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Marc T.
267 abonnés
552 critiques
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4,5
Publiée le 24 avril 2020
Un film noir et bouleversant, d'une grande intensité, je ne pensais pas Mélanie Laurent capable d'une telle réalisation, de plus en terres US pour la première fois de sa carrière de réalisatrice. Galveston sait se poser, ce n'est pas un road trip à 200 à l'heure, il prend des pauses pour appuyer la détresse de chaque personnage. Ben Foster est impressionnant de sincérité dans son rôle d'homme abattu, usé, ne luttant même plus contre sa maladie. Quant à Elle Fanning, elle est rayonnante et bouleversante dans son rôle de femme meurtrie par un passé douloureux. Et pour couronner le tout, c'est visuellement très réussi en terme de photo et de colorimétrie. J'ai vraiment bien fait de le visionner avec un apriori négatif (je sentais le film indé chiant), car à la finale j'ai profondément aimé, merci Mélanie.
Avec « Galveston », Mélanie Laurent signe un polar noir qui va bien au-delà ! Un film dont la sensibilité humaine est formidablement décrite, analysée et même décortiquée, en dépassant ainsi tous les codes du genre du thriller habituel, même si ici il s’apparente aussi à un véritable road movie. Tout est dans la présence de ce duo incroyable que compose Ben Foster et Elle Fanning. Deux êtres que tout oppose ou presque, l’un est méfiant et sombre, tandis que l’autre est candide et légère, soit un loup et une biche qui vont se découvrir et s’apprivoiser dans la plus grande misère, la plus grande des détresses... Deux abandonnés de la vie, deux déshérités qui vont faire un bout de chemin ensemble et apprendre à se connaître alors que tous les démons du passé sont prêts à les rattraper à tout instant ! Mais aussi ces deux âmes écorchées vives et plus que perfectibles, vont bon gré mal gré, se soutenir l’un l’autre, à travers cette cavale sans nom où quelques-uns se placeront tout de même en protecteurs pour la petite Tiphany qui les accompagne. On découvre alors ce duo devenu trio, petit à petit et d’un autre œil au fur et à mesure de cette fuite en avant, où l’émotion gagne du terrain de plus en plus pour ne plus nous lâcher. L’urgence de Roy malade se confronte alors à l’insouciance et à la jeunesse de Rocky pour qui tout espoir dans ce bas monde est encore permis ! Le spectateur y croit d’ailleurs aussi dur comme fer, mais la cinéaste n’a pas dit son dernier mot pour autant... Mélanie Laurent a su en effet insuffler à cette histoire tragique beaucoup de délicatesse, de sensibilité en observant et décrivant ces personnages comme il n’est pas si courant de le voir au cinéma, ce qui dégage un univers très réaliste d’une grande profondeur, qui va nous toucher de plein fouet doucement et sans prévenir ! La petite lumière finale, par son côté inattendu et espéré, va enfin ouvrir de nouveaux horizons, comme si ce terrible ouragan annoncé, allait emporter avec lui toute la partie obscure de ce malheureux croisement de destins ! Un film sincère et très abouti, doublé d’une grande humanité qui enfin ne fait pas semblant...
Bien que ce film manque singulièrement de limpidité, je dois reconnaitre que c’est quand même un bon film. Ben Foster y est magistral et vaut le déplacement à lui seul. Le scénario est cohérent et les interprètes sont suffisamment convaincants pour rendre l’histoire attachante
J'avais beaucoup apprécié les deux précédents film de la réalisatrice. Et la bande annonce de ce film là m'a plu. Je me faisais une joie de le voir, d'autant que j'adore les road movies, surtout ceux qui se passent aux USA. Il est classé dans la catégorie "policier" mais pour moi c'est davantage un road movie. Au final, je reconnais que ce film est bien et surtout particulièrement émouvant à la fin. Cependant, ce qui gâche un peu le film c'est une certaine banalité, un peu trop de lenteur et des clichés. Cela dit, c'est un film intéressant à voir dans l'ensemble.
