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Marie Breton
68 abonnés
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4,5
Publiée le 25 janvier 2024
Cette critique s'adresse à celles et ceux qui n'aiment pas particulièrement le cinéma de Dolan, ou à ceux qui hésitent simplement.
Je ne suis pas une grande fan du réalisateur. J'avais aimé l'énergie de son premier film, mais les autres m'ont lassée assez vite. Et si je continue de les regarder, c'est parce que j'espère toujours retrouver quelque chose de l'énergie du premier, et parce que malgré tout c'est un cinéaste qui sait incroyablement filmer les émotions et où les acteurs sont toujours dirigés à la ride près.
Alors pour ceux qui hésitent parce qu'ils n'aiment pas les films de Dolan, une garantie : ce film lui ressemble, mais ne ressemble aucunement à sa filmographie. Il est plus ouvert sur le monde, plus dense en terme d'action et contrairement à d'habitude, on n'étouffe pas : au contraire, c'est une explosion d'oxygène, de sentiments qui réagissent en chaîne, et loin d'être un film d'auteur, "The Life and Death of John F. Donovan" est une vraie proposition destinée à tous. Peut-être est d'ailleurs la raison pour laquelle il a enfin choisi de tourner en anglais.
Alors je ne parlerai pas de toutes les extrêmes qualités du film, d'autres l'ont probablement déjà très bien fait, mais si vous hésitez, je vous encourage à vous lancer sans plus réfléchir. Kit Harrington est filmé passionnément et son histoire vous passionnera très probablement aussi.
Ma Vie avec John F.Donovan est (sauf erreur de ma part) le seul film de Dolan réalisé uniquement en anglais… et est-ce que c'est la barrière de la langue qui rend ce film très “mineur” dans sa filmographie ? On reconnaît son style mais dans un film que je trouve toujours peu intéressant, avec des personnages qui ne m’ont pas du tout intéressé et ce malgré le plaisir de retrouver Kit Harrington et Natalie Portman dans des films d’auteur. Je ne sais pas quoi en dire mise à part ça, c'est du Xavier Dolan mais sans tout le génie, je n’ai pas du tout accroché malgré quelques bonnes scène par ci par là.
Un beau film qui aborde avec délicatesse des thèmes sensibles. On est emporté dans l'Hollywood qui broie ceux qui ne sont pas assez forts pour être eux-mêmes. Un beau casting, une réalisation aérienne, des moments de bravoure (la cuisine, la salle de bain...) et une super BO.
Un film sur une enfance perdue et sur une vie d'artiste adulée ! Pas mal, mais trop lent, trop long ... des dialogues inutiles qui n'aboutissent à rien si ce n'est un léger ennui.
La vie de John F Donovan est assez fatigante et lassante, heureusement qu’il y a la partie d’enfance de Rupert Turner qui est intéressante et parfois touchante par la relation avec sa mère, pauvre Sam bien interprétée par Natalie. Mais la partie de l’enfance n’est pas crédible par le vocabulaire et la façon de parler de l’enfant de 10 ans.
j'ai tout simplement adoré du début à la fin, j'aime ce genre d'histoires où l'on connait déjà la fin et que l'on suit tout un cheminement pour tenter de comprendre. j'ai été émue par l'interprétation de Kit Harrington il m'a beaucoup touché et j'ai sentie son angoisse et sa solitude à travers lui. très beau film
Et bien, Ma vie avec John F. Donovan est plutôt bon! Je ne comprends pas toutes les mauvaises critiques qu'il a subi. Certes, ce n'est clairement pas le meilleur de Dolan mais il ne mérite pas tout cet acharnement. L'histoire est celle de Rupert, un jeune homme qui raconte en interview son enfance et sa correspondance avec un certain John F. Donovan (son idole de jeunesse). Le film est donc principalement composé de flashbacks, eux-mêmes divisés entre la vie du petit Rupert et celle de John. Ce dernier est la star d'une série télévisée à qui tout réussit mais on apprend peu à peu que sa vie n'est pas aussi belle qu'elle paraît. J'ai beaucoup aimé le développement du personnage de John, un homme contraint à une vie de mensonges par peur de perdre sa carrière. Je dois saluer la performance de Kit Harington, très juste et pleine d'émotion. Le jeu du jeune Jacob Tremblay est aussi à relever! La seule chose qui m'a vraiment dérangée dans le film est sa forme. La ficelle scénaristique de l'interview pour pouvoir placer les flashbacks est vue et revue et cela suprend venant de Xavier Dolan qu'on connaît pour ses mises en scène originales. Autrement, la réalisation est toujours impeccable. Certes plus sobre qu'accoutumé mais on retrouve toujours quelques scènes musicales purement signées Dolan, pour notre plus grand plaisir. En bref, Ma vie avec John F. Donovan est un film sympathique avec de bons acteurs, une bonne réalisation, un bon sujet traité mais une forme trop convenue qui le rend un peu "lisse". On passe tout de même un bon moment devant!
