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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 avril 2016
Le film le plus naze que j'ai vu au cinéma depuis plus de 10 ans ! Comment peut-on écrire des scenari aussi stupides ; c'est affligeant ! A surtout ne pas aller voir.
Un groupe de punk-rock accepte au pied levé d’assurer un concert au fond de l’Oregon, sauf qu’ils ne s’attendaient pas à devoir assurer leur show dans un bar de… skinheads. De retour en backstage, rien ne va se passer comme prévu et la fin de leur set va virer au cauchemar sanguinolent.
Second long-métrage pour Jeremy Saulnier, après l’excellent Blue Ruin (2013), cette fois-ci, il nous entraîne au cœur d’un survival par le biais d’un film de siège au sein même d’un bar. Green Room (2016) prend son temps pour installer le malaise, en prenant soin de nous présenter les protagonistes, avec d’un côté, le groupe de punk-rock les "Ain’t Rights" qui ressorte tout juste d’une tournée calamiteuse (sans le sou, au point de devoir siphonner de l’essence pour rentrer chez eux) et de l’autre, ce qui s’apparente (dans un premier temps) à de banals fachos, enfin… ça s’était jusqu’à ce qu’ils fassent tomber le masque et annoncent clairement quel sort ils allaient réserver à leurs hôtes.
Sous la forme d’un (faux) huis clos à l’intérieur même de la « green room » (l’équivalent de la « loge » chez nos voisins anglais), on suit pas à pas le calvaire et l’horreur vécu par les musiciens face aux néonazis bien décidés à ne pas les laisser repartir vivants. A la manière d’Assaut (1978) de John Carpenter, Jeremy Saulnier magnifie sa mise en scène et nous entraîne inlassablement vers le point de non-retour. Le casting quant à lui n’est pas en reste, avec le regretté Anton Yelchin, aux côtés d’Imogen Poots et du redoutable & méthodique Patrick Stewart.
Un thriller âpre et sans concession, d’une rare efficacité et à la tension quasi palpable.
Tendu comme film. Il monte en puissance doucement mais sûrement. On peut lui reprocher quelques longueurs malgré tout, mais quand ça part, c'est brutal, gore et sans appel ! Pfiou, ça fait un peu penser dans le rythme à des films asiatiques de Takeshi Kitano, Kim Jee-woon ou encore Na Hong Jin. Très sympa pour les amateurs du genre thriller gore / slash movie. À découvrir...
Si le film traîne un peu en première partie, la seconde est un exemple de suspense anxiogène, ultra réaliste et ultra violent, à la limite du supportable. Rythmé par une bande son punk rock, le spectateur n'a aucune plage de respiration jusqu'à la dernière minute. Un film fort à ne pas mettre entre toutes les mains.
Un survival sauvage et sanglant dans une ambiance glauque, pesante et anxiogène. La mise en scène est brillante, l'interprétation très intense et le film à déconseiller aux âmes sensibles. La tension monte progressivement pour finir en apothéose avec un jeu de massacre particulièrement jouissif.
Entre le survival et le film de siège, "Green room" propose un scénario qui sort des sentiers battus, nerveux et violent. Le tout est très qualitatif et sait tenir en haleine jusqu'à son terme, d'autant plus que la montée en tension est très bien gérée. Mais j'ai quand même été déçu par l'écriture tant les choix des assaillants sont souvent discutables, et ce sentiment devient de plus en plus dominant plus on approche de la fin.
C'est un film avec un budget modéré. Mais il reste prenant et intéressant. On y a voit l'univers du nord ouest des Etats-Unis. Des punks, un groupe de Punks qui joue à Seattle puis qui doit rejouer dans une salle située en campagne, même dans une forêt située au milieu de nul part. Après oui, ce n'est pas nouveau, les Punks et les Skins ne font pas bon ménages; d'ailleurs il est préférable qu'ils s'évitent. Après s'ils se rencontrent, cela tourne à la bagarre. C'est un très bon film, il y a dedans Imogen Poots, une actrice anglaise qui reste méconnaissable, pour sa coupe de cheveux terrible, mais aussi pour son accent anglais qui a disparu. Anton Yelchin reste lui aussi méconnaissable, très imprégné par son jeu. Patrick Stewart, son anglais reste très difficile à saisir. Le film a gagné le prix du public au Festival international du film fantastique de Neuchâtel 2015; mérité. C'est un très bon film de minuit, surtout de minuit, car effectivement il faut le visionner la nuit.
