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labellejardinière
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3,0
Publiée le 9 janvier 2017
Histoire plutôt originale, qui promet cependant (voir les "autoportraits" des protagonistes principaux, en particulier) plus qu'elle ne tient (le parti tiré de l'escapade dans l'île, qui justifie le titre - et tourne au délayage). Pierre Rochefort, en "Siméon" (avec André Wilms, le "gourou" - rôle réduit) est le seul convaincant - le pire étant Cantona, à contre-emploi, et totalement ridicule.
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3,0
Publiée le 21 octobre 2018
Sèbastien Betbeder est un cinèaste gènèrationnel qui raconte des histoires toujours en prise avec le rèel, avec à chaque nouveau film, de nouvelles propositions dans la forme! Une figure singulière du cinèma français, à la limite de l'expèrimental. "Marie et les naufragès", avec Pierre Rochefort, Vimala Pons et Eric Cantona, est son quatrième long-mètrage, repèrè pour son prècèdent film, "2 automnes 3 hivers". L'histoire d'êtres un peu inadaptès au monde moderne qui veulent retrouver le goût de l'aventure sur une île du Morbihan : la magnifique île de Groix! L'amour est là où on ne l'attend pas! Une histoire de rencontres qui interroge sans cesse notre rapport avec la crèation! Un film original qui parle de crèation et de personnages qui choisissent une libertè artistique pour s'exprimer! C'est aussi une volontè d'agir et de faire de sa vie une oeuvre d'art. "Marie et les naufragès" est un film à nul autre pareil, très marquè par son èpoque, dans un contexte social, assez morose et plutôt dèsenchantè! il n'est pourtant pas sans exercer une certaine fascination, tant pour ses situations à la lisière du fantastique, sa B.O bricolèe et son actrice principale (Vimala Pons, formidable de fantaisie)...
Après l'attendrissant "2 automnes 3 hivers", Sébastien Betbeder est de retour avec une comédie dramatique attachante et décalée centrée sur des personnages qui sont des naufragés de la vie et qui s'offrent à nous chacun leur tour en se présentant et en racontant leur histoire, leurs peurs et ce pourquoi ils sont là. Siméon est grand romantique au chômage qui voit sa fille de temps en temps et habite avec son meilleur ami Oscar, un musicien somnambule. Il y a également Antoine, un écrivain perdu en mal d'inspiration et l'énigmatique Marie, le personnage central du film. Cette fausse comédie est étrange, car il y a beaucoup de mystères autour des personnages et de la situation, mais c'est également ce qui la rend loufoque. Les enjeux sont simples, c'est tout simplement une histoire d'amour particulière qui n'aboutit pas à quelque chose d'extraordinaire d'ailleurs, mais l'ensemble fonctionne plutôt bien grâce à de bons acteurs, une ambiance excentrique et poétique et une bonne bande-son totalement dans l'esprit du film signée Sébastien Tellier. Bref, un sympathique film qui a le mérite de sortir un peu du lot par rapport à ce qu'il se fait habituellement.
Dès les cinq premières minutes je savais que le film ne décollerait pas. Le ton et le rythme cotonneux du métrage n'aide pas à rendre le tout passionnant. On est encore une fois dans les petits trucs,on a encore droit à une bande de personnages décalés qui évoluent dans le milieu artistique (comme c'est orignal) qui évoluent à leur façon dans un monde qui semble être parallèle à celui du commun des mortels. Du réalisateur je ne connaissais que sa web série Thomas & Thomas s'en vont au Groenland,j'avais trouvé le ton plutôt amusant et dans la veine d'un certain cinéma français qui s'amuse avec ce genre de personnages décalés. Mais dans Marie et les naufragés je n'ai que sporadiquement retrouvé cette chose,on nous présente des personnages décalés qui sont perdu dans un récit pauvre en événement. Ces gens font des rencontres dont une espèce de musicien gourou qui est non sans rapeller Sébastien Tellier qui a signé la B.O du film,mais pourquoi avoir choisi d'inclure ce personnage? C'est un peu la question qui pese qur le film tout ça pourquoi? Pas grande chose au final. Si le film est longuet et si on ne s’intéresse pas vraiment à ce que l'on nous montre je ne peux pas dire non plus avoir décroché totalement à ce que voyais sans être emballé. Dire qu'il ne se dégage rien de ce film serai faux,maintenant il est loin aussi d'atteindre son but ce n'est pas amusant,mais sans vrai relief.
