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Michel P.
5 abonnés
75 critiques
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3,5
Publiée le 12 octobre 2015
Aveuglée par l'amour qu'elle porte à son fils, Violette (Julie Delpy), en échec amoureux permanent, n'en imagine pas la cause. Jaloux, pervers, Lolo, son fils (le Vincent Lacoste des “beaux-gosses’), use de tous les stratagèmes pour garder leur complicité. Mais c'est sans compter avec un nouveau prétendant, Jean-René (Dany Boon), naïf mais pas bête.
Cérébrale, Julie Delpy actrice et réalisatrice, nous offre ici, une comédie enjouée, rythmée, où on rit volontiers. Le contraste entre la préciosité du milieu des arts (Nikky de Saint Phalle n'est-elle pas citée?) et la simplicité rustique de ce cadre informaticien sympathique, donne à voir des situations cocasses.
Julie Delpy possède un talent particulier pour analyser les rapports humains, et c'est vraiment là que le film nous régale: - Rapport hommes-femmes vu par des femmes. Karin Viard est incroyablement “chaudasse!” Eloignez les enfants, le langage est vraiment cru. Quel fou rire lorsque la bourgeoise dans le TGV surprends la discussion très explicite de Violette et Ariane. - Rapport aussi entre une mère et son fils, pendant cette grande période d'incompréhension que représente l'adolescence.
Dany Boon ne déçoit pas, à l'exemple de cette fameuse réplique "Comment peux-tu imaginer que je sois attiré par deux grandes blondes de vingt ans?" Culte!
Une comédie surprenante et vraiment très agréable.
Une très bonne comédie comme on les aime. Tantôt légère, tantôt sarcastique. On ne tombe jamais dans les blagues trop lourdes, ce qui est franchement bien agréable. Il y a une histoire, un fil conducteur qui tient la route... Un très bon moment de détente qui donne à réfléchir sur la difficulté de vivre en famille recomposée. Tout n'est pas toujours très rose. Mention spéciale à certains dialogues qui font mouches ! Bravo !!! (vu en avant première ce soir...)
Une comédie drôle, grinçante et réjouissante sans aucun temps mort. S'interposant entre le couple Delpy-Boon, Vincent Lacoste campe les trouble-fête avec un mélange d'innocence affichée et de perversité enfantines. Et contre toute attente, l'alchimie fonctionne à merveille entre Julie Delpy, la Parisienne névrosée, et Dany Boon, le gentil provincial. Et c'est précisément ce qui contribue à l'optimisme du film qui, sous ses aspects bêtes et méchants, son langage cru et sa manipulation de l'homme-objet, laisse transparaître le romantisme de Julie Delpy qui affiche une foi rafraîchissante dans la force des sentiments et la possibilité des nouveaux départs, malgré les différences et le passage du cap de la quarantaine.
Mais qu’est-il arrivé à Julie Delpy pour se retrouver à écrire et réaliser un film comme « Lolo » ? Elle qui avait tracé un sillon si particulier et reconnaissable entre tous dans la comédie made in France avec « 2 days in Paris » puis « 2 days in New York » ou encore l’excellente comédie rétro « Le Skylab ». Là on nage en plein dans la comédie populaire française de base calibrée pour un prime-time sur une grande chaîne de télévision ! Pas que le film soit honteux, mais à des années lumière de ce qu’on aurait pu attendre d’elle. Il semblerait que cette artiste dont la carrière est à cheval entre le vieux et le nouveau continent, en tant que réalisatrice mais également actrice, se soit fourvoyée. On entre dans ce film comme dans de vieux chaussons avec un pitch typique de comédie française : une quadragénaire huppée rencontre un brave provincial avec qui elle souhaite vivre le grand amour malgré leurs différences, mais c’est sans compter le fils sociopathe de celle-ci. On est dans des eaux similaires à « Tanguy » et « Papa ou maman » sauf que bizarrement la réalisatrice/actrice a décidé d’enlever toute trace de méchanceté ou de cynisme dans son film. Loin de l’humour noir et poil à gratter d’un Etienne Chatilliez, c’est de l’humour pépère prompt à ne pas choquer le grand audimat. Si le premier quart d’heure se paye quelques répliques vachardes grâce à Karin Viard, ça retombe bien vite comme un soufflé. De plus, on saute en plein dans les clichés du monde de la mode ou des clivages province contre capitale et Dany Boon, si bon soit-il dans ce type de rôle, nous rejoue toujours le même personnage à quelques nuances près. On ne l’a jamais reproché à Louis de Funès mais les temps ont changé ! On se prend à rire parfois d’un comique de situation bien vu ou de quelques dialogues bien écrits mais c’est d’un banal à toute épreuve et bien trop gentillet pour emporter notre adhésion. Au final, une comédie qui se regarde mais dont on sort déçu au vu du passif de la réalisatrice/scénariste/actrice qui a préféré la facilité et la trivialité à l’audace payante.
