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Ninjaw P
34 abonnés
299 critiques
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4,0
Publiée le 10 avril 2017
Si l'histoire, certes fascinante et larmoyante, ne méritait néanmoins certainement pas un film, il est très bien fait. Des acteurs sympathiques, des paysages dépaysants, une camera qui reste à hauteur de petit garcon, et bien sur une histoire sponsorisée par Google Earth étonnante.
Très bonne interprétation de Dev Pattel et Nicole Kidman. Le film pèche juste un peu de longueur et de trop de linéarité sur la première partie. Le tout reste tout de même une superbe histoire qui vous laissera pas indifférent.
On y croit ! Le scénario est connu, inspiré d'une histoire vraie. Le film est magnifique par de beaux acteurs et l'ambiance indienne douce et violente à la fois. L'Australie est le pays de l'interrogation. la fin évidemment arrache les larmes. Mais ce n'est pas du registre de l'attendu d'évidence. Très bien. Je le reverrai avec plaisir.
Beau, bouleversant, touchant. Des acteurs très convaincants et tout en nuances. Un film magnifique et une histoire d'autant plus incroyable qu'elle est vraie.
Des histoires comme ça, je pense qu'il y en a beaucoup en Inde. Un enfant qui se perd dans la foule, est mis à l'orphelinat après avoir rencontré des gens non respectables et adopté en Australie par un couple dévoué et aimant. Voudra t-il éclairer le passé une fois jeune adulte ? Qui seront ses vrais parents ? Il aura le choix à condition de savoir où chercher. En histoires vraies, j'ai vu mieux, encore plus dans l'émotion mais ça reste un bon film avec une réalisation de qualité. 3,7/5
Si le cinéma sert à nous faire vivre des émotions et à nous raconter des histoires hors du commun (d’autant plus émouvantes quand elles sont incroyables mais vraies comme dans ce cas-ci), alors Lion est un film réussi. Autant quand il nous plonge dans le quotidien miséreux du petit Saroo que dans sa quête identitaire quelque 20 ans plus tard, on a du mal à retenir ses larmes, de tristesse comme de joie. La cinématographie est très belle, dans les gros plans comme dans les superbes vues aériennes des paysages. Le jeu des acteurs est fantastique : on y découvre Sunny Pawar dans le rôle de notre héros à l’âge de cinq ans, un petit garçon au talent si naturel et aux yeux si expressifs qu’il nous happe immédiatement dans la première partie indienne du film. On suit son errance et sa survie au milieu des enfants des rues de Calcutta rivés sur l’écran. Dans la deuxième moitié du film, Saroo adulte est interprété par un Dev Patel toujours aussi charismatique et rayonnant mais qui joue une partition plus nuancée et vulnérable que ce qu’il a eu l’occasion d’exprimer jusqu’à présent. Dans le rôle de sa mère adoptive, Nicole Kidman « casse la baraque » avec un jeu tout en finesse et un look à des années lumières de son glamour habituel. Malheureusement, c’est dans cette deuxième partie en Tasmanie que le film s’essouffle un peu. Pas évident de maintenir le spectateur en haleine avec une recherche Google et la partie de l’enfance indienne était si prenante que la tension retombe un peu. On peut aussi reprocher au film sa construction un peu trop linéaire et académique qui empêche de rentrer de plein pied dans la crise existentielle et identitaire du personnage ou son pathos parfois trop appuyé (même si c’est l’histoire qui veut ça). Malgré ces quelques défauts, Lion reste une épopée humaine, touchante et réconfortante qui devrait plaire au plus grand nombre.
