Ce sale gosse sociopathe tyran, post-Ado et ancien enfant roi, se plait à détruire l'environnement sentimental de sa mère de manière Machiavélique et Dany Boon en paye également les Frais.
Mais... "Tout ce qui ne détruit pas rend plus fort". Parait-il.
C'est une comédie, très bien menée, des répliques bien senties avec un "plus" pour le langage féminin cru, des situations insolites qui mettent en valeur les acteurs. Et ça marche!
Très décevant en rapport à une bande annonce qui laissait présager un film enlevé et bourré de verve, rien de tout ça n'est atteint et le scénario est vraiment maigrichon et sans intérêts. Sans prétention et rien d'inventif.
Julie Delpy, réalisatrice et actrice principale du film, déclarait à propos de Lolo dans un magazine culturel que son film "mettait à égalité Hommes et Femmes en fait de rapport au sexe et de grivoiserie". Sur ce plan, l'objectif est incontestablement atteint. Le film accumule en effet les calembours douteux entre Violette (Julie Delpy) et Ariane (Karine Viard). Dans le rôle du bon gros béta venu de province, Dany Boon n'a pas trop à se forcer, il fait ça très bien. Durant les trois quarts du film, il se fait alors persécuter dans les grandes largeurs par Lolo (Vincent Lacoste et son inoubliable collection de slips colorés....), spécialiste dans la mise à l'écart systématique des amants de sa mère. Il faut reconnaitre que sa "godiche de maman" n'est pas très perspicace en la matière.
Le film est très moyen et semble même assez long vu que l'essentiel des bons gags se trouve dans la bande annonce.
Lolo ? No no. Les acteurs principaux jouent faux, aucun personnage n'est sympathique, les gags sont éculés et mal amenés, les clichés sont datés sans second degrés. Dodo.
Comédie bien enlevée, un peu déjantée... à la julie Delpy. Les acteurs sont bons, les dialogues percutant bien que le rythme se perde un peu sur la fin. A voir pour passer un bon moment, mais à mon sens pas en famille étant donné la crudité de certains échanges. Fans du cinéma de Julie Delpy, vous pourriez être déçus par le format beaucoup plus commercial qu'habituellement, mais ne vous y trompez pas, elle sait garder un cap peu conformiste.
J'ai été très déçu. En effet : Trop de scènes surjouées, paroles très vulgaires, parfois très ennuyeux... On sent que certains passages ou répliques sont forcés, pour montrer que les femmes de 45 ans doivent exprimer leurs désirs sexuels librement, cela aurait pu être fait de manière plus subtile. Seule satisfaction : Vincent Lacoste. Un gros conseil "n'y allez pas en famille !"
Vulgaire, mal joué (sauf peut être Dany Boon) mal écrit... on dirait une histoire à deux bal qu'on écrit entre copines quand on a 15 ans ! Insipide, déçue. Vu la bande annonce je m'attendais à mieux. je ne conseille donc que la bande annonce, passez votre chemin pour voir ce navet à grande échelle.
Il y avait longtemps que je n'avais autant ri. La première moitié du film, ce sont des dialogues absolument étincelants. Je suis sûr qu'il y en a beaucoup qui seront , dans quelques années, des répliques cultes. Bien sûr il y a des références . spoiler: Celle du train renvoie à celle du restaurant dans "Harry rencontre Sally" ; il y a par ci par là une allusion à Hitchcock. La seconde moitié du film , c'est du comique de situation. Moins décapant, mais efficace. C'est sûr que l'on apprécie mieux quand on a une certaine proximité avec les acteurs. Etre parent divorcé cohabitant avec de jeunes adultes, ça rend très perméable à l'humour du filmspoiler: . Par exemple, moi, la mère (Karin Viard) qui demande à sa fille "ça va?" et celle-ci qui lui répond "mais qu'est ce que tu peux être intrusive !", ça m'a fait hurler de rire dix minutes ...Le sujet est original et pas un instant de bienveillance cucul.
Une très grosse déception !!! Ce n'est absolument pas un film qu'on peut aller voir en famille . Les dialogues entre les deux femmes sont d'une telle vulgarité que cela gâche complètement le film . Et cela se veut comique, c'est plutôt terriblement navrant ! De plus, la diction de Lolo laisse considérablement à désirer .