"Ma vie avec John F. Donovan"...nouveau Dolan mais bon ce n'est pas cela qui m'a donné envie car vu aucun de ses films de mémoire et si vu pas de grand souvenir bref... L'histoire mec qui ,enfant, raconte sa correspondance avec une star de la TV...enfin la déchéance surtout... Bon début pas trop convaincu et puis au fur et à mesure l'histoire nous touche. Voir le parallèle entre cette star et cette enfant, avec leur lot de soucis "simultané"...bon jamais je ne plaindrais toutes ces stars qui partent en sucette à cause du succès et des ses excès mais c'est touchant , bien joué (même si le petit me gavait par moment) et pi il y avait une de mes chouchous ( Natalie Portman)... Un film intéressant qui parle des tabous dans ce monde à part... NOTE: 6.5/10 (Ah oui pas de Jessica Chastain ,couper ses scènes...pffff)
4 652 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 11 octobre 2021
Je m'attendais à mieux c'est plutôt sec et sans queue ni tête cette histoire et sans véritable intrigue. J'ai continué à attendre que les pièces se mettent en place mais en fin de compte ça s'est essoufflé et j'ai presque abandonné ce film. Ma vie avec John F. Donovan est composé d'un excellent casting et suit un acteur en herbe qui dévoile à la journaliste Thandie Newton la collection de lettres que lui a envoyées a feu John F. Donovan lorsqu'il était enfant. En plongeant dans son passé il réalise l'effet que cette correspondance a eu sur sa vie. Le film est raconté en flashbacks le jeune homme se remémorant son passé en tant que Jacob Tremblay avec sa mère Natalie Portman ainsi que Kit Harrington dans le rôle de Donavan qui lutte avec sa sexualité comme l'idole des adolescents. C'était lent avec un tas de talents qui semblaient tous très gaspillés dans leurs rôles. Maintenant je sais pourquoi je n'avais jamais entendu parler de ce film auparavant et il est temps que Xavier Dolan résolve ses problèmes de libido pour son bien et pour bien du public...
Narré sous forme de rétrospective comme Life of Pi ou Extrêmement fort et incroyablement près, le film se donne tout à fait les moyens d'aller au fond de son sujet pour révéler ce que peut cacher la vie des acteurs, ces secrets qu'on soupçonne d'autant moins qu'ils sont des personnalités publiques. Mais il n'est pas seulement dense : il est compressé.
L'écriture est parfaite, pile dans le ton escarpé et étroit que réclame le genre. Les acteurs ne sont pas en reste pour figurer tour à tour l'injustice vécue par un enfant (Jacob Tremblay, puisses-tu ne pas partager l'adolescence de Drew Barrymore, toi qui en partages l'étincelle), les difficultés d'une mère à surmonter son passé tout en élevant un enfant qui le lui rappelle constamment (Natalie Portman) et la gloire qui monte à la tête d'une star malgré ses précautions et une humilité que la pression médiatique lui interdit de laisser transparaître (Kit Harington).
Ce sont des thèmes forts qui ne sont pas oversimplifiés et teintent chacun le film de leur bout d'ambiance. Mais si on mélange trop de couleurs ensemble, ça fait un gris bizarre et c'est ce qu'il se passe ici : on saisit que même le spectateur est censé ne pas comprendre Donovan, qu'il doit rester excentrique même à nos yeux indulgents... mais peu d'éclats trouvent leur chemin hors de la griseur.
