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ATHMOS.ONER
158 abonnés
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4,0
Publiée le 22 février 2017
Sur un sujet presque bateau (en apparence), doté d’une construction linéaire et d’une mise en scène académique ainsi que d’un casting de stars, il y a de quoi douter de la qualité de « Lion ». Pourtant, dès les premières minutes, on s’attache tellement au petit Saroo que l’on ne veut plus quitter. Porté à l’écran par le tout jeune Sunny Pawar qui est totalement lumineux et convainquant. Pour un premier rôle, c’est surprenant à tel point que l’on en vient à être déçu de devoir le quitter quand le film commence à relater sa vie de jeune adulte. Fort heureusement, Dev Patel prend la suite avec les honneurs et l’ascenseur émotionnel continue. Si les traits beaucoup trop tirés de Nicole Kidman peinent à véhiculer des émotions, le reste du casting s’en sort très bien et il n’est pas rare de verser sa petite larme sans que le film ne rajoute trop de bons sentiments. Entre paysages de l’Inde et d’Australie, grands espaces et enfermement, il y a de quoi voyager et apprécier cette incroyable histoire vraie. Une belle leçon d’amour parental aussi bien pour les parents biologiques qu’adoptifs. Le film n’omet pas de montrer la douleur et les questionnements des enfants adoptés qui veulent invariablement revenir sur les lieux de leur enfance et retrouver leur famille. N’oubliez pas de rester assis durant le générique de fin !
Cinématographiquement parlant le film n'a pas un énorme intérêt. Bon il y a l'histoire qui sort de l'ordinaire et le film pose quelques questions. A mon avis un reportage pouvait faire aussi bien l'affaire mais bien sûr c'était moins glamour.
extraordinaire !!! prévoyez vos mouchoirs mais elle est tellement belle cette histoire. l'Inde et ses habitants sont touchants et restera à jamais encré dans ma tête. quelle belle leçon. allez le voir...
Ma-gni-fi-que ! Un film juste et poignant. Un petit Saroo très émouvant. Acteurs bien choisis. Et au delà de très belles images, de quoi réfléchir au délicat débat de l adoption.
On nous le présente comme le nouveau Slumdog Millionnaire, Lion a fait une entrée tonitruante au cinéma. 6 nominations aux Oscars, “je vous promets que votre coeur explosera de bonheur”... c’est les mots que l’on peut lire sur les affiches de “Lion” (biopic / drame) disposées un peu partout depuis maintenant deux semaines.
Réalisé par Gareth Davis, c’est son premier long métrage qui raconte l’incroyable histoire de Saroo (interprété par Sunny Pawar puis Dev Patel), jeune enfant indien de 5 ans se retrouvant, après s’être endormi dans un train, dans l’immense ville de Calcutta à 1 600 km de sa famille. Complètement perdu mais très débrouillard, il va survivre quelque temps, évitant les nombreux pièges de cette ville de plus de 15 millions d’habitants. Quelques mois plus tard il est recueilli dans un orphelinat et rapidement adopté par une famille australienne. Saroo s’envole et se retrouve toujours plus éloigné de sa famille. Il mène une vie paisible jusqu’au jour où il décide de retrouver sa mère et son frère. Il utilise pour ça le nouveau site Google Earth. On rentre tout de suite dans l’histoire. La bande originale accompagne à merveille les émotions et provoque une ambiance envoutante. Le scénario est adapté de l’histoire vraie de Saroo, on appréciera d’ailleur, les vraies images à la fin du film. Le jeu d’acteur est fabuleux. En même temps, avec Dev Patel et Nicole Kidman au casting, difficile d’être déçu ! Lion arrivera-t-il à la hauteur des nommés ce soir lors de la cérémonie des Oscars ? En tout cas, à Cine B[rec], on vous le conseil ! Et si vous l’avez vu, dites nous ce que vous en avez pensé !
Ce n’est plus le même film lorsque Lion opère un bon dans le temps où on retrouve Dev Patel (Slumdog millionaire) qui commence la recherche désespérée de son petit village et de sa famille qu’il a perdu 20 ans auparavant. Tout d’un coup, les violons ne quittent plus l’ambiance musicale, les codes hollywoodiens de narration reprennent le dessus, et le tout termine dans un interminable final lacrymal. Dommage.
