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    Au-delà des montagnes
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    Top of the World
    Top of the World

    71 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 janvier 2016
    Deux ans après l'impressionnant "A touch of sin", Jia Zhang-Ke faisait son retour cette année avec ce très beau film, qui suit les vies de quelques personnages de la Chine de la fin du XXème siècle à l'Australie de 2025. Ce qui intéresse le cinéaste, au-delà de sa volonté évidente de montrer les mutations d'une Chine progressivement mondialisée, est de saisir la destinée de ces personnages dans ce qu'elle a de plus contrariée. La vie de son héroïne (jouée par la magnifique Zao Tao) s'apparente notamment assez rapidement à une succession de mauvais choix, d'occasions manquées, de déceptions et donc de regrets. Et pourtant, l'espoir subsiste encore, car Jia Zhang-Ke prend le parti d'une certaine douceur, d'une mélancolie cruelle mais jamais plombante. Cette sensation s'exprime aussi bien par le scénario, qui limite au maximum les effets tragiques en faisant brillamment vivre le hors-champ par ses ellipses audacieuses, que par une mise en scène lumineuse et singulière, à la fois rigoureuse et libre, en témoignent ces expérimentations presque godardiennes (les images documentaires). Sensible et douloureux, ample et romanesque, le film s'achève en outre sur une scène d'une intelligence et d'une émotion rares. Courez-y !
    Art_Cinéma
    Art_Cinéma

    9 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2016
    La Chine à observer à travers un drame familial contemporain. Jusqu'ici tout va bien. Encore mieux, le démarrage du film s'annonce très réussi. Toutefois, il est dommage que la dernière partie de celui-ci ne parvienne pas à honorer ce lancement apprécié afin d'inscrire "Au-delà des montagnes" dans la liste des grands films d'Asie . A découvrir quoi qu'on en dise.
    Kamelben
    Kamelben

    1 abonné 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 janvier 2016
    Un travelling temporel et intimiste qui parle à ma génération (celle née dans les années 70) même si l'histoire se déroule en Chine dans des conditions et un cadre bien différents. Constitué de 3 époques, ce film vous prend aux tripes. La scène finale est magnifique, les acteurs sont beaux et ainsi va la vie... À des années lumières de l'insipide et du fake qui nous sont proposé par le cinéma commercial à coup de marketing lourd et abrutissant. Quel beau film ! À voir pour redécouvrir la beauté du 7eme art.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 janvier 2016
    Un film bouleversant. Un tel contraste entre le début du film et la fin du film! La dernière scène m'a arrachée les larmes.
    Benito G
    Benito G

    677 abonnés 3 162 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 janvier 2016
    LE visuel happe le spectateur des le début, avec une vision de mélancolie et d'émotion ou le réal transpose parfaitement l'intrigue dans un futur déshumanisé. On a l'impression d'assister à une fresque pleine de sentiment qui nous donne parfois le bourdon ou le frisson. Face à divers genre que le spectateur comprendra assez vite, tout cela se retrouve condensé et rend l'oeuvre comme un roman que l'on aurait lu et ou la reflexion est de mise. La deuxième partie (puisque l'on pourrait le mettre en deux partie) séparant plusieurs années nous amène dans un somptueux mélo ou l'on assiste "impuissant" à la mondialisation de la Chine. Un drame humain d'une grande ampleur qui même si le mélo est bien présent, ne joue pas dans le "forcage"; mais juste ce qu'il faut et c'est déjà assez dur. Bouleversant le spectateur et le laissant limite devant une énigme car je n'avais jamais vu de film de tel sorte. Sa sort des sentiers battus et l'ensemble et bien maitrisé. Le visuel est interessant, les acteurs aussi (même si on n'est pas star du showbizz^^). Dommage que la 3ème partie accentue un peu la langue anglaise, affaiblissant un peu l'émotion nous avez conquis. Bref, un film d'ambition mais qui manque un peu de profondeur. Après il ne plaira pas à tout le public puisqu'il serait presque à mettre dans "art et essai".
    Petitgraindesable
    Petitgraindesable