Marie (Vimala Pons, rayonnante) est une fille un peu bizarre suite à la mauvaise descente d'un trip sous acide. Une fille dangereuse selon les dires d'Antoine (Eric Cantona, dans un rôle surprenant), son ex petit ami qui prévient Siméon (Pierre Rochefort, lunaire à souhait) du danger qu'il court s'il s'en rapproche. Mais Siméon s'en moque, il fonce tête baissée vers Marie, même si cela implique de la suivre jusqu'à l'île de Groix en Bretagne. Lancé aux trousses de Marie, Siméon entraîne dans son sillage Antoine et Oscar, son colocataire somnambule. Les naufragés, ce sont ces hommes un peu perdus qui se retrouvent à Groix. Sébastien Betbeder, auteur du fantaisiste "2 automnes 3 hivers", met en place une intrigue simple et tisse une toile qui prendra sens durant la dernière partie du film. Loufoque, attachant et décalé, voilà comment on pourrait qualifier le film aussi bien que ses personnages. Si toute la deuxième partie est formidable, révélant de beaux sentiments et une mise en abyme sympathique à travers le personnage d'Antoine, on regrettera une première partie plus décousue, comme si Betbeder lui-même ne savait pas trop quoi faire avec ses personnages avant le dénouement, finissant par tomber sous le sens. Parlant une fois de plus d'une génération de trentenaires un peu perdus (et au chômage), le réalisateur ne se départit pas de son style mais délaisse un peu de son aspect comique qui faisait le charme de sa réalisation précédente pour y glisser plus de mélancolie et moins de décalage, quitte à ce que certaines scènes perdent de leur force. On reste cependant admiratifs de cette envie de cinéma un peu à part, de cette volonté de nous embarquer dans un univers singulier, rendant "Marie et les naufragés" très attachant.
Vimala Pons en actrice et Sebastien Tellier à la BO promesse d'un film assez barge. Ce qui est le cas. Le pitch peut être presque classique, mais c'est la façon de mener le film qui en fait un film loufoque. Ce deuxième nous sert une BO dont il a le secret,une espèce d'électro qui mélangerait l'érotisme des années 80 et les films d'horreur de la même époque, voire les giallos tout en le modernisant à notre époque pour donner une ambiance totalement onirique. Le titre "la fille de l'eau" est totalement énorme, une espèce de parodie new age, avec un André Wilms hilarant en cosmo. Pour la première sa présence est toujours aussi rayonnante, dans un rôle qu'on a l'habitude de voir chez elle, la fille perché. Auquel il faut ajouter Cantona vraiment énorme dans son rôle d'écrivain marginal. Prenez un sujet original comme par exemple " les électrosensibles", c'est la manière dont c'est raconté qui fait de ce sujet très sérieux quelque chose de drôle. Il faut aussi noter aussi les personnages atypiques de Pierre Rochefort, un peu en dessous du reste de ses partenaires et de Damien Chapelle sous exploité, mais drôle. Bref ce film est unique, mais le problème est que il ne suffit pas de faire original pour qu'un film soit réussit. Cela manque de construction sur le long terme, le film est plus un empilement de bonnes idées, que de cohérence filmique. Parce que jamais le film ne va au bout de l'explication de l'ancienne relation amoureuse de Vimala Pons, ou de celle naissante, bon c'est peut être ça aussi le trip du film, de pas être trop sérieux, donc de ne pas trop être dans l'analyse. Mais bon au final, c'est frais et original, donc on peut pas vraiment lui en vouloir.
