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    Au-delà des montagnes
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    Dominique V.
    Dominique V.

    16 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 janvier 2016
    Le film est sensé s'attacher au parcours de trois personnages sur deux décennies. spoiler: Pourquoi en perd-on un en cours de route ? C'est très frustrant.
    Film bien moins fort que "Touch of Sin", plus intimiste mais tout aussi crépusculaire (au propre comme au figuré). Très belles scènes d'ouverture et de fin.
    Cine vu
    Cine vu

    141 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2016
    la vie n’est-elle que triangle?

    14e long-métrage de Jia Zhang-ke, 10 à ma connaissance sont sortis en salle et c’est le 6e que je vois.

    Le cinéaste chinois construit une véritable histoire de la Chine moderne avec ses films. Il montre très souvent une Chine en construction que ce soit dans « The World » « 24City », « I wish I knew » ou encore ici avec son joli et quelque peu austère « au-delà des montagnes ». Et construction dit mutation.

    Alors visuellement cela nous embarque dans des paysages souvent surprenants, d’une Chine industrieuse ou parfois les Hommes apparaissent désorientés…

    Le départ de de l’histoire ici est celle d’un triangle amoureux; Tao plait à deux hommes Liangzi et Zang. Tao fera un choix dont on ne sait la motivation tant elle parait attendre.

    L’histoire se déroule sur trois époques: 1999-2014-2025, un autre triangle! Celui du temps où les choses peuvent (ou pas) se répondre via les années. Et donc -choix du cinéaste- 3 formats d’images!

    Le triangle donc, puisque lorsqu’on est deux (couple, amis) on forme un triangle: 1 1=1. Comme une sainte Trinité sans religion -elle est absente du film- à l’exception d’une courte scène humoristique ou trois moines(?) constatent une mort; la Religion ne sert à rien puisqu’elle « arrive » trop tard.

    Jia Zhang-ke est un malin. Car ce pays -pour cause de loi- est condamné au triangle; un enfant par couple! Et même décomposée le triangle persiste puisque l’absence revêt les atours du 3e angle.

    Donc le réalisateur met avant tout l’Humain en avant, même la tradition est absente du film, tout au plus gadget dans une rue perdue, comme s’il en était fini de s’accrocher perpétuellement à ça.

    Alors l’Humain, l’humain comme il peut.
    momo M.
    momo M.

    40 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2016
    c'est un bon film, mais peut être pas le chef d'oeuvre décrit par la presse. c'est une allégorie sur la Chine d'Aujourd'hui, où tout va trop vite, où les traditions se perdent a vitesse grand V et où certains personnages vont rester sur le carreau. Adieu la classe ouvrière et place à la réussite individuelle. L'enfant élevé en Australie va même perdre l'usage de sa langue maternelle et ne peut plus communiquer avec ses parents. La première partie est un peu longue et un peu trop mélo, mais ce film est à voir
    Yves G.
    Yves G.

    1 448 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2016
    Ji Zhang-Ke est souvent présenté comme le plus grand réalisateur chinois contemporain. C’est peut-être vrai.

    Son œuvre prend pour héros les exclus du miracle économique chinois : les résidents d’un village bientôt submergé par la mise en eau du Barrage des Trois-Gorges (Still Life), les locataires d’une cité ouvrière détruite par la construction d’une résidence de luxe (24 City), des habitants de Shanghai qui ne reconnaissent plus leur ville (I wish I knew).

    « Au-delà des montagnes » essaie de peindre cette accélération de l’histoire que connaît la Chine contemporaine. Il le fait en racontant l’histoire d’une mère et de son fils que rien ne pourra jamais séparer (c’est le sens du titre chinois, que la traduction en français via l’anglais « Mountains may depart » a perdu en cours de route). Il le fait en trois séquences. La première en 1999 voit la jeune Tao préférer l’ambitieux Zhang, qui incarne le capitalisme auquel la Chine a décidé de se vouer, à l’honnête Lianzi, incarnation d’un communisme désormais passé de mode. La deuxième en 2014 dresse le constat de la séparation du couple, leur fils, dont son père a obtenu la garde, perdant le contact avec sa mère. Le troisième en 2025 se déroule en Australie où Zhang a trouvé refuge, son fils cherchant à renouer avec sa mère.

