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    Green Room
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    3,1
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    178 critiques spectateurs

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    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juillet 2016
    La première partie m’a intéressé car elle nous fait entrer dans un milieu plus ou moins hostile avec des personnages dont on comprend qu’ils sont un peu comme nous, rebelles mais pas dans l’excès (avec les redites de l’album à emmener sur une île), contrairement à ces types qui n’inspirent absolument pas confiance, on sait qu’il va arriver quelque chose et lorsque ça explose ça ne fait pas semblant, le piège se referme et on est cloitré avec eux et leurs craintes/angoisses, c’est prenant. Par contre la violence est parfois un poil sur-appuyée pour satisfaire des effets choc, Saulnier la filme de manière sans doute trop "brutasse" pour rendre une ambiance totalement oppressante par rapport à sa mise en scène jusque là, prisonnier de ce qu’il veut montrer plutôt que de faire ressentir, et toute la deuxième partie plonge là dedans, l’empreinte visuelle nous enfonce dans une sorte de léthargie inconfortable, d’un sens ça souligne un parti pris tout à fait respectable et défendable mais personnellement j’y ai perdu en qualité de visionnage, j’ai fini par sortir petit à petit du contexte survival pour voir quelque chose d’assez prévisible, et ça l’est. De même les morts s’enchainent dans une certaine indifférence, en plus d’alliance tombée du chapeau, le personnage de Patrick Stewart qui est là sans vraiment être là (pourtant ce n’est pas un acteur qui manque de charisme), ça devient même long, le film ne dure qu’1h30 mais semble en faire deux bien tassées, pas que ça soit réellement ennuyeux mais disons que ça fait du sur-place, surtout pour dévoiler un final sans trop d’audace.
    Pas désagréable mais sans grand d’intérêt malgré des idées assumées et des qualités en terme de réalisation et d’identification esthétique, à l’image de son précédent film, estimable mais oubliable.
    Félix F
    Félix F

    248 abonnés 2 423 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2016
    Un petit survival bien sympa, dérangeant et plutôt efficace. Même si la fin est un peu prévisible, l'ensemble du film ce veut assez stressant et prenant, avec quelques scènes plutôt trash. Un bon petit 8 clos qui sort du lot.
    Hastur64
    Hastur64

    224 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2017
    « Green Room » est un petit thriller en huis clos qui sans être extraordinairement prenant offre un suspens convaincant. C’est une sorte de punks rockers versus néonazis où un rock-bande témoin d’un meurtre se retrouve à la merci d’une bande de skinhead d’extrême droite bien décidés à faire disparaître ces témoins gênants barricadés dans l’arrière de leur bar/salle de concert. Le film joue un jeu d’équilibriste entre thriller survival un brin sanglant et un humour distillé par cette bande de rockeurs complètement dépassés par les événements. L’interprétation est elle aussi solide avec en tête : le regretté Anton Yelshin en guitariste propulsé leader de groupe dans cette course à la survie, Imogen Poots finalement le personnage le plus badass du film, bien que malgré elle, et enfin Patrick Stewart dans un rôle à contre-emplois en chef au sang-froid de cette milice néonazie. Un petit film sans prétention qui réussit un mélange sanglant et comique rare au cinéma et qui mérite vraiment un petit coup d’œil. Faites vous plaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 septembre 2016
    Ce quasi huis-clos est tendu mais pas anxiogène, on aurait aimé avoir un scénario plus inventif et délirant. Anton Yelchin surprend dans un registre inattendu, tandis que Patrick Stewart est glaçant en chef d'un mouvement néo nazi.
    Zoumir
    Zoumir

    67 abonnés 1 042 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2016
    Green Room aurait pu s'appeler "Bienvenu à Naziland" ou ironiquement "La musique adoucit les mœurs". Dans un coin perdu aux abords de Portland, un petit groupe de Rock sur la paille accepte de se produire dans un petit bar, repère d'un groupe de mouvance d'extrême droite bien assumée. Mauvaise idée ? Peut-être pas ! Même si l'on sait être devant un survival, Jeremy Saulnier ne fait aucunement monter la pression. Une petite altercation sans surprise à leur arrivée. Une provocation de la part de nos artistes qui nous fait bien rire. Malgré un public visiblement prêt à se foutre sur la gueule à la moindre occasion, la tension ne monte pas crescendo. Mais sur une simple décision, un coup du sort, tout va basculer et la situation va s'envenimer rapidement sans pour autant sombrer dans l'euphorie gore. L'atmosphère change. On commence à se demander comment tout cela va finir et brusquement, après plusieurs minutes encore, tout bascule véritablement. C'est la façon dont l'histoire évolue, palier par palier, sans prévention, sans signes annonciateurs qui donne à Green Room son véritable souffle. La mise en scène reste sobre, n'use pas d'artifices visuels ou auditifs pour nous prévenir de ce qu'il va se passer. Et ainsi, dans ce contexte très terre à terre, on bascule dans la sauvagerie. Bref, pas de quoi s'ennuyer. Un film appréciable pour les amateurs du genre qui fait en plus froid dans le dos grâce à son contexte.
    ollavatelli
    ollavatelli

