Mon compte
    Krampus
    Note moyenne
    2,7
    1021 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Krampus ?

    93 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    14 critiques
    3
    41 critiques
    2
    22 critiques
    1
    9 critiques
    0
    3 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 mai 2016
    Tombé par hasard sur un petit résumé du film et plutôt friand de thèmes autour du côté sombre de cette fête sensée être joyeuse, j'admets ne pas avoir été déçu. Avec un moindre budget mais des idées pleins la hotte ainsi qu'une bonne distribution d'acteurs, Michael Dougherty montre que même à l'heure actuelle il est possible de confectionner de petits bijoux dans le domaine pourtant mis de côté de la comédie fantastique-horrifique. Il nous sert en prime un conte résolument sombre dans son approche avec un aspect huis-clos plutôt bien amené au vu du sujet, néanmoins un humour salvateur vient ponctuer de ça et là certains passages pour nous rappeler que non ce film ne tient pas à boxer dans la même catégorie que bon nombre d'autres longs-métrages surfant bien plus sur le genre épouvante. Comme beaucoup d'internautes ayant commenté avant moi, j'ai grandement ressenti que Dougherty s'inspirait du travail de Joe Dante (Gremlins) et j'irai même jusqu'à dire que par moments on retrouve aussi l'influence de Chris Colombus (Harry Potter 1 & 2).
    L'ouverture du film est tout bonnement excellente : si vous aussi vous trouvez que Noël sent un peu trop l'opération marketing et les prétextes à se foutre sur la gueule parce qu'un autre parent veut le même cadeau que vous et qu'il n'en reste plus qu'un exemplaire, vous apprécierez certainement le décalage et la subtilité du comique de situation. Passé ce détail, nous découvrons donc les dissensions et les conflits ouverts de la famille du petit protagoniste Max Engels. Ce dernier veut encore croire à l'esprit de fête et espérer que ça ira, au point d'écrire une lettre pour Santa Claus. Seulement ses efforts sont ruinés et de dépit il déchire la lettre avant de la jeter au dehors, mettant en place les rouages d'un réveillon peu commun. Bientôt une tempête de neige s'abat et des évènements étranges ont lieu. Max et sa famille vont devoir s'unir pour combattre un esprit maléfique répondant au nom de Krampus... Les conditions météo sont réalistes (on a l'impression d'être perdus et désorientés dans la neige, le vent et d'être glacés par le froid), l'environnement chaleureux et lumineux du début laisse place à une ambiance bleutée, sombre et menaçante. Au niveau des effets spéciaux on en aura pour tous les goûts : de la 3D certes, pas trop mauvaise mais anecdotique, puis surtout de l'animatronique qui mine de rien rend les choses légèrement plus glauques spoiler: notamment avec les créatures de l'attaque dans les combles -un robot, un ours en peluche avec une tête de tueur, un poupon-ange dérangeant et un putain de clown-chenille au masque de porcelaine très convaincant !-
    , mais le clou du spectacle reste évidemment la venue du Krampus : spoiler: silhouette funeste à peine entrevue au départ, il se présente comme un monstre intimidant, digne du croquemitaine, équivalent de notre Père Fouettard chez les peuples anglo-saxons et germaniques (folklore symbolisé par le récit façon film d'animation de la grand-mère allemande de Max, qui a toute sa place et rendant d'autant plus redoutable l'apparition du démon)
    . J'ai été soulagé de voir que ce personnage central n'était pas bâclé au point de sombrer dans le ridicule, Dougherty n'a rien laissé au hasard et à voulu donner à sa créature plus qu'une apparence, une présence similaire à une sorte d'ange de la mort sorti d'un cauchemar d'enfant (encore une fois, merci les prothèses et l'animatronique !).
    Quant aux acteurs, c'est toujours plaisant de retrouver Toni Collette, toujours juste dans ses rôles de mères courage, Adam Scott de Parks And Recreation qui campe ici un père dévoué à protéger sa famille, David Koechner que je suis depuis The Comebacks (2008) et qui excelle dans les rôles de beaufs marrants mais attachants, Allison Tolman de la série Fargo et vue récemment dans le très bon The Gift (2015) s'en tire bien dans son rôle et enfin Emjay Anthony que l'on retrouve dans la récente adaptation du Livre de la Jungle incarne un jeune garçon à la fois candide, désespéré et mis à rude épreuve mais servant de lien entre chaque membre de son entourage.
