Lion est un mélo comme on en fabrique plus en 2017. Le traitement de cette histoire, parfaite pour ce genre cinématographique plutôt rare à notre époque, est conçu pour nous émouvoir et nous tirer les larmes. C'est pour moi le seul gros bémol du film. Une approche plus sobre n'aurait rien enlevé à la force du récit véridique raconté ici chronologiquement. J'espère vivement que le spectateur saisissent l'essence du message qui n'est pas lié à l'adoption, mais à la disparition d'un être aimé accompagné de ses traumatismes. La mise en scène, efficace et traditionnelle est au service des personnages interprétés par d'excellents acteurs. Une très belle illustration d'une tranche de vie au débouché heureux.
Les frères Weinstein ont encore une fois réussi leur course aux oscars, tout en nous dégotant une petite perle émotionnelle. La puissance de l'histoire et de l'interprétation font de ce Lion un film à ne manquer sous aucun prétexte! La seconde partie du film reste cependant moins aboutie, la faute à quelques longueurs, mais la fin vous touche en plein coeur. A voir sans hésitation!
Voilà le coup de coeur de ce début d'année. L'histoire vraie de Saroo, 5 ans, dans l'Inde des années 80, perdu dans un train qui l'emmène malgré lui à des milliers de kilomètres de sa famille, où il sera adopté par un couple d'Australiens. Devenu adulte, il cherchera avec obsession son village natal sur Google Earth. Ce dérivé de Slumdog Millionnaire (avec qui il partage le même acteur principal) nous replonge dans une Inde déroutante, dure, explore les liens du sang, l'amour filial, la quête de son identité, avec des images d'une grande beauté et une musique à tomber. Certains regretteront une implacable mécanique tire-larmes, mais l'histoire est trop belle pour ne pas chavirer et se laisser aller devant cette incroyable histoire de vie. On est bien content que la lumière ne se rallume pas tout de suite, quand vient le générique de fin. Snif.
"Lion" est un film magnifique sur une histoire vraie riche et tragique. Rapidement, j'ai été happé par le récit, principalement car Sunny Pawar (Saroo jeune) a une bouille tellement mignonne que l'on s'attache immédiatement à son personnage et à ses aventures diverses, que ce soit sa complicité superbe avec son frère (Abhishek Bharate est excellent lui aussi) ou bien ses déboires dramatiques. Partant de là, le réalisateur dresse un portrait aussi dur que révoltant de la misère qui sévit en Inde spoiler: (porter des cailloux comme travail, faire de longs voyages en train, voler du charbon, les enfants disparus, l'incapacité des autorités à retrouver les parents, les enfants allongés sur des cartons comme des SDF et chassés ou kidnappés pour l'argent) et surtout un pays qui ne fait rien contre cela (on pourrait faire un parallèle avec le réussi "Slumdog Millionnaire" sur ce point). Par la suite, le film parle intelligemment des racines et de l'identité, alors que Saroo est devenu australien et en a adopté le mode de vie spoiler: (le sourire de Saroo devant le frigo plein en dit long, les grandes études, les sorties avec les amis) mais qu'un rien peut le ramener à sa vie d'avant, spoiler: comme ce jalebi, sorte de madeleine de Proust qui ravive de nombreux souvenirs de ses moments avec Guddu et sa mère . Le film évoque alors le déchirement de Saroo (comment gérer sa famille adoptive tout en cherchant absolument à retrouver sa famille biologique?), pris entre 2 familles qui sont les siennes et qui lui ont chacune apporté quelque chose de fort dans son existence. Dev Patel est parfait pour incarner cette dualité interne, bien entouré aussi par les tendres Nicole Kidman et Rooney Mara, dont les personnages apportent de la matière variée à la réflexion de Saroo. Si on pouvait reprocher quelque chose au film, c'est d'abuser légèrement des passages musicaux et de passer peut-être un peu trop de temps au niveau des recherches de Saroo spoiler: (on voit un peu trop Google Earth) , mais l'attente valait la peine, tant les 15 dernières minutes sont un déferlement d'émotions qui ne manque pas de faire verser des larmes. Au final, porté aussi par des paysages somptueux en vues aériennes, "Lion" est bouleversant du début à la fin.
Film très percutant qui nous emmène dans des paysages magnifiques à travers la quête de ce personnage qui va dépasser ses limites pour retrouver sa mère. Le film est génial du début à la fin, l'acteur principal de slumdog millionnaire s'est comme on dit bonifié avec le temps, il dégage énormément d'émotions. Pour un second rôle Nicole Kidman renoue avec le succès, car il lui va parfaitement. Je ne pourrais mettre par contre 5 étoiles car je trouve que la surenchère d'émotions devient trop importante vers la fin du film ce qui peut faire décrocher le spectateur.
