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    Valley Of Love
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    Fritz L
    Fritz L

    184 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juin 2015
    « Valley of love » est vraisemblablement le film le plus introverti que j’ai vu depuis des années, d’où se dégagent des sentiments, masqués, d’amertume et de jubilation mélangés. Par sa double lecture entre fiction et réalité, notre perception est mise à mal, et bouleverse les codes cinématographiques classiques. D’abord il y a ce drame qui se joue à l’écran entre Isabelle et Gérard, acteurs reconnus et séparés depuis quelques années, qui s’engagent, à la demande de leur fils défunt, dans une quête mystique. Celle de retrouver une dernière fois cet enfant sacrifié (et qui s’est suicidé) dans la Vallée de la mort. Des retrouvailles jusqu’à ce morbide périple nous allons les suivre, où plutôt les observer. De rancœurs en frustrations, on passe peu à peu à la phase d’absolutions, puis à la sérénité qui tient plus de la résignation qu’autre chose. D’un autre côté, il y a ce qui se joue derrière la caméra, Isabelle et Gérard, deux des meilleurs acteurs français, qui se retrouvent enfin réunis après 35 ans (« Loulou »). Et si l’on ne peut établir de lien scénaristiques entre le couple de Pialat et celui de Nicloux, par leur incroyable complicité, la symbiose est la même. Et la fiction de se mêler à la réalité à un point tel que notre esprit s’égare. Le père lisant cette virulente lettre d’un fils accusateur mais aimant, d’une Huppert qui réplique légèrement railleuse « si tu es bien comme ça » à un Depardieu qui se plaint d’avoir grossi… C’est ce double jeu intentionnel qui donne à ce drame toute sa vigueur et surtout ce surprenant rapport de force. D’un Gérard à la démarche du commandeur (le poids des ans et des remords) à une Isabelle fragilisée (le sourire est éteint), on ne peut que vibrer au tempo de leurs émotions, entre trouble et compassion. Et cette apparente simplicité des faits qui se trament sous nos yeux, se révèle au contraire être une gageure au niveau de la mise en scène, très complexe et recherchée en ombres et surexposition, silences et bouillonnement sonore. Ces dichotomies techniques participent allègrement au malaise permanent et l’état nauséeux qui sourdent tout au long du film. « Valley of love » n’est cependant pas un film pessimiste, bien au contraire. Isabelle et Gérard, un temps retrouvés, leur amour intact, poursuivront leurs routes. Il ne leur restera plus désormais qu’à « se souvenir d’oublier ».
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    78 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2015
    Vu VALLEY OF LOVE de Guillaume Nicloux avec Huppert et Depardieu, amputés de leur prénom au générique et sur l'affiche tant leur patronyme exprime à lui tout seul la puissance de leur légende respective et commune. Soit deux stars de cinéma, Isabelle et Gérard, qui se retrouvent dans la Vallée de la Mort pour répondre à une injonction écrite de leur fils, suicidé 6 mois plus tôt. S'ils obéissent à sa requête, il promet de réapparaître… Très moyennement crédule, Gérard fait de la résistance, tandis qu'Isabelle, dévastée par le geste de son fils qu'elle ne comprend pas, est prête à croire à l'impossible. Ces deux-là se sont aimés follement ("Quand on a vraiment aimé quelqu'un, on l'aime pour toujours, quelle que soit l'issue", admet Isabelle) mais le rendez-vous n'est pas de tout repos. Règlements de compte, malentendus, perception différente des événements… elle le cherche, le provoque, il l'observe, la surveille et la protège. On pouvait craindre deux numéros d'acteur, on assiste au contraire à une joute pleine de pudeur et d'émotion. Ils ne "jouent" pas, ils sont tout simplement eux-mêmes et c'est bouleversant. J'y ai cru de bout en bout, j'ai cru à leur amour, à leur détresse, à leur chagrin et à leur passé. Sans jamais jouer le deuil, ils sont Isabelle et Gérard, parents d'un enfant parti trop tôt. Bien sûr, l'ombre de Guillaume plane… Il n'ont besoin de rien pour incarner ce désespoir, sauf de se bouffer des yeux et de dire leur texte. La chaleur écrasante, troisième personnage du film (et non des moindres), s'invite à chaque scène et influe sur l'humeur, le rythme et l'ambiance. Gérard, énôôôôrme, transpire tant qu'il peut, Isabelle si fluette, pleure en silence. Deux façons d'être au monde et d'exprimer l'indicible. Deux monstres sacrés, liquides, en pleine possession de leur art. Cette vallée de l'amour et de la mort vaut assurément le détour cet été. C'est fantastique, dans tous les sens du terme.
    Jonathan M
    Jonathan M