Cessons de comparer « Lion » au surestimé « Slumdog Millionnaire ». Les deux films ont en commun de se dérouler en Inde et l’acteur Dev Patel à l’affiche. Cela se résume à peu près uniquement à cela. Ici, le film est tiré d’une incroyable histoire vraie et c’est ici ce qui constitue une partie de sa force et lui octroie une partie de cette puissance émotionnelle indéniable. On peut reprocher à certaines œuvres de ce type, même quand elles sont réussies, la tentation d’en rajouter dans le pathos et l’excès de lacrymal. Ici, le sujet en lui-même véhicule déjà tellement d’émotion que cela n’est pas nécessaire. On est dans un drame pur et dur, un film humaniste et qui ne s’en cache pas. Alors oui, on défie quiconque de ne pas fondre en larmes à plusieurs reprises à la vue de cette aventure humaine complètement folle qui résonne durablement en nous. Mais l’émotion, si elle est parfois recherchée, n’est jamais forcée.
La partition sublime et fabuleuse du compositeur Dustin O’Halloran ajoute certainement à titiller nos glandes lacrymales à plusieurs reprises mais il suffit de voir la dernière scène - qui se serait suffi à elle-même - pour constater à quel point le film de Garth Davis est aussi poignant que déchirant. On y fond littéralement en larmes ! Le film est composé de deux parties bien distinctes, la première montrant le petit Saroo perdu dans Calcutta essayant de retrouver son frère et la seconde mettant en scène sa recherche de sa famille une fois adulte et adopté par des australiens. Chacune dans son genre, ces deux parties sont maîtrisées de bout en bout et se complètent admirablement pour honorer le récit avéré de cette incroyable tragédie qui se mue en merveilleuse leçon de vie et montre que cette dernière peut receler de belles surprises… Tout misérabilisme est évité dans la partie indienne même si on se demande si le propos n’est pas parfois édulcoré. Mais on n’est pas dans un documentaire sur la misère, ce n’est pas le propos de « Lion ».
Le jeune Sunny Pawar porte le film sur ses frêles épaules durant la première heure et montre encore quil y a de sacrés enfants acteurs. Quant à Dev Patel, il reprend admirablement le flambeau à la moitié du film bien entouré d’une Nicole Kidman qu’on retrouve touchante et admirablement sobre dans un second rôle qui lui a valu l’une des six nominations aux Oscars que compte « Lion » à son actif. La mise en scène de Garth Davis, solaire et appliquée, parvient vraiment à rendre compte de l’immensité d’une ville pour un petit garçon perdu dans ses rues. Si elle s’assagit ensuite, c’est pour se recentrer sur les affects de ses personnages avec brio. « Lion » est une expérience de cinéma radieuse et dépaysante qui vous fend le cœur et vous l’illumine à la fois. Tout comme on en sort avec les larmes qui coulent encore mais également le sourire aux lèvres. C’est du world cinéma, un feel good movie qui fait du bien en ces temps troublés et cette période hivernale.
Un très beau film, pouvant être considéré comme un documentaire, tout à l’honneur de ses participants. Défendre à la fois les bons cotés de la nature humaine et porter l’attention sur les 800 000 enfants disparaissant chaque année en Inde, voici indiscutablement un film utile. Techniquement, il est bien fait avec trois parties distinctes. La partie indienne indispensable pour constater l’état des lieux, la partie australienne pour voir grandir Saroo et comprendre ses grandes souffrances obsessionnelles puis son acharnement à en sortir et enfin le retour aux sources qui apaisera les spectateurs. Apaisement pour les moins investis et émotions intenses pour ceux qui se sont sentis les plus concernés. Nicole Kidman est une délicieuse surprise, la mise en scène parfois un peu confuse mais pleine de bonnes intentions et Google Earth un bon génie dont nous n’avons pas encore pris la mesure de toutes les vertus.
si la vie ne faisait pas parfois quelques miracles, on pourrait penser que cette histoire est improbable! dans ce destin retracé puis de l’obsession des racines, tout est empreint de simplicité, de véracité et aussi de beauté. un joli moment de cinéma dont le final nous frappe en plein cœur et où D. Patel, 8 ans après "slumdog millionnaire" s'impose.
