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    Green Room
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    178 critiques spectateurs

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    dagrey1
    dagrey1

    90 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2016
    "Green room" est le dernier film de Jeremy Saulnier, auteur du très bon "Blue ruin".

    **Dans la région de Portland, un petit groupe de rock de la scène punk termine sa tournée par une dernière date inattendue au coeur des grands espaces verts et humides de la région dans un petit rade, repaire de skinheads, dont les murs sont recouverts de croix gamms, de croix celtiques et de drapeaux confédédérés.

    Après leur concert, l'un des membres du groupe, parti pour rechercher un portable, du groupe découvre une fille poignardée entourés de locaux. Le groupe se barricade dans la pièce, le propriétaire du lieu et ses hommes de main veulent les en débusquer...**

    "Green room" est un très bon thriller qui s'apparente à un "survival". Comme on peut le pressentir, l'affrontement entre les 2 clans tourne au jeu de massacre et les pertes seront lourdes des 2 cotés.
    La réalisation est âpre, réaliste et sans fard, orientant le film vers un certain réalisme. Le film est violent par moment. Le suspense est maintenu jusqu'au terme du film. Comme dans "Blue ruin", le réalisateur réussit à immerger le spectateur dans un fillm réaliste, avec quelques touches d'humour (le groupe commence son concert par "Nazi punks fuck off" des Dead Kennedys, plutôt courageux dans un nid de skinheads...) et un style assez original.

    Coté casting, Patrick Stewart (Darcy Banker, patron de la salle) est froid et inquiétant, Anton Yelchin (Pat) et Imogen Poots (Amber) sont très bons. On retrouve Macon Blair, acteur principal de "Blue ruin" dans le rôle de Gabe, l'un des hommes de main de Darcy.
    Eponaa
    Eponaa

    188 abonnés 1 108 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mai 2016
    Bon thriller. Peut être un peu lent à démarrer mais ensuite pas une minute d'ennui. Ambiance glauque à souhait, milieu angoissant. par contre, j'ai trouvé qu'on ne s'attachait pas trop aux personnages. Une étoile pour le chien ;-)
    Extremagic
    Extremagic

    56 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2016
    Jeremy Saulnier s'impose allègrement et fatidiquement comme un des meilleurs réalisateur de la nouvelle génération. Je l'ai découvert avec Blue Ruin et je ne sais pas vraiment ce qu'il a fait avant - il faudrait que je m'y mette, et bien que ce dernier ne m'avait pas pleinement convaincu à cause de deux scènes qui le faisaient passer à côté du chef d’œuvre avec Green Room bien qu'on soit dans quelque chose de plus conventionnel il faut bien avouer que c'est un sans faute. Par tous les aspects le film est assez magistralement maîtrisé. On a cette photographie magnifique dans les tons vers de gris bien malsains et puis ce montage, cette rythmique impeccable. On nous fait monter la tension avec trois fois rien. On démarre avec cette situation quelque peu absurde, on ne sait pas trop ce qui se passe mais le film prend son temps, tant et si bien qu'on aimerait presque que ça aille plus vite, et c'est ainsi qu'il fait monter la tension, on est tenu en halène parce qu'on sait que ça va péter mais il y a cette dilatation du temps demande : "quand ?". C'est viscéral c'est poignant, c'est trash, c'est punk, c'est rock. C'est à ne manquer sous aucun prétexte parce que c'est clairement un des meilleurs films de cette année.
    cylon86
    cylon86

