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Cinéphiles 44
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4,0
Publiée le 15 septembre 2023
Présenté en première française lors de l’ouverture du Festival International de la Roche-sur-Yon, Lion est le premier long-métrage de Garth Davis. Connu pour avoir été co-réalisateur de la sublime série Top of the Lake aux côtés de Jane Campion, on devine alors l'émotion qui va se dégager du film. Effectivement, Lion présente l’histoire vraie de Saroo, cinq ans, qui va traverser l’Inde malgré lui après s’être perdu dans un train. Seul et loin de sa famille, il va alors être confié à un orphelinat puis adopté par une famille australienne. La première partie de Lion, montre avec une émotion positive, la misère sociale qui plane sur les contrées de Calcutta, mais aussi l’amour indestructible d’une famille. Le jeune comédien est bouleversant de sincérité. C’est alors qu’intervient Nicole Kidman dans un rôle de mère adoptive qui lui sied bien mais qui ne nous surprend pas. Vingt ans plus tard, Saroo est joué par le talentueux comédien Dev Patel. Rongé par son passé qui le hante, il hésite à apprécier sa vie pourtant accomplie. En passant, on admire Rooney Mara qui malgré sa renommée, joue sa fiancée avec une discrétion singulière. C’est cette seconde partie qui laisse un peu sur la réserve. Les flash-back semblent être introduits pour tirer les larmes du spectateur. D’ailleurs l’air musical redondant du film n’aide pas à imaginer le contraire. Lion raconte une histoire saisissante et il est certain qu’elle nous prendra aux trips. Jusqu’à l’accroche finale qui donne son sens au titre et les images d’archives du générique, Lion est une formidable aventure qui risque fortement de se retrouver aux Oscars. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Une histoire vraie bouleversante. Des acteurs criants de vérité, particulièrement le petit acteur principal. Les lenteurs du film sont vite oubliées car on en ressort très ému. À voir !
Je craignais le film tire-larmes pétri de bons sentiments. Et finalement j’ai été surpris de trouver à la place un film très élégant, qui a le sens du rythme et de la mesure, et qui sait surtout construire une vraie progression dans son intrigue et dans son propos. Plus le film avançait, et plus il m’emmenait vers un chemin auquel je ne m’attendais pas ; un chemin d’autant plus intéressant qu’il prend le temps d’explorer la complexité et la subtilité des ressentis humains. Au final, l’élégance et la retenue de la réalisation de Garth Davis savent faire de cette belle histoire un moment à fleur de peau, où les personnages et les lieux savent prendre de l’épaisseur sans qu’on en dise trop. Moi c’est tout ce que j’aime dans le cinéma. C’est simple mais c’est efficace. Franchement une belle découverte… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
Se perdre dans un hypermarché à 5 ans est déjà une épreuve, alors imaginez se retrouver seul au même âge, loin de sa famille, et perdu au milieu de l'Inde ! Cette incroyable histoire vraie, se déroulant sur 25 ans, est bourrée d'émotions et d'humanité. On souffre avec ce petit bonhomme livré à lui-même au milieu de la jungle urbaine, puis on vibre avec lui quand, une fois devenu adulte et adopté par une famille australienne, il va tenter de retrouver le village de son enfance avec de biens maigres souvenirs. Quel destin incroyable quand même !! Un très beau film servi par de bons acteurs, de superbes paysages indiens et australiens et une très belle bande-son : un moment cinéma vraiment attachant et émouvant.
J'ai toujours tendance à me méfier de ces films inspirés de faits réels car ils tendent à essayer de nous émouvoir outre mesure en affirmant que cela s'est produit.
Mais cette histoire est tellement authentique et invraisemblable qu'elle dépasse clairement la fiction. Malgré tout, le film n'oublie jamais de garder de la sobriété, de la subtilité. Ainsi, le héros Saroo, vit dans le dénuement et la pauvreté en Inde mais il est entouré de tout l'amour de sa famille et avant tout de son grand frère, Gubbu. Ainsi, ce qui va marquer, ce n'est pas le fait qu'il soit pauvre mais sa solitude tout au long de l'histoire. Sa solitude à Calcutta. Sa solitude même au sein de sa famille adoptive en Australie, même avec sa fiancée (Rooney Mara est exquise). Il reste malgré tout un déraciné et Dev Patel joue cela très bien.