En écourtant au maximum son introduction, la réalisatrice permet de rentrer plus rapidement dans la détresse de ce duo perdu, à la recherche d’un avenir qu’elle ne pense pas avoir, qu’il ne pense plus avoir. Chacun va ainsi veiller sur l’autre et y trouver une raison de vivre, même infime. Des êtres brisés, à fleur de peau, que la cinéaste met parfaitement en lumière avec une caméra qui ne lâche jamais ses personnages, alternant entre intimité et timidité lorsque les sentiments ont besoin d’espace pour exister.
Mélanie Laurent continue de nous surprendre agréablement avec cette fois une réalisation américaine. Un film noir, très noir, de genre, et des acteurs particulièrement brillants. Il ne s'agit pas d'un simple film policier mais davantage d'un coup de projecteur sur un drame touchant enfants et ado. Beaucoup d'émotions donc pour cette merveille dont on découvre le dénouement au fur et à mesure.
Le résumé du film ne me tentait pas des masses, ayant le sentiment d'un air de déjà-vu, et pourtant au fur et à mesure, l'histoire m'a conquise. Ben Foster et Elle Fanning vont donc faire un saut dans la ville de Galveston afin de se cacher. Mis à part les dix premières minutes, l'histoire démarre très doucement. Peu à peu, on va commencer à s'attacher aux personnages, vivant leurs « airs de vacances », jusqu'au final brutal, surprenant et émouvant. C'est pour moi un film qui commence moyennement mais monte crescendo jusqu'aux dernières minutes. Il vaut mieux ce système que l'inverse. Une première approche de Mélanie Laurent aux Etats-Unis qui est encourageante.
Galveston est l'histoire d'une cavale , mais avant tout la rencontre de deux inconnues écorchés par la vie . Les deux acteurs sont vraiment très convaincant et la force du film repose vraiment sur ce couple et sur son scénario assez dramatique ; une belle surprise 14/20
C'est le premier film américain de l'actrice et réalisatrice française Mélanie Laurent, le film a été présenté au Festival Américain de Deauville 2018 en la présence de la réalisatrice et de l'actrice principale Elle Fanning.
Le film est adapté d'un roman de Nic Pizollato , scénariste de la saison 1 & 3 de True Détective, c'est l'acteur Mathias Schonearts qui était prévu avant Ben Foster, ce qui implique bien que le producteur souhaitait la vue des Européens sur cet Amérique Profonde de rurale. C'est peut-être là que la bat blesse, car il est évident que c'est un film de commande pour la réalisatrice et on ne sent pas vraiment un point de vue différent que des films comme Thelma et Louise ou ses nombreux road-movie à travers les plaines américaines que nous sert le cinéma indépendant américain.
Nous sommes comme dans un western mais moderne avec la belle ingénue qui cache un secret et un cow-boy solitaire abîmé par la vie mais toujours vivant, malgré tout. Roy (Ben Foster) est une petite frappe de la Nouvelle Orléans, la maladie le ronge, les emmerdes aussi même son patron (Excellent Beau Bridges) lui tend un guet-apens auquel il échappe , il doit s'échapper emmenant avec lui Rocky (Elle Fanning) une jeune prostituée, sans vraiment nous expliquer les raisons de cette embardée à deux puis à trois,spoiler: quand Rocky va récupérer sa fille chez son ex , la seul chose qui leur reste à faire , fuir loin de ceux qui les chassent et direction Galveston ou ils espèrent trouver une seconde chance, mais le destin et les chasseurs vont en décider autrement.
La scène de fin vingt ans après semble trop prévisible et amène rien au récit que non ne connaissait
Je suis assez mitigé sur l'ensemble du film, parce qu'il n'y a pas point de vue, pas de scénario élaboré et détaillé, et malgré une belle photographie (ce serait dommage en Nouvelle Orléans) et une bande originale efficace, le fait que tout est concentré sans les lâchez sur Rocky et Roy , donne l'impression que les acteurs sont asphyxiés par la réalisation, et certainement le temps de tournage qui était conté, cela n'empêche pas que Ben Foster et Elle Fanning , mais il manque un supplément d'âmes.
