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Nitquen57
27 abonnés
348 critiques
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3,0
Publiée le 12 novembre 2015
Autant dire que je ne raffole pas de la comédie française à la base. Pour moi, en France, on excelle dans le polar, la comédie (romantique) et le drame.Et dans le domaine de la comédie, on peine beaucoup à innover et surtout à sortir du bon sentiment à la guimauve qui empeste toujours pendant des heures après la fin de la projection. Je ne dis pas "soyez malheureux, bande de bougres", mais "soyez un peu réaliste, la vérité se situe sans doute entre les deux".
J'avais néanmoins entendu parler de Lolo à la radio le matin même et apparemment, il y avait un peu de différent. Donc voyons voir.
La première chose marquante est le ton débridé du film. Julie Delpy s'autorise du langage peu châtié quitte à aller un peu dans la surenchère, alors ce n'est pas forcément toujours crédible, mais on peut dire que ça change pour un film ne mettant pas n scène des jeunes de 15 ans voulant faire des sex-tapes dans une maison à moitié détruite.
Pour le reste, le pitch n'est pas bien dur, Dany Boon veut se faire Julie Delpy, et le fils de Julie Delpy, joué par Vincent Lacoste plutôt en forme, veut pas laisser maman partir. S'enchaîne donc une guerre à demi-ouverte tantôt subtile, tantôt burlesque.
La créativité au niveau des affronts est plutôt moyenne, car sans doute déjà beaucoup vue au cinéma mais on se prend tout de même à rire devant la détresse quasi constante de Dany Boon qui, tellement heureux d'avoir plu à une femme après son divorce, ne veut surtout pas la laisser filer.
Le résultat est donc sympathique, drôle sans à se taper les cuisses, du fait de la présence de tous les ressorts du cinéma français souvent utilisés à nouveau présent, mais Lolo apporte tout de même un petit air frais par son côté un petit peu barré dans certaines scènes et par l'écriture de Julie Delpy.
Pour le coup, les réactions des personnage marchent pas trop mal dans le côté dramatique et la happy end est plutôt en demi-teinte, ce qui n'est pas forcément pour me déplaire.
Pas l'oeuvre du siècle donc, mais suffisant pour se perdre en salles s'il n'y a rien d'autre à voir.
On ne sait qu'"admirer" le plus dans cette histoire de "Tanguy" en devenir (l'intéressé n'ayant que 19 ans), embranchement tête à claques de compétition (Vincent Lacoste, dans le rôle-titre...), fils abusif et autres "qualités" : l'argument de base (d'un manque total d'originalité autant que de crédibilité), la stupidité et totale invraisemblance des "développements", la laideur des costumes de Mlle Delpy (pourtant supposée oeuvrant "dans la mode"), son jeu d'actrice consternant, sa direction d'acteurs (Boon en roue libre - Viard limite mauvaise), sa réalisation d'une confondante médiocrité, le "supplément" de vulgarité du dialogue (surtout entre la mère de "Lolo" et sa meilleure copine)..... La bobo expat' (et même naturalisée US) avait fait (un temps et vaguement) illusion dans ses opus "américains", mais en s'essayant à la "comédie popu" à la française, elle rate ce qui ne mériterait même pas l'estampille "fiction France 3" - à fuir !
Une Daube! Malgré quelques situations comique le film est une énième comédie sans intérêt! Une Julie Delpy en actrice/réalisatrice m'as-tu-vu comme si elle avait fait le nouveau Scorsese (Dommage j'avais trouvé du style à ses précédents film). Un Vincent Lacoste à l'interprétation Plate et inexpressive (dire qu'il aurait pu recevoir un César...) Seul Dany Boon dans son rôle de Basque Abruti fait le Job Mais bon face à de tel clichés: Plouc Sudiste vs Bobos Parisien on se lasse vite de cette pseudo comédie dramatique aussi drôle et intéressante qu'un Téléfilm Allemand d'M6
Traversant l'Atlantique régulièrement la réalisatrice/actrice revient en France après son "2 Days in New-York" (2012). Toujours dans ses thèmes de prédilection (relation homme-femme au sein du couple, relation familiale, dialogues sans tabou...) Julie Delpy marque pourtant un petit virage avec une comédie plus marqué, mixte entre "Tanguy" (en 2001 de Etienne Chatiliez) revisité au complexe d'Oedipe. En conclusion Julie Delpy signe là une vraie comédie, intelligente et plus profonde qu'on ne le croit avec une belle osmose.