    132 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2015
    Acte 1 : la musique. Vibrante, elle stimule les parties fines des poils. Le second : ce duo, cette justesse. Il était une fois une histoire qui n'a pas la prétention de vouloir dire quelque chose, mais qui suggère la chose pour qu'elle soit vécu. On transpire nous aussi, parce que ces deux là nous assomment. Le film est religieusement beau. Oui, religieusement. Il paraît qu'il y eu des signes. Des signes? Non, ils n'y croient pas. Mais le spectateur lui, beaucoup. *TOP 7 FILM 2015*
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 335 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 juillet 2015
    Ah Cannes… Cinquante nuances de la même blague, qui se répète sans cesse, à l’infini… Ça m’amuserait sûrement si ça ne m’attristait pas à ce point. Donc cette « Valley of Love », si j’en suis les critères de Cannes (et de quelques critiques de presse pour les avoir lu depuis), ce serait donc un film qui doit être mis en avant, comme une incarnation du cinéma moderne ; une piste intéressante de septième art qui mérite d’être connue et suivie ? Intrigant… Je note. Donc passer une heure et demie avec un face-à-face dialogué qui se répète sans cesse, ça c’est donc un type de cinéma qui mérite d’être connu et suivi… Ne composer son propos que de petites discussions autour de son petit mal-être bourgeois, du goût du vin, ou de ses remords par rapport à la vie passée, ça aussi donc, ça mérite d’être connu et suivi… Brasser de la mélancolie à deux balles sur les tons monocordes d’un duo Huppert / Depardieu accablé par la chaleur, ça aussi alors ça mérite d’être connu et suivi… Fort bien. Je retiens. Mais moi je me pose quand-même quelques petites questions face à un tel spectacle. La première, tout bêtement, porte sur la finalité du film. Mais qu’est-ce que ce « Valley of Love » voulait nous dire ? spoiler: Ah le remords c’est tenace ? Ah la mort nous attend tous au tournant ? Ah on restera marqué à jamais par tout ce qu’on n’a pas fait par langueur et paresse ? Juste ça ? Franchement ?
    Ça ne fait pas un tout petit peu « redite » dans l’univers du cinéma français ça, non ? Et puis quand même aussi, se pose la question de la manière. Je rappelle que le film dure une heure et demie et – en toute honnêteté – il n’y a pas grand-chose de plus que ce qu’il y avait- dans la bande-annonce. Tous les éléments d’intrigue y étaient là, presque en entier, clairement explicités, à part, peut-être, ceux du dernier quart d’heure. En fait, ce film est une sorte de version « extended » de la bande-annonce, où tous ses composants se retrouvent dilués et répétés à l’infini jusqu’à ce qu’on atteigne la limite fatidique du standard d’exploitation en salles. Symbole d’ailleurs de cette stagnation dans le vide, l’unique composition musicale entendue dans la bande-annonce, l’Unanswerd Question de Charles Ives. On l’entend régulièrement, à espace régulier, sans qu’aucune note ne soit changée, tel un témoin d’une intrigue qui tourne en rond ; d’un propos qui a fait le tour au bout de cinq minutes. Alors j’en entends déjà dire certain « mais c’est fait exprès, c’est pour qu’on ressente encore mieux la perdition de ces personnages, que la mélancolie gagne encore davantage de terrain. Cette musique contribue à poser cet état esprit tellement délicat qui incarne tellement bien la spécificité du cinéma français » Désolé, mais non. Cette musique incarne juste le fait que Guillaume Nicloux a eu une idée d’atmosphère en écoutant cette musique (ou en regardant « La ligne rouge », c'est selon...) et qu’il a été capable de produire cinq minutes de film avec ça, pas plus, et qu’à l’image de ce qui se fait en France, au lieu de creuser la question, de travailler le sentiment, d’explorer la réflexion, il a préféré brasser du vent, broder du creux, mais le tout avec un ton suffisamment arrogant et assuré pour qu’on n’ose pas questionner la pertinence de sa démarche. En cela, Isabelle Huppert s’est révélée une parfaite incarnation de cette entreprise bien vaine. Voilà une actrice au comble de la suffisance, qui par un jeu hautain cherche à donner l’illusion que, dans sa bouche, chaque vide est en fin de compte un plein. Tout chez elle est surfait, surjoué, enrobé à l’extrême, plombant absolument toutes les tentatives de Depardieu à jouer dans la nonchalance et une certaine forme de minimalisme. Pour le coup, le jeu d’Huppert pourrait résumer à lui seul ce qu’est ce film en son entier : une supercherie intellectuelle et cinématographique. Donc, en somme, face à ce genre de film, moi je n’ai plus qu’une envie, dire merci à Guillaume Nicloux qui, avec ce « Valley of Love » vient d’apporter une pierre supplémentaire à la pyramide de mes convictions sur le septième art hexagonal. Encore une fois donc, « merci Guillaume »…
    Epikouros
    Epikouros