Saroo, 5 ans, vit en Inde avec sa mère, son grand frère et sa petite soeur. Une nuit où il cherche son frère, il monte dans un train en stationnement et s'endort. Quand il se réveille, le train, désaffecté, roule sans s'arrêter. Les quarante premières minutes qui se passent en Inde, vue à hauteur d'enfant, sont très belles. On s'attache très vite au petit Saroo (merveilleusement interprété par Sunny Pawar), à son frère Guddu (Abhishek Bharate) et à son pays magnifique et terrifiant. L'heure qui suit, consacrée à Saroo jeune homme (Dev Patel parfait), entre Tanzani et Australie, accuse une forte chute d'intensité et d'intérêt. Ses états d'âmes, ses recherches, ses rapports contrariés avec son demi-frère et ses parents adoptifs sont maladroitement contées et ne créent pas beaucoup d'empathie. La grâce du début du film réapparaît furtivement dans les dix dernières minutes du film, forcément bouleversantes.
Un film inspiré d'une histoire vraie, un petit garçon se perd dans un train à plus de 1600km alentours de chez lui, il mettra 20 ans pour retrouver sa famille... Bouleversant et émouvant du début à la fin
Le film se compose en deux temps. Tout d’abord on découvre l’étonnant parcours semé d’embûches que le garçonnet a dû traverser. « Plus jamais je n’oserai me plaindre », voilà ce que l’on se dit lorsque l’on voit le terrible périple qu’a enduré Saroo, livré à lui-même au cœur de l’immensité de Calcutta. Là où l’indifférence est reine et où la pédophilie est une quasi banalité, le petit garçon fait preuve d’un courage remarquable pour se frayer un chemin, éviter les mauvaises rencontres et surtout survivre. Dès que notre regard se pose sur son adorable bouille, notre empathie est immédiate et ne cesse de croître au fur et à mesure qu’il nous révèle son extraordinaire vécu. Sunny Pawer est formidable dans le rôle de cet enfant à la fois malin et fragile. Cette première partie lève alors le voile sur les conditions de vie plus que précaires d’une grande partie de la population indienne, les images sont somptueuses et déchirantes à la fois. Garth Davis nous invite à découvrir l’envers du décor d’un pays trop souvent résumé à une danse bollywoodienne ou un poulet sauce curry. C’est par leur réalisme déconcertant que les scènes parviennent à nous bousculer et bien entendu une fois de plus, à nous émouvoir.
Vingt ans après avoir été adopté par un couple d’australiens qui lui ont toujours porté un amour inconditionnel, Saroo prend conscience que malgré tout quelque chose manque terriblement à sa vie. Que sont devenus les siens, ceux qu’il a quitté malgré lui depuis plus de deux décennies ? C’est armé de son ordinateur qu’il décide de retrouver leur trace à l’aide du logiciel Google Earth. Après avoir été profondément touché par les épreuves qu’il a traversé durant son enfance, l’émotion s’invite à nouveau lorsque l’on suit le jeune homme dans son travail de recherche. C’est un garçon tourmenté et sincère qu’incarne Dev Patel, excellent comme à son habitude. Nicole Kidman est également parfaite et juste dans le rôle de Sue, mère adoptive de Saroo. Le petit bémol dans ce film, est la redondance de certaines scènes qui le rend par moment un tantinet longuet. Néanmoins, que ce soit dans la première comme dans la seconde partie de Lion, l’émotion est constante, authentique et sans exubérance. Grâce à cette sobriété, le film ne bascule pas du côté de l’apitoiement mais garde au contraire une certaine pudeur qui ne fait que renforcer sa beauté. Lion retrace donc avec finesse la sublime histoire d’un homme au destin hors du commun, à l’énergie remarquable, qui n’a jamais cessé de penser qu’un jour il retrouverait le chemin de sa maison. C’est un film poignant, de ceux qui vous chamboulent littéralement et vous font sortir de la salle les joues humides.
