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    Au-delà des montagnes
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    129 critiques spectateurs

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    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 janvier 2016
    La première partie montre une jeune fille aux prises avec ses amis qui veulent une relation plus intime et qui se déchirent, tout en la considérant presque comme un objet à acquérir. Personnellement, je n'ai pas trouvé que ce soit très bien fait, d'autant qu'il y a des passages franchement exagérés. Bref pas mal, mais sans plus. La deuxième partie est plus intéressante, montrant ce qu'il est advenu du choix de la fille et de ses conséquences, une partie plus en finesse et, je trouve, mieux faite. La troisième partie montre le fils bien plus tard, ayant perdu ses racines et déstabilisé, dans un futur proche assez élégant. Cette troisième partie traîne malheureusement en longueur, et ne satisfait pas totalement.
    Dans l'ensemble, on retrouve dans les trois parties une tendance à l'exagération assez déplaisante. Si certains passages ne manquent pas d'élégance, trop de lourdeur gâche le plaisir.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    209 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2016
    On sait le talent de Jia Zhangke, magnifique chroniqueur des mutations douloureuses de la société chinoise, mais également perpétuel chercheur de formes nouvelles : faire l'impasse sur l'un de ses films n'est pas une erreur, mais bien une faute pour tout cinéphile qui se respecte ! "Mountains may Depart" est l'une de ses oeuvres les plus ambitieuses - une multitude de thèmes sont abordés à travers la peinture de divers personnages de 1999 à 2025, de la Chine "de l'intérieur" frappée de plein fouet par le " miracle économique" à l'Australie comme paradigme de la dissolution de l'identité dans un monde artificiel ; c'est paradoxalement aussi l'une de ses plus abordables pour un public mainstream, le réalisateur n'ayant pas peur d'user ici des figures plus convenues du mélodrame, et adoptant un rythme de narration moins distendu. Le résultat n'est malheureusement pas tout-à-fait au niveau de nos attentes, en particulier parce que Zhangke se plante largement dans le troisième volet, celui "d'anticipation", où il banalise tragiquement les crises identitaires de ses personnages, sans jamais parvenir à conférer la moindre profondeur à son scénario : loin de son pays, de sa culture, on dirait que le génie de Zhangke se dilue, qu'il perd même cette habituelle lucidité (politique, humaine) qui lui permet normalement de transcender ses sujets sociaux. Heureusement, notre plaisir a déjà été immense, et, malin (?), Zhangke rattrape largement son dérapage grâce à une scène finale magique, bouleversante, qui laisse le spectateur ébahi une fois de plus par les sortilèges de ce diable d'homme (merci quand même aux Pet Shop Boys !).
    Newstrum
    Newstrum

    50 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2016
    Un beau film en trois temps, quoiqu'un peu schématique parfois dans sa représentation des dangers qui menacent la Chine, assimilée ici à une mère. On y retrouve ce talent que possède Jia Zhang-Ke pour inscrire dans ses plans la transformation industrielle de la Chine. Au titre français, qui ne veut pas dire grand chose, on préfèrera le titre international, Mountains May Depart, qui évoque le risque souligné par Jia Zhang-Ke que l’âme de la Chine (les "montagnes") puisse disparaître. Ma critique complète sur mon blog :
    Raphaël O
    Raphaël O

    150 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juin 2016
    Jia Zhangke signe une grande fresque temporelle réaliste, émouvante et d'une grande sobriété et très bien interprétée sur les liens sociaux et le temps qui passe. Présente au dernier festival de Cannes, cette oeuvre est une très belle découverte !
    Jeremy M.
    Jeremy M.

    8 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 janvier 2016
    Le réalisateur nous montre une Chine misérable mais son film l'est tout autant.
    On prend tout les thèmes clichés, on gratte à peine la surface des uns et des autres on les abandonne, on laisse la liberté au spectateur d'imaginer une fin...
    Dialogues sans profondeur et rares. Une photographie qui devient vraiment stupide pour la partie 2025, des prises de vue inutiles etc
    Un ennui long et total.
    David B.
    David B.