    2 334 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2016
    Après avoir créé la surprise en 2014 avec "Blue Ruin", récit de vengeance s'éloignant des sentiers battus et se parant de beaux atours contemplatifs, Jeremy Saulnier revient cette année avec "Green Room", un pur film de genre lorgnant directement du côté de John Carpenter ou de Sam Peckinpah. On y suit The Ain't Rights, groupe de punk-rock en galère qui accepte de donner un concert au fin fond de l'Oregon. Ils se retrouvent dans un bar de skinheads où ils découvrent à la fin de leur set un cadavre tout chaud dans leur loge. La situation dégénère alors que les musiciens sont pris au piège dans les coulisses et que Darcy, leader des skinheads et propriétaire du club, décide d'éliminer tous ces témoins gênants... Pas de doute, nous sommes dans un film de genre pur et dur, exploité à de nombreuses reprises. De l'aveu de Saulnier lui-même, l'écriture de "Green Room" est viscérale et pas intellectuelle. Tout ce qui se passe dans le film prend aux tripes et nous assène la violence brute et sale en pleine figure alors que nous n'avons rien demandé. Sans faire dans la surenchère, le film sait être gore et âpre quand il s'y met, de manière parfois si abrupte que ça en retournerait presque l'estomac. Car ici, nous sommes loin des effusions sanguinaires des "Huit Salopards". Chaque coup de couteau, coup de feu compte ou morsure de chien compte et ne pardonne pas. D'où le sentiment d'insécurité permanent régnant tout au long du film alors que l'on remarque qu'aucun des personnages n'est à l'abri d'une mort subite et implacable. L'efficacité de "Green Room" vient donc de sa simplicité, sa façon de se débarrasser de tout élément superflu pour centrer le récit sur l'essentiel, sur la survie de ce groupe embarqué malgré lui dans une situation qui le dépasse. Classique dans sa trame, le film n'en prend pas moins le temps de s'attacher à ses personnages, ces pauvres types qui ressemblent comme deux gouttes d'eau au spectateurs que nous sommes. Leurs réactions, loin d'être héroïques et parfois maladroites, viennent renforcer cette impression que les personnages devant nous n'ont rien de héros et sont simplement ordinaires, dépassés par tout ce qui leur arrive. Si tout le casting réuni par Saulnier est impeccable, on retiendra surtout Patrick Stewart dans un rôle terrifiant qui lui va à ravir. Incarnant Darcy, le chef des néo-nazis et propriétaire du club, il y délaisse toute la délicatesse qu'on a pu lui connaître pour camper un homme glaçant, froid et calculateur. Nul doute qu'il ajoute un cachet bien particulier à un film anxiogène qui doit une bonne partie de son efficacité à sa mise en scène implacable et nerveuse, scotchant le spectateur à son siège dès qu'il bascule dans la violence et dans le survival pur et dur. Sans être aussi beau que "Blue Ruin", "Green Room" confirme le talent d'un cinéaste qui n'a pas peur de s'attaquer à des genres bien connus pour leur donner son interprétation bien personnelle. Et qui ne recule pas devant l'exercice de style que demande le registre auquel il s'attaque, délaissant toute fioriture pour aller tailler dans le vif. Pour notre plus grand plaisir de spectateur.
    tifdel13
    tifdel13

    80 abonnés 491 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2016
    Après Blue Ruin, Green Room. Jeremy Saulnier change de couleur et d’atmosphère mais pas de registre. Dans son nouveau film, pas de vengeance personnelle mais un groupe de punk-rock pris au piège dans une loge d’un bar néo-nazi.
    Green Room tient surtout du genre « survival » ultra-violent, comme Délivrance ou Mad Max 2. Deux oeuvres dont Saulnier ne renie pas l’influence. Les méchants du film (menés par un Patrick Stewart, froid et terrifiant) ne tuent par simple plaisir – même si ça ne les dérange pas – ils le font surtout pour se débarrasser de témoins indésirables sans encombrer de scrupules. C’est leur façon de s’y prendre qui relève du sordide. La violence est...

    Venez découvrir la suite de ma critique dans son intégralité sur mon site ScreenReview !
    MissCinéphile
    MissCinéphile

    23 abonnés 300 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2016
    "Green Room" est un thriller plutôt réussi, mais qui s'essouffle malheureusement à partir du moment où spoiler: les deux héros se retrouvent seuls à combattre les skinheads
    . En effet, la première partie est excellente, la présentation des personnages est bien posée sans qu'elle prenne trop de temps, et les skins (Patrick Stewart en tête, avec ses manières faussement doucereuses) sont effrayants. La tension va crescendo, jusqu'à cette seconde partie que j'ai évoquée plus haut ( spoiler: on devine par avance que seuls ces deux personnages vont survivre
    ). Même s'il s'agit d'un thriller et non d'un film d'horreur, j'ai également regretté le fait que les différentes morts n'aient pas été davantage "recherchées".
    Ceci dit, "Green Room" reste un bon thriller, à découvrir de toute urgence si ce n'est déjà fait!
    Caine78
    Caine78