Ce thriller est à la limite du navet... non par son idée de départ plutôt intéressante ou encore ses prises de vues et photographie soignées...mais car il n'assume pas la violence qu'il est sensé mettre en exergue. On a un groupe de punk-rock (à la violence figurée, musicale) constitué d'andouilles disposant chacun de deux mains gauches de Playmobil opposé à des néo-nazis (à la violence supposée réelle) en mousse, incapables et mollassons. Ajoutons un scénario peu lisible pendant toute la "rétention", des incohérences énormes et des scènes d'action ratées pour consacrer ce bide. La distribution n'a rien sauvé. Dommage.
Il n'y a pas grand chose à retenir de ce film, les jeunes punks ne sont pas attachants, on se fiche de leur sort dès le départ, et ceux qui devraient survivre car plus charismatique sont effacés très rapidement, on garde donc, le plus cul cul et on en fait un survivor. Courageux quand même de se laisser scotcher le bras qui vient d'être lacéré de coup de cutter, on imagine les dégâts lorsqu'il va essayer de l'enlever. Le film est très sombre, je ne parle pas du propos mais de la couleur en générale, et certaines scènes sont donc inappréciables tant c'est saturé de noir. Le film plaira peut-être à une frange de spectateurs qui s'identifiera soit aux uns soit aux autres, mais sinon, passé votre chemin.
Green room est vraiment un film du genre de bonne qualité qui vaut largement le temps de s'y attarder le cinéma indépendant américain est vraiment intéressant car ce genre produit est souvent mal faits un peu bâclée ou tout est centré sur la violence. Ici il s'agit plutôt de l'ambiance général très glauque froide sombre humide , le milieu néon nazis gothiques , un peu paumes, lieux exigus , atmosphère anxiogène..... bravo belle réalisation ça marche ! On ressent la peur , la stupeur , l'inconnu des minutes qui passent. Un vrai jeu de massacre avec des meurtres crashs sans fioritures c'est brut ..les acteurs sont un peu en dessous ce qui nuit pour moi sauf Patrick stewart méconnaissable ! Au top d'une froideur et d'un charisme ! Il manque aussi un peu de dialogues captivant notre attention car on ne retient pas grand chose au final de leurs échanges. Jeremi saulnier nous surprends vraiment.
C'est le troisième film de Jeremy Saulnier et je ne suis toujours pas déçu. J'avais beaucoup aimé "Blue Ruin" et j'ai adoré "Green Room" qui allie parfaitement la simplicité et l'efficacité. On assiste à un affrontement déséquilibré, sans pitié et très violent. Même si on nous explique pourquoi, j'ai trouvé bizarre la façon dont est orchestrée la préparation des skinheads, on les sent capable de pouvoir en finir rapidement, mais c'est comme s'ils se mettaient des bâtons dans les roues notamment au niveau du choix des armes ou au nombre de personnes qui rentrent pour en découdre. Le film est marquant et puissant avec des scènes violentes, jouissives et parfois gores sans que ça aille dans la surenchère ce qui est une bonne chose. Ce mélange de sobriété et de violence est d'une efficacité redoutable. La tension ne nous lâche jamais au contraire, elle ne cesse de s'accroître au fil des minutes ce qui rend l'atmosphère très pesante. Bref, c'est un excellent film très réussi, divertissant et captivant.