    41 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2015
    Au cinéma comme ailleurs, le qualificatif « bouleversant » est souvent galvaudé voire usurpé. Mais cette fois, l’usure du temps… le délabrement des corps vieillissants… le désert de la solitude à deux… les suées d’angoisse… la culpabilité parentale… la tendre revanche d’un fils… l’épuisant travail de deuil… le choc solaire du pardon et de la réconciliation dans le miroir sans tain du 7ème Art, ici, sur l’écran calciné, tout se déchiffre à cœur ouvert dans le face à face fascinant, pathétique, parfois drôle du couple mythique Huppert-Depardieu. Quelle gifle ! Quelle caresse ! « Valley of love » m’a happé et bouleversé.
    jean l.
    jean l.

    158 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2015
    un chef d'oeuvre d'émotion
    le retour de ce couple de geants du cinema est réussi en tous points:émotion, gravité, mais aussi beaucoup d'humour dans les dialogues
    Gerard Depardieu tout comme Isabelle Huppert nous accompagnent depuis si longtemps, ce sont comme des amis de la famille, des piliers de nos vie de cinéphiles
    merci à eux!!!!
    Blog Be French
    Blog Be French

    40 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2015
    Habitué à des sujets assez fous, Guillaume Nicloux débarquait à Cannes avec un nouveau pari : présenter un film ultra-personnel en compagnie de deux monstres du cinéma français. Au beau milieu de l'endroit le plus chaud du monde, Depardieu retrouve Huppert pour un parcours à la fois fabuleux et surnaturel. Comme tous les parents, ils se sentent coupables de ne pas avoir pu venir en aide à leur enfant lorsque celui-ci se suicide, et le sujet du film fait même écho aux vies personnelles des deux acteurs. Nicloux enferme Gerard et Isabelle dans les canyons arides de la Californie, à la manière d'un purgatoire qui absoudrait leurs fautes. Mais quelle est la pire punition ? Lutter contre la chaleur ou tenter de rester uni avec l'être qu'on a aimé par le passé ? Cette double nuance offre à la fois des séquences émouvantes et des situations très drôles, extrêmement bien mises en valeur par le duo d'acteurs. Plus que le sujet, c'est la forme prise par celui-ci qui transcende Valley of Love. Avant d'être un cinéaste, Guillaume Nicloux est surtout un photographe qui arrive à faire ressentir l'instant présent à travers chaque plan, le moindre cadre de son film. Avec des travellings ou encore un jeu d'échelles de plan, le réalisateur prouve que chaque seconde est là pour nous plonger dans la portée métaphysique du deuil. Ainsi des couchés de soleil d'une beauté incroyable côtoient une piscine d'un azur éclatant ou encore des scènes proches du cinéma de David Lynch. Dans un joli travail de lumière, Nicloux nous parle de la mort, du poids des regrets, avec une simplicité étonnante, empruntant le chemin de l'image plutôt que celui des mots. Le réalisateur offre ainsi un beau regard sur ses personnages, mais aussi sur ses acteurs et le monde qui l'entoure.
    On regrette tout de fois un scénario un peu attendu et le manque de quelques éléments capables de transformer ce film en réel chef d'oeuvre. La fin abrupte pourra surprendre et en laisser certains sur leur faim, même si elle fait aussi partie du côté fantastique de Valley of Love…