    6 247 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2016
    Moins original et inspiré que son épatant « Blue Ruin », « Green Room » n'en démontre pas moins le grand savoir-faire de Jeremy Saulnier dans le domaine du thriller. Cela a beau être plus classique (et donc un peu moins intéressant), le bonhomme sait y faire pour tenir sur la durée un postulat plutôt minimaliste, certes malin mais pas non plus transcendant. Seulement, aussi bien par un réel sens de la mise en scène que de l'espace, celui-ci parvient à rendre cela assez vitaminé, certes un peu prévisible (sauf sur la fin), mais suffisamment efficace pour que cela fonctionne. Quelques répliques particulièrement bien senties n'y sont pas non plus étrangères, et les personnages ont un minimum de personnalité, d'autant qu'ils sont solidement incarnés, le regretté Anton Yelchin et les superbes Imogen Poots et Alia Shawkat en tête. Je m'attendais peut-être à plus, mais qu'importe : le travail est fait, et plutôt bien : perso, je prends.
    thelaw
    thelaw

    19 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 septembre 2016
    Assez déçu du film, malgré de bonnes critiques dans l'ensemble. Les méchants sont trop gentils et bêtes et les gentils sont trop méchants et intelligents, plus sérieusement ils auraient du envoyer du lourd, c'est trop lissé, certains acteurs sont assez moyens. Ce n'est pas très réaliste tout cela, bref...
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    58 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2015
    Il était étonnant de découvrir que le Festival du Film Américain de Deauville 2015 avait sélectionné un film d’horreur pour sa compétition officielle. Si de primes abords, la thématique ne semble pas si effroyable que cela, détrompez-vous car « Green Room » recèle quelques scènes trash mémorables et de nombreuses situations stressantes qui feront battre le cœur de tous ses spectateurs.

    Tout d’abord parce que l’atmosphère est pesante. Les lumières, le lieu, les musiques et les bruitages utilisés nous immergent dans un huit clos hyper angoissant vécu par nos héros. La pression psychologique est intense et les intentions du groupe de néo-nazis on ne peut plus claire… On sait que tous nos protagonistes sont exposés à une morte certaine mais on souhaite de tout cœur les voir survivre à une situation qu’ils étaient bien loin d’imaginer.

    Ensuite, parce que le casting porte à bras le corps une intrigue alarmante avec un talent incommensurable. Certains sont d’ailleurs des habitués des comédies romantiques et présentent ici une nouvelle facette de leur potentiel dramatique : Anton Yelchin ou Alia Shawkat en sont deux beaux exemples. D’autres assumeront complètement le rôle qu’on leur a confié: tantôt victime, tantôt traqueur, ils jongleront avec les émotions avec beaucoup de conviction : Callum Turner, Mark Webber, Joe Cole, Imogen Poots, Macon Blair ne sont que quelques-uns de ces brillants acteurs aux côtés desquels nous prendrons place durant plus d’une heure trente… En effet, le réalisateur a eu l’intelligence de filmer les scènes de telle façon qu’on ne peut qu’être impliqué dans l’histoire qui défile sous nos yeux.

    Autre belle surprise du film, le jeu hallucinant de Patrick Stewart (« Star Trek », Professeur Xavier dans « X-Men ») qui nous glace le sang par ses intentions malsaines et sa froideur. Il n’y a pas à dire, nous ne le verrons plus jamais de la même façon ! Quel acteur ! Entouré lui aussi de comédiens les plus flippants les uns que les autres, il saura mettre un place un jeu du chat et de la souris prenant et oppressant.