    21 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 janvier 2016
    Déçue à hauteur de mes attentes après A touch of sin et d'autres plus anciens. Scènes étirées et appuyées. Le mélo est un genre très difficile et exigeant, qui convient mal au réalisateur. Chaque dialogue est précédé ou suivi d'un temps mort qui casse le rythme, la crédibilité et donc l'émotion. Les personnages sont tous caricaturaux et plutôt lourds. L'actrice principale surjoue. Un des personnages principaux est complètement abandonné en cours de route. Ma seule satisfaction est d'avoir fait un voyage en Chine, c'est toujours intéressant. Bien filmé, malgré tout.
    Stéphane C
    Stéphane C

    64 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 janvier 2016
    Zhang-ke Jia, dans ce joli mélo, met de nouveau en évidence l'altération du lien humain à travers un tissu sociétal très contrasté (...) ***
    Macaron16
    Macaron16

    11 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mars 2016
    Quel joli petit film que voilà, malgré un titre bien insignifiant - mais cela a t-il la moindre importance, le titre ? L'importance, elle est chez Tao, 25 ans en 1999. Tao tient un magasin qui vend notamment des chaînes hi-fi (il faudrait dire une chaîne hi-fi, elle n'a qu'un modèle à proposer) dans une ville minière de Chine. Elle est courtisée par deux garçons, l'un prêt à surfer sur la déferlante de croissance qui va faire décoller la Chine, l'autre sans ambition sinon celle de continuer la vie qu'il a commencé à construire. Un quart de siècle plus tard, alors que la Chine a ringardisé les Etats-Unis (et les parents qui avaient osé appeler leur unique enfant "Dollar"), les trois protagonistes ont tout connu, la prospérité, la maladie, les désirs réalisés ou bafoués, l'aspiration à une vie meilleure qui ne l'a peut-être pas été, des sentiments de bonheur éphémères mais réels.
    La Chine – une partie de la Chine – a connu en une génération la croissance et le développement que les Etats-Unis et l’Europe ont connu en trois. Ce « fast forward » économique ne s’est pas fait sans quelques victoires, quelques blessures et quelques oublis. C’est ce que nous propose de voir Jia Zhang Ke dans son fin triptyque en deux langues. Voilà un film social comme on n'en voit pas en Europe, sans compassion, sans jugement, sans dénonciation, sans bons ni mauvais sentiments, un film qui se contente de décrire sans parti pris. Et par petites touches, subtiles et justes, dans les mots, dans les prénoms, à travers une langue qui s’oublie, dans un pull de jeunesse recyclé sur un chien, le réalisateur attrape la radicalité des changements qui se sont avérés violents y compris pour ceux qui les ont voulus et menés. Il attrape également la force de ceux qui, malgré cette déferlante, ont résisté et sont parvenus à rester eux-mêmes et à trouver dans ces bouleversements permanents des sources de joie et de bonheur, même (en apparence) insignifiantes. La dernière scène le dit d'une façon sublime.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 janvier 2016
    Au travers de six personnages principaux, dont un couple, l’histoire qui se déroule de 1999 à 2025, évoque l’évolution de la société chinoise spoiler: avec l’explosion du capitalisme, la scission entre travailleurs et spéculateurs, la fin des prestations sociales, l’occidentalisation et la destructions des valeurs familiales par le matérialisme et la technologie.

    Le film ne m’a provoqué qu’un seul moment d’émotion, spoiler: celui où Tao revoit son fils monopolisé par son riche ex-mari et sa nouvelle femme
    . C’est sans doute parce que le peu d’émotion qu’il dégage spoiler: personnages peu expressifs
    est dilué par son déroulement décousu, par l’abandon en chemin du personnage le plus attachant spoiler: le mineur et sa famille
    et par sa durée excessive,
    mutabilis
    mutabilis