    Touchant, poétique, beau esthétiquement, Guillaume Nicloux fait de Valley of Love une des réussites de ce Festival de Cannes 2015. Le duo Huppert/Depardieu incarne à merveille le sujet mis en scène par le réalisateur, livrant un ensemble d'une maîtrise assez inouïe ! Reparti sans aucune récompense, ce film fait pourtant partie des magnifiques films qui marqueront cette année 2015…

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    Corbett
    Corbett

    31 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juin 2015
    Un film Magnifique.
    Depardieu extraordinaire et qui prouve que quand il est bon, c'est juste le meilleur acteur français.
    J'ai été bouleversé par ce film, je suis sorti la gorge serrée.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 072 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juin 2015
    Je suis déçu, la bande annonce qui tournait en boucle laissait présager quelque chose de très beau et de très vrai, en fait si le film a quelques moments de grâce, ça reste avant tout assez plat... en fait le film en fait trop ou pas assez... Pour moi je dirai qu'il y a beaucoup trop de choses dans ce film. Il y a un trop plein. Il y a encore trop de personnages, trop de petites intrigues dont finalement on s'en fout totalement. Disons que Nicloux n'arrive pas à l'épure d'un Dumont ou d'un Dreyer alors que quelque part il n'en est pas si loin dans l'idée.

    Parce qu'un film avec Hupert et Depardieu, ce dernier étant l'acteur le plus fascinant de tout le cinéma français, comme seuls acteurs, oui je prends... et je prends encore plus s'ils sont perdus dans la vallée de la mort pour retrouver leur fils mort. Il y a plein de bonnes idées dans ce film dans les non dit, ce qui n'est pas montré... cependant ça ne fonctionne jamais totalement parce qu'il y a trop de choses.

    J'aurai adoré que ça ne dure qu'un seul jour, en temps réel, posé au soleil avec ces deux acteurs qui jouent plus ou moins leur propre rôle sans que ça soit dit de manière aussi explicite... Non parce que le mec qui reconnaît Depardieu j'ai trouvé ça assez nul. On n'avait pas besoin de voir ça, suffit de voir Depardieu baleinesque, son regard, sa beauté pour comprendre que c'est lui.

    En gros j'aurai voulu un truc mille fois plus austère qui aurait rendu la quête spirituelle moins vaine... C'est ça qui me dérange c'est que c'est vain, si quelques rares moments m'ont fait un temps soit peu vibrer... ben... c'est trop peu comparé à l'impact émotionnel que ça aurait dû avoir. C'est le genre de film qui devrait laisser son spectateur pantois, son spectateur subjugué par la beauté et la simplicité...

    En gros du coup ça se regarde, comme dit il y a de bonnes idées mais il y a encore trop de choses, il se passe encore trop de choses...

    Mais ça m'a donné envie de redonner une chance à Loulou qui est le seul Pialat que je n'ai pas adoré.
    cylon86
    cylon86