    44 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 mai 2016
    Un film qui se veut, au travers d'un triangle amoureux, retranscrire les mutations économiques chinoises, la réussite fulgurante qui cotoie les masses ouvrières déracinées de leur campagne. Il en résulte deux longues heures sans grand intérêt, si ce n'est le dépaysement que procure cette plongée dans une société qui vit un tournant de son histoire.
    Prométhée
    Prométhée

    4 abonnés 98 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    Un film vraiment inégal.
    Autant les deux premières parties sans être époustouflantes sonnent justes et livrent un portrait sans doute fidèle de la Chine contemporaine, autant la dernière partie est d'une lourdeur à faire pâlir un scénariste de Plus belle la vie. Tout y est: l'incapacité d'une nouvelle génération à préserver ses racines donne ceci: "je ne communique avec papa que grâce à google traduction, j'ai oublié le nom de maman, mais par un désir freudien refoulé je couche avec ma prof de chinois"; la critique du système capitaliste chinois corrompu donne cela: "papa à part fumer tranquillement sa pipe et boire son petit thé, pose bien en évidence sur la table de l’entrée de gros M16" qui ne servent le film que pour faire dire au père qu'ils ne servent pas. Quelle parabole...
    Vite oublié!
    orlandolove
    orlandolove

    137 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2016
    Moins politique que l'enthousiasmant "A Touch of Sin", "Au delà des montagnes" est une pure fresque dramatique, où le destin des personnages s'étale sur plusieurs décennies. La première partie comporte quelques longueurs, puis le film nous emporte peu à peu, jusqu'à une conclusion ouverte et très émouvante.
    BeatJunky
    BeatJunky

    154 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mars 2016
    Un film qui a certes, énormément de qualités notamment esthétiques mais qui m'a personnellement beaucoup ennuyé... Je me suis laissé tenté après n'avoir lu que des critiques élogieuses ici mais surtout en me rappelant le super "Touch of Sin" du même réalisateur... Rien à voir! Mises à part quelques similitudes niveau mise en scène, J'ai même du mal à croire que ce soit Jia Zhang-Ke qui soit derrière la caméra ! L'interprétation est excellente, pas de problème là dessus, la mise en scène et la photo sont également quasi irréprochables mais, totalement étranger à cette culture bien différente, je trouve que le cinéma asiatique n'est pas facile à appréhender et ce, malgré mes efforts pour essayer de l'apprécier (un peu comme pour du Bollywood). Malgré quelques bonnes impressions comme "Touch of Sin" ou "Tel père tel fils" , ce cinéma-là ne me parle pas ( le plus spirituel "Cemetory of Splendour" ou "Still Water" et ) mais ceux qui ont peut-être un esprit plus ouvert que le mien devraient être satisfait... Personnellement, je l'ai trouvé long et ennuyeux.... Désolé!
    Hotinhere
    Hotinhere

    571 abonnés 4 999 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2020
    Un mélodrame subtil et profond, témoin de la transformation de la Chine sur un quart de siècle, même si quelques longueurs ternissent l'ensemble.
    Philippe C
    Philippe C

    101 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 août 2019
    un film encensé par la critique, mais qui m'a surtout paru ennuyeux tellement il traine en longueur avec ses évocations d'une Chine en mutation, d'une Australie pleine de promesses et des personnages dont on suit la vie en pointillés sur fond de délitement des liens d'amitié, d'amour et de famille. Chacune des trois parties se focalise sur 2 des 4 personnages principaux : les 2 amis qui convoitent la même femme; l'un ouvrier pauvre, l'autre affairiste et riche, puis l'ouvrier (de retour malade de son iimigration en Mongolie intérieure) et Tao la femme, divorcée et abandonnée de son mari parti avec leur fils, pui en dernière partie; le fils devenu adulte en opposition avec son père et en recherche de ses racines. J'ai trouvé les transitions entre les scènes souvent brutales, les situations exposées pas toujours limpides.
    Restent quelques payasages de Chine industrielle (et manifestement polluée) ou de scène (l'enterrement du grand-père) très bien filmées/
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 067 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 octobre 2017
    Ce film parvient à combiner romantisme et naturalisme, grandes étapes de la vie et quotidien. Le thème principale du film, le passage du temps est étendue sur 25 ans. C'est l'histoire d'une femme, de ses choix de vie, partagée entre ses deux amis de jeunesse qui deviendront rivaux, et des soubresauts de son existence. La vie, la mort, l'amour, les séparations sont filmés par Zangh-ke Jia qui parvient à merveille à combiner l'intimiste et l'histoire de son pays. Un simple plan prolongé sur les fumées d'usines suffit à montrer la voie prise par le pays, les dégats qu'elle engendre aussi sur les moeurs et la santé de ses concitoyens. La dernière partie du film, plus originale encore, s'intéresse à un des prochains grands sujet du monde : le déracinement à travers ce fils résidant en Australie. Heureux cinéma asiatique qui sait si bien parler de nos vies...
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 107 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2016
    Très belle saga chinoise sur la destinée de 3 personnages étalés sur plus de 25 ans. Cette très belle histoire humaine, juste et attachante est aussi et même surtout une réflexion sur l'évolution économique et sociale de la Chine de 1999 à aujourd'hui et même plus puisque le film se termine en 2025. Très bien écrit, intelligent et sensible, très bien interprétés, tous les acteurs sont remarquables et particulièrement l'actrice qui interprète Tao. Un très beau film, ignoré lors du palmarès cannois 2015, fort regrettable, un prix du scénario était quasi évident, même la Palme d'Or n'aurait pas été volée.
    romain G.
    romain G.