L’affiche et la description m’ont trop donné envie d’aller voir ce film mais ça a été une grande déception.... le scénario est hyper mauvais, la mise en scène complètement incohérente, l’ambiance est là mais c’est un vrai film amateur que pour moi n’a pas ça place dans le grand écran . 👎�😕
Le genre de film ou l'on attend qu'il se passe quelque chose d'original durant tout le film mais ou rien ne se passe. Le scenario , l'histoire , les personnages , rien n'est credible, les acteurs tres moyen et au jeu souvent surjoue. Une impression de deja vu , pas catastrophique mais sans interet.
"Galveston" est le premier film en anglais que réalise Mélanie Laurent. Elle avait avant cela, bien entendu, réalisé plusieurs films et documentaires. Pour cette première, elle adapte le roman du même nom de Nic Pizzolatto, écrivain et scénariste à qui l'on doit la série "True Detective". Sur fond de road-trip, ce western moderne nous fait suivre la fuite de personnages meurtris en quête de rédemption qui sont pourchassés par des tueurs. De ce roman, Mélanie Laurent tente de ne garder que le meilleur et pourtant l'histoire manque cruellement de consistance avec un récit qui semble partagé en plusieurs chapitres et entre lesquels il semble y avoir pas mal d'ellipses. Si l'on ne compte pas le final qui n'apporte pas grand-chose d'ailleurs et confirme tout ce que je reproche à ce film, il n'y a pas de saut dans le temps, et pourtant, on dirait qu'il y a à chaque fois une avancée brutale au niveau de l'histoire ce qui est désagréable. Sans juger le film, mais uniquement l'adaptation dans un premier temps, je trouve que c'est vraiment bâclé. Il ne reste que des clichés à la pelle concernant le cadre, le style et les personnages, et un scénario d'une banalité incroyable. Il n'y a rien qui est détaillé ou développé, ce qui est très décevant. Après le film en lui-même est plutôt bien réalisé avec une jolie photographie, et il peut s'appuyer sur Ben Foster et Elle Fanning qui sont tous les deux convaincants malheureusement les faiblesses du scénario finissent toujours par prendre le dessus. Au final, c'est un film très décevant et vraiment pas terrible.
Après quelques films remarqués en France, il me semblait logique de voir Mélanie Laurent réaliser son prochain film de l’autre côté de l’Atlantique tant sa mise en scène rappelle fortement le cinéma indépendant américain. Ce road-movie bien à l’américaine paraissait être le projet idéal pour la jeune réalisatrice mais je dois dire que « Galveston » ne m’a que moyennement convaincu. Après une introduction bâclée, mise en scène de manière expéditive sans le moindre panache, j’ai crains le pire avant d’être finalement emporté par le film après ces quarante minute laborieuses. Je dois avouer que j’ai un faible pour ce genre d’histoire et le scénario, si convenu voir cliché soit-il, est parvenu à m’embarquer pendant la majeur partie de l’œuvre. Je me suis attaché aux personnages et même la réalisation de Mélanie Laurent, avec laquelle j’ai habituellement du mal, a su m’emballer par moments. Je dis par moments car je trouve à titre personnel que la cinéaste française manque encore de personnalité, les références sont trop visibles et les effets de mise en scène parfois usés et rarement surprenants. « Galveston » est à mon sens bourré de petits défauts mais également pétri de qualités et de bonnes intentions à l’image de la direction de la photographie et surtout du casting, le duo Ben Forster/Elle Fanning m’ayant pleinement convaincu. Si je ne peux m’empêcher d’être un peu déçu devant « Galveston » qui n’est pas la grande œuvre que l’on pouvait espéré, j’ai pris tout de même plaisir à le visionner et je reste persuadé qu’il ne manque qu’un peu de maturité au cinéma de Mélanie Laurent pour que celle-ci s’impose définitivement comme une incontournable du paysage cinématographique français.
ouhlà je suis tombée dans le piège. On veut se la jouer réal indé avec son road trip sauvage... c'est caricatural, une série de clichés copiés à gauche et à droite du cinéma américain depuis easy rider jusqu'aux frères cohen, à éviter