    Certes, on déplorera certaines séquences qui tomberont dans la facilité comme la classique opposition des démocrates petit-bourgeois intellectuels VS républicains prolos bas-du-front avec ribambelles de mômes, les portraits parfois caricaturaux de la plupart des personnages, la manière dont certains se font enlever de manière très cartoonesque ou encore des incohérences comme le fait que la grand-mère de Max s'exprime le plus souvent en langue allemande alors qu'au cours de ses explications elle s'avère capable de parler l'anglais ce qui oblige son fils et/ou son petit-fils à traduire derrière, mais ce ne sont que de menus détails qui ne gâcheront pas tant que ça le visionnage. Et le plus beau pour la fin : un twist réussi qui clôt ce film de façon convaincante tout en laissant une libre interprétation de l'avenir des personnages.
    Au final, Krampus est un petit film sans prétentions, plein de charme et avec un esprit très 90's (j'avais trouvé une ambiance similaire dans La Tempête du Siècle qui remonte à 1998) que je recommande vivement ne serait-ce que pour se convaincre que de petites pépites peuvent parfois émerger lorsqu'on sait réunir les bons ingrédients. Et surtout ne remisez pas votre esprit de Noël au placard, car "le Krampus prend mais ne donne jamais" !
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mai 2016
    Pour commencer quelle incongruité de sortir un film de Noël en plein milieu du mois de mai et hors des vacances scolaires. On pressent clairement un film dont le distributeur ne savait que faire ni comment le vendre, la sortie purement technique donc. Et le bide aussi malgré son succès relatif aux États-Unis en décembre dernier. Si seulement le film était bon. Malheureusement, en dépit d’une excellente idée de départ, il est raté dans les grandes largeurs.
    Pourtant le générique augure du meilleur, égratignant joyeusement la folie consumériste des américains durant la période des fêtes de fin d’année où la cohue dans les grands magasins pour les achats de Noël vire au pugilat. S’ensuivent des scènes d’exposition qui sentent bon ces films familiaux des années 90 où une famille se réunit à l’occasion de cette fête si particulière pour le meilleur et pour le pire. Mais ensuite, l’idée de mélanger comédie familiale et film d’épouvante, bonne au demeurant, se transforme vite en fausse bonne idée. Et le croisement entre un ersatz de « Maman j’ai raté l’avion » et « Gremlins » ne prend jamais.
    On sent tout de suite un manque de budget flagrant et le tournage dans des décors en carton-pâte notamment dans les scènes d’extérieur faisant intervenir la tempête de neige. Et ensuite, le film ne démarre jamais vraiment, ayant du mal à instaurer peur et suspense. Quand enfin la famille se fait attaquer par la créature du titre et ses sbires, ça vire à la fête foraine penchant sérieusement vers la série Z. Ajoutons à cela des fautes de montage et une réalisation approximative et on aboutit à une grosse déception alors que « Krampus » aurait pu joyeusement ressuscité le film de Noël américain en le travestissant par un côté horrifique.
    On a du mal à comprendre ce que l’excellente Toni Collette fait là-dedans. Dommage, surtout que l’histoire était bonne et que le Krampus est plutôt effrayant et bénéficie d’un design original et probant, un peu moins convaincant pour ses sbires. Et l’interprétation approximative des acteurs comme les réactions incongrues des personnages ainsi que la double pirouette finale, quelque peu hypocrite, n’arrangent rien à l’affaire. On s’ennuie donc poliment devant ce qui s’avère être une belle promesse qui s’avère joyeusement loupée sans pour autant être un naufrage.
    Raphaël O
    Raphaël O

    143 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mai 2016
    L'idée de départ de cette comédie horrifique en huis clos est original, le reste l'est un peu moins, et même si la séquence d'animation est plutôt pas mal, que le effets visuels sont assez réussis et que les acteurs font le job, l'ensemble ne procure aucune sensation et le final reste prévisible.
    En somme, un divertissement qui se laisse regarder. Ni plus ni moins.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 mai 2016
    Beaucoup de mérite a le film qui revendique l'illusion des enfants pour Noël sans être cucul C'est comme si le réalisateur voudrait que les enfants réfléchissent sur le matérialisme des fêtes sans le