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Byrlthek
18 abonnés
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4,0
Publiée le 18 octobre 2024
Vu ce soir sur Netflix par hasard, Made in France m’a agréablement surpris. Malgré de maigres moyens, le film tient en haleine grâce à un scénario solide et des performances d’acteurs convaincantes.
L'intrigue, qui plonge dans les rouages d’une cellule djihadiste en France, est tendue et réaliste, même si parfois prévisible.
Les plans caméra soignés ajoutent du dynamisme, et la fin, totalement inattendue, marque les esprits. Un "mini" thriller sombre et efficace qui vaut le détour.
D'avantages de moyens auraient pu en faire une réelle "pépite Made in France".
Nicolas Boukhrief n'a pas œuvré à la revue Starfix pendant tant d'années pour rien. Son thriller est tendu, sec, parvenant à créer une atmosphère inquiètante et fievreuse. Le groupe de jeune apprentis djihadiste est parfaitement crédible, qu'il voient leur action comme un moyen de faire parler d'eux, qu'ils soient attirés par le danger, ou bien encore guidés par une sourde colère...Pourtant davantage de psychologie n'aurait pas nuit, Boukhrief amenant son récit sur les rives de la parano du clan et ce n'était forcément l'aspect le plus intéréssant du récit. Au final, le film montre mais n'explique rien et on peut le regretter...La démonstration reste out de même assez impressionnante.
Reporté après les attentats du Bataclan, finalement déprogrammé et ne bénéficiant que d'une sortie en VOD, il est dommage que cet excellent film n'est pas bénéficié d'une exposition plus grande. Pourtant, le film montre la réalité de cette radicalisation qui est à la base de ces attentats. L'intrigue elle-même est assez prenante avec la plongée de ce journaliste dans une cellule naissante qui brusquement passe à l'action. Alors, ce n'est certes pas un documentaire et la licence due à la fiction prend souvent le pas sur la véracité de ces filières djihadistes. Mais, il offre tout de même un éclairage sur les profils des “candidats” à l'extrémisme violent : jeune ennuyé par une vie facile et sans idéal, musulman qui veut retourner à des racines mythifiées, jeune en colère qui cherche une revanche sur un “Occident” perçu comme hostile aux musulmans et aux pays en voie de développement. L'interprétation est très bonne notamment de la part de Dimitri Storoge qui campe un chef de cellule paranoïaque, violent et décidé à tout sacrifier pour un djihad qui pour lui se résume à tuer à travers des attentats. Un film pensé, écrit et tourné avant les multiples attentats qui ont touché la France et qui montre qu'il n'est pas besoin d'être des services de renseignements ni un spécialiste pour comprendre la mouvance djihadiste, ses membres et ses motivations. Un film dans l'air du temps qu'il est presque nécessaire de voir.
Un point de vue vraiment intéressant et un film sublimé par un quatuor d'acteur imprégné et efficace. Sujet d'actualité, on a parfois l'impression d'y trouver des réponses ã certaines questions sans pour autant s'y perdre. C'est dommage que la fin semble bâclée et sans réelle idée car jusque la tout était presque parfait.
Un film faisant l'actualité suite aux attentats de 2014 et 2015. Un film culte? non. Par manque de mise en scène réussie, le film n'est et ne sera pas un classique. Un film qui doit etre vu ? Non. Pas forcement. Le fond est intéressant dans le fait de suivre , d’intégrer un cellule de terroristes en france, leur fonctionnement, leur manière de penser. Mais la forme est expéditive, les dialogues sont bâclés, et les rebondissements ne font pas de made in france un grand film sur la haine. A voir par curiosité, par rareté car des projets comme celui ci est dur , très dur à monter. Mais en toute objectivité, en oubliant les actualité de la france, made in france n'est qu'un petit film acceptable.
Un film prenant avec un suspens où le spectateur se demande ce qu'il va arriver au journaliste. Des moments un peu gros mais bien prenant. C'est l'histoire d'un homme qui intègre une mosquée clandestine pour arriver à dénicher le scoop sur le djihad.
Un excellent film qui devrait etre diffusé régulièrement dans les lycées et qui devrait faire partie d'un programme d'instruction civique. Comédiens excellents. Scenario béton. Une excellente surprise.
haletant, parfois angoissant et mise en scène maîtrisé, film qui raconte la radicalisation des jeunes en manque de reconnaissance et manque de repère dans une société complexe.