L'histoire d'un petit garçon perdu en Inde, puis recueilli et adopté par un couple d'Australiens avant de retrouver enfin ses racines 25 ans plus tard, a tout pour émouvoir. Et, bien sûr, le film est formaté pour ça, pour provoquer l'émotion, et ça marche. J'ai été ému, moi aussi, comme tout le monde, à la fin du film. Cela étant dit, on peut aussi reconnaître que, d'un point de vue cinématographique, la réalisation en est tout à fait banale. Je n'ai rien repéré d'original et j'ai même étouffé quelques soupirs d'ennui à quelques reprises au cours du film. Les histoires vraies, même quand elles sont aussi émouvantes que celle-là, ne font pas nécessairement les meilleurs films. 6/10
Une histoire vraie et incroyable est à l’initiative de ce film : un gamin de 5 ans s’endort sur le banc d’un quai de gare au fin fond de l’Inde ; il attend le retour de son frère. Il se réveille en pleine nuit, entre dans un wagon et les portes se referment ; le train roulera durant 3 jours et l’entrainera à 1600 km de chez lui sans espoir de pouvoir y retourner. Destination Calcutta où le sort des enfants est inhumain, il aura la chance d’être adopté par une famille australienne. A 25ans il se met en tête de retrouver son village et entreprend une investigation incroyable à partir de quelques vagues souvenirs et surtout grâce au soutien technologique que lui apporte Google Earth. La première heure se concentre sur ce petit bonhomme de 5 ans, Sunny Pawar, qui irradie la pellicule par son visage d’ange. La misère est montrée sans détour et le sort des enfants dans les mégalopoles indiennes déshumanisées pour les « intouchables » est disséqués, mais avec la bonne idée de toujours laisser hors champ l’indicible et le glauque (trafics d’enfants, violence, rapt,…). Toute cette partie est filmée à hauteur de Saroo. Là le film tient bien le cap jusqu’au dérapage sirupeux, larmoyant avançant avec ses énormes sabots : la seconde partie. Cette deuxième heure s’intéresse à Saroo adulte, étudiant se sentant à 100% australien. Soudain il se rappelle qu’il est avant tout indien en voyant des spécialités locales. Et dans cette seconde partie tout est traité avec des raccourcis stupides comme un gros film anglo saxon qui se serait bien fait oublié derrière une première heure intelligente et humaniste. L’idiotie est quasi partout sur la partie australienne et le pompon de la sidérante vacuité du propos éclate dans le traitement d’un manichéisme détestable de l’adoption réussie. Saroo est adorable, beau et a tout du fils modèle alors que le second disgracieux est psychologiquement déséquilibré ; Saroo a de jolis cheveux longs soyeux, l’autre a la boule à zéro type repris de justice. Comparé à « Slumdog Millionaire », ce dernier avait l’avantage de lorgner franchement du conte et de se détacher du réel. Je comparerais plutôt celui-là à « Va vis et deviens » ; mais par son manque de subtilité flagrante, il ne tient pas la comparaison. Regardez la première heure et ensuite changez de programme. Sur blogspot: mon blog, tout-un-cinema
Ce faux "Slumdog millionnaire" vise à faire pleurer les foules, avec de gros sabots : musique romantique quand c'est émouvant, regards éperdus, etc. Nicole Kidman est enlaidie, véritable exploit technique. Seul le héros enfant est réellement bouleversant. À regarder si on a épuisé son stock de films de baston.
C'est profondement triste. C'est agreablement violent. C'est vraiment touchant. C'est incroyablement beau. C'est magnifiquement joué. C'est joliment réalisé. C'est tellement mignon. C'est cruellement réel. C'est tout simplement Lion.
endormi dans un train sans passager le petit garçon se retrouve dans les bas fonds de Calcuta a plus de mille km de sa famille. il est adopté par un couple australien, et pendant 25 ans il n'a de cesse de retrouver son village. superbement filmé avec un soin du détail et une mise en scène généreuse sans mélo, le film nous entraine dans des contrées sauvages et belles. superbe interprétation , un film magnifique