    2 519 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juin 2015
    Isabelle et Gérard se retrouvent dans la Vallée de la Mort à la demande que leur a faite leur fils Michael après s'être donné la mort. Il leur a envoyé une lettre chacun avec un itinéraire à suivre et leur promet qu'il reviendra les voir si ils sont présents tous les deux à des endroits bien précis. Baignant dans le mysticisme, "Valley of Love" ne convainc pas toujours, coincé dans des situations que le réalisateur veut laisser inexplicables et dans certaines scènes un peu maladroites. Mais malgré cela, il serait totalement impossible de ne pas être charmés par les retrouvailles à l'écran des deux monstres sacrés du cinéma que sont Isabelle Huppert et Gérard Depardieu. Ces deux-là portent le film sur leurs épaules, apportant leur talent et leur sensibilité au service d'une histoire qui se retrouve souvent déconcertante mais parfois émouvante, pleine de justesse quand elle le veut bien.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 365 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2015
    Trente cinq an après Loulou, le duo Depardieu Huppert se reforme au cinéma dans un long-métrage qui laisse peu de frontière entre la réalité et la fiction. Incarnant tous les deux des personnages comédiens qui portent les mêmes prénoms qu’eux, le duo forme un couple divorcé qui se retrouve suite à une lettre de leur défunt fils. Leur lieu de rendez-vous, la Vallée de la Mort, en Californie sous une chaleur caniculaire. Porté par cette mystérieuse quête de leur fils disparu, Valley of Love fait surtout l’echo d’un passé heureux entre les deux personnages. Isabelle Huppert toujours sensible, apparaît sous un corps fatigué presque squelettique suivant comme une âme égarée, l’espoir d’une réponse. Gérard Depardieu, mis à nu nous donne des frissons. Dans un corps devenu handicapant, difficile à supporter pour marcher sous cette chaleur, l’acteur interprète avec une certaine pudeur ce père qui n’a jamais vraiment su aimer son fils. Guillaume Nicloux emprunte souvent le terrain du mysticisme à la Lynch pour la métaphore du fils. Si l’idée est bonne, cette mise en abyme n’est pas toujours justifiée et donne à l’histoire quelque chose d’inachevé. Valley of Love c’est donc surtout l’histoire d’un casting puissamment vibrant.
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    Marie Nizet
    Marie Nizet

    46 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2015
    Une jolie vallée d'amour, de respect et de sensibilité entre ces deux acteurs. Un Depardieu étonnant! Très plaisant!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 juillet 2015
    Un couple désuni depuis longtemps se retrouve dans un endroit supposé magique à la demande de leur fils unique suicidé depuis plusieurs mois, qui leur y a donné rendez-vous dans une lettre adressée à chacun d'eux "pour les revoir". Une belle démonstration du pouvoir du talent de deux monstres sacrés du cinéma, Depardieu et Huppert qui, dans cet endroit grandiose et impressionnant qu'est la vallée de la mort, parviennent, avec des mots et des gestes de tous les jours, à nous faire croire à l'incroyable dans cette histoire d'amour et de mort.
    Daniel C.
    Daniel C.

    147 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2015
    Fatigué lorsque j'ai vu ce film, j'ai dormi à plusieurs reprises. Quand il est question de mort, que de l'ensommeillement survienne n'est pas très étonnant. La voix de Gérard Depardieu est envoutante. Lorsqu'il lisait la lettre du fils mort adressée à sa mère, mes yeux se fermaient comme pour n'entendre que le timbre de sa voix. En d'autres moments du film, ce sont les cris d'Isabelle Huppert, qui m'ont extrait de ma léthargie. Cela n'a rien d'un film ennuyeux, mais parler de l'amour et de la mort réveille les pulsions de mort, celles desquelles on empêche la survenue lorsque l'insomnie vient en place d'un sommeil réparateur, lorsque l'endormissement semble inaccessible. Dans "Valley of love", le corps est là, massif pour l'un, Gérard, envahissant, contrastant avec la minceur de celui d'Isabelle. Je n'ai pas eu accès à l'ensemble de l'histoire, mais dans ces bouts tronqués, j'ai eu accès à la chaleur étouffante de la vallée de la mort, j'ai eu accès à la détresse de ses parents privés de leur fils, qui réussit le tour de force de les réunie au-delà de sa mort.
    Michel C.
    Michel C.

    273 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juin 2015
    Etonné que ce film soit ressorti sans prix au sens "Cannes". Gérard Depardieu tout autant qu' Isabelle Huppert sont géniaux. Sans beaucoup de paroles, mais par un jeu subtil et délicat, ils exécutent une sorte de ping-pong intellectuel surprenant..... Que dire des paysages de la vallée de la mort : magnifiques, irréels, lunaires !! Un choix tellement judicieux avec le thème et déroulement du scénario. Une première surprise consiste à les voir jouer leur propre rôle - mêmes noms / acteurs etc... J'avoue avoir été subjugué par l'ambiance étrange, une minutieuse montée en puissance retenant toute notre attention, qui emporte l'adhésion, sans nous laisser le choix - Tellement bien réalisé !!! Un chef d’œuvre que notre cérémonie nationale a manqué d'épingler - vraiment.... Fascinant et troublant..... LE FILM !! **
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