divorce, de leur départ et du départ de leur fils. Cette pénitence avant absolution, ils la vivront dans cet enfer de solitude, dans ce four à l’infernale chaleur, par un huis-clos imposé dans l’immensité du désert. Ils deviennent pions entre les mains de leur enfant perdu, ils sautent de site remarquable en vue imprenable, morbide tourisme chargé d’une croissante émotion s’accumulant au fur et à mesure des stations d’un calvaire psychologique rapprochant progressivement les parents déroutés. Dans cette évocation subtile du deuil, Isabelle Huppert démontre toute sa sensibilité exacerbée et, en état de grâce, corps monstrueux et amertume cachée, Gérard Depardieu bouscule nos âmes avec une délicatesse certaine.
    L’ambition du film est évidente, les prénoms du réalisateur, des personnages, leur enfant est mort, on entre de plain-pied dans une histoire subjuguante, initiatique sur la parentalité, la culpabilité et la spiritualité. Certes, Nicloux joue aisément sur notre imaginaire de spectateur. L'amour, la mort, le deuil et l'illusion, sont au centre de bien de nos préoccupations. Qu’y a-t-il au-delà ? Au départ, ils pensent se retrouver pour faire leur deuil. La lettre leur laisse à croire qu’il se passera quelque chose, mais ils n’y croient guère. Lui est sceptique, elle, argumentant plus que de raison, fait semblant d’y croire, appliquant le précepte de Pascal, mettez-vous à genoux, priez et vous croirez. Mais sous cette armure de foi, elle aussi est envahie par le doute jusqu’à cette nuit où… Ils persévèrent, ils entrent dans le jeu machiavélique tissé par le disparu. Ils se posent des questions, sur lui, sur eux et en viennent à évoquer des raisons, des regrets, des remords, des responsabilités pour, en définitive, s’apercevoir que leur quête d’un mieux n’a été qu’un échec. Lui est de nouveau seul, malade, au bord d’un abîme de souffrances promises, elle en pleine rupture. Leur vie n’aura donc été qu’une suite de naufrages. Ils se raccrochent petit à petit l’un à l’autre, se faisant confiance, avec suspicion, avec des régressions, se retenant à leur lettre comme à une bouée. Leur morbide randonnée endeuillée de parents orphelins de leur enfant obéit aux mortifères injonctions précises d’un démiurge qui doit apparaître. Ils attendent un signe. Jeu magnifique de deux acteurs au sommet de leur art.
    Oscillant entre suspens et fantastique, flirtant aux frontières du thriller, ce film est bien loin du film d’action. Ce serait aussi un film d’amour bien particulier dans lequel le réalisateur en explore des facettes inconnues. Amour filial, que ne font-ils pas pour revivre les traces de leur enfant ? Amour entre homme et femme, à l’envers, c’est leur propre sérénade qu’ils vont dérouler, évoquant des souvenirs et réanimant ce qui les a autrefois rapprochés. On sent qu’ils ont été heureux et qu’il suffirait d’un rien pour la petite braise qui rougeoie au fond leur cœur ne devienne un gigantesque brasier. Sur des paroles anodines, convenues parfois, ils redeviennent ce qu’ils n’auraient jamais dû cesser d’être. Passant de remords en regrets, ils vivent la difficulté de communiquer, la tâche ardue d’être parents et surtout la difficulté de croire à l’impalpable et à l’immatériel, car l’effort que demande le réalisateur au spectateur est le même qu’un enfant sollicite, jour après jour, sans l’exprimer, de ses parents. Croire en lui. Mais, en êtres impies, pour croire, nous voulons un signe.
    Film aussi minimaliste que profond, à la mise en scène maîtrisée, il ne manque pas de sujets de réflexions.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 juin 2015
    Beau film même si on reste sur sa fin !!! Quel acteur ce Gérard Depardieu sans pudeur... On le voit jouer dans Astérix puis dans un film comme celui-ci, rien n'a voir !!! Très beaux paysages, très bons dialogues, très bons acteurs, belle histoire ! A voir !!!
    Alice L
    Alice L

    166 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2015
    Un film magistrale, des acteurs absolument inégalables, une émotion profonde et bouleversante. On sort changé de ce film qui marque à jamais
    lionelb30
    lionelb30

