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    Au-delà des montagnes
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    3,9
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    129 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 janvier 2016
    Une très belle histoire, un film bien mené, qui va chercher nos émotions, le rire, comme les larmes!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 janvier 2016
    Pour commencer, le jeune héro s’appelle: 到樂(dào lè) ce qui signifie "harmonie" en chinois. Et ce n'est que parce que la prononciation est proche que ces amis australiens l’appelle avec amusement "dollar". (Petit correction pour tous ceux qui ont écris des âneries dans leur commentaire).

    Sinon j'ai été vraiment subjugué par ce film. Pour ceux qui comme moi connaissent la chine, les chinois et leurs sentiments (ma petit amie est chinoise), ils retrouveront avec un grand plaisir tout cela dans ce film très intimiste.

    Simplement magnifique de voir le jeu des acteurs, en particulier 趙濤 (Zhao Tao) qui est pris dans un triangle amoureux dont elle ne comprends pas tout. Son choix, qui lui échappe, va même être lourd de conséquences. J'adore la générosité de ce personnage. Tout comme les décors qui font bien sur appel à la région montagneuse de 山西 (Shanxi), célèbre pour ses mines de charbon, dont est originaire le réalisateur 贾樟柯 (Jia Zhangke).

    Je vous conseiller vivement de le voir et le revoir.
    Yves G.
    Yves G.

    1 500 abonnés 3 518 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 janvier 2016
    Ji Zhang-Ke est souvent présenté comme le plus grand réalisateur chinois contemporain. C’est peut-être vrai.

    Son œuvre prend pour héros les exclus du miracle économique chinois : les résidents d’un village bientôt submergé par la mise en eau du Barrage des Trois-Gorges (Still Life), les locataires d’une cité ouvrière détruite par la construction d’une résidence de luxe (24 City), des habitants de Shanghai qui ne reconnaissent plus leur ville (I wish I knew).

    « Au-delà des montagnes » essaie de peindre cette accélération de l’histoire que connaît la Chine contemporaine. Il le fait en racontant l’histoire d’une mère et de son fils que rien ne pourra jamais séparer (c’est le sens du titre chinois, que la traduction en français via l’anglais « Mountains may depart » a perdu en cours de route). Il le fait en trois séquences. La première en 1999 voit la jeune Tao préférer l’ambitieux Zhang, qui incarne le capitalisme auquel la Chine a décidé de se vouer, à l’honnête Lianzi, incarnation d’un communisme désormais passé de mode. La deuxième en 2014 dresse le constat de la séparation du couple, leur fils, dont son père a obtenu la garde, perdant le contact avec sa mère. Le troisième en 2025 se déroule en Australie où Zhang a trouvé refuge, son fils cherchant à renouer avec sa mère.