    Jeremy Saulnier signe ici un troisième long métrage intense. Certes dérangeant, le film offre une expérience cinématographique inédite. Même si le sujet abordé est loin de faire l’unanimité, il faut admettre que la réalisation est impeccable et qu’hormis le sujet traité, nous n’avons pas grand-chose à reprocher à « Green Room ». Espérons qu’il sera distribué chez nous pour permettre aux amateurs du genre d’assouvir leur intérêt et d’entrer dans l’univers préoccupant du jeune réalisateur américain.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    606 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2016
    J'avais déjà vu "Green Room" à Cannes lors de la Quinzaine des réalisateurs avec l'équipe du film il y a un an et je constate qu'il y a beaucoup d'éléments que je n'avais pas saisi. Là, en le revoyant un an après dans une salle quasi vide, loin de tout le gratin cannois qui rigole aux éclats à chaque "vanne" (c'est loin d'être un film comique pourtant !), j'avoue avoir nettement plus apprécié le film que j'avais trouvé banal à ma première visualisation. "Green Room" est un slasher peu ordinaire qui met en scène un jeune groupe de musique punk qui, lors d'un concert au fin fond d'un coin pommé dans une boite rempli de skinhead violents, assistent par accident à un meurtre en coulisse. Mais malheureusement, le patron du club (Patrick Stewart) ne compte laisser aucun témoins pouvant leur causer des problèmes. Bien que le début a du mal à démarrer, on remarque néanmoins une réelle signature au niveau de l'image ; les plans sont rapides et propres, et ne laissent en aucun cas présager ce qui s'ensuit, mêlant le road trip avec humour et musique punk. Puis, c'est le début de la descente aux enfers pour le groupe et on se demande quel sera le point de départ de toute cette boucherie que laisse entrevoir la bande-annonce. Toute va très vite, une sorte d'effet boule de neige infernal très efficace qui nous emporte dans ce survival improbable, et l'ayant vu deux fois, l'effet reste saisissant, même si certains éléments restent pour moi un mystère. En effet, le film se constitue comme un puzzle car rien n'est dit explicitement sur le contexte du meurtre (ou sinon par parole rapportée) ni sur la réelle identité des "skinhead". spoiler: Sont-il des nazis au vue des réactions violentes lors la chanson "Nazi, fuck off" ? Quelle est la réelle signification de la communauté des "Lacets rouge" ? A un moment, Patrick Stewart en donne à l'un de ses sbires...
    La violence est l'un des thèmes du film. Comment des innocents pris au piège répondent à une violence étrangère ? Qu'est-ce qu'ils sont prêts à faire pour sauver leur peau ? Quelles valeurs défendent ces skinheads ? C'est effrayant de voir cette alternative de représentation. Après tout, comme le dit l'un des personnages, spoiler: "c'est comme une grande partie de paint-ball, c'est violent mais on fait semblant"
    . Les jeunes acteurs sont tous très convaincants et Patrick Stewart est glaçant dans ce rôle très mielleux à premier abord mais totalement fêlé et prêt à tout pour arriver à ses fins. Ce qui apporte de l’intérêt à ce film, en plus du fait qu'il soit bien réalisé, c'est que c'est pas de l'horreur et de la violence gratuite. C'est de la violence qui répond à une attaque soudaine et extérieure. Par contre, c'est dommage que la fin soit si bâclée que ça...
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    236 abonnés 882 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2016
    Les fans de films d’horreur et de métal extrême seront probablement moins choqués par Green Room que le spectateur lambda qui ne connait rien à ces univers. En cela, le film de Jeremy Saulnier risque de diviser les spectateurs entre ceux qui pourront se sentir frustrés que le réalisateur ne soit pas allé aussi loin qu’il aurai pu le faire avec cette histoire à l’image d’un Tom Six ou un Rob Zombie et ceux pour qui cette violence est déjà insupportable. Tout le monde sera par contre d’accord pour dire que Green Room est particulièrement bien réalisé avec des cadrages superbes et une très belle image. On garde un œil bien veillant sur Jeremy Saulnier qui n’a certainement pas fini de nous étonner. [Lire la critique complète sur le site]
    Requiemovies
    Requiemovies