    17 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2022
    J'avoue que j'espérais mieux, après la lecture des critiques. Le tout est un peu longuet il faut le dire. Cela reste tout de même un film intéressant. En réalité, il s'agit de 3 films en 1. Chacun peut y voir ce qu'il veut y voir. Pour ma part, je ne crois pas que cela parle des regrets des mauvais choix comme j'ai pu le lire. D'ailleurs le réalisateur reste neutre, un peu comme un témoin. Je crois que sa philosophie est retranscrite par l'enseignante de chinois à un moment : "ce n'est jamais que mon histoire, ton histoire, la sienne, rien de vraiment nouveau". C'est ce que j'ai ressenti en voyant le film. S'il y avait une morale philosophique à en tirer, elle serait celle ci selon moi : le monde change, mais nous restons nous même. Et si c'est du point de vue social que l'on cherche une finalité à ce film, il est sans doute que l'occidentalisme vers lequel tend la Chine est un mirage.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 632 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 janvier 2016
    Que la bande annonce m’a ému et donné une envie irrépressible de voir ce mélodrame sur fond de fracture générationnelle. Sur un format 2’ bien monté l’émotion prenait bien ; sur le format 2 heures, la longueur et les approximations scénaristiques condamne ce qui semblait être le mélo de l’année. Jia Zhang-Ke, avec « Touch of sin », avait réussi à nous montrer les dommages sur les individus du passage de manière brutale de la Chine à l’économie de marché et à la mondialisation. Là, il utilise le mélodrame en découpant son film en trois parties pour nous montrer l’évolution des rapports humains et familiaux au travers d’une famille. Chaque partie correspond à une époque : 1999 puis 2015 puis 2025. Ambitieux et intéressant de se projeter sur 25 ans. La première partie est un « Jules et Jim » chinois un peu longuet et résolument sirupeux, mais on adhère aisément surtout que les premiers plans sont hyper efficaces. On y voie la Chine de province pas prête à subir de plein fouet ce changement. Et puis dans la seconde partie, on commence à voir les effets de la mondialisation : montée des divorces, de la solitude, de l’incommunicabilité inter générationnelle mais aussi avec les exilés, l’impérialisme de l’anglais,… Et dans la troisième partie, c’est le futur et le constat tragique des dégâts occasionnés sur les générations de déracinés. Et là, c’est navrant, un traitement à la truelle des rapports humains, de la place prise par la technologie les familles et l’incommunicabilité qui en découle. Quel gâchis ! Même si le reste ne tenait pas du chef d’œuvre, cette dernière partie est pitoyable. Et puis tout au long du film, de nombreuses options scénaristiques nous laissent pantois : spoiler: le choix initial amoureux de Tao est déjà peu compréhensible ; le crash de l'avion dont on ne comprend pas bien l'enjeu ; la mort du père, sutr dramatisée ; Lianzi, malade, dont le personnage disparaît purement et simplement du scénario sans raison ; la mère éclipsée dans la dernière partie ; l’histoire d’amour entre Dollar et sa prof est un grand huit mélodramatique irréaliste
    ;… Zhang-Ke a tout de même un sens du cadre tout au long du film ; même si c’est uniquement sur les premiers plans et les derniers qu’il les exploite le mieux. Ensuite, il ajoute la coquetterie formelle d’élargir le cadre à l’image de la Chine s’ouvrant au monde entre les trois périodes ; mais quel intérêt en fait ? J’aurais tellement aimé adorer ce film, mais trop froid et trop maladroit… Heureusement que la douceur des 2 actrices et de l’acteur jouant l’amoureux transis apportent à chaque plan la touche mélo attendue.
    Image en filagramme des mutations de la société chinoise pour mélodrame faisant flop.
    Culturo poing : « Le dernier plan, magnifique et élégiaque, (…) sans doute l’un des plus beaux vus cette année, n’y changera pourtant rien : Au-delà des montagnes est film bizarrement absent, boiteux, oscillant du sublime au confondant, empêtré dans sa volonté criante de faire œuvre en nous assénant sa dialectique terre-à-terre. »
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