Après avoir débuté en France dans les années 80 sous les meilleurs auspices ("Détective" de Jean-Luc Godard, "Mauvais sang" de Léo Carax, "La Passion Béatrice" de Bertrand Tavernier), la carrière de Julie Delpy s'est poursuivie en majorité aux Etats-Unis où elle s'est fait une place dans le cinéma indépendant notamment grâce aux films de Richard Linklater. Depuis une dizaine elle est passée derrière la caméra, prolongeant la veine du cinéma de Linklater en alternance avec des films aussi divers que le "La Comtesse" (2009) sublime retranscription contenue du parcours sanguinaire de la comtesse Erzsébet Bathory ou le souvenir d'enfance d'un repas familial dans "le Skylab" (2011). Avec "Lolo", Julie Delpy bizarrement s'immisce dans le créneau de la comédie de mœurs à la française où se côtoient souvent le pire et le meilleur selon l'inspiration aléatoire du réalisateur et l'implication variable des comédiens. Sans doute décidée à frapper un grand coup au box-office, Julie Delpy a réussi à s'adjoindre le concours de Dany Boon dont la participation est presque à tout coup gage de réussite financière. Rien de très original donc dans le scénario qui oppose parisiens délurés et provinciaux un peu niais. Cette opposition se matérialise au sein du couple improbable que forment Jean-René (Dany Boon), informaticien modeste monté de Biarritz à Paris et Violette (Julie Delpy) organisatrice de défilés de mode branchée en crise de confiance la cinquantaine approchant et mère de "Lolo", sorte de Tanguy sauce trash bien décidé à garder sa maman pour lui tout seul. On a franchement du mal à y croire et peut-être Julie Delpy la première qui semble pour le coup plutôt empruntée dans ce rôle où elle doit exposer les tourments que lui provoque un corps qui change tout en assumant une libido débridée dont elle débat en termes plus que crus avec sa meilleure copine (Karine Viard). Un registre où franchement la comédienne n'excelle pas au contraire d'une Karine Viard dont c'est une des partitions favorites. Heureusement, la Julie Delpy réalisatrice n'est pas encombrée pour filmer ses acteurs et parvient à nous offrir une facette de Dany Boon plus nuancée que celle qui nous amuse souvent mais de manière un peu répétitive. S'il insuffle toujours le même capital de sympathie à son personnage tout en gardant son potentiel comique, sa prestation plus nuancée qu'à l'accoutumée est de bonne augure pour la suite, ouvrant peut-être à l'acteur des horizons nouveaux. A ses côtés, le jeune Vincent Lacoste déjà utilisé dans "Le skylab" est parfait dans l'emploi du grand dadais bien décidé à prolonger son adolescence jusqu'à ce que mort s'ensuive et prêt à toutes les bassesses pour y parvenir. Les portraits dressés sont souvent justes malgré la caricature mais c'est dans la dynamique narrative que Julie Delpy n'a pas su trouver le bon rythme, faisant de cette comédie une semi-réussite alors que l'on attendait sans doute plus de la réalisatrice au caractère bien trempé. A noter la participation sympathique de Bertrand Burgalat, l'iconoclaste injustement oublié du rock français.
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2,5
Publiée le 11 septembre 2018
Sur le papier, "Lolo" se vend comme une petite comèdie populaire du dimanche soir en prime time! Ce qui est plutôt surprenant de la part de Julie Delpy qui reprend une nouvelle fois sa double casquette de rèalisatrice et d'actrice! Pour le coup, c'est amusant sans plus parce que l'univers de Delpy est un peu trop dècalè pour marcher totalement sur le grand public car en voulant se conformer à des codes de cinèma, Delpy perd une partie de ses codes à elle en livrant une comèdie qui n'a pas d'identitè et qui se cherche pendant 1h30! Finalement, "Lolo" se contente de profiter du statut populaire de Dany Boon qui dègage de bonnes ondes de sympathie! Le pauvre, rien ne lui saura èpargner avec un Tanguy psychopathe (Vincent Lacoste, arrogant, mais dans le bon sens) prêt à tout pour pourrir le nouveau compagnon de sa mère chèrie! Quant à Karin Viard, elle n'a pas sa langue dans sa poche et il est fort dommage que Delpy ne l'est pas choisie pour jouer Violette! Ah, que c'est difficile de refaire sa vie après 45 ans...
J'attends toujours avec impatience le nouveau film de Julie Delpy qui, je trouve, donne un coup de fraîcheur au cinéma français. Ici le casting était alléchant avec Dany Boon et surtout le très talentueux Vincent Lacoste pour l'accompagner elle-même. L'idée du scénario me plaisait bien. Et ça marche plutôt pas mal mais sans être transcendant. C'est divertissant, on rit (un peu) parfois et on suit avec plaisir le diabolique Lolo. Mais le problème c'est que ce n'est jamais hilarant non plus, les gags ne sont pas tous réussis et on tombe un peu trop dans la caricature dans certaines scènes. A l'inverse de "2 Days in Paris" qui avait fait le succès de Julie Delpy en tant que réalisatrice, "Lolo" ne restera pas dans les annales...