    440 abonnés 2 596 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juin 2015
    Un drole de film qui peut avoir des effets tres contraire entre repulsion et fascination.
    Une histoire totalement improbable , une fin qui laisse pantois , un rythme lent , un jeu d'acteur parfois etrange mais un film original et assez marquant.
    titicaca120
    titicaca120

    386 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2015
    Depardieu sans jeu de mot est énorme Huppert joue parfaitement.
    les paysages de la vallée sont magnifiques et la photo géniale.
    reste l'histoire un peu décevante tout de même.
    lipfy
    lipfy

    7 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2015
    Film étrange et beau, qui oscille entre l’hyperréalisme des situations, des dialogues (les deux personnages sont des acteurs français célèbres qui se nomment « Gérard » et « Isabelle ») et le fantastique. Un scénario très audacieux, empreint de mystique et de spiritualité, qui vient déranger notre monde ultra-matérialiste. Depardieu est bouleversant d’humanité. Huppert, merveilleuse de fragilité et de détresse.
    lardenne31
    lardenne31

    1 abonné 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2015
    Deux acteurs immenses pour incarner un couple séparé, qui se retrouvent à l'heure du bilan d'une vie bien remplie, qui les a éloignés d'eux-mêmes et de leur fils disparu. Ils vont chercher leur fils, leur amour évaporé, leur paternité, maternité dans ce décor aride et hostile. A voir.
    Steph N.
    Steph N.

    41 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juin 2015
    ...J'attendais un film énorme et lumineux... et malheureusement, même si les acteurs, le cadre et les images sont très bien, le scénario n'est pas à la hauteur... C'est dommage...
    Sinon, Gerard et Isa, on vous aime...
    Laurent C.
    Laurent C.

    257 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juin 2015
    Dès l'entrée du film où l'on assiste à un travelling qui filme Isabelle (Isabelle Huppert) tirant ses valises vers sa chambre d'hôtel, l'on sait que l'on rentre dans une longue balade, onirique, spirituelle et discursive, à travers les naufrages amoureux et parentaux d'un couple divorcé. Gérard (Gérard Depardieu, dans son propre rôle à quelques détails près) et Isabelle se retrouvent, plusieurs années après leur séparation, dans cette Valley of Love, écrasée de soleil et de chaleur, où leur fils, Michaël, récemment suicidé, leur donne rendez-vous à différents jours et endroits pour le retrouver. Ils ne sont pas heureux et la mort récente de leur enfant n'a fait que rajouter à leur dérive sentimentale et personnelle. Depardieu irradie le film d'autant de par sa stature colossale, que de par sa fragilité affichée. D'ailleurs, cette irradiation est quasi mise en dialogue dans une scène au restaurant où Isabelle raconte son aversion des champignons depuis qu'elle sait qu'ils sont fortement irradiés, comme les tibétains qui respirent les hauteurs empoisonnées du ciel. Le couple déambule entre la piscine, les restaurants, et ces endroits où leur fils leur donne rendez-vous. Le réalisateur nous raconte une sorte de recomposition mystique d'un couple à coup de chaleurs, de transpiration et de nausées. Tous les dialogues sont d'une grande beauté. Ils sonnent justes et s'accompagnent de cette musique sombre, absolument sublime, qui prolonge leur plongée spirituelle et identitaire vers leur propre mort. Il y a du Pialat là-dedans, car avant d'être un film des dialogues, c'est un film des regards suspendus. Pialat aimait filmer les repas et les regards perdus. On pense à ces yeux que Depardieu lançait vers l'au-delà de la caméra dans le chef d'œuvre "Police". D'ailleurs Huppert et Depardieu se retrouvent presque autant d'années dans la fiction que dans leur jeu ensemble pour "Loulou". Pialat est partout, à commencer par son épouse qui produit le film. Si Depardieu irradie, Huppert, parfois hystérique, éclaire, de sa présence, la désespérance lente et digestive de ce dernier, condamné à mourir. Des moments de grâce inouïs traversent le film comme cette scène où Gérard est incapable de donner des nouvelles de ses filles. Fiction ou réalité ? En tous les cas, en offrant ce film à son père, on ne peut qu'imaginer le travail scénaristique de Guillaume Nicloux qui mélange habilement autofiction, et autobiographie, s'agissant évidemment de Depardieu. On regrettera que ce film soit passé sans récompense à Cannes, particulièrement la palme du meilleur acteur. Un grand film, puissant et beau.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    143 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2015
    Parmi les cinq films français sélectionnés en compétition officielle à Cannes cette année, Valley of Love de Guillaume Nicloux était certainement le projet le plus intrigant. Son sujet, son tandem d’acteurs et l’ambiance épurée qui se dégageait de la bande-annonce n’en finissaient pas de titiller ma curiosité. Curiosité récompensée par le visionnage d’un bon film teinté toutefois d’une petite dose d’amertume.