    58 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 novembre 2016
    Sur ce coup avec Green Room, je me suis fait complètement avoir. Tout était réuni pour donner un thriller bien sombre : le synopsis, l’affiche sombre et l’avis général des spectateurs. Pourtant, le film ne se révèle pas à la hauteur pour ma part : pas assez sombre, assez construit et pas assez crédible.

    Suite à un concert, un des membres du groupe découvre le cadavre d’une fille. Après avoir avertis ses amis, le groupe se retrouve enfermé dans une pièce avec un des gardes, en attendant soit disant l‘arrivée des flics. Très vite, le groupe de néo-nazi vont me déranger : leurs intentions et motivations ne sont pas claires et on ne sait pas s’ils sont réellement mauvais ou non. Pendant toute l’œuvre, ils veulent se débarrasser des jeunes mais en allant toujours avec le frein à main donc ils ne se montrent pas si menaçants que ça. Le film n’est pas si nerveux qui ne laissait croire. Pendant tout le film, c’est on sort de la pièce, on rentre de la pièce, on ressort et on rerentre. Quel scénario ! Les personnages font que du va et viens au même endroit. Les méchants ne viennent que par un ou deux chercher les jeunes : c’est ridicule. Soit disant, ils ont une armée : c’est quasiment vide de personne. Le lieu où tous les personnages se situent est très limité. Certains faits et choix des personnages restent incompréhensibles ou invraisemblables. Après tout comment quatre ou cinq adolescents arrivent en étant enfermés dans une pièce, à être plus menaçants ou piégeants que leurs adversaires ?
    Puis que dire de la fin ? Totalement ridicule. Le dernier plan est infâme et de très mauvais goût pour un thriller.
    Alors oui, les images sombres accentuées de couleur verte donnent un rendu esthétique et sombre ; et oui il y a deux ou trois passages bien violentes ou sanglantes mais ça ne suffit pas pour redresser une très faible écriture. Heureusement que le petit moment de stratégie que fait la fille et le garçon pour tuer deux hommes dans la pièce relève un peu le niveau.

    Green Room est donc un film que j’attendais tellement de bonnes choses mais qui au final se révèle être une grosse déception. Une scène et la photographie un peu sombre, accentuée de vert seront bien les seules choses qui m’auront plu. Ce film ressemble plus pour moi à un direct to video plutôt qu’autre chose : affiche, synopsis et promesses alléchantes et au final plus de vides que de contenus.
    iceman7582
    iceman7582

    49 abonnés 1 169 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2017
    Ça commence comme un banal road movie, puis ça tourne vite au "survival" ! Quelle claque ! Quand soudain on fini par se faire aspirer dans un univers punk à l'atmosphère ultra anxiogène ! Le film vire au huis clos ponctué par le réalisme impitoyable de certaines scènes choc et brutales qui font corps avec une BO qui décape ! Ce terrifiant jeu de massacre haletant nous confirme bien que le cinéma indépendant n'a pas fini de nous étonner ! Âmes sensibles s'abstenir. Les amateurs du genre seront comblé.
    Inglorious_Ben
    Inglorious_Ben

    61 abonnés 1 506 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2016
    Après Blue Ruin, thriller un peu mou et poussif, voici Green Room, survival du même réalisateur. On retrouve Macon Blair dans un rôle secondaire, mais surtout le rythme est un poil plus nerveux avec certaines scènes toujours bien crues et une BO métalleuse spéciale mais qui colle bien au contexte. Le film aurait mérité un peu plus de scènes gores et une fin un poil plus énergique pour nous convaincre totalement. Un survival sympathique mais pas transcendant...
    bibtar
    bibtar