Comment ne pas parler de cette photographie sublime, de cette réalisation qui nous fait nous perdre dans l'écran. Cette façon de filmer l'Inde, ses paysages, ses visages, ses couleurs, sa nourriture, sa pauvreté, sa beauté malgré tout. Comment oublier aussi cette bande originale avec ces passages au piano exquis.
C'est une histoire profondément humaine qui fait relativiser beaucoup de chose. Le drame de la pauvreté en Inde qui conduit près de 80000 enfants à disparaitre chaque année. Le drame éventuel de l'adoption qui ne se passe pas toujours bien mais auquel les adoptants doivent faire face et assumer. Ainsi, dans son rôle de mère secouée, Nicole Kidman excelle. Drame humain aussi qui montre le caractère absurde de la vie qui tient à si peu de chose, une mauvaise prononciation, un accident, un hasard. Mais en contrepoint, ce film nous conte ce qu'est l'amour, ce qu'est l'espoir, ce qu'est la partage. Ce film, c'est la vie.
À travers une excellente storytelling, Garth David signe une belle réussite à travers ce magnifique drame aux accents du Slumdog Millionaire. La première partie du film est vraiment réussie, l'histoire du jeune Saroo est subtilement racontée, à travers une Inde pauvre à souhait. La deuxième partie est également intéressante bien qu'un peu plus lente, mais les personnages secondaires arrivent à en faire une partie passionnante malgré tout. Le final est quant à lui beau à souhait. Dev Patel livre une jolie performance, avec les excellentes Nicole Kidman et Rooney Mara en mère et copine. Le jeune indien interprétant Saroo dans sa première partie est également fascinant.
Un très beau film pour l'adaptation d'une magnifique histoire vraie! Je pensais que le long métrage allait être très long à regarder mais je ne me suis finalement pas ennuyé. C'est vraiment une adorable aventure à suivre, qui donne envie de croire au miracle, et qui en même temps fait voyager le spectateur dans des lieux qu'on ne voit principalement très peu au cinéma. Les acteurs sont géniaux. Le personnage de Saroo est excessivement bien joué par le jeune Sunny Pawar dans la première moitié (que j'ai préféré par rapport à la deuxième), puis par Dev Patel, connu avec le mythique « Slumdog Millionnaire » et vu plus récemment dans « Chappie ». Je pense d'ailleurs qu'ils auraient dû prendre quelqu'un d'autre que ce dernier acteur pour jouer ce « héro » indien suite au succès du célèbre « Slumdog Millionnaire » (à croire qu'il n'y a que lui pour jouer ce genre de rôle). Nicole Kidman est également très convaincante dans le rôle de la mère adoptive. Je m'attendais en revanche à voir davantage David Wenham que j'adore. Je ne mets cependant pas la note maximale au film car il y a des scènes pas très claires de temps en temps, qui ne sont pas très bien expliquées je trouve (notamment à propos spoiler: de l'autre enfant adopté qui a des problèmes mentaux ). J'aurais aussi aimé entendre une musique plus marquante pour accompagner cette histoire. Je comprends donc sinon pourquoi ce film a eu autant de nominations aux Oscars (bien qu'au final il soit reparti bredouille). La fin est particulièrement touchante. Bouleversant et sublime!
Tiré d’une histoire vraie, "Lion" raconte la vie de ce petit garçon indien perdu qui finira par être adopté par un couple d'Australiens mais qui, à l'âge adulte, ne se remettra jamais tout à fait d'un tel traumatisme. Malgré quelques longueurs et une musique omniprésente, le film est soigné et la mise en scène rythmée comme il le faut. Outre les acteurs principaux, Nicole Kidman et Dev Patel, tous deux très convaincants, c’est la performance de Sunny Pawar (Saroo jeune) qu’il faut retenir : il est tout simplement radieux et bouleversant à la fois ! Certes, c’est lisse et finalement assez prévisible, mais il serait dommage de se priver d’un tel spectacle riche en émotions diverses et variées !
