Cela commence par être terriblement agaçant dans son acharnement à offrir une succession de scènes dégoulinantes de bons sentiments et d'une naïveté exaspérante... et puis, on finit pas être pris dans l'histoire, bien que bourrée de clichés et persistant dans ses premiers travers, sans doute anesthésiés par la candeur de l'ensemble. Cette belle légèreté se transformant en prise d'otages tire-larmes sur la fin, même le spectateur le plus endurci risque de voir pointer l'émotion. On n'est pas loin de l'entraînement shaolin mais il n'est pas interdit d'y prendre un certain plaisir coupable, semblable à une overdose de marshmallows.
Mes 2 enfants pourtant grands (ados) ont pleuré en voyant le film, du coup moi aussi j'étais très ému en voyant ce que ça leur ferait de perdre leur père. Un très bon moment.
Un film à déconseiller à ceux qu'une certaine naïveté rebute. Little Boy n'en reste pas moins un film émouvant sur l'espoir. L'Amérique des années 40 y est montrée comme dans les illustrations de Norman Rockwell. S'arrêter au seul chromo un peu boy scout serait une erreur et un contre sens.
Ce film dérange car il a un côté naïf et légitime et un côté ambigu et peu assumé. Il est porteur d'espérance et très bien réalisé, l'histoire est cohérence, bien présentée, convaincante, on voit où elle se dirige, situe bien son contexte, les clichés sont dans l'histoire et le tout se succède de façon convenu et attendu mais sans lourdeur avec le personnage central avec la fraîcheur de ses 8 ans. Alors pourquoi dérange t'il, pourquoi cette difficulté à faire une synthèse de son message ? C'est un film sur la foi et les avis sont partagés sur ce sujet dans la réalité et même dans le film, dans son esprit et cela c'est rédhibitoire. On nous sert un joli produit sans mode d'emploi. D'une part il y a une belle démonstration de la foi avec un ressort catholique et d'autre part des parallèles qui s'en éloignent qui donnent des alternatives car la foi du film si le concept de foi est vu, analysé, soutenu, mis en évidence et même ressenti on ne va pas jusqu'à la bible, spoiler: on nous présente une liste qui sont des enseignements de Jésus sur la Montagne mais sans le dire, on ne va pas jusqu'à Jésus . On nous présente ensuite l'humanisme profond du japonais spoiler: qui parle d'une version samouraï de David et Goliath (comme un biais, les chrétiens le savent mais les autres n'ont pas besoin de le savoir), spoiler: on nous présente la rêverie du comics super-héros prestidigitateur qui même après avoir été "démasqué" reste une référence et plusieurs autres choses comme la providence avec le tremblement de terre, vous restez libre de penser à une intervention de Dame nature. De même la référence titre avec la bombe hiroshima renvoi quel message ? humaniste certe mais cela reste peu évident. Toute la référence chrétienne, le mot foi et le rôle du prêtre y renvoi tout de même, non assumée est ambigu et elle déplaît comme une forme de tromperie, ce qu'elle est en partie. Elle me donne envie de retirer un demi point mais je sais que c'est aussi elle qui me fait ne pas attribuer un 5 car dans le forme le film est vraiment bien, dans le fond on s'y retrouve et on s'y perd et c'est dérangeant, jusqu'à prendre le dessus sur le ressenti du film. La forme parle davantage au cœur, le fond appuie en fait sur les préjugés ce qui explique les notes presse disparates et spectateur plutôt bonnes sur le ressenti. Je reste sur mon impression du film, de sa forme, de son cœur tout en comprenant qu'il n'est pas abouti et qu'il faut y mettre du sien, avoir de l'indulgence pour son aspect fortement ambigu sur le fond.
Un joli conte pour la famille, le scénario est assez intelligent pour proposer plusieurs niveaux de lectures et plaire à tout les ages. La réalisation est efficace les acteurs bien dirigés en particulier le jeune héros qui se montre excellent. Ce n'est pas un film essentiel mais une très bonne surprise.
J'aurai voulu aimer ce film, mais trois choses m'en ont empêché. D'abord le coté cul-béni de la trame. Le prêtre qui sait tout, qui est bon comme du bon pain... on dirait que le film est produit par le Vatican. Ensuite le jeu des comédiens et étrangement atone, ils sont très peu expressifs, comme figés. Enfin, mais c'est pas la faute de l'équipe du film: la VF est horrible. Bon sang mais pourquoi vouloir absolument tout passer à la moulinette française? Surtout que ce n'est pas un film commercial. Et puis même, on a le droit d'avoir le son qui va avec les comédiens!!! Pas des espèces de récitants qui bâclent leur travail.
On se souvient de notre enfance et ses pensées magiques avec ce film. Un voisin Japonais détesté à cause de la période de guerre, le harcèlement des enfants plus grands, le grand frère en révolte. C'est pas mal et les couleurs du film sont jolies. 3,6/5
Découverte : mais que dire, c'était incroyable. Un film rempli d'espoir qui te fait voyager à travers toutes les émotions possible. Un film sur l'enfance brillamment écrit. Une lumière juste parfaite, une technique de lumière naturelle qui rends chaque scène en extérieur d'une beauté inégalable. Un casting touchant et une mise en scène d'une très belle finesse. Bref Little Boy est un film d'une infime beauté, porteur d'espoir et de tolérance !
une très belle histoire d'un petit garçon de 8 ans qui va devoir ce séparer de son père qui est tout pour lui a cause de la guerre. Bon scénario, les acteurs sont pas mal, la mis en scène soigné. A voir
Mon film préféré avec La Vie est Belle, The tree of Life, La ligne verte... Un film merveilleux, onirique, un peu fantastique, un peu comme Amélie Poulain, filmé dans le style acidulé de Wes Anderson que j'adore, ou de Tim Burton (Big Fish , Charlie... ) Une leçon de vie, sur l'espoir, la foi, la tolérance, l'enfance et l'amour... Un pur Chef d'oeuvre ! A voir et revoir absolument !