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cinono1
309 abonnés
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3,0
Publiée le 30 novembre 2015
L'humour de Julie Delpy est corrosif, presque trash et son nouveau film en atteste. Dénonciation tout en bonne humeur de la tyrannie des enfants-roi, le film pousse à la réflexion sur les rapports parent-enfant. Dommage que le sujet et cette acuité soit diminué par des gags téléphonés et pas emballants dans le dernier tiers du film ramenant le film sur les sentiers balisés de la comédie lambda. A coté du trio principal, Karin Viard s'est semble t-il, bien amusée.
Mauvais et sans intérêt. Vecteur de cette pseudo-comédie, une sorte de "Tanguy" cette fois-ci bête et méchant (Vincent Lacoste). Une mère seule et bobo en quête de recomposition familiale (Julie Delpy). Une copine lucide mais quelque peu salace et au langage cru (Karin Viard). Et un provincial sympathique sous ses faux airs de niais (Dany Boon) qui est pratiquement le seul dans cette distribution à sortir un peu la tête de l'eau. Cerise sur le gâteau, le rôle (principal ?) est tenu par la réalisatrice comme si on pouvait aisément être à la fois au four et au moulin. On se retrouve au final avec un scénario poussif, des longueurs et de l'ennui. Ni drôle, ni dramatique, ni sociologique, ni psychologique, ni familial. Dans le registre de la comédie, il y a pourtant le choix.
Vulgaire et grossier, avec de telles velléités de "modernisme", qu'il en devient navrant ... où est passée la Julie Delpy qui tournait avec Kieslowski , ou qui donnait de vraies répliques à Sam Shepard ? un seul mot pour résumer : Pathétique ...
Voici une comédie nourrissante ! A la manière de "Papa ou maman", sous couvert de comique, ce sont des enjeux terribles qui sont abordés sous le masque de la comédie. L'amour d'une mère pour son fils peut être envoutant, si le fils s'aperçoit qu'il a le pouvoir d'être le seul élément masculin dans la continuité. Qu'une mère ne soit pas équivoque dans l'attachement qu'elle porte à son fils, n'empêche pas des pensées incestuelles de se développer dans la tête du fiston. Ici, Lolo est diabolique dans les scénarios qu'il met au point pour éjecter celui ou ceux, qu'il juge comme rivaux. On peut aussi savourer les dialogues entre femmes. Le voyage en train de Julie Delpy et Karin Viard est savoureux. Le regard outragé d'une voyageuse est la cerise sur le gâteau. Gustave Courbet doit être aux anges, car c'est un hymne verbal à l'origine du monde. Je n'ai pas compté le nombre de fois où la "chatte" est prononcée durant le film, mais on s'en délecte tant la vulgarité n'est pas de la partie. On appréciera encore le contraste entre la branchitude de la mode et le provincialisme de Dany Boon, qui n'en fait pas un plouc dépourvu d'intelligence. Bravo, chère Julie Delpy, de nous faire rire ainsi au premier, second et parfois troisième degré. L'enfant roi n'est plus, vive le roi !
Ce film est vulgaire, c'est une succession de clichés éculés. On espère toujours que ce soit du second degré mais non, c'est qu'on se prend au sérieux. Les décors sont nuls. Pourtant l'idée était intéressante, les acteurs a priori expérimentés. Des longueurs, on s'ennuie, une succession de platitudes, d'invraisemblances qui se veulent loufoques mais qui sont simplement stupides. Un film à oublier très vite.
La tristesse du film ... c'est pas folichon tout ça. Déjà, on s'ennuie du début à la fin et surtout tout est téléphoné. Ok, on est pas dans du Lynch mais là y a peut-être exagération. De plus, le casting est pas top à part Vincent Lacoste, fidèle à lui même. En fait, il n'y a absolument rien de nouveau dans "Lolo", ça sent le réchauffé et même le brûlé. J'irai même jusqu'à dire que c'est ridicule et dépassé, on est quand même en 2016 donc pondre quelque chose comme ça, c'est assez honteux. Julie Delpy est pourtant pas mauvaise dans son genre donc je ne comprends pas comment on a pu en arriver là. Ca manque de finesse, de punch, de jeu, de tout en fait. On passe des rires aux larmes, aux engueulades (je parle pour les acteurs perso car je n'ai eu aucune émotion pendant 1h30, je n'ai même pas esquissé un seul sourire). C'est nian-nian, c'est nul, c'est vide, enfin bref ... je ne vais pas non plus les assassiné. Je ne le conseille pas à part si vous avez du temps à perdre. 7/20.