Sur un sujet presque bateau (en apparence), doté d’une construction linéaire et d’une mise en scène académique ainsi que d’un casting de stars, il y a de quoi douter de la qualité de « Lion ». Pourtant, dès les premières minutes, on s’attache tellement au petit Saroo que l’on ne veut plus quitter. Porté à l’écran par le tout jeune Sunny Pawar qui est totalement lumineux et convainquant. Pour un premier rôle, c’est surprenant à tel point que l’on en vient à être déçu de devoir le quitter quand le film commence à relater sa vie de jeune adulte. Fort heureusement, Dev Patel prend la suite avec les honneurs et l’ascenseur émotionnel continue. Si les traits beaucoup trop tirés de Nicole Kidman peinent à véhiculer des émotions, le reste du casting s’en sort très bien et il n’est pas rare de verser sa petite larme sans que le film ne rajoute trop de bons sentiments. Entre paysages de l’Inde et d’Australie, grands espaces et enfermement, il y a de quoi voyager et apprécier cette incroyable histoire vraie. Une belle leçon d’amour parental aussi bien pour les parents biologiques qu’adoptifs. Le film n’omet pas de montrer la douleur et les questionnements des enfants adoptés qui veulent invariablement revenir sur les lieux de leur enfance et retrouver leur famille. N’oubliez pas de rester assis durant le générique de fin !
On nous le présente comme le nouveau Slumdog Millionnaire, Lion a fait une entrée tonitruante au cinéma. 6 nominations aux Oscars, “je vous promets que votre coeur explosera de bonheur”... c’est les mots que l’on peut lire sur les affiches de “Lion” (biopic / drame) disposées un peu partout depuis maintenant deux semaines.
Réalisé par Gareth Davis, c’est son premier long métrage qui raconte l’incroyable histoire de Saroo (interprété par Sunny Pawar puis Dev Patel), jeune enfant indien de 5 ans se retrouvant, après s’être endormi dans un train, dans l’immense ville de Calcutta à 1 600 km de sa famille. Complètement perdu mais très débrouillard, il va survivre quelque temps, évitant les nombreux pièges de cette ville de plus de 15 millions d’habitants. Quelques mois plus tard il est recueilli dans un orphelinat et rapidement adopté par une famille australienne. Saroo s’envole et se retrouve toujours plus éloigné de sa famille. Il mène une vie paisible jusqu’au jour où il décide de retrouver sa mère et son frère. Il utilise pour ça le nouveau site Google Earth. On rentre tout de suite dans l’histoire. La bande originale accompagne à merveille les émotions et provoque une ambiance envoutante. Le scénario est adapté de l’histoire vraie de Saroo, on appréciera d’ailleur, les vraies images à la fin du film. Le jeu d’acteur est fabuleux. En même temps, avec Dev Patel et Nicole Kidman au casting, difficile d’être déçu ! Lion arrivera-t-il à la hauteur des nommés ce soir lors de la cérémonie des Oscars ? En tout cas, à Cine B[rec], on vous le conseil ! Et si vous l’avez vu, dites nous ce que vous en avez pensé !
Le film se compose en deux temps. Tout d’abord on découvre l’étonnant parcours semé d’embûches que le garçonnet a dû traverser. « Plus jamais je n’oserai me plaindre », voilà ce que l’on se dit lorsque l’on voit le terrible périple qu’a enduré Saroo, livré à lui-même au cœur de l’immensité de Calcutta. Là où l’indifférence est reine et où la pédophilie est une quasi banalité, le petit garçon fait preuve d’un courage remarquable pour se frayer un chemin, éviter les mauvaises rencontres et surtout survivre. Dès que notre regard se pose sur son adorable bouille, notre empathie est immédiate et ne cesse de croître au fur et à mesure qu’il nous révèle son extraordinaire vécu. Sunny Pawer est formidable dans le rôle de cet enfant à la fois malin et fragile. Cette première partie lève alors le voile sur les conditions de vie plus que précaires d’une grande partie de la population indienne, les images sont somptueuses et déchirantes à la fois. Garth Davis nous invite à découvrir l’envers du décor d’un pays trop souvent résumé à une danse bollywoodienne ou un poulet sauce curry. C’est par leur réalisme déconcertant que les scènes parviennent à nous bousculer et bien entendu une fois de plus, à nous émouvoir.