    Tout commence par ce plan-séquence suivant la fragile silhouette d’Isabelle Huppert avançant vers un hôtel, entourée d’un soleil de plomb. Sans un mot prononcé, avec une sublime musique mélancolique accompagnant la scène avec brio. D’entrée de jeu, nous sommes plongés dans une atmosphère très âpre qui sera à l’image du film entier. Personnellement il s’agit d’un genre d’ambiance auquel j'adhère souvent, un peu à la manière d’un Bruno Dumont qui a le don d’épurer ses films au service de ses personnages et de l'authenticité qu'ils dégagent. Et Valley of Love, c’est à peu près ça.

    A peu près seulement, car malheureusement Guillaume Nicloux a tendance à s’embarrasser de détails superflus qui viennent parfois alourdir le récit. Toutes les scènes ne réunissant que Huppert et Depardieu sont très belles car simples et justes grâce à un jeu d’acteurs épatant de naturel. On ne peut pas vraiment dire que les deux comédiens jouent un rôle d’ailleurs tant ils dégagent l’impression d’être leurs propres personnes. Impression qui se confirmera dans le récit par la suite de façon un peu lourde et inutile hélas. Et c’est là le problème de Nicloux, c’est qu’il en fait trop alors que la beauté simple du sujet de base et des interactions entre les protagonistes est suffisante. Il n'y avait pas besoin d’en rajouter.

    Enfin quoiqu’il en soit, ces deux personnages, amants d’autrefois, sont plaisants à suivre dans leur quête de réponses face au mystère qui entoure le décès de leur fils et ces fameuses lettres qui semblent avoir été envoyées de l'au-delà. L’authenticité du jeu des interprètes, au risque de me répéter, y fait vraiment beaucoup. Isabelle Huppert est toujours aussi belle malgré les inévitables traits de l’âge tandis que Depardieu est là, massif, plus ogre que jamais, et semblant pourtant si fragile et si humain. C’est ce qui est touchant aussi dans la mise en scène de Nicloux, cette pudeur dans l’art de filmer ces corps sacrifiés par l’âge et de les sublimer en les filmant tels quels, parce qu'ils sont vrais. Le cinéaste excelle aussi dans l’art de filmer les non-dits et de les rendre aussi intenses. Après les scènes plus spirituelles et abstraites fonctionnent un peu moins, sont trop ancrées dans le réel pour vraiment détoner malgré les (bonnes) idées de base.

    Les scènes dialoguées restent aussi très intéressantes grâce au ton naturel des conversations. C’est un film qui fait preuve d’une belle qualité d’écriture à ce niveau-là. Quelques scènes sont d’ailleurs particulièrement prenantes, je pense à celles où chaque parent lit la lettre de leur fils défunt et à l’émotion particulièrement saisissante qui en dégage. Ces séquences sont d’ailleurs assez bien dosées, sans pathos et n'écrasent pas le récit. Après c’est tout de même dommage que le film manque de scènes de cette intensité sur toute sa longueur.

    Le cadre du film est aussi un élément-clé du récit. Cette vallée de la mort écrase ses personnages par la chaleur et nous aussi par la même occasion, rares sont les ambiances aussi bien rendues au cinéma. L’épuisement de Depardieu semble tellement réel. Le rythme du film contribue également efficacement à cette ambiance bien qu’il soit toutefois peu propice aux fulgurances et qu’il puisse parfois manquer de fluidité. Je pense à la séquence dans le bar avec les deux touristes qui vient couper la tension de la relation Huppert-Depardieu à cause d'une tonalité de la scène en décalage avec l’atmosphère développée jusque là.