    31 abonnés 598 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2021
    Un "survival" largement au dessus de ce que peut proposer habituellement ce genre de film, évitant la plupart des pièges auxquels les studios hollywoodiens ont tendance à tomber quand il s'agit de mettre en scène une bande de jeune dans un contexte violent, allant de la niaiserie insupportable aux personnages sans profondeurs, et même si les codes du genre sont bien présents, ceux ci sont exploités de manière plus qu'intéressante et surtout dans une ambiance efficace. En effet, quand il s'agit d'illustrer tant l'angoisse que l'atmosphère très particulière qui se rattache aux univers des différents protagonistes, le réalisateur apporte sa patte très personnelle, mélange entre esthétique et contemplation qui se ressent surtout à l'image lors de séquences assez étendues qui utilise les décors comme véritable protagoniste, par l'importance que peuvent prendre les paysages que ça soit au niveau de l'intrigue qu'à celui de la tension, de plus cette capacité à transcender l'ambiance du film simplement à l'aide de la caméra, choSe que l'on retrouve également dans son précédent film, offre une façon de regarder et vivre ce genre de film d'une toute autre façon, pas seulement dans les hurlements et le sang, car le contexte et l'atmosphère assez pesantes du film, à l'image tant que dans le sujet, permet clairement une immersion intensive et angoissante dans un monde très glauque, aux lumières crasseuses ou tout simplement par des passages de silence accompagné d'un plan large, afin d'accroître le sentiment de profondeur, il est évident que la qualité de la technique cinématographique est totalement au rendez-vous, et permet de voir sous un angle bien plus intéressant ce genre de film. Pourtant, la structure du film qui tend premièrement à exploiter l'univers des deux groupes de protagoniste pour ensuite à passer quelque chose de plus rentre dedans, n'est pas forcément évidente aux premiers instants si l'on ne sait rien de ce film, pourtant rien que l'atmosphère générale laisse présager une angoisse croissante, mais le suspense et la surprise fonctionne à merveille, laissant présager peu de chose ou tout simplement par une détonation ou une présence inattendue, le réalisateur parvient à faire bondir de son siège par une séquence pour ensuite faire dresser les cheveux sur la tête par la violence assez exacerbée dont l'intrigue prend le virage, et cela de manière assez inattendue et qui ne fait pas dans la dentelle et encore moi dans la série B, car la qualité des passages d'effroi et de barbaries sont non seulement parfaitement mis en scène, déroutant tant par les actes que leurs motivations, mais surtout ils sont totalement dans le style et l'ambiance du film, n'allant pas chercher des effets de massacres totalement absurdes ou pas adaptés, au contraire on sent cette volonté du réalisateur de mettre l'horreur au service du style de ce film, et bien sûr dans une expression assez esthétique de la violence, rappelant évidemment le goût pour ce genre d'image du grand Q. Tarantino, et quand on voit le résultat dans son ensemble, cela fonctionne sans souci et surtout sans se dire que certaines choses sont exagérées, tout semble prévus et orchestrés et bien sur dans l'intrigue on retrouve totalement la présence très pesante de cette atmosphère si particulière. Déjà dès les premiers instants, on ressent bien cette volonté de poser un cadre très marqué afin d'y développer au mieux l'histoire racontée, totalement en harmonie avec ce qui se joue à l'écran, et encore plus un fois que le fil conducteur se met en place, et bien que l'ambiance été travaillée pour faire monter la tension crescendo, on en est pas moins surpris lorsque la situation change de ton, tout en conservant du début à la fin une mise en scène très soignée, une photographie pensée dans chaque détail et bien sûr la musique qui met encore plus en relief l'aspect stressant du film, ainsi de cette manière le scénario prend une tournure et un sens bien barré tant par ce qui est raconté que ce qui est montré, de nombreux passages font effet de façon incroyable, d'autant plus que tout le contexte est réfléchi, pas un simple étalage de violence démesurée, le but étant clairement de donner du sens et de la crédibilité à cette histoire, et quand on pense à son précédent film "Blue Ruin" qui proposait le même type d'approche mais plus dans le genre du "revenge movie", à la fois contemplatif, réaliste et plein de sens sauf que la grande différence ici réside évidement dans le rythme général bien plus puissant et cadencé sans non plus tomber dans le déroulement d'action sans cesse, on se retrouve bien plus facilement emporté devant ce à quoi on assiste par cette façon de jouer au yoyo avec l'attention et le stress, n'hésitant à être très cru mais toujours au bon moment créant surprise et étonnement à l'égard de nombreuses scènes, ainsi qu'un certain intérêt pour l'aspect sociologique qui est mis en lumière par le contexte de l'intrigue, chose bien développée sans trop tomber dans la dénonciation exacerbée. En rajoutant à cela une palette de personnage bien diversifiée, totalement stéréotypée vis à vis de leur appartenance sociale afin d'accroître le sentiment d'immersion et la crédibilité de ce qui est raconté, pourtant la majorité d'entre eux non que très peu d'expérience d'acteur et malgré tout on sent bien que l'on dépasse les simples adolescents prédestinés à la mort, plein de cris et de pleurs de terreur dans leur propos, bien au contraire non seulement leur destin n'est pas évident à établir et d'autant plus surprenant dans le traitement de ces scènes la, ne jouant pas du suspense inutile et tout ces genres d'artifices souvent bien lourds, mais surtout il donne une valeur supplémentaire à l'ensemble de l'intrigue et il est indéniable par contre que c'est clairement P. Stewart qui représente le mieux ces concepts, tant par le flegme et le calme qu'il incarne malgré son rôle et le déroulement des événements, tant par le personnage qu'il joue et sa manière d'agir face à la menace, tout étant encore une fois parfaitement calculé et expliqué sans superflu ou exagération, ainsi il offre une prestation de haut vol et bien que le protagoniste soit déjà incroyable sur le papier, sa place dans l'intrigue et ce que renvoi P. Stewart dans ce rôle en font une dès clés de voûte de la réussite de cette histoire. Ainsi J. Saulnier prouve sa capacité à traité des genres bien particuliers et surtout très souvent fait sans grande qualité scenaristique ou cinématographie, de façon très personnelle, ou images et plans sont au service du scénario et offre des alternatives à ce dont on est habitué à voir quand il s'agit de s'aventurer sur des terrains éprouvés depuis bien longtemps et sans évolutions notables, ce film la étant suffisamment puissant pour rendre cela encore plus évident, et non seulement on arrive à trouver de l'intérêt autant dans l'intrigue que dans l'image ou les scènes de violence, tout y est au diapason et même si le rythme peu paraître assez inégale et la conclusion simpliste, on en reste pas moins totalement pris au jeu, mais surtout on est surpris autant par l'histoire et son traitement que par la qualité technique et l'ambiance mise en place, ainsi difficile de ne pas être happé malgré soi dans cet univers trash, gore et cinglé à souhait, cela se ressentant à tout les niveaux du film.
    Shiwamada
    Shiwamada