    193 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2016
    (...) A force de trop respecter un genre on peut flirter avec les stéréotypes, Saulnier lui préfère détourner les codes et appliquer une mise en scène coup de poing. Par exemple là où un plan classique viendrait conclure une séquence, lui préfère monter son film autrement, quitte à éclipser un plan conventionnel qu’on attendait forcément. Le travail sur le hors-champ est impressionnant, tant au niveau du son que de l’image, et cette marque de fabrique le réalisateur l’applique à l’ensemble de son film. Dans les mouvements de ses personnages, dans la logique (si il y en a une) des avancées de l’intrigue, Saulnier démonte et remonte tout, c’est malin, plutôt bien vu et donne à son film une réelle identité. Mêler à tout ça, un univers poisseux, une ambiance punk néo-nazi installe définitivement son film dans la cours des réalisateurs confirmés, voire des grands. Encore plus malin, le gore tutoie ici la part humaine des deux camps, et de manière habile porte un regard critique et habile sur la légion de personnage qu’il filme. Patrick Stewart en chef de file, leader de cette « famille », s’avère indéniablement comme un acteur magnétique et la direction d’acteur de Jérémy Saulnier vient suppléer tout ça sur l’ensemble d’un casting où personne ne tombe dans la facilité des clichés de personnages ordinaires jetés dans des situations extraordinaires (une habitude chez le réalisateur). La maîtrise de l’espace et des lieux filmés est également à mettre au tableau de la réussite de Saulnier quand ce dernier parvient par d’astucieux allers et retours dans les différents lieux, intérieurs et extérieurs, à mettre tout la malice à l’élaboration de son histoire qui d’un rien verse dans la folie douce.
    Le film est dur, sans détour, rugueux et sale. Sa violence graphique n’est alors pas déversée comme un torrent gratuit de gore sans calcul mais parsemée de manière habile à chaque instant important du film lui apportant un réalisme certain. Le cocktail nécessaire à l’explosion de son histoire qui convoque les survival crasseux des années 70, ou comment se réapproprier un cinéma et s’inscrire de manière personnelle dans ce dernier.
    A une époque où le cinéma indépendant peine à garder le cap dans une industrie où l’ogre financier gangrène souvent les studios, des réalisateurs comme Jérémy Saulnier fait figure de résistant. Voire de metteur en scène à suivre aveuglément, pour autant il faut apprécier le genre, qui pour le coup, prend un sacré coup de jeune ici.
    pitch22
    pitch22

    154 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mai 2016
    Ce survival en semi huit-clos part d'une situation relativement inattendue. En réalité, il s'agit plus d'un thriller qui se veut palpitant et le jeune réalisateur Jeremy Saulnier y est plutôt bien parvenu. La montée en adrénaline est très progressive. C'est tout de même stressant, prenant mais ni horrifique ni réellement angoissant. Là où le bât blesse, c'est que les effets spéciaux (les maquillages en particulier) sont à la ramasse: ça cloche spoiler: , les chiens ne font pas assez peur, le sang et tout a l'air fake
    ... quant au twist, c'est tellement gros qu'il nous amène directo en situation post-climaxique et on n'attend plus que la fin, qui s'achève péniblement et sans éclat. Le personnage de Gabe (Macon Blair) spoiler: , dont on fait un type manipulé,
    est peu crédible. Là où ça craint, c'est le choix de Patrick Stewart en facho pourri : même si c'est un rôle à contre-emploi, l'acteur est bien trop lié à son image dans Star Trek, X-Men et autres figures de «sage» et sa voix est trop connue pour nous faire oublier le regard qu'on porte sur lui. Bref, ça passe mal. Imogen Poots y est formidable, Anton Yelchin moyen (on perçoit la simulation) et Alia Shawkat écope d'un rôle mal exploité, complètement gâché. Pour les autres, la fadeur l'emporte. L'histoire est quand même complètement improbable et tirée par les cheveux. On a du mal à y croire à un tel scénario et la caricature est trop grosse (bande de skins nazis vs groupe punk) pour susciter un réel étonnement.
    Guiciné
    Guiciné

    142 abonnés 1 217 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mai 2016
    Un film d'une efficacité redoutable, menée tambour battant et d'une violence rare, mais hélas j'ai mis un peu de temps à m'insérer au début pour que la sauce prenne réellement. Du bon boulot !
    BeatJunky
    BeatJunky

    134 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2016
    Pas la peine d'en faire une longue analyse, le film est juste bien trippant ! Dans le genre huis clos à l'ambiance stressante et oppressante, c'est le top! L'histoire n'est pas des plus originales mais Saulnier (Blue Ruin) arrive malgré tout à nous pondre un film dont on ne devine pas l'issue dès les premières minutes comme c'est très souvent le cas dans ce genre de films... Et c'est justement ce qui fait tout la force du film qui vous scotche au siège en vous demandant comment vont réagir chacun des personnages aussi bien d'un côté que de l'autre... Tout s'enchaîne très vite, impossible de s'ennuyer d'autant plus que le film est court ! Un vrai bonheur de constater qu'on peut encore être surpris et se taper de bons films dans le genre! Après Blue Ruin et maintenant "Green Room", reste plus qu'à espérer que Saulnier continue de nous pondre des pépites pareilles! ! J'en reprendrais bien tous les jours des comme ça !
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