    Narrée en trois formats distincts (4/3 pour 1999, 16/9 pour 2014, Scope pour 2025), « Au delà des montagnes » se donne des airs d’épopée. Pourtant l’histoire de Tao et de son fils n’est pas suffisamment ample pour justifier un tel dispositif.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 648 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2016
    Le projet de Jia Zhang-ke est ample et ambitieux : brosser un tableau de la Chine et des Chinois sur plus de 25 ans, entre 1999 et 2025, entre histoire et anticipation ; cerner l'évolution des mentalités, des cultures, des sentiments, dans un contexte d'industrialisation et de mondialisation fulgurantes. Toujours amateur d'allégorie sociopolitique, le réalisateur dessine des personnages symboliques. Dans son trio amoureux du début, il y a Tao (la Chine) qui oscille entre Liangzi (le communisme) et Jinsheng (le capitalisme). La suite est annoncée par la chanson leitmotiv des Pet Shop Boys, Go West, et la naissance d'un enfant baptisé Dollar (!). À travers le destin de ses personnages, Jia Zhang-ke évoque les illusions et désillusions de l'ouverture de la Chine à l'Occident et au capitalisme, qui va de pair avec une perte identitaire, voire une acculturation, mais aussi un matérialisme forcené et une déshumanisation galopante. Pour éviter d'être trop conceptuel et analytique, le réalisateur déploie un récit légèrement mélodramatique qui donne quelques beaux moments d'émotion. La première partie du film est touchante et la fin magnifiquement amère. Mais entre les deux, c'est moins convaincant. Malgré quelques idées formelles intéressantes (l'évolution de la taille de l'image et de sa texture en fonction des époques), malgré l'implication des acteurs (excellents pour la plupart), les belles promesses du début se diluent dans un déroulé un peu lent, long et dispersé (l'histoire d'amour entre Dollar et sa prof). Une dilution qui, malheureusement, accentue certains aspects schématiques et démonstratifs du propos. Bref, tout en demeurant brillant dans ses perspectives, ce film n'est pas aussi percutant et abouti que le précédent opus de Jia Zhang-ke, A Touch of Sin.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    705 abonnés 3 066 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2019
    Au-delà des Montagnes porte en son titre le mouvement fondamental qui le régit. Ce mouvement est d’abord celui des époques, trois âges de la vie que nous traversons avec, à chaque fois, ce même choc momentané résultant d’une remise en jeu des personnages dans un temps différent. En découle une évolution physique, d’ailleurs magnifiquement mise en images, qui reflète à elle seule le rapport qu’entretient l’être à son environnement tant extérieur qu’intérieur. Le film aborde l’instant d’une double manière : à la fois comme éventail de tous les possibles – le présent de l’action – et comme inévitable répétition qui enferme les histoires et leurs acteurs dans des cycles existentiels qui paraissent déjà vécus. Ainsi va la danse, ouverture et clausule du métrage. Ainsi vont les rites qui, chaque année, déploient leurs traditions festives. Car Au-delà des montagnes, s’il met en opposition deux générations – l’âge de la mère, l’âge du fils –, fait s’affronter également deux modèles existentiels radicalement antagonistes : l’un respecte la culture qui a vu naître et grandir l’enfant, le raccordant ainsi à son histoire profonde ; l’autre prônant un déracinement dans le seul but d’imposer une conception de la vie basée sur la réussite professionnelle et la fortune. À ce titre, l’enfant justement nommé Dollar devient l’équivalent de l’application « Google Traduction », soit la passerelle entre deux cultures qui ne se parlent que par intermédiaires et actes manqués. Là se tient le second mouvement du film, axé cette fois sur le langage. Ou comment deux individus, qu’ils parlent une même langue ou non, ne parviennent à atteindre ni à cerner la musique intérieure que joue l’autre dans son for intérieur. Il est aussi bouleversant que terrifiant d’observer les échanges douloureux d’un père et de son fils qui, bien qu’unis par un lien de parenté aussi fort, ne se comprennent plus. De même la mère ne reconnaît-elle son fils que par le souvenir qu’elle se fait de lui et les projets qu’elle construit pour restituer un semblant de vie et d’espérance sur les ruines du silence (la clef). Un troisième mouvement, tragique, perce ici : l’impossible réunion. Les personnages semblent destinés à se manquer, ils n’entendent qu’en échos lointains les paroles désespérées de leurs proches. L’écart géographique entre une mère et son fils, l’écart d’âge entre un élève et sa professeure, l’écart sensible entre un père armé et un fils désarmé, tout cela contribue à générer un vaste tissu composé de fils qui jamais ne se rassembleraient, une peau de chagrin qui s’use et use d’une façon similaire ceux qui y placèrent jadis foi et horizon d’attente. Le cadre adopté par le film suit avec intelligence la progression de l’être vers sa solitude : s’il commence par enfermer ses figures dans un carré à valeur de huis clos, il tend peu à peu à les libérer par une captation de la largeur qui vaut libération et écrasement dans un champ où la petitesse de l’homme éclate au grand jour. Ne demeurent alors que des signes de vie et des actes manqués, à l’instar des pétards et autres feux d’artifices qui éclosent dans le ciel avant d’y disparaître pour toujours.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 janvier 2016
    Un film magnifique ! Au-delà des montagnes nous offre un voyage au coeur de la Chine avec une histoire très émouvante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 janvier 2016
    Un film digne de ce nom, à la fois très touchant et chaleureux qui nous fait entrer dans une atmosphère tout à fait exceptionnelle, une fois plongé dedans on n'en sort plus. Un père obnibulé par le fric et une mère très à l'écoute et très émotionnelle montre une belle image de la femme. J'ai été un petit peu déçu par la fin mais le reste du film étant simplement magnifique je ne peux que tirer mon chapeau et mettre 5 étoiles!
    Et sinon petit bémol pour les placements de produit Apple qui reviennent fréquemment...
    Gilles-Henri L.
    Gilles-Henri L.