"Lion" fait parti de ces films qui donnent espoir. Cette histoire d'un petit garçon qui se perd, se fait adopter et 25 plus tard retrouve sa mère grâce à Google Earth et ses souvenirs. Toute la partie est Inde est à la fois dure et belle. Dure pour ce qu'a vécu l'enfant, belle pour les retrouvailles. La partie en Australie est pleine de doutes. Qui est-il? D'où vient-il? Sa mère, son frère et sa sœur le cherchent-ils encore? Le scénario est bien ficelé même si des petites longueurs surviennent. La réalisation est maîtrisée avec des très beaux moments, surtout en Inde. Les acteurs sont excellents et nous font partager beaucoup d'émotions. Présenté comme le nouveau "Slumdog Millionnaire", il en reste très différent par son traitement.
Voila un film qui laisse pas indifferent . une justesse de scenario et des acteurs a la hauteur . Dev Patel prouve encore la son immense talent. une pure merveille qui aurait pu avoir l oscar. avoir ou a revoir.
Histoire vraie mais qui n'a rien de bien originale : Un enfant adopté veut retrouver sa famille bio... Oui mais pourtant, ça marche carrément bien ici ! Garth Davis a fait du bon boulot: La mise en scène est impeccable! Le rythme, la direction des acteurs (qui, au passage sont tous excellents !) la photo etc... L'interprétation est évidemment le point fort: Dev Patel et Kidman sont tous les deux très juste et apportent beaucoup d'émotion au film en général sans oublier le petit indien hyper attachant auquel on s'attache rapidement et qui rend cette histoire si passionnante dès les premières images.... S'il fallait relever un défaut, je dirai que c'est peut-être un peu trop classique, un peu trop "facile", on est à 2 doigts de tomber dans le patho... Mais ça reste un film poignant qui vaut vraiment le coup ! Pensez aux mouchoirs !
Lion est un film qui transporte littéralement, on rentre très facilement dans l'histoire qui est touchante et de plus vraie. On passe à travers diverses émotions mais surtout les pleurs que je n'ai pas pu retenir à la fin du film..
Tout a été dit sur ce beau film qui relate une histoire vraie, et qui interpelle en fait sur deux sujets : la disparition d'enfants en Inde (80.000 par an !) et l'adoption avec ses conséquences. Sur le premier sujet, le film nous offre une vue à la fois belle et effrayante sur ce pays pauvre et quelque part mystique. L'ambiance du début du film est saisissante de réalisme à ce sujet et nous transporte dans un monde vraiment à part, avec ce petit garçon de 5 ans au regard si expressif (bravo au jeune acteur). La seconde partie traite de l'adoption par une famille australienne de Tasmanie de ce petit garçon perdu à Calcutta après avoir fait involontairement 1600 km en train. Devenu adulte, le jeune Indien est obsédé par l'idée de retrouver sa mère biologique et la retrouve grâce à ...Google Earth où il tombe un peu par hasard après des mois de recherche sur le village où il a grandi. Cette deuxième partie de film est traitée malheureusement avec beaucoup plus d'académisme, ce qui explique sans doute l'absence d'oscars. Néanmoins une très belle histoire, avec une excellente distribution.
Pendant que Moonlight et La La Land se battaient pour obtenir l'Oscar du meilleur film, Lion aurait largement pu l'emporter tant, selon moi, il a survolé deux films certes plutôt bien réalisés mais dont l'émotion limitée les rendaient obsolètes. Lion dans une aventure d'un petit garçon qui se perd et qui se fait adopter par une famille australienne qui recherche sa mère et ses frères et soeurs, avait tout pour émouvoir le public. Et c'est véritablement le cas. Kev Patel offre peut-être l'un des rôles les plus émotionnels de sa filmographie. Malgré quelques longueurs, notamment vers les 3/4 du film qui amorcent l'avancée des recherches, ça dure un peu trop longtemps. Mais la fin est complète, de l'émotion des larmes. Un gros chef d'oeuvre.