C'est peut-être dû à une prestation un peu faible de Harington, ou plus probablement au fait que Dolan pensait chaque scène en fonction de ce qui viendrait après (le film a fait jusqu'à 4 heures en salle de montage, d'où les sentiments de compression et de précipitation, j'imagine), mais c'est dans tous les cas une œuvre qui mérite un second visionnage chez ceux qu'elle n'aura pas dégoûtés : comme je le disais, la rétrospective journalistique est quand même sincère.
Même si le film n 'est pas aussi mauvais qu'on puisse l'imaginer en lisant la critique globale sur le film (qui serait le vilain petit canard d'une filmographie parfaite) ; il faut reconnaître que ce long-métrage de Xavier Dolan n'est pas terrible et ne possède rien de la maestria que le réalisateur canadien avait mis dans Mommy. Car on peut que son incartade hollywoodienne n'est pas à la hauteur des attentes que suscitait ce film. Le film pêche par des personnages pas toujours bien écrit (la mère qui ne s'inquiète à aucun moment de l'hystérie maladive dans laquelle entre son fils devant une série à l'eau de rose), des éléments de narration assez inutiles (finalement les scènes avec la journaliste ne servent vraiment à rien) et un acteur principal (Kit Harrington) particulièrement insipide (contrastant avec des actrices telles que Natalie Portman, Kathy Bates ou Thandie Newton). Si je ne plaçais pas forcément beaucoup d'attente dans ce film (puisqu'à part Mommy, je n'ai pas forcément été époustoufflé par les autres films que j'ai vu de lui), on ne peut pas dire que je l'ai vraiment apprécié.
Rupert a onze ans, une folle envie d’être acteur et entretient une relation compliquée avec sa mère et ses camarades de classe. John Donovan a la trentaine, un rôle dans une série ultra-populaire, les caméras braquées sur sa gueule d’ange et un succès indéniable. Tout commence lorsque le jeune Rupert décide d’envoyer une lettre à John Donovan, à qui il voue une admiration inconditionnelle, et que la réponse inattendue de l’acteur marque le début d’une longue correspondance. C’est cette correspondance que Rupert, devenu adulte, va retracer au cours d’une interview, plusieurs années après la mort de John F. Donovan. Un récit fragmenté mené façon Dolan, mais qui peine à toucher et à convaincre.
L'usage de la musique, les plans rapprochés, le jeu sur les couleurs, l'inventivité formelle et les thèmes de l’homosexualité et la relation mère-fils, tout ce qui nous avait fait aimer Mommy et les autres films du réalisateur canadien sont là. Mais mis ensemble, les ingrédients, cette fois, ne parviennent pas à former une recette convaincante. L’alchimie est ratée, et on bien du mal à s’attacher au gamin surdoué malmené par ses camarades, à apprécier des scènes outrées qui versent trop souvent dans le cliché, le pathos et le démonstratif et à adhérer à la complexité d'une intrigue morcelée parasitée par des ellipses trop nombreuses. Comme si Dolan avait voulu cocher toutes les cases en signant un film-somme prématuré fondé sur un essaimage de références à sa vie et son oeuvre, en laissant de côté une authenticité qui aurait pu donner au film une profondeur et une teneur bienvenues. Résultat? Le surfait, l’artifice et l’aseptisé étouffent l’émotion et la portée d’un drame qui sonne trop souvent faux.
Malgré ses défauts, force est de reconnaître que Ma vie avec John F. Donovan peut séduire par sa veine romanesque (les récits enchâssés et l’habile jeu sur la réalité donnent au film une envoûtante part de mystère), la performance des acteurs (formidable Jacob Tremblay) et la justesse avec laquelle Dolan traite de thèmes comme la quête de modèle et la célébrité, en signant des scènes à la force indéniable (on pense par exemple au dîner de famille). Bref, Dolan déçoit par un film qui, s'il reste plaisant, manque toutefois de l’authentique et de la simplicité nécessaires pour émouvoir son public.