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BeatJunky
150 abonnés
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3,5
Publiée le 5 mai 2016
Pas la peine d'en faire une longue analyse, le film est juste bien trippant ! Dans le genre huis clos à l'ambiance stressante et oppressante, c'est le top! L'histoire n'est pas des plus originales mais Saulnier (Blue Ruin) arrive malgré tout à nous pondre un film dont on ne devine pas l'issue dès les premières minutes comme c'est très souvent le cas dans ce genre de films... Et c'est justement ce qui fait tout la force du film qui vous scotche au siège en vous demandant comment vont réagir chacun des personnages aussi bien d'un côté que de l'autre... Tout s'enchaîne très vite, impossible de s'ennuyer d'autant plus que le film est court ! Un vrai bonheur de constater qu'on peut encore être surpris et se taper de bons films dans le genre! Après Blue Ruin et maintenant "Green Room", reste plus qu'à espérer que Saulnier continue de nous pondre des pépites pareilles! ! J'en reprendrais bien tous les jours des comme ça !
Après Blue Ruin, je n’avais pas spécialement envie de voir le nouveau travail de Jeremy Saulnier, mais je me suis laissé tenter. Au final, j’ai bien fait. Green Room étant un survival nerveux et efficace ayant été capable de me crisper avec une tension palpable. Le tout sans personnages au comportement incohérent. Pas forcément novateur dans son approche mais appliquant la recette du genre à la perfection. Comme on dit, c’est dans les vieux pots…
Room, 10 Cloverfield Lane et maintenant Green Room, décidément, les films de séquestration ont l'air très en vogue cette année ! S'il reste évidemment moins enthousiasment que ses prédécesseurs, ce slasher somme toute assez banal tient quand même efficacement ses promesses : C'est divertissant, hyper violent, l'ambiance est agréablement crasseuse et, malgré quelques baisses de régime, nous sommes tenus en haleine d'un bout à l'autre. On dit souvent que tout bon film à suspense doit sa réussite au traitement de son méchant et le moins que l'on puisse dire, c'est que Green Room s'en sort vraiment bien sur ce point. En effet, s'il n'y avait qu'une seule interprétation à retenir, ce serait bien entendu celle de Patrick Stewart (plus connu sous le nom de professeur Xavier), effrayant dans ce rôle de vieux gourou à la tête du groupe de skinheads au cœur duquel seront piégés nos personnages. Par ailleurs, le film est aussi très intéressant dans sa manière d'aborder ce cas du néo-nazisme dans l’Amérique profonde contemporaine. Cette communauté des plus douteuses est ici représentée comme une secte et ça fait froid dans dos ! Cependant, il manque quelque chose à ce film pour être véritablement marquant. Si le gore est bien présent, la plupart des meurtres manquent d'inventivité, sont tièdement filmés et s'accumulent beaucoup trop rapidement, sans qu'on ait le temps de s'attacher aux différents personnages. De plus, l'aspect « huis-clos » qui faisait tout l’intérêt du long-métrage est finalement assez peu exploité. On aurait aimé être davantage oppressés... Et surtout, on aurait aimé voir un climax digne de ce nom ! Heureusement, ces lacunes sont comblées par une totale maîtrise de la tension et de la mise en scène, mais également par l'utilisation d'un second degré assez amusant et gonflé. Il y a un côté très punk jusque dans une dernière réplique du film, qui clôt cette histoire avec une désinvolture absolument jubilatoire ! En somme, Green Room ne révolutionnera pas le genre du slasher (contrairement à It Follows par exemple), mais se laisse plutôt regarder comme un thriller de qualité, n’ayant pas d'autres ambitions que de vous retourner les tripes. Et en ce sens, c'est plutôt réussi.
Si la bande-annonce nous vend un énième "jeu de massacre", celui-ci est d'assez bonne qualité, avec notamment d'assez bonnes trouvailles et une intrigue très bien ficelée. L'humour noir est également présent, utilisé à bon escient (parfois pas assez même) et les flots d'hémoglobine sont aussi assez maîtrisés. On peut regretter certains personnages stéréotypés (l'intello du groupe, l'imprudent...), mais on passe quand même un bon moment et le film est porté par la mise en scène dynamique de Jérémy Saunier.
Dans le style suspens , c'est un film assez reussi car il tient en haleine. Maintenant ; il ne faut pas trop faire attention a l'histoire peu credible et aux differentes incohérences. Le genre de film bien a voir une fois mais pas forcement a revoir.
Tout simplement nul. Scénario minimaliste et insignifiant, répétitif à souhait. Résultat : c'est long... et pourtant ça ne dure qu'une heure trente ! C'est que les personnages font et refont toujours la même chose, et que ces scènes d'action sont précédées de scènes et de dialogues soporifiques, le tout dans un lieu de 100 m2 ! Mais le plus navrant c'est que les personnages auraient plus être n'importe quel type de personnages, au lieu de skins et de punks. Rien de politique dans le film. Au point que les skins qu'on nous présente comme d'extrême droite utilisent des lacets rouges comme symbole d'un grade - alors que c'est le symbole des red skins d'obédience opposée (dans cette mouvance identitaire). Bref : nul. Ni survivant, ni dément. Un fait divers ridicule entre ados.
enfin un thriller horrifique qui apporte du contenu en se faisant se cotoyer deux univers si opposés et si proches ( skinheads et punk rocker) sur fond de meurtres nazis et de tuerie abominables. une réussite absolue pour ce film à l'ambiance angoissante.