    Narrée en trois formats distincts (4/3 pour 1999, 16/9 pour 2014, Scope pour 2025), « Au delà des montagnes » se donne des airs d’épopée. Pourtant l’histoire de Tao et de son fils n’est pas suffisamment ample pour justifier un tel dispositif.
    schemaman
    schemaman

    17 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2020
    Très très content de ce film qui montre le problème social des chinois déracinés par trente années d'une croissance spectaculaire, sujet qui mérite vraiment un film.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2016
    Trois parties superposées dans le temps, d'intérêt inégal, dont l'articulation est décevante car elle manque de cohérence d'ensemble, et on peine à voir ce que le réalisateur a voulu exprimer, même si on comprend son intention. Il reste une oeuvre indéniable dans son originalité et sa maîtrise plastique, avec des acteurs excellents. Mais on reste avec un sentiment de gâchis partiel...
    RENEE D.
    RENEE D.

    17 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2016
    Ce film est une bonne surprise. Il nous attrape dès le début et ne nous lâche pas avec l'histoire d'une femme chinoise, de ses amours, de son fils. Le titre du film apparaît curieusement au milieu et on a peur que le film soit fini. Mais c'est une façon de lancer une autre période et on voit le fils qui vit en Australie. On découvre son caractère, sa vie de jeune nanti, ses conflits avec son père. Entre un nouveau personnage d'une chinoise plus âgée que lui et ensemble, ils semblent faire un voyage intérieur qui les mènera peut être à leurs sources, leur pays d'origine.
    Le tout est touchant, troublant et la meilleure partie est bien la fin, la quête d'un fils vers sa mère dont il a peu de souvenir mais qu'il pressent être la clé de son bonheur.
    Une merveille. Difficile de ne pas pleurer
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 janvier 2016
    J'adore Jia Zhangke ! Je l'admire ! C'est le Maurice Chevalier du Shanxi. Son film est totalement nul sur tous les aspects et surtout le jeu de sa femme , mais comme un bon petit commerçant il sert sa soupe avec une grande habilité : une louche pour le pouvoir en place , une mouche populiste nationaliste pour le public intello chinois , une mouche de vérisme pour les étrangers , une louche de pastiche antonionien pour les critiques , une pinte de surréalisme magique pour relever le tout avec quelques thèmes lourds et bien appuyé - la mère et la mère et la mère . Qui peut résister au thème de la maman délaissée mais toujours formidable ??? Bravo Jia Zhangke tu es un grand Maitre et en plus grâce à ce film tu vas pouvoir continuer à investir dans tes autres commerces !
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2016
    Le projet de Jia Zhang-ke est ample et ambitieux : brosser un tableau de la Chine et des Chinois sur plus de 25 ans, entre 1999 et 2025, entre histoire et anticipation ; cerner l'évolution des mentalités, des cultures, des sentiments, dans un contexte d'industrialisation et de mondialisation fulgurantes. Toujours amateur d'allégorie sociopolitique, le réalisateur dessine des personnages symboliques. Dans son trio amoureux du début, il y a Tao (la Chine) qui oscille entre Liangzi (le communisme) et Jinsheng (le capitalisme). La suite est annoncée par la chanson leitmotiv des Pet Shop Boys, Go West, et la naissance d'un enfant baptisé Dollar (!). À travers le destin de ses personnages, Jia Zhang-ke évoque les illusions et désillusions de l'ouverture de la Chine à l'Occident et au capitalisme, qui va de pair avec une perte identitaire, voire une acculturation, mais aussi un matérialisme forcené et une déshumanisation galopante. Pour éviter d'être trop conceptuel et analytique, le réalisateur déploie un récit légèrement mélodramatique qui donne quelques beaux moments d'émotion. La première partie du film est touchante et la fin magnifiquement amère. Mais entre les deux, c'est moins convaincant. Malgré quelques idées formelles intéressantes (l'évolution de la taille de l'image et de sa texture en fonction des époques), malgré l'implication des acteurs (excellents pour la plupart), les belles promesses du début se diluent dans un déroulé un peu lent, long et dispersé (l'histoire d'amour entre Dollar et sa prof). Une dilution qui, malheureusement, accentue certains aspects schématiques et démonstratifs du propos. Bref, tout en demeurant brillant dans ses perspectives, ce film n'est pas aussi percutant et abouti que le précédent opus de Jia Zhang-ke, A Touch of Sin.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 670 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 janvier 2016