Un bon petit thriller honnête et sans prétention qui évite la surenchère. C'est plutôt convenu et sans grandes ambitions mais loin d'être désagréable et plutôt éducatif.
Un thriller très intéressant. Pour moi à ne pas prendre comme un documentaire car il ne va pas assez en profondeur. Pour moi Dimitri Storoge joue vraiment très en dessous des autres comédiens. Il reste un divertissement agréable dans l'ensemble.
Made in France est un thriller sous-tension et efficace. Mais à mon avis il ne mérite ni le sort qui lui a été fait après les attentats de novembre 2015 (la décision prise par le distributeur de ne pas le sortir en salles), ni la qualification de chef d’œuvre. Le sujet est d'évidence brûlant d'actualité, et le regard du scénariste-réalisateur s'avère en effet très lucide (ce qui est d'autant plus remarquable qu'il a pensé et tourné ce film avant les vagues d'attentats qui ont secoué la France l'année dernière). Les personnages des jeunes radicalisés sont intéressants, loin de la caricature des soldats fous de Dieu et plus pathétiques qu'autre chose. Mention spéciale à l'acteur Dimitri Storoge, parfait en chef de bande flippant. À plusieurs reprises, on craint pour le héros, qui risque sans cesse d'être démasqué à cause de son comportement en décalage avec ce qui est attendu de lui par ses camarades. À la fin, on pense vraiment qu'il va y passer. Mais voilà, là où le film faiblit un peu, c'est que finalement, le pire est évité, il n'y aura pas de massacre de civils innocents, et au total, seuls les islamistes vont y rester et ainsi être punis par là où ils ont péché, si j'ose dire. Une fin un tantinet « moraliste » par rapport au reste du film qui évite justement le manichéisme. Sinon, l'histoire est tout à fait transposable dans l'univers de gangsters préparant un casse comme on en voit si souvent au cinéma et à la télé (d'ailleurs, pour obtenir des autorisations de tournage Nicolas Boukhrief a présenté un scénario bidon de polar où les jeunes, plutôt que de se procurer des armes, font du trafic de fausse monnaie !). Il n'y a donc pas là de quoi traumatiser le public et justifier de l'avoir retiré de la distribution en salles.
Un journaliste d'investigation décide d'intégrer un groupe de jeunes salafistes. Les choses se corsent quand ils décident de fomenter un attentat.
"Made in France" est un film maudit. Sa sortie est une première fois repoussée par les attentats de janvier 2015. Elle est fixée au mercredi 18 novembre 2015. Son affiche, dévoilée le 12 novembre, fait polémique. Elle sera prestement retirée du métro au lendemain des attentats du Stade de France et du Bataclan et la sortie du film une seconde fois repoussée. Finalement Made in France ne trouvera jamais le chemin des salles et sortira directement en DVD.
Avec un don presque prophétique, "Made in France" documente la dérive meurtrière d'un groupe de jeunes. Comme le soutient Olivier Roy, leur nihilisme générationnel et révolutionnaire précède leur djihadisme. Driss est un voyou que ses petits trafics ont conduit en prison ; Sidi un Renoi qui étouffe dans un HLM sans âme ; Christophe un rejeton bon teint d'une famille BCBG. Celui qui mettra le feu aux poudres, c'est Hassan, un camarade de détention de Driss, qui ne parle même pas l'arabe mais qui est allé un mois au Pakistan et en est revenu avec des projets délirants.
Le problème de "Made in France" est la modicité de ses moyens et l'indigence de son scénario. Un budget si riquiqui que les rares scènes d'action prennent vite l'allure des pires téléfilms. Un scénario centré autour d'un journaliste infiltré qui n'est guère crédible.
J'ai beaucoup aimé la conclusion du film qui révèle la mythomanie, les pouvoirs autodestructeurs et, tout bien considéré, l'innocuité de ces Pieds Nickelés nihilistes. Message difficile à entendre au lendemain de l'hécatombe du Bataclan. Mais je conseille plutôt à ceux qui aimeraient comprendre les ressorts du terrorisme djihadiste né dans les banlieues le remarquable "La Désintégration" de Philippe Faucon (2011).
Sujet intéressant et de pleine actualité, mais le traitement laisse à désirer. Le scénario trouve une certaine crédibilité, contrairement au casting et à certains aspects dus à la réalisation qui empêcheront une totale immersion. Pas assez percutant, le film manque de force et ne provoquera pas grand-chose au final ; alors que le sujet méritait pourtant, et c’est même là son but, de bousculer un minimum le spectateur.