Le postulat de ce film nous invitait au voyage et à l'émotion : à ce titre, "Lion", premier long métrage de Garth Davis, ne décevra personne (il faut juste qu'on m'explique les notes des critiques dites "professionnelles") avec une aventure incroyable d'un jeune garçon perdu pendant trop longtemps avant de renouer avec ses racines. Style académique certes, mais terriblement efficace. Pour ceux qui considèrent que le cinéma doit être émotion, ce film doit figurer dans votre liste ...
c'est un film magnifique, en premier lieu parce qu'il raconte une histoire vraie avec des personnages remplis de tellement d'amour et de générosité, qu'ils redonnent confiance au genre humain. Je pense en premier lieu aux parents adoptifs. Il raconte l'histoire d'un homme coincé entre deux mondes, deux réalités, deux histoires et deux familles. Pour se construire, il éprouve l'irrésistible besoin de réunir ces deux univers, c'est vital pour lui. Et il parle d'un nouveau Dieu de technologie sans qui le miracle n'aurait pas eu lieu : Google Earth. Les acteurs sont convainquants, les paysages et les lumières sont magnifiques et l'histoire est divine. N'entrez pas dans la salle sans votre mouchoir, vous en aurez forcément besoin. Les émotions qui jalonnent le film sont intenses et elles ébranlent sans qu'on ait le temps de les voir venir. Magnifique. A voir absolument.
un très beau biopic sur une histoire vraie d'un jeune garçon, perdu et adopté qui va évolue avec ses blessures et ses forces jusqu'à partir a la recherche de ses racines ! superbe
C'est un beau film, bien fait, sur une histoire vraie et bouleversante. J'aurais tout autant été bouleversée si j'avais rencontré Saroo et s'il m'avait raconté lui même son histoire. Pas d'eau de rose, ni de mièvrerie, nous ne sommes pas à Hollywood, mais en Inde et en Tasmanie. L'image est très belle, les acteurs sont crédibles, le récit est extrêmement bien mené. J'adore Dev Patel, il est parfait ici comme dans Slumdog Millionaire et plus torturé que dans les 2 "Indian Palace". Je découvre Rooney Mara en femme fine, forte, intelligente et jolie. Nicole Kidman est très touchante.
Franchement ce film frôle le chef d'oeuvre tellement il est bouleversant et magnifique. Personnellement j'ai autant adoré la première partie sûr son enfance dans les rues de Calcutta que la deuxième partie sûr sa vie d'adulte et les tourments qu'engendrent son adaptation, son deracinement et sa perte de repères.
La réalisation est soignée la photographie magnifique dev Patel est convaincant mais que dire du petit Sunny pawar tellement bouleversant et convaincant. Ce long métrage est une leçon sur la vie et ouvre ( même si on connaît les conditions de vie en Inde) sur le malheur de ces dizaines de milliers d'enfants livrés à eux même dans la jungle d'une megalopole comme Calcutta et fait clairement réfléchir sur notre quotidien comparé aux habitants de ces pays. La boîte de mouchoirs était à deux doigts de servir.
Adaptation cinématographique du roman Je voulais retrouver ma mère, Lion est un biopic à la narration dramatique racontant l’enfance et l’évolution de Saroo Brierley, auteur australien d’origine indienne du roman s’étant retrouvé perdu sur un banc d’une grande gare près de son petit village alors qu’il n’avait que cinq ans. Son frère ayant disparu, il s’éloigne malgré lui de sa famille en montant à bord d’un train et personne ne connaît alors le quartier de Ganesh Talai pour le ramener. Il doit alors apprendre à se débrouiller seul dans l’immense ville de Calcutta, dans laquelle de chaleureux sourires peuvent cacherspoiler: la détermination d’une récompense pour livrer un enfant en vue d’un trafic.
Très réussi et émouvant, le film est autant une ode à la famille qu’un témoignage des dérives d’un pays aussi surpeuplé, dangereux et avec aussi peu de moyens que l’Inde. Le petit Sunny Pawar est très convaincant dans son rôle, la mélancolie des musiques renforçant la tristesse du scénario. Plus tard recueilli dans un orphelinat par un couple d’Australiens, Saroo grandit d’abord comme fils unique puis avec un autre enfant adopté, qui cause bien des soucis à leur mère interprétée par Nicole Kidman (Batman Forever, Eyes wide shut, Les autres), avec son instabilité qui le pousse à se cogner la tête plusieurs fois de suite contre tout type de paroi.
Alors qu’il atteint les vingt-cinq and, Saroo est joué par le talentueux Dev Patel (Le dernier maître de l’air, Chappie) et coule des jours paisibles avec ses amis et sa copine Lucy, sous les traits de Rooney Mara (The social network, les remakes de Freddy et de Millenium). Mais les rares souvenirs qu’il a de son pays d’origine l’attristent et les soucis identitaires liés à son frère le poussent à rechercher son village. Grâce aux photos satellites de Google Earth, sa détermination grandit et il croit reconnaître le lieu où il a grandi en analysant les différentes gares et le temps mis pour chaque trajet. spoiler: Les retrouvailles avec sa famille sont émouvantes et font de ce drame une véritable réussite dans le genre.
Ce film raconte l'histoire inspirée de la vie de Saroo, entre 1986 à 2012, à partir du moment où il s'est retrouvé perdu étant enfant après être monté dans un train, seul à Calcutta à des milliers de kilomètres de chez lui. J'ai trouvé ce récit bien construit et transposé de manière réaliste, sans ajout semblant artificiel. Il s'attarde notamment sur l'enfance de Saroo et décrit les conditions très difficiles des enfants perdus en Inde avec les dangers existant. Dans une seconde partie, après qu'il ait été adopté et ait grandi en Australie, les thématiques du mal-être que l'on peut éprouver concernant les zones d'ombre de son histoire et de la recherche de ses origines sont développées. Au vu de l'histoire, une importante place est laissée à l'émotion qui demeure correctement dosée, principalement spoiler: à la fin, lorsque Saroo parvient finalement à retrouver son village et sa mère biologique .