    40 abonnés 556 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2017
    J'en ai vu des films d'une violence crue, mais clairement avec "Green Room" je ne l'avais pas vu venir. Le film montre une bande de jeunes membres d'un groupe de hard-rock qui se retrouve témoin d'un "meurtre" au sein du club dans lequel ils sont venus joués. Et évidemment, les gens qui fréquentent l'établissement ne sont pas des enfants de coeurs, mais plutôt des punks à chiens extrêmistes, prêts à tout pour éviter de voir la police débarquer, au point d'enfermer ces jeunes pour ne les faire sortir qu'entre quatre planches.
    C'est à partir de la première scène où Anton Yelchin est attaqué que l'on comprend vraiment devant quel type de film on est et l'expérience est franchement difficile. Aucune scène choquante ne nous est épargnée, aucun des personnages ne semble avoir une once d'humanité restante. Le terme de "survival" est plus qu'approprié et la personne avec qui j'étais n'a pas tenu jusqu'au bout.
    "Green Room" n'est pas facile à appréhender, et si la présence du regretté et brillant Anton Yelchin fait malgré tout plaisir (Imogen Poots est très bien aussi et que dire d'un Patrick Stewart terrifiant), c'est un film à ne pas mettre devant tous les yeux et pour lequel vous ne reviendrez surement pas.
    7eme critique
    7eme critique

    534 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2016
    "Green room" est un survival qui tient la route malgré deux ou trois idées scénaristiques douteuses (notamment en ce qui concerne certains plans d'action, aussi bien chez les victimes que les bourreaux). Cependant, le film se laisse apprécier par son atmosphère angoissante parsemée de scènes gores. "Green room" remplit son devoir, et immerge le spectateur dans cette ambiance malsaine qui le tiendra éveillé sans répit.
    Shawn777
    Shawn777