    Comme je me suis ennuyé devant Au-delà des montagnes…quelle construction de ce film…pratiquement trois quart d’heures de prologue, dans une introduction qui s’éternise…la mise en place d’un triangle amoureux, entre la jeune Tao, Lianzi, le brave prolo, mineur de son état et Jinsheng, le parvenu aux dents longues qui a compris que l’on peut faire fortune dans la Chine d’aujourd’hui sans être regardant sur les moyens…nous sommes à l’aube du 21 ièm siècle…cela dure presque trois quart d’heures avant que n’apparaisse le titre du film…nouveau bond en 2015, chacun a vécu sa vie avec plus ou moins de bonheur…entre temps nous aurons laissé le brave Lianzi à son triste sort…pour retrouver le fils de Tao, séparé de sa mère…puis en 2025, le même à nouveau qui semble avoir trouvé dans sa professeur de chinois, un substitut maternel, quelque peu incestueux…pendant plus de deux heures que se passe-t-il vraiment ? Pas grand-chose…le premier tiers du film baigne dans des lumières criardes et des musiques sirupeuses…le reste ne vaut guère mieux…Le rythme est d’une lenteur …c’est un film boiteux, empêtré …loin du dernier Touch of Sin que j’avais apprécié pour sa force à la Tarantino et qui lui avait été censuré en Chine…mais là c’est plat !!! Même pas un mélo !!! Désolé, je n’ai vraiment pas aimé …
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 618 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 janvier 2016
    Que la bande annonce m’a ému et donné une envie irrépressible de voir ce mélodrame sur fond de fracture générationnelle. Sur un format 2’ bien monté l’émotion prenait bien ; sur le format 2 heures, la longueur et les approximations scénaristiques condamne ce qui semblait être le mélo de l’année. Jia Zhang-Ke, avec « Touch of sin », avait réussi à nous montrer les dommages sur les individus du passage de manière brutale de la Chine à l’économie de marché et à la mondialisation. Là, il utilise le mélodrame en découpant son film en trois parties pour nous montrer l’évolution des rapports humains et familiaux au travers d’une famille. Chaque partie correspond à une époque : 1999 puis 2015 puis 2025. Ambitieux et intéressant de se projeter sur 25 ans. La première partie est un « Jules et Jim » chinois un peu longuet et résolument sirupeux, mais on adhère aisément surtout que les premiers plans sont hyper efficaces. On y voie la Chine de province pas prête à subir de plein fouet ce changement. Et puis dans la seconde partie, on commence à voir les effets de la mondialisation : montée des divorces, de la solitude, de l’incommunicabilité inter générationnelle mais aussi avec les exilés, l’impérialisme de l’anglais,… Et dans la troisième partie, c’est le futur et le constat tragique des dégâts occasionnés sur les générations de déracinés. Et là, c’est navrant, un traitement à la truelle des rapports humains, de la place prise par la technologie les familles et l’incommunicabilité qui en découle. Quel gâchis ! Même si le reste ne tenait pas du chef d’œuvre, cette dernière partie est pitoyable. Et puis tout au long du film, de nombreuses options scénaristiques nous laissent pantois : spoiler: le choix initial amoureux de Tao est déjà peu compréhensible ; le crash de l'avion dont on ne comprend pas bien l'enjeu ; la mort du père, sutr dramatisée ; Lianzi, malade, dont le personnage disparaît purement et simplement du scénario sans raison ; la mère éclipsée dans la dernière partie ; l’histoire d’amour entre Dollar et sa prof est un grand huit mélodramatique irréaliste