Sébastien Betbeder sait insuffler à ses films une émotion réaliste et accessible. Alors qu’il sortira à la fin de l’année une sublime excursion au Groenland, il nous emmène avec Marie et les naufragés au Morbihan et sur l’île de Groix pour un triangle amoureux fort vivifiant. Car sur ce fond de dépression et d’échecs sentimentaux, c’est bien la bonne humeur qui se dégage de cette petite comédie française. Le burlesque sensible est surtout dû à un casting résolument bien investi. Vimala Pons et Pierre Rochefort forment un couple touchant et les seconds rôles Eric Cantona, Damien Chapelle ou Emmanuelle Riva apportent également de leurs saveurs épanouissantes. La comédie pourrait se résumer en quelques mots, pourtant le cinéaste nous réserve des surprises étonnantes telles que les étranges publicités ou chorégraphies de notre personnage féminin. Originale, Marie et les naufragés sait nous séduire par ce romantisme bohème qui plane perpétuellement. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
Siméon est un trentenaire au chômage qui habite avec son meilleur ami Oscar, un musicien en devenir et somnambule de surcroît. Il rencontrera fortuitement Antoine, un écrivain en mal d'inspiration et Marie, la mystérieuse et toujours splendide Vimala Pons. Cette comédie est étrange, car elle narre de manière tantôt loufoque, tantôt dramatique les aventures de ces êtres perdus qui finalement vont tous se retrouver sur l'île de Groix. L'ambiance est particulière, les acteurs sympathiques et la bande-son de Sébastien Tellier fait le reste. Bref, un métrage singulier qui a le mérite d'être différent.
On a l'exemple même du petit film pour bobo qui ne fonctionne pas. On a pourtant tout ce qu'il faut, des artistes dépressifs, une histoire d'amour compliquée, Vimala Pons qui se met à poil, de la musique un peu lancinante... Mais tout ça ne prend jamais.
Le film ne choisit pas entre la comédie loufoque décalée façon Antonin Peretjatko et le film de vacances quasiment rohmérien. On n'est jamais dans la blague pure et je dois admettre que quelques trucs sont assez drôles, on est jamais dans une sorte de naturalisme, on est toujours à la lisière et vu que ce n'est pas maîtrisé on finit par être nulle part.
Oui c'est non plus fondamentalement agaçant, mais c'est long pour rien et un peu chiant il faut bien le dire, notamment tout le passe sur l'île avec Raël qui semble sortir de nulle part et qui n'est pas assez décalé pour être réellement drôle. On a un film qui a quelques idées, mais qui ne va jamais jusqu'au bout de ses idées. C'est un cinéma qui n'ose pas, il tente des choses, mais les tente à moitié, comme pour ne jamais rien proposer.
Même la romance qui semble être le moteur de tout le film semble venir de nulle part n'aboutir à rien. Tout comme on ne comprend pas, ou plutôt on ne ressent rien de la relation passée entre Cantona et Pons, c'est dit, évoqué, mais jamais ressenti. Le film n'arrive jamais à être mélancolique... et même sur la fin avec la scène de danse, il ne se passe rien, ça ne dit rien, ça n'évoque rien, parce que tout le reste du film était creux. Donc forcément voir ces personnages danser là, à ce moment du film n'apporte rien, si ce n'est que c'est long et pas intéressant.
En fait c'est vraiment un film pour rien, c'est pas nul, mais c'est même pas moyen non plus. ça existe...
Le personnage interprété par Eric Cantona apporte la touche d'originalité à une comédie romantique dans laquelle Vincent Macaigne est interprété par Pierre Rochefort.
Le film est presque comme Antoine. Au lieu d'être "beau et triste" il est lent et triste. Sinon il est plutôt étrange... Un film où se croisent des barbus (on a pas choisi Sebastien Tellier par hasard!!!!!) des personnages ésotériques, electro-sensibles (et de la musique électronique) et au milieu desquels la mort est un thème commun. Est-ce pour cela qu'elle est "dangereuse"??? Le réalisateur a indéniablement raté quelque chose...... il a oublié d'inviter Arielle Dombasle à la discothèque géante du manoir.........
De l'onirisme qui part un peu dans tous les sens.........................sympathique et gentillet............mais sans plus................2 étoiles.......!!!!!!!!
FOLLE D'ELLE. Recherche Marie désespérément. Aux encres des écumes, le monde imaginaire de Sebastien Betbeder tombe à l'eau. Aucune osmose. A vouloir être original, on finit sur la plage abandonnée. Soudain, une envie de se noyer. Y'a t'il une issue? Il y a souvent plus de chose naufragée au fond d'une âme qu'au fond de la mer.