    Mais le lieu reste avant tout hautement symbolique. Ces paysages désolés semblent représenter la frontière entre la vie et la mort et on y croit finalement à la possibilité d'une rencontre surnaturelle ou spirituelle. Valley of Love est un film qui évoque aussi beaucoup de choses mine de rien. Sur ce sentiment de culpabilité mêlé à l’incompréhension qui ronge une personne, sur l’épreuve d’un deuil qui ne peut réellement commencer, sur la complexité de l'amour. D’où un ton très nostalgique et mélancolique qui peut tout aussi bien fasciner que déprimer. En tout cas j’étais happé par cet ensemble grâce à la simplicité de l’intrigue et du suspense qui en découle. Difficile de décrocher pour ma part tant l’envie de savoir si leur fils réapparaîtra ou pas est forte. J'y croyais.

    Je me retrouve donc avec un avis plutôt partagé sur ce film qui m’a tout de même plutôt convaincu dans son ensemble malgré ses quelques défauts. Et je conseille volontiers l’expérience en tout cas car Valley of Love a tout de même de belles qualités à faire valoir et quelque chose d’unique à nous proposer. Un peu à la manière d’un voyage initiatique qui peut tous nous concerner dans ces épreuves de la vie qui nous prennent parfois au dépourvu et nous perdent. Un film qui m’a un peu déçu mais qui m’a cependant parlé d’une certaine manière, Valley of Love est un objet fascinant qui mérite le détour.
    Nicolas F.
    Nicolas F.

    24 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2015
    Typiquement le genre de film dont on ressort sans savoir exactement ce que l'on en pense. Une atmosphère pesante dans un décor éblouissant et un scénario énigmatique spoiler: stoppé avant la fin, laissant libre-court aux interprétations
    .
    La seule certitude tient dans la qualité du duo Huppert-Depardieu, dont la présence à Cannes doit en grande partie. La relation entre ces deux gabarits laurelethardiesques donne quelques plans magnifiques.
    Quant à l'histoire, (un ex-couple est réuni par son fils, après son suicide, dans la Vallée de la mort pour l'y retrouver), elle semble typique du film d'auteur, qui donne des clés au spectateur en lui laissant une large liberté d'interprétation. Quelques accents de mysticisme viennent amener des éléments qui font progresser le récit, mais cela nous laisse d'autant dans l'incertitude une fois l'heure et demi terminée.
    En somme, au générique, on est partagé entre l'intérêt éprouvé pour la destinée des personnages et un scénario finalement plus faible qu'il n'y paraît. Les têtes d'affiches nous permettent tout de même de garder une impression plutôt positive.
    Jean Francois L
    Jean Francois L

    14 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juin 2015
    Un film fort avec un scénario simple mais porté par 2 immenses acteurs qui à travers leurs échanges , leurs regards, leurs tristesses, leur périple nous touchent profondément jusqu' à attendre et espérer la rencontre avec leur fils disparu. Huppert et comme toujours au top. Depardieu prouve, malgrès tout ce qu'on peut lui reprocher, qu'il est un "monstre" d'acteur... Les paysages, la chaleur, la détresse, les rencontres, l'espoir, l'envie d'y croire, bref, on ressent tout ce qu'éprouve ce couple d'acteur ...
    Nyns
    Nyns

    215 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2015
    C'est foncièrement beau, mais il en manque quand même pas mal pour que "Valley of Love" soit à la hauteur de son casting. J'aime l'idée que ce film se forge avec volupté autour d'un des plus délicat sentiment humain : le remord. Cela dit, comme cela arrive souvent avec le cinéma minimaliste, la réalisation attend trop du spectateur, c'est le risque de soit totalement accrocher, soit carrément éxecrer ce genre d'oeuvre. Pour ma part, j'ai eu l'impression que le film durait 4 heures au lieu d'une et demie, et je n'ai pas compris les diverses interventions incongrues qui ponctuaient le récit (on aurait largement pu s'en passer, mais un long métrage d'une heure et quart ça fait un peu léger). J'attendais aussi un peu plus sur le niveau des dialogues, même si l'idée générale me plait. Les longueurs ne sont pas toutes appréciées, le huit clos impose l'affrontement. Et finalement la métaphore de cet avortement dégressif sur ce couple perdu dans les abysses de leur propre existence est quand même à retenir. Ne serait-ce que pour se rappeler qu'être parent, c'est rester "les pieds et mains liés" à l'autre jusqu'à ce que la mort vous sépare (à moins que?), plus fort que le mariage finalement... bref, deux monuments du cinéma français (Depardieu est quand même nettement au dessus n'en déplaise à madame) avec la vallée des morts comme décors ça vaut forcément le coup tout compte fait.
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