    25 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2016
    Le filme est intéressant mais il est décousu. On passe brutalement d'une scène à l'autre. On suit certains personnages puis ils disparaissent, on ne s'y intéresse plus. L'actrice principale, la mère surjoue et son manque de naturel nuit un peu au film.
    malgré tout cela vaut la peine de se déplacer car il est intéressant de voir les villes et campagnes d'aujourd'hui (ce qui ne donne pas envie d'y aller!) et la façon de vivre des chinois.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    79 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 janvier 2016
    Poussée par la bande-annonce émouvante, je suis allée découvrir le film de ce grand réalisateur chinois (selon les experts) dont j'avais loupé les œuvres précédentes ("A Touch of sin", par exemple, sorti l'année dernière). Force est de constater qu'il y a une sorte d'incompatibilité entre le cinéma asiatique et moi ces derniers temps. Le japonais "Still the water" où j'ai failli périr d'ennui, le chinois "Black coal" qui m'a laissée de marbre ou plus récemment le thaïlandais "Cemetery of splendour" où j'ai lutté deux heures contre le sommeil, entament peu à peu mon enthousiasme originel. Dans une moindre mesure, celui-là ne m'a pas convaincue non plus bien que je lui reconnaisse d'indéniables qualités : l'ambition du sujet, les trois segments du film (passé, présent, futur), les deux actrices du film (extrêmement touchantes), le rôle du fils, surprenant et le plan final qui a tout de même failli m'arracher une larme… En 1999, Tao, jeune femme de Fenyang, est courtisée par ses deux amis d'enfance. Zang (arrogant capitaliste) est propriétaire d'une station service. Lianzi (effacé, moins ambitieux) travaille dans une mine de charbon. Tao finit par épouser le premier. Bien sûr, ses rêves vont se heurter à la cruauté et à l'ironie de l'existence. C'est un film sur les mauvais choix, les renoncements, l'exil, la solitude. Malheureusement, trop de scènes déconcertent (impossibles à révéler ici). En conclusion, j'ai hâte de retrouver les émotions inoubliables ressenties au siècle dernier à la vision de "In the mood for love" (Wong Kar Wai), "Tigre et dragon" (Ang Lee) ou "Épouses et concubines" (Zang Yimou ).
    alain-92
    alain-92

    322 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2016
    Dans ce pays, au milieu duquel le modernisme côtoie les traditions ancestrales, le réalisateur déclare avoir utilisé "des séquences accumulées durant le tournage des films précédents". "J’ai trouvé intéressant, à partir de cette distance parcourue, de poursuivre la trajectoire au-delà du présent, dans le futur." a t-il confié. Pendant un quart de siècle qui nous amènera dans un éventuel, et proche futur, il suit le parcours de ses personnages allant d'une jeunesse plus ou moins insouciante à un âge plus avancé. La recherche d'un eldorado pour certains. L'enracinement dans la terre natale pour d'autres. La langue reste un barrage pour la communication. Dès le début du film, et plus exactement à Fenyang dans la province reculée du Shanxi, son héroïne ne comprend pas les paroles d'une chanson populaire cantonaise. La fin du film met en opposition un fils qui a grandi face à son géniteur avec un barrage supplémentaire, celui de la langue. Des heures après avoir ce film, certaines images restent prégnantes, autant de situations, souvent d'une grande tristesse, ne s'effacent pas de la mémoire. Un peu comme ses notes de musique, autant de rengaines accrochée à nos souvenirs et qui reviennent sans que l'on sache exactement pourquoi. Après des gestes habituels à la confection de raviolis, dans un décor sans vie, les dernières images de cette mère vieillissante qui retrouve les pas de danse de sa jeunesse sont bouleversantes.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    208 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 janvier 2016
    Cet interminable mélo déçoit après A touch of sin du même réalisateur. Certains passages sont certes touchants. En toile de fond, on retrouve le tableau de l'évolution de la Chine qui passe du rang de pays sous-développé à celui de puissance mondiale de premier plan. La brutalité et l'inégalité sociale qui accompagnent cette explosion économique apparaissent en filigrane, mais l'ensemble est décousu. La dernière partie est loin d'être la meilleure, ce qui contribue à laisser le spectateur sur une impression mitigée.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2016
    Après le sombrissime "A touch of Sin", le cinéaste chinois Jia Zhang-ke dresse à la fois le portrait d'une Chine en pleine mutation et l'évolution de destins de plusieurs personnages. C'est là que se situe la beauté du film, dans sa façon de représenter un pays qui penche pour une économie capitaliste au risque d'oublier ses traditions à travers ses personnages. C'est en se plaçant à l'échelle de l'intime, en racontant l'échec sentimental de Tao, la fracture langagière entre Dollar et son père (le prétentieux libéral qui ne s'adaptera finalement jamais à la culture australienne), le destin tragique de Liangzi, personnage émouvant qui s'éclipse au milieu de la partie centrale, que le film nourrit ses réflexions et stimule le spectateur. Cet effet captivant doit beaucoup au déploiement du hors-champ, lequel se développe grâce à la succession de points de vue dans les trois parties qui composent le film (le trio amoureux, Liangzi puis Tao/Dollar, Dollar); ainsi les personnages sont toujours en mouvement, même quand ils ne sont pas à l'écran. On peut toujours reprocher au film une émotion parfois forcée (la mort du père en particulier) mais impossible de ne pas reconnaître la puissance de la mise en scène, ou comment la caméra refuse de faire le contrechamp pour mieux laisser le personnage entrer dans le cadre et rejoindre l'autre. Un très beau film sur l'amour et les regrets - à ce propos l'utilisation de "Go West" des Pet Shop Boys et de "Take Care" de Sally Yeh est d'une grande finesse - étrangement oublié au palmarès scandaleux du dernier Festival de Cannes et qui se conclut sur un des plans les plus émouvants vus cette année. "Au-delà des montagnes", ou le superbe cadeau de Noël de Jia Zhang-ke.
    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    20 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2015
    Mountains may depart – Un cinéaste entre deux chaises – ♥♥♥