    ;… Zhang-Ke a tout de même un sens du cadre tout au long du film ; même si c’est uniquement sur les premiers plans et les derniers qu’il les exploite le mieux. Ensuite, il ajoute la coquetterie formelle d’élargir le cadre à l’image de la Chine s’ouvrant au monde entre les trois périodes ; mais quel intérêt en fait ? J’aurais tellement aimé adorer ce film, mais trop froid et trop maladroit… Heureusement que la douceur des 2 actrices et de l’acteur jouant l’amoureux transis apportent à chaque plan la touche mélo attendue.
    Image en filagramme des mutations de la société chinoise pour mélodrame faisant flop.
    Culturo poing : « Le dernier plan, magnifique et élégiaque, (…) sans doute l’un des plus beaux vus cette année, n’y changera pourtant rien : Au-delà des montagnes est film bizarrement absent, boiteux, oscillant du sublime au confondant, empêtré dans sa volonté criante de faire œuvre en nous assénant sa dialectique terre-à-terre. »
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 janvier 2016
    J'ai pleuré dans le cinéma, un film qui raconte la réalité et la grande émotion, comme personne loin du pays natal, je me trouve la nostalgie dans ce film, tous les détails, la réalité, les événements historique en Chine, tous nous mémoires. Je dois quitter la France dans un mois, après ce film, je me sens heureuse, je raterai jamais tous les moments importants des mes amis et ma famille en Chine.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 janvier 2016
    Quand on aligne dans la même semaine "Mia Madre" de Nanni Moretti, "Carol" de Todd Haynes et ce "Au-delà des montagnes" de Jia Zhang-Ke, on peut vraiment dire que l'étalonnage est de très haut niveau !
    Cet "Au-delà des montagnes", dernier film de l'auteur de "Still life" et de "A Touch of sin", est bien dans la lignée de ces grands films sombres et mélancoliques dont il a vraiment le secret.
    Une vision de la diaspora chinoise de 1999 à 2025, en passant par notre époque, trois période de cette diaspora et de la façon dont la Chine se dissout dans son avenir par un individualisme forcené et le désir de fortune.
    Mais à travers cette diaspora, c'est bien sur l'évolution d'un monde ultra-libéral que réfléchit Jia Zhang-Ke et sur sa façon de réduire à néant la culture et les relations humaines.
    "Au-delà des montagnes" est un film magnifique, maîtrisé de bout en bout, et qui fait un travail formidable sur une photographie qui évolue au point de s'effacer dans une blancheur pâle qui signifie le caractère insipide des sociétés de l'avenir.
    On devrait même aller voir ce grand film uniquement pour ce sublime plan séquence final qui est vraiment de toute beauté !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 janvier 2016
    Une très belle histoire, un film bien mené, qui va chercher nos émotions, le rire, comme les larmes!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 janvier 2016
    On avait lu bien des commentaires élogieux sur le nouveau film du grand réalisateur chinois Jia Zhang Ke. On ressort de la salle en comprenant ces derniers, sans partager tout à fait un point de vue aussi enthousiasme sur le film. Des moments de grâce, oui, on en voit plusieurs (le dernier plan notamment, une séquence enneigée d'une poésie et d'une beauté somptueuse), mais quelques longueurs viennent atténuer l'intensité de l'émotion et de l'intérêt suscités par le film.
    Il est des réflexions passionnantes du réalisateur sur l'avenir. Dans sa vision du futur, les liens familiaux - jusqu'aux sentiments eux-mêmes - se délitent. Ces réflexions sont toutefois subtiles et l'on aurait sans doute intérêt à lire différentes critiques de la presse avant d'aller voir le film afin de les apprécier pleinement. Que l'on ne s'y trompe pas : le film n'est pas non plus réellement difficile d'accès. Il s'agirait même de l'oeuvre la plus accessible du réalisateur.
    Et qu'importe que les deux heures du film ne passent pas toujours rapidement car la séquence d'ouverture comme celle de clôture sont superbes. L'idée d'y utiliser la chanson spoiler: "Go west" des Pet shop boys
    est sans doute une des plus belles idées du film et l'on n'en finit pas de la réécouter, des images du film gravées dans l'esprit.
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