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Alligator 427
27 abonnés
133 critiques
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2,5
Publiée le 4 novembre 2015
Lolo démarre fort : répliques acérées et un tantinet provoc, voire trash. On se dit : enfin une comédie française qui décoiffe un peu et sans complexe. On rit franchement. Et puis Julie Delpy se prend les pieds dans le tapis avec l'entrée en scène de Lolo alias Vincent Lacoste. Le film bifurque vers la comédie familiale un peu lourde, un peu gnangnan, un peu copiée de Tanguy. On sent bien qu'elle ne sait plus comment s'en sortir de cette histoire devenue vaseuse. Une série de vannes et de sketches à la Modern Family nous aurait suffit. Il a fallu que Julie cherche une intrigue. Et là, franchement, même si tous les acteurs sont bons, ils ne sauvent pas cette intriguounette ridicule, bâclée et sans imagination. Dommage mais Julie Delpy nous a déjà démontré qu'elle est bien meilleure dans le drame que dans la comédie.
décevant, sans intérêt , c'est vraiment le film qu'on « peut ne pas voir » sans avoir le moindre regret, c'est convenu, c'est attendu, sans la moindre surprise... Même l'interprétation, (pas nulle quand même), reste décevante !
Autant le sujet est intéressant et les acteurs, attachants, il manque quelque chose pour que ce film soit parfait.
Dommage car la palette d'acteurs aurait pu donner à ce scénario un film d'exception.
Un jeune homme qui a des difficultés à couper le cordon ; un espèce de jeune Tanguy qui, à sa façon, gêne la vie de sa célibataire de mère, malgré elle.
À voir pour le principe et la scénariste nature : Julie Delpy
C'est drôle : j'aime beaucoup Julie Delpy et pourtant j'ai toujours les mêmes choses à lui reprocher. La première : elle est lourde. Oh, pas lourde tout le temps, et on pourrait même parler d'une lourdeur « sympathique », mais elle ne peut pas s'empêcher d'avoir recours à des grossièretés, voire à une certaine vulgarité qui ne lui sied pas beaucoup. De plus, hormis ces allusions constantes au sexe, celle-ci a toujours autant de mal à construire un scénario avec une vraie structure et parvenant à tenir la distance jusqu'au bout, ce qui se ressent encore plus ici. En effet, nous avons plus droit à une succession de sketchs et de gags auxquels celle-ci donne une sorte de logique et de cohérence à travers une situation initiale et un vague fil conducteur. Malgré tout, cela a beau ne pas être très subtil, la belle Julie sait y faire pour nous offrir un humour efficace et parfois vraiment appréciable, perdant en finesse ce qu'elle gagne en répliques percutantes et situations mordantes, à l'image d'un dénouement nettement moins convenu qu'on aurait pu craindre. Il faut dire que si Dany Boon s'en sort avec les honneurs, Delpy « herself » et Karin Viard s'avèrent très en forme, tous éclipsés toutefois par la performance d'un irrésistible Vincent Lacoste dans ce qui est probablement son meilleur rôle. Très imparfait donc, mais dans le registre « comédie française légèrement grinçante et relativement marrante », « Lolo » s'avère une alternative crédible : pourquoi pas.
Très décevant en rapport à une bande annonce qui laissait présager un film enlevé et bourré de verve, rien de tout ça n'est atteint et le scénario est vraiment maigrichon et sans intérêts. Sans prétention et rien d'inventif.
Dany Boon dans un film de Julie Delpy. Le spectateur anxieux se demandait si la Belle aura su apprivoiser la Bête. Force est de reconnaître que non, malheureusement. A tel point que le même spectateur,rendu perplexe par l'outrance typiquement Booniesques de certaines scènes ( le thon, le métro, la bagarre ) finit par s'interroger sur d'éventuels changements de scénario en cours de tournage. Laurent Laffite n'était pas libre ? Restent les scènes avec Karin Viard et la séquence finale avec Vincent Lacoste qui laisse entrevoir quel autre film aurait pu être Lolo.