    Chine, fin 1999. Tao,est courtisée par ses deux amis d’enfance, Zang, propriétaire d’une station-service, et Lianzi, qui travaille dans une mine de charbon. Tao va devoir faire un choix qui scellera le reste de sa vie et de celle de son futur fils, sur un quart de siècle, entre une Chine en profonde mutation et l’Australie comme promesse d’une vie meilleure.
    Dès les premières scènes, on retrouve les mêmes thèmes que dans son dernier film, A touch of sin : la collision frontale entre tradition et modernité, la paupérisation ouvrière, l’avènement brutal de l’économie de marché et l’enrichissement obscène des capitalistes sans foi ni loi. Mais cela sera ici vu par l’angle d’un triangle amoureux entre Tao (jeune fille plein de vie), Zang (capitaliste en devenir) et Lianzi (le mineur).

    La première partie de son film est parfaitement maîtrisée, Jia Zhang-Ke joue en terrain connu et il excelle à filmer la transition économique et ses effets dans sa ville de naissance (Fenyang). Les mines, les quartiers ouvriers, les fêtes traditionnelles, les défilés ou les marges industrielles, tout prend sens sous la caméra du maître, qui arrive même à distiller des moments d’humour particulièrement piquants en ces temps-ci, comme après un accident de voiture, quand le propriétaire du véhicule, frimeur, rassure ses amis en leur lançant d’un air assuré: « Tout va bien ! On peut faire confiance à la technologie allemande! ».
    Changement d’époque, changement de lieu et dissémination de l’identité

    Puis de 1989, on passe à 2014, où l’on suivra la génération suivante, en Australie. On voit bien ce que le cinéaste veut traiter avec insistance: le déracinement, la perte de repères, la quête des origines, la rupture familiale. Tous sont des thèmes très lourds et qui mériteraient d’être développés. Mais on sent Jia Zhangke un peu empêtré dans une Australie qu’il ne connaît pas et dont il ne dit rien et dans un futur un peu hésitant et tragiquement nostalgique…

    Certes des scènes sont très tendues et réussies et encore une fois, drôles, comme la discussion père-fils sur la liberté, mais la transition entre les deux parties est trop abruptes et l’on a du mal à les lier et sur la forme et sur le fond et l’on regrette, nous aussi, les villes chinoises qu’il dépeint si originalement.
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