Je ne suis pas spécialement fan du genre mais je dois avouer que Green Room a réussi à me captiver, ou plutôt à me faire une bonne crise de tachycardie tellement le film est suffoquant. Si la première partie est un peu longue, la seconde s'avère bien plus prenante, un peu folle, parfois même drôle. Malgré quelques invraisemblances et des dialogues assez pauvres, c'est plutôt bien foutu, remplissant bien son rôle de film à suspense, même les scènes de sang, tripes et boyaux sont un peu too much pour mon petit cœur fragile.
Un groupe de punk-rockers aux prises avec des skinheads ploucs et violents, Jeremy Saulnier filme et se régale dans une série B furieuse et sans concessions, à laquelle on reprochera juste les mêmes manquements d'écriture qu'à Blue Ruin.
Jeremy Saulnier avait su se faire remarquer en 2013 avec Blue Ruin et apporte à Deauville avec lui Green Room, thriller ultra-violent mêlant Punk-rock et idéaux nazis au pays des skinheads. Si le film ne ressort pas comme une véritable claque cinématographique, Saulnier a au moins le mérite de proposer un presque huis-clos sous tension, utilisant les codes du slasher et usant d'un humour grinçant. Pas vraiment effrayant mais pas loin d'être dérangeant...
Un petit survival qui ne plaira pas à tout le monde. Lent, sans testostérone, monotone malgré des fulgurances violentes viscérales, Green Room est un très bon film. Oui, je suis paradoxal, mais ce long-métrage nous offre une autre vision du survival. Réaliste avec ses personnages (écriture, identification, action), Jérémy Saulnier livre un récit qui surprend et qui réserve des surprises là où on ne les attend pas. On ne s’ennuie pas une seconde dans ce huis clos éprouvant qui gère extrêmement bien le temps pour faire naître une tension palpable. On suit de jeunes paumés, sans ambition, fou amoureux de la musique qui vont faire la rencontre de nazis qui ne sont pas vus comme des écervelés mais comme une communauté réfléchie, faisant partie intégrante du paysage américain. Ils vont s’émanciper par le meurtre, mettre fin à leurs rêves de gosse et devenir adultes dans ce parcours initiatique. Le réalisateur est un ancien directeur de la photographie. Esthétiquement bluffant, le film est très beau et sombre par sa lumière. En matière de spatialisation, très bonne utilisation des lieux (l’espace étant limité, le jeu de massacre se fera pièce par pièce). La distribution est excellente, mais c’est Patrick Stewart en propriétaire méthodique et Imogen Poots (remarquable comme à son habitude) qui se dégagent du lot. Après l’excellent Blue Ruin qui était une vraie surprise, Jeremy Saulnier confirme avec ce 3em film.
Certes c'est un survival, mais tout fait très basique dans le film : la réalisation et la production (photo, sons, musique, mixage) mais aussi le scénario.
Le tout fait très brouillon, on se dit qu'aussi biens les chasseurs que les proies ne sont vraiment pas fûtés et au final seule l'ambiance sauf le film
Un survival un peu mollasson qui a du mal à passionner en raison d'une mise en scène quelconque et de personnages auxquels on a du mal à s'attacher. Pas le choc qu'on nous avait vendu. Mention spéciale à Patrick Stewart, méconnaissable.
"Green Room" est un film inclassable. Inclassable parce qu'il hésite entre différents genres, du thriller, au film d'horreur, en passant par le burlesque. Ce qui est certain, c'est que le réalisateur ne lésine par sur le macabre. L'hémoglobine coule au milieu de décors tant verdoyants, comme ce magnifique champ de maïs où le camion des jeunes musiciens a atterri, que grisâtres, comme ce drôle de local qui sert de salle de concert, de laboratoire de drogue et de geôle. Il n'y a pas vraiment de cohérence dans tout cela. Ce que l'on sait, c'est nos jeunes musiciens de hard rock n'ont pas froid aux yeux, même devant cette horde de punks et de skinheads extrémistes. Ils se retrouvent dans un concert isolé où ils entonnent un chant provocateur devant une foule survoltée. Puis le crime s'ensuit et les voilà entraînés dans une terrible chasse à l'homme urbaine, menée par un étrange propriétaire, secouriste de son état. Il ne faut pas véritablement chercher de la vraisemblance dans ce récit. On ne comprend pas grand-chose des coups de théâtre, des échanges d'armes, mais au bout du compte, le film fonctionne bien. Il faut peut-être voir dans ce long-métrage une sorte de dénonciation burlesque de la radicalisation d'une certaine jeunesse, ou tout simplement, comme l'affiche l'affirme, un survival dément. Allez, "Green Room" est un petit film remuant et honnête, mené au pas de course, dont on ressort ivre d'autant de violence, de sang et d'inhumanité.