En 2013, Jeremy Saulnier, jeune réalisateur venu du métier de chef opérateur s'impose dans le monde des cinéastes indépendants avec "Blue Ruin" qui remettait au goût du jour le revenge movie en le délivrant de la connotation fascisante qui pesait sur le genre depuis la longue série initiée par Michael Winner et Charles Bronson en 1974 avec "Un justicier dans la ville" et prolongée ad nauseam par le laborieux Jack Lee Thompson qui avait pris le relai. "Blue Ruin" comme l'indique le bleu délavé de la voiture épave du héros suggèrait le prisme à travers lequel Saulnier entend regarder les personnages de ses films. Celui de l'Amérique des déclassés qui ont été abandonnés depuis des décennies par les politiques de tous bords. Son nouveau film aux tons cette fois vert bouteille, emprunte les mêmes chemins de traverse en proposant le huis clos sanglant vécu par un groupe punk embarqué dans la galère des contrats foireux qui a eu la mauvaise idée d'accepter un concert dans le repaire d'une bande de skinheads situé dans une forêt perdue de l'Oregon . Comprenant très vite dans quelle atmosphère viciée ils se sont imprudemment infiltrés, les membres du groupe ne pensent qu'à filer à la fin de leur set qui n'a pas eu l'air de plaire à tous les crânes rasés avinés présents, filmés au ralenti par Saulnier lors d'un pogo endiablé, présage inquiétant de la tension qui monte. Malheureusement, un des membres est témoin d'un meurtre se déroulant dans les coulisses crasseuses de ce hangar qui va devenir rapidement le théâtre de leur malheur. On pense bien sûr à des films comme "Assaut" de John Carpenter (1977) pour le huis clos ou encore "Les chiens de paille de Sam Peckinpah" (1971) pour le déchainement de violence d'un homme ordinaire, mais aussi à "Délivrance " de John Boorman (1972) ou "Sans retour" de Walter Hill (1981) pour la dimension rurale. Saulnier ne mise pas sur le registre de l'innovation à tout prix mais plutôt sur celui de la synthèse astucieuse alliée à une parfaite maitrise des effets propres à maintenir le spectateur en état de tension. Ayant lui-même appartenu à un groupe punk dans sa jeunesse, Jeremy Saulnier dresse le constat que ce mouvement nihiliste éphémère, né dans les années 70 et devenu vintage pour quelques adolescents en quête de modèles musicaux, a été récupéré par les mouvements néo-nazis qui n'en n'ont conservé que la violence sonore. On notera la présence de Patrick Stewart glaçant en gourou de la bande de nazillons aux ordres, du regretté Anton Yelchin trop tôt disparu peu après la sortie du film et de la très convaincante Imogen Poots. Une nouvelle réussite donc pour Jeremy Saulnier qui trace sa route, guidé par les grandes références du cinéma de genre américain. Pour le moment ses pas sont plutôt assurés et sa boussole semble devoir le mener vers l'affirmation d'un style propre. A suivre de très près.
Un groupe de punk rock à la ramasse donne un concert dans un club néo-nazi, au fin fond de l'Oregon. Ils deviennent alors malgré eux les témoins d'un meurtre, et ainsi la cible des propriétaires des lieux. "Green Room" est un thriller en huis-clos très maîtrisé de la part de Jeremy Saulnier. L'intrigue est d'abord bien menée, entre des rebondissements inattendus, et surtout des personnages crédibles, qui tentent de se sortir d'une situation difficile, sauf que l'adrénaline et la peur gouvernent leur raison et leurs actes. Parmi les musiciens, on repère Anton Yelchin, assez convaincant, et dont ce sera malheureusement le dernier rôle (le jeune acteur est décédé d'un accident en 2016). Face à lui, Patrick Stewart s'avère étonnant en incarnant un néo-nazi glacial, méthodique, et sans scrupule. Personnage dont le côté froid est renforcé par le décalage avec le décor : un bar glauque, aux couleurs néons flashy. Ces visuels aident également à développer une ambiance ultra-tendue, où deux camps s'affrontent frénétiquement, et où la violence est viscérale (âmes sensibles s'abstenir !). Une bonne surprise.
"Green Room" est un survival tout ce qu'il y a de plus basique et dont l'intrigue pourrait être résumée en une ligne. S'il est classique, il n'en demeure pas moins efficace notamment grâce à une mise en scène solide (plutôt rare pour ce genre de série B) et cette petite tension qui s'installe rapidement... avant de s'essouffler dans le dernier quart. Violent comme il faut, "Green Room" est, à l'image de "Blue Ruin", le précédent long métrage de Jeremy Saladier, simple mais divertissant.