    1 abonné 50 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Les parties 1 (la Chine de 1999) et 2 (la Chine de 2014) sont bien rendues. La saison 3 (la vie en Australie en 2025) est moins crédible mais l’ensemble reste bien. Le film montre bien l'importance des aspects matériels dans la société chinoise ("il vaut mieux pleurer à l'avant d'une BMW que rire à l'arrière d'un vélo" avait déclaré une jeune femme dans un programme de télé-réalité en Chine, il y a quelques années, au grand dam des autorités). Il montre les sentiments des acteurs, ce qui n'est pas si courant dans les films chinois. Il montre aussi l'importance de la culture de la Chine continentale, y compris au sein de la diaspora. J'ai souri au passage au moment de l'évocation en 2025 d'une Chine débarrassée de la corruption. Intéressant de voir comment la Chine se projette elle-même dans l'avenir (importance de la langue, force de la monnaie).
    Dominique V.
    Dominique V.

    17 abonnés 221 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 janvier 2016
    Le film est sensé s'attacher au parcours de trois personnages sur deux décennies. spoiler: Pourquoi en perd-on un en cours de route ? C'est très frustrant.
    Film bien moins fort que "Touch of Sin", plus intimiste mais tout aussi crépusculaire (au propre comme au figuré). Très belles scènes d'ouverture et de fin.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 janvier 2016
    J'adore Jia Zhangke ! Je l'admire ! C'est le Maurice Chevalier du Shanxi. Son film est totalement nul sur tous les aspects et surtout le jeu de sa femme , mais comme un bon petit commerçant il sert sa soupe avec une grande habilité : une louche pour le pouvoir en place , une mouche populiste nationaliste pour le public intello chinois , une mouche de vérisme pour les étrangers , une louche de pastiche antonionien pour les critiques , une pinte de surréalisme magique pour relever le tout avec quelques thèmes lourds et bien appuyé - la mère et la mère et la mère . Qui peut résister au thème de la maman délaissée mais toujours formidable ??? Bravo Jia Zhangke tu es un grand Maitre et en plus grâce à ce film tu vas pouvoir continuer à investir dans tes autres commerces !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 janvier 2016
    J'ai pleuré dans le cinéma, un film qui raconte la réalité et la grande émotion, comme personne loin du pays natal, je me trouve la nostalgie dans ce film, tous les détails, la réalité, les événements historique en Chine, tous nous mémoires. Je dois quitter la France dans un mois, après ce film, je me sens heureuse, je raterai jamais tous les moments importants des mes amis et ma famille en Chine.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 février 2016
    Touchante et émouvante histoire familiale qui nous entraîne dans un avenir proche et incertain.Très belle réalisation intelligente. L'utilisation de formats différents d'images suivant les époques est très bien faite et sert le film merveilleusement.

    Vu le 08/02/2015

    Notes :
    Realisation 17
    Acteurs 14
    Images 16
    Scénario 14
    Musique 15

    Note finale : 15/20
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 6 janvier 2016
    J'ai été très déçu par ce film trop long! Nous suivons des personnages qui disparaissent au milieu du film. Le personnage principal est à baffer tellement elle est niaise! Bref on suit des personnages tous autant inintéressants!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 5 janvier 2016
    Encensé par les critiques !! c'est incompréhensible, pour moi: un mélo sans intérêt ni vraisemblance .
    Très déçu car à part la qualité de la photo rien de satisfaisant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 février 2016
    Après le coup de poing envoyé dans "A touch of sin", Zang-Ke Jia poursuit son portrait mordant de la Chine contemporaine et de ses contradictions. Un film empli d'humanité.
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