Vingt ans après avoir été adopté par un couple d’australiens qui lui ont toujours porté un amour inconditionnel, Saroo prend conscience que malgré tout quelque chose manque terriblement à sa vie. Que sont devenus les siens, ceux qu’il a quitté malgré lui depuis plus de deux décennies ? C’est armé de son ordinateur qu’il décide de retrouver leur trace à l’aide du logiciel Google Earth. Après avoir été profondément touché par les épreuves qu’il a traversé durant son enfance, l’émotion s’invite à nouveau lorsque l’on suit le jeune homme dans son travail de recherche. C’est un garçon tourmenté et sincère qu’incarne Dev Patel, excellent comme à son habitude. Nicole Kidman est également parfaite et juste dans le rôle de Sue, mère adoptive de Saroo. Le petit bémol dans ce film, est la redondance de certaines scènes qui le rend par moment un tantinet longuet. Néanmoins, que ce soit dans la première comme dans la seconde partie de Lion, l’émotion est constante, authentique et sans exubérance. Grâce à cette sobriété, le film ne bascule pas du côté de l’apitoiement mais garde au contraire une certaine pudeur qui ne fait que renforcer sa beauté. Lion retrace donc avec finesse la sublime histoire d’un homme au destin hors du commun, à l’énergie remarquable, qui n’a jamais cessé de penser qu’un jour il retrouverait le chemin de sa maison. C’est un film poignant, de ceux qui vous chamboulent littéralement et vous font sortir de la salle les joues humides.
endormi dans un train sans passager le petit garçon se retrouve dans les bas fonds de Calcuta a plus de mille km de sa famille. il est adopté par un couple australien, et pendant 25 ans il n'a de cesse de retrouver son village. superbement filmé avec un soin du détail et une mise en scène généreuse sans mélo, le film nous entraine dans des contrées sauvages et belles. superbe interprétation , un film magnifique
Comment ne pas fondre en larmes à la fin de ce film? Là est la question. La montée en puissance dramatique est très bien amenée, la situation de vie de ces enfants en Inde si éloignée de notre confort quotidien, c'est dingue. Finalement il s'en sort de justesse et avec beaucoup de chance. Une fin en toute logique en happy end mais quelle force. Cependant, je ne sarais pas dire avec certitude si ce sont les critiques souvent élogieuses, les nominations aux oscars, sans compter l'intense buzz qui a été fait autour de ce film qui m'a poussé à mettre autant d'étoiles. Peut-être que oui, et que sans cela, j'en serai resté à 3.
Voilà un film très intéressant et assez bouleversant. L’histoire est belle, les personnages le sont aussi. Mention spéciale au héros de l’histoire. La mise en scène est classique mais de qualité.
Coup de gueule ! une grande partie des critiques ne pouvait qu'étriller ce genre de film en pointant le sentimentalisme exacerbé, la complaisance dans le mélo ou encore le développement sirupeux de cette histoire vraie. Ces mêmes critiques ne s'épanouissent que dans le drame social, le misérabilisme, ou les déchirures d'une société malade. Pour être un cinéphile ouvert à tout bon cinéma, je revendique le droit d'être autant touché par les films de Ken Loach, des frères Dardenne, d'un petit film venu d'un pays lointain, que par de beaux mélodrames, particulièrement lorsqu'ils s'inspirent d'histoires vraies au destin exceptionnel, dussent-ils être magnifiés pour les besoins d'un roman ou d'une adaptation cinématographique. C'est le cas ici de ce "Lion", dont la force du propos est égale au jeu de ce jeune acteur. J'ai pour habitude de me faire seul juge de ce que je lis, des films que je vois, des expos que je visite et ce mépris d'une partie des journalistes à l'encontre de ce genre de films me conforte une fois de plus.