Violette, 45 ans, est une femme séduisante mais qui accumule les relations amoureuses désastreuses depuis que son mari est parti, l'abandonnant avec Lolo. Lolo, c'est Éloi, 20 ans, un gamin qui tient trop à sa mère pour la laisser à qui que ce soit. Aussi, quand Jean-René débarque, Lolo va faire preuve d'une grande imagination pour briser (une fois de plus) le couple de sa mère... Avec cette comédie pétillante, Julie Delpy décide de faire fort et s'éloigne un peu des sentiers battus du genre. On ne trouvera pas dans "Lolo" la morale bien-pensante de la plupart des comédies et au contraire, on ira plus titiller le graveleux et la folie, jusque dans la caractérisation d’Éloi, ce fils au complexe quasi-oedipien. Si ça tente parfois la folie, que les répliques font mouche et que les gags sont bien trouvés, le film est finalement moins barré qu'on l'attendait. Mais il témoigne tout de même d'une envie de comédie sans concessions où l'on se permet certains délires. Et à ce petit jeu, les acteurs semblent s'en donner à cœur joie, nous réservant tout de même un bon moment.
Violette (Julie Delpy), parisienne, séparée et la quarantaine, rencontre à Biarritz Jean-René (Dany Boon), gentil, simple et un peu ringard. Leur amour pourrait fleurir tranquillement puisqu'il vient justement s'installer sur Paris. Mais c'est sans compter sur Lolo (Vincent Lacoste), le fils de Violette qui, du haut de ses 19 ans, va tout faire pour les séparer (un gros complexe d'Oedipe !
La comédie n'est pas trop mal sur la première partie du film mais s'enlise un peu ensuite avec ce fils, limite psychopathe, qui rend l'ambiance presque dramatique... Gentil mais globalement moyen.
Même s'il jure le contraire la main sur le coeur, il est indéniable que la présence de D.Boon pèse sur un tournage où il est engagé comme rôle principal. C'est flagrant dans Lolo où la disparité entre les scènes où il apparaît et les autres crève les yeux, la verve de J.Delpy ne se retrouvant que dans ses duos avec K.Viard et sa gravité que dans ceux avec V.Lacoste, Boon ne faisant que du Boon. Intervention directe de l'Homme Aux 36 millions d'Entrées/ France En Tant que Scénariste-Metteur en scène ou démission inconsciente de Julie Delpy de son rôle de directrice d'acteurs ( et de scénariste, tant on peut douter que l'outrance de certaines scènes avec Boon soient de son fait ), toujours est-il que le résultat est un déséquilibre qui dessert le film et le réduit à une caricature de lui-même.
encore une réalisatrice qui pense qu'il suffit de pondre des dialogues vulgaires et en dessous de la ceinture pour faire une bonne comédie (comme audrey dana dans son film sous les jupes des filles de triste mémoire ). je suis désolé de voir karin viard que j'adore se commettre dans ce navet. a fuir !
Très bonne comédie avec un Dany Boon égal à lui même qui fait rire rien qu'à le regarder. Il ne tourne pourtant pas du tout risible dans ce film mais le comique de situation est souvent présent. Karine Viard, bien qu'en second rôle, est très bonne. J'ai passé un bon moment
on va être gentil...la peinture de boboland qui vit dans le marais, travaille dans la mode, a des chaises en formica et des appartements où l'on fait du patin à roulette, des enfants qui fument du shit avec leur bénédiction parce que c'est fun, est très réussie et pas du tout caricaturale (j'ai oublié de lire ce que certains journaux en pensent, ça doit être assassin car ils ont dû détester la peinture que l'on faisait d'eux et de leurs lecteurs !) la relation entre Delpy et Dany Boon est un peu superficielle, si la scène des démangeaisons est sympa, on est un peu dépité de voir quel degré d'implication Delpy a dans cette love story) quant à la relation de Delpy avec son fils, elle aurait peut être mérité un traitement plus tragique...car celui qui nous est proposé est un peu superficiel également bref, sympathique, mais pas très abouti car c'est une comédie dans laquelle on rit peu, et c'est trop superficiel pour être autre chose...agréable moment tout de même.
Ce n'est pas du Julie Delpy comme j'aime mais plus une comédie. Un scénario original avec Vincent Lacoste qui assure dans son role et qui confirme son ascension d'acteur. Dany Boon qui lui fait du Dany boon (il aurait peut etre fallu prendre un autre acteur) et Karin Viard, toujours excellente meme si quelques dialogues entre elle et Delpy, un peu crus et machistes, ne sont pas les plus droles! Une comédie plus abordable pour plus grand public et qui donnera à la réalisatrice les moyens et la possibilité de revenir au plus intime et plus délirant façon Woody Allen...