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Un visiteur
1,0
Publiée le 20 février 2016
allez encore un.....ce que j aimerais c est que les indiens d ameriques et les indiens d australie et sans oublier tous les africains a qui on a enlever la terre se vengent aussi comme ils le meritent
troublant, déstabilisant, ce nouveau long-métrage d'Atom Egoyan nous embarque dans un road-movie lancinant porté par un admirable monsieur de 86 ans, Christopher Plummer, tout en souffrance intérieure, mué par une mission ultime, celle d'une vengeance qui hante son passé. entre empathie, errance mentale et compassion anxiogène, ce petit bijou introspectif réserve de fortes surprises et se distille lentement à la façon d'une tragédie grecque inexorable. Les seconds rôles sont tous impeccables et au delà du sujet douloureux qu'est l'impossible oubli, l'impossible pardon, le réalisateur offre une réflexion profonde sur la difficulté de vivre pour ceux qui ont connu l'enfer des camps durant l'holocauste nazi. A voir.
Une sorte de Memento du troisième âge avec un homme qui décide de tenir la promesse qu'il avait faite à sa femme à savoir tuer l'homme qui est responsable du massacre de sa famille à Auschwitz. Le problème, c'est qu'à chaque réveil, il a tout oublié, donc son camarade de maison de retraite qui le dirige plus ou moins lui a tout écrit sur un papier. Atom Egoyan a fait un film à l'image de son personnage principal, c'est un peu lent et poussif par moment, mais ça sent le vécu avec une histoire forte qui donne des scènes très intenses comme le face-à-face final ou celui avec le flic. "Remember" est aussi à l'image des deux derniers films du réalisateur, c'est bien, mais il manque ce petit truc pour en faire un très bon film. Ici, il y a heureusement cet excellent twist final pour donner du crédit à l'histoire sinon ça aurait été quelque chose de trop classique et d'attendu.
très très bien joué ,un chef d ouvre du déambulateur. Plummer est époustouflant,seul regret ....fassbender ne joue pas son fils,landeau tien encore presque debout avec ses pleurs communicatif . a voir absolument
Je viens de finir de visionner ce film. Bouleversant et dérangeant. Un rythme déconcertant. Un synopsis original et intéressant. Un jeu d'acteur impressionnant, pour une histoire très bien menée. Christopher Plummer est très juste, on suit sa quête et on est conquis par la justesse de son talent. Martin Landau toujours agréable à revoir, malgré les années qui passent et qui font leurs effets. Music box rencontre Memento. Un film à voir !
Je lui ai mis 4 Etoiles. L''interprétation du génial Christopher Plummer et la mise en scène d'Atom Egoyan tout en finesse, nous embarquent dans le passé de ce vieil homme fatigué, souffrant de graves pb de mémoire. Le devoir de mémoire de L'Holocauste donne une dimension très humaine à ce film. Un road movie lent mais attachant, montrant la dignité et le courage de cet homme à aller jusqu'au bout. On s'attache à Zev comme s'il était notre grand père, il nous émeut, nous surprend, pour arriver à cette rencontre finale qui dévoilera enfin la vérité. Mais quelle vérité ? Un film que je conseille vivement et qui m'a beaucoup touchée, émue.
Film de genre : avis aux amateurs. Si vous l'êtes bonne pioche, Le film est simple, sincère, pas surjoué du tout. Christopher Plummer joue merveilleusement bien la senilité. Dean Norris quant à lui expose là tout l'antipathie qui peut véhiculer. Je vous invite vraiement à le découvrir.spoiler: Le final est sublime et doit vous inciter à le regarferspoiler:
Remember est un thriller/drame psychologique canadien qui porte sur l'identité, la mémoire et la vengeance. Réalisé par Atom Egoyan, ce film en forme de road-movie repose avant tout, sur la performance de Christopher Plummer (un survivant de l'Holocauste) souffrant de démence qui part à la recherche du bourreau qui a exterminé sa famille il y a près de 70 ans. Il est immense et omniprésent au sein de la production. Vigoureux et vulnérable tout à la fois, l'acteur canadien fait avaler toutes les incohérences, trouvant son plus beau rôle. Ce qui surprend, c'est le désir d'Egoyan de se renouveler. L'histoire est linéaire où un seul héros tente de se retrouver au sein de sa mémoire qui flanche. Un suspense filmé au plus près des corps à l'aide d'une caméra souvent en mouvement. Néanmoins, les invraisemblances sont nombreuses dans ce récit qui tarde à trouver sa vitesse de croisière. Il y a pratiquement tous les clichés sur l'Amérique, spoiler: de cette fascination des armes à feu à cette soif de vengeance. Tout s'explique toutefois à la fin lors d'un retournement de situations particulièrement inattendue. Dommage que cette conclusion est si tirée par les cheveux... Thriller forcé malgré quelques séquences qui donnent froid dans le dos, Remember n'est pas le retour tant espéré de la part d'Atom Egoyan. Il y avait pourtant matière à de grandes choses, seulement au niveau des thèmes abordés (mémoire, mensonges, remords) que du casting de soutien peu exploité (où l'on retrouve Brun Ganz, Martin Landau et Henry Czerny). Une préférence de sa précédente oeuvre qu'est Captives avec notre Deadpool !