une bonne petite comédie française sympathique qui se laisse regarder avec plaisir porté d'une bonne brochette d'acteurs, les 4 acteurs principaux ont tous un joli rôle qu'ils jouent respectueusement bien. un petit plus pour "vincent lacoste" qui est met du piment au film avec son côté d'un fils à la " tanguy " vachard. voilà je lui attribue une note de 3,5 étoile au lieu de 3 car les 30 dernières minutes rattrapes largement les quelques moments un peu ennuyeuse en milieu de parcours.sympa à voir pour passer un bon moment en salle obscure.
Julie Delpy en manque d'inspiration ? Pas si sûr ... Pourtant, elle propose là un film qui tranche particulièrement avec la subtilité mélodramatique de ses séries "2 days in ..." ou "Before..." Elle s'essaye à une comédie à première vue évidente, et même, pourquoi pas grasse. Pendant tout le film, le spectateur se demande s'il n'est pas tombé sur un vilain Dupontel qui emprunterait la figure de l'adolescent comme illustration de la perversion. On reconnaît les (rares) gags qui sont déjà présents dans la bande-annonce, ce qui efface leur côté risible et surtout l'effet de la surprise. Bref, on se demande ce qu'on est venu faire dans cette histoire manichéenne, où le Paris branché, bobo et grotesque, côtoie une province lourde, rétrograde et idiote. Mais, finalement, au fur et à mesure que la narration avance, la réalisatrice parvient à humaniser les personnages, voire à provoquer une sorte de compassion. La comédie avance alors dans un pamphlet bien plus sérieux qu'on n'aurait pensé à première vue, où Julie Delpy dénonce la caricature des stéréotypes, et la force des préjugés dans notre société moderne. Les jeunes deviennent des monstres cruels et manipulateurs, les femmes de la quarantaine cachent leur solitude derrière une carrière étincelante et les hommes cassent le miroir défensif de leur masculinité. Bref, le film endosse une épaisseur sociologique qui le rend soudain intéressant. Il faut se garder donc de tout jugement à l'emporte-pièce. Derrière cette histoire d'ado attardé qui cherche par tous les moyens à provoquer la rupture entre sa mère et son nouvel amoureux, il y a une fable sociale, redoutable et profonde.
Dans la peau de Lolo, Vincent Lacoste fait des merveilles. Pour son premier rôle de méchant, le jeune acteur révélé par Les Beaux gosses de Riad Sattouf s’en donne à coeur joie, faisant tourner en bourrique le pauvre Jean-René interprété Dany Boon. Violette (Julie Delpy) est de son côté une mère poule totalement aveuglée par l’amour qu’elle porte à son fils et la victime collatérale de ses plans machiavéliques. Le choix de Vincent Lacoste pour ce rôle capital (ce n’est pas pour rien que le titre porte son nom) est d’autant plus judicieux qu’il est la première qualité du film. Si Julie Delpy apporte en effet son auto-dérision, sa crudité et son statut d’auteur indé à cette comédie made in France, on ne peut s’empêcher de noter qu’elle surfe...
Venez lire ma critique dans son intégralité sur mon site ScreenReview !