Lolo, une comédie française réalisé par Julie Delpy dont elle tient, également le rôle principal d'une quadra parisienne. Pour ma part, je n'aime pas le travail de cette cinéaste (2 Days in New York était vraiment un navet !) mais avec cette comédie, elle s'avère satisfaisante dans son ensemble. Delpy mélange entre romance et comédie, du charmant au brute. En thalasso à Biarritz avec sa meilleure amie, Violette rencontre Jean-René, fraîchement divorcé. Après des années de solitude, elle se laisse séduire. Il la rejoint à Paris, mais c’est sans compter sur la présence de Lolo, le fils chéri de Violette, prêt à tout pour détruire le couple naissant et conserver sa place de favori. Il me semble qu'il s'agit d'un remake, Cyrus avec Jonah Hill (que je n'ai pas encore vu...). Ce film décrit bien le thème de la famille recomposée avec, forcément des clichés à tout va, mais les interprètes assurent le show. Dany Boon en informaticien modeste et naif est très drôle. Le Ch'ti tire son épingle du jeu accompagnée de Julie Delpy, crédible en mère de famille, travaillant dans la mode. Elle arrive à ressortir plusieurs émotions dans sa production. Le diabolique Vincent Lacoste est irrésistible en Lolo, le Tanguy de sa mère. Il va vivre un cauchemar à « Dumbo ». Et puis, Karin Viard est assez agaçante et n'apporte pas grand chose à l'histoire... N'oublions pas, spoiler: l'excellent caméo de Frédéric Beigbeder en conseiller de cuisine et de Ramzy, l'homme à l'Aston Martin. Des dialogues crus, mais certaines blagues passent mieux que d'autres... On sourit souvent. Un léger manque de rythme au milieu du récit, mais qui s'arrange tout de suite à sa dernière partie. Cette dernière est très réussi et assez plaisante. Ce qui rend l'oeuvre plutôt imprévisible ! Pour finir, Lolo est une comédie sympathique, parfois poussif qui néanmoins, ravira les fans de Dany Boon et aussi les quadra. Ce n'est pas vraiment une comédie familiale ou tous public... Un petit avertissement aux plus jeunes !
Un peu déçue par ce film au regard des précédents de Julie Delpy qui ici perd son côté "artisanal" et original, laissant place à une comédie assez banale et sans grands reliefs. Ce n'est pas mauvais non plus : c'est mené sans temps mort, c'est léger (peut-être trop) et ça se laisse regarder non sans plaisir, mais on ne retrouve pas le charme de la "Delpy touch" et c'est souvent assez attendu. Quant aux acteurs, ils sont bons sans non plus être transcendants : Dany Boon fait du Dany Boon, Vincent Lacoste fait du Vincent Lacoste et Julie Delpy reste attachante même si pas toujours très juste. Mention spéciale tout de même à Karin Viard dont les apparitions font souvent mouche et qui s'est fait visiblement plaisir à débiter un texte assez cru.