Excellente comédie traitant du sujet du complexe d’œdipe de façon très originale et comique. Le quatuor d'acteurs est trés performant. Pas un seul moment d'ennui dans cette comédie. Bravo à la réalisatrice devant et derrière la caméra. Vincent lacoste dans un rôle qui lui va comme un gant .Que de chemin depuis les beaux gosses de parcouru. une comédie endiablée.
encore une réalisatrice qui pense qu'il suffit de pondre des dialogues vulgaires et en dessous de la ceinture pour faire une bonne comédie (comme audrey dana dans son film sous les jupes des filles de triste mémoire ). je suis désolé de voir karin viard que j'adore se commettre dans ce navet. a fuir !
quelle déception j'adore tellement l'univers de Julie Delpy scénario vraiment nunuche voire qq et au final on s'en fout un peu de cette histoire du coup on chavire dans la recherche systematique de la blague à chaque séquence dommage car Karin Viard au top et un danny boom vraiment bon
le point faible vraiment c'est pas l'écriture mais l'idée de base
Extrêment nul, répliques convenues, entendues 15 fois. Des personnes féminins vides et clichés (la Quinquagénaire divorcée vivant dans le Marais et cariériste mais sentimentalement à l'ouest), qui sont vulgaires gratuitement. Seuls Vincent Lacoste et Dany Boon sauvent la mise. Tout est dans la bande annonce.
Avec Lolo, Julie Delpy avait les moyens de faire une comédie féroce sur le couple et les travers d'une certaine bourgeoisie parisienne or, malgré des intentions louables, sa farce vire malheureusement au vaudeville bas de gamme, dans une dernière partie risible et particulièrement mal écrite. Le jeu de massacre entre le fils et le petit-ami de la mère aurait pu être savoureux et d'ailleurs Vincent Lacoste est assez brillant dans un rôle pourtant hautement caricatural. La comédie œdipienne de Julie Delpy manque d'enjeux, de nervosité, les dialogues vulgaires et quelques situations potaches bien vus font sourire certes mais on n'était le droit d'attendre mieux d'une comédienne et réalisatrice qu'on a connu pas inspiré. Son film trop formaté divertissement TFI, malgré quelques écarts trash, ne marquera malheureusement pas les esprits. Dommage...
Vu LOLO de Julie Delpy dont la bande-annonce, comme c'est souvent le cas dans les comédies, déflore les meilleurs gags. Violette, Parisienne un peu cruche, la quarantaine entamée, travaille dans la mode. En vacances/thalasso à Biarritz avec sa meilleure amie Ariane, elle rencontre un informaticien ringard, dont, contre toute attente, elle tombe amoureuse. Il s'apprête d'ailleurs à déménager à Paris. Malheureusement pour le nouveau couple, Lolo, 19 ans et fils unique de Violette, est bien décidé à rester l'homme de la vie de sa mère. Ça commence sur les chapeaux de roue avec une succession de joutes oratoires pas piquées de hannetons entre Julie Delpy et Karine Viard (la plus drôle) qui s'en donnent à cœur joie en femmes décomplexées. Souvent vulgaires, provocantes et sans beaucoup d'esprit, leurs répliques manquent un peu de subtilité à mon goût (c'est le moins qu'on puisse dire). La partie du récit qui décrit l'(in)adaptation de Jean-René à la vie parisienne, extrêmement prévisible, arrache à peine quelques sourires : la soirée ultra hype dans le métro avec Lagerfeld en guest-star est limite gênante. Plus réussie en revanche la confrontation entre l'adulescent manipulateur et le plouc au look improbable. Vincent Lacoste est super en ignoble manipulateur et Dany Boon parfaitement crédible en amoureux niais à la ramasse. En revanche, les rebondissements dans le dernier quart du film sont poussifs, artificiels et peu inspirés (les ficelles sont énôôôôrmes). Bilan mitigé donc pour Lolo. J'avais largement préféré "Le Skylab", sa dernière comédie made in France.
Pourquoi pas ! Le sujet (classique à mon avis) est traité facilement. Il y a de bon moment, mais finalement aucune surprise. Tout est facile à deviner du début à la fin.