    587 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2019
    Ce film, réalisé par Jeremy Saulnier et sorti en 2015, est très bon et m'a beaucoup surpris ! En effet, malgré ses notes et critiques dans l'ensemble assez moyennes, je savais qu'il avait tout de même une bonne réputation mais je ne m'attendais pas à apprécier à ce point ! C'est donc ici l'histoire d'un groupe de rock qui, pour gagner un peu d'argent, accepte de jouer dans un repère de néo-nazis. Évidemment, les choses ne vont pas se passer comme prévu, le groupe est témoin d'un meurtre et les néo-nazis vont essayer de les faire taire. Honnêtement, le synopsis ne m'inspirait pas trop et puis j'ai quand même décidé de m'y lancer pour essayer de sortir des sentiers battus du genre. Et je n'en suis donc absolument pas déçu, je m'attendais pas à ce que le film soit aussi prenant ! En effet, même s'il met peut-être un peu de temps à vraiment démarrer, le film devient par la suite (notamment à partir de l'arrivée du groupe chez les néo-nazis) très prenant et surtout captivant ! C'est en effet un thriller très bien mené qui nous présente une chasse à l'homme qui ne se repose jamais ! Nous sommes donc constamment dans l'action et sur nos gardes. Car de plus, le film n'est ni cliché ni prévisible, on ne sait pas vraiment de quelle manière il va se terminer et comme les personnages sont très attachants, nous nous inquiétons de leur sort en permanence. Le film est bien-sûr très violent, à la fois physiquement et psychologiquement car c'est une violence dure, non édulcorée et puis surtout, le scénario est assez réaliste (enfin à la base du moins) et fait donc froid dans le dos. En ce qui concerne la réalisation, elle est très bonne et je vais d'ailleurs m'intéresser de plus près à la filmographie du réalisateur, celui-ci étant le premier que je vois. Du côté des acteurs, nous retiendrons surtout Imogen Poots et puis le regretté Anton Yelchin qui sont très bons. "Green Room" est donc une très bonne surprise que je recommande vivement !
    Nicothrash
    Nicothrash

    370 abonnés 3 030 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2016
    Jeremy Saulnier, après son surprenant "Blue Ruin", nous livre un survival relativement classique mais non dénué d'efficacité. La mise en place s'avère très longue avant que l'on rentre dans le vif du sujet, par contre, une fois lancé on ne l'arrête plus ! Brutale et sanglante, la deuxième partie relève le niveau d'intensité après ce long passage à vide et est parsemée de bonnes idées à la mise en scène provoquant quelques sursauts agréables. Le scénario quant à lui est plutôt basique même si ce n'est pas bien gênant dans le genre, ce qui m'a par contre gêné un peu plus, c'est l'étrange logique du métrage dans son déroulement et cette impression de ne pas tout saisir des enjeux, je me suis senti largué plusieurs fois, perdu dans les incohérences ou par cette intrigue parfois opaque. A noter tout de même un Patrick Stewart intéressant à contre emploi et l'un des derniers rôles d'Anton Yelchin, disparu bien trop tôt. Une drôle d'impression au final avec d'un côté ce déroulement à l'emporte pièce à qui il manquerait une partie et d'un autre cet aspect survival bien violent et plutôt réjouissant, un moment sympa mais un goût d'inachevé persistant dans la bouche ...
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    294 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2017
    Très bonne série B, franchement bien fichue en terme d'action et de tension. La réalisation nerveuse, à l'atmosphère crade, sert beaucoup un film au scénario simple mais efficace. Même si l'ensemble pâtit de quelques moments assez improbables, "Green room" se révèle un excellent moment de divertissement jouissif, à prendre comme tel.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2016
    Sans doute beaucoup moins intriguant que Blue Ruin, ce nouveau Jérémy Saulnier n'en reste pas moins un survival très sympa, peut-être limité par quelques maladresses mais quand même plutôt éprouvant. Déjà, j'adore l'ouverture, la présentation au goutte-à-goutte de personnages dont on sait peu de choses. Le montage acéré et les zones d'ombres du récit ménagent tout de suite un cachet underground, qui ouvre parfaitement la voie au développement malsain et brut de l'intrigue. Ce cachet vient aussi des choix picturaux de Saulnier, qui confirme après Blue Ruin son goût pour les teintes prononcées et les atmosphères prégnantes. Lacets rouges, chambre verte, white power, sang vermeille ; Green Room parait se décomposer en couleurs sans nuances, univers où rien ne se mêle et où chaque élément frappe avec violence. L'écriture, quant à elle, parait un peu automatique, descendant par paliers dans la violence et le désespoir, mais son crescendo sert bien un petit parcours initiatique certes simple mais très viscéral. Servi par Anto Yelchin et surtout par une Imogen Poots impressionnante, elle sauve ce qu'il faut d'empathie pour laisser le spectateur impliqué. J'ai en revanche eu plus de mal avec Patrick Stewart, un peu monolithique et dont la trop fréquente présence à l'écran annule complètement l'aura. Quoi qu'il en soit et même s'il offre peu de surprises dans le genre balisé du survival, Green Roome est un film efficace et techniquement très maîtrisé. J'espère que Saulnier va maintenant aller s'offrir un peu plus d'ambition, parce que son talent me laisse à penser qu'il pourrait faire de belles choses avec une vraie prise de risques.
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