Une comédie sur des bobos qui se moquent des gens "normaux" de province... Si l'idée n'est pas très nouvelle et originale, Julie Delpy nous propose quand même une variation intéressante et rigolote par moments seulement. Les répliques triviales et vulgaires du début n'apportent pas grand chose, heureusement que Dany Boon apporte un peu de tendresse et de naïveté à un scénario quelque peu prévisible. Encore un film qui montre que fumer un joint ce n'est pas grave voir même normal... Quel bel exemple !
je comprend mieux maintenant pourquoi après avoir vu ce film les chastes oreilles sont choquées par ce langage un peu cru et chatié , bon moi en tout cas cela ne me dérange pas plus que ça , sans être un chef d'oeuvre j'ai passé un bon moment et me suis assez amusée Vincent Lacoste est irrésistible c'est vraiment l'acteur de sa génération, et on voit que Julie Delpy ( dont j'avais détesté le dernier film ) c'est faite plaisir
Une bonne comédie pour un bon moment. Même si parfois ça sonne un peu faux, les acteurs, qui sont bons, permettent de garder un assez bon souvenir de détente;
on va être gentil...la peinture de boboland qui vit dans le marais, travaille dans la mode, a des chaises en formica et des appartements où l'on fait du patin à roulette, des enfants qui fument du shit avec leur bénédiction parce que c'est fun, est très réussie et pas du tout caricaturale (j'ai oublié de lire ce que certains journaux en pensent, ça doit être assassin car ils ont dû détester la peinture que l'on faisait d'eux et de leurs lecteurs !) la relation entre Delpy et Dany Boon est un peu superficielle, si la scène des démangeaisons est sympa, on est un peu dépité de voir quel degré d'implication Delpy a dans cette love story) quant à la relation de Delpy avec son fils, elle aurait peut être mérité un traitement plus tragique...car celui qui nous est proposé est un peu superficiel également bref, sympathique, mais pas très abouti car c'est une comédie dans laquelle on rit peu, et c'est trop superficiel pour être autre chose...agréable moment tout de même.
Toujours aussi bluffé par la réalisatrice, qui réussit à faire d'un scénario improbable une histoire crédible. Avec des acteurs de qualité, même si on n'est pas totalement émerveillé (Danny Boon étant plus crédible que dans les rôles de zozos qu'on lui a connu, Vincent Lacoste est toujours aussi excellent, mais les deux actrices ont fait mieux). Cest assez plaisant et bien senti sur le plan de la description sociologique. Julie Delpy sait admirablement capter l'air du temps et donner de la fantaisie à ses petites histoires de bobos. La fin est excellente.
Ce n'est pas du Julie Delpy comme j'aime mais plus une comédie. Un scénario original avec Vincent Lacoste qui assure dans son role et qui confirme son ascension d'acteur. Dany Boon qui lui fait du Dany boon (il aurait peut etre fallu prendre un autre acteur) et Karin Viard, toujours excellente meme si quelques dialogues entre elle et Delpy, un peu crus et machistes, ne sont pas les plus droles! Une comédie plus abordable pour plus grand public et qui donnera à la réalisatrice les moyens et la possibilité de revenir au plus intime et plus délirant façon Woody Allen...
Il y a une bonne idée de comédie au départ (le fils manipulateur qui veut garder sa mère pour lui tout seul) et un Dany Boon au top mais malheureusement la quasi-intégralité des gags a déjà été vue dans la bande-annonce, d’où une absence d’effets de surprise et des chutes qui tombent à plat. De plus, on dépasse souvent la ligne jaune côté vulgarité. On est loin du Tanguy d’Etienne Chatiliez (2001) auquel on pense souvent mais qui était beaucoup plus équilibré dans le scénario, l’humour (dialogues et situations) et l’interprétation, et surtout beaucoup plus « tout public »... Ce ne sera clairement pas mon film préféré de ou avec Julie Delpy qui a fait tellement mieux dans sa carrière de réalisatrice (Le diptyque « 2 Days in … ») et d’actrice (la trilogie des « Before… »).