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Léa A
54 abonnés
64 critiques
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4,0
Publiée le 17 avril 2016
Le film propose justement une réflexion autour de la création artistique, à travers l’histoire des personnages, et la musique de Sebastien Tellier – frénétique et mystérieuse. Il s’interroge sur l’inspiration artistique, ce qui motive la création. Pour Oscar, c’est son symptôme, le somnambulisme. Pour Cosmo (André Wilms), c’est une apparition qui l’a guidé vers une forme musicale nouvelle. Et pour Antoine et Siméon, c’est Marie. L’un pour écrire un roman, l’autre pour vivre une histoire d’amour. A ce propos, le film propose une vision nouvelle du schéma de la relation amoureuse, car il inscrit l’histoire d’amour racontée dans un ensemble d’autres histoire déjà vécues (au début du film, Siméon nous raconte tout son parcours sentimental). Bien que Siméon soit le personnage archétypal de l’éternel amoureux, cette manière de procéder rompt totalement avec le mythe romantique de l’histoire d’amour unique et éternelle, sans pour autant briser le charme de la rencontre. En cela, on peut considérer que le cinéaste a trouvé le juste milieu, nous faisant rêver dans un univers réaliste qui ne manque pas de poésie. (...) Suite sur mon blog !
Si la partie douce-amère de Marie et les naufragés est agréable et convaincante, ses aspects surréalistes le sont moins. La bande originale signée Sébastien Tellier, parfois envahissante, n’est pas toujours appropriée aux scènes filmées. Le film s’avère inégal. Ainsi, après la belle scène d’ouverture du bar, nous regretterons à jamais l’abandon du personnage lunaire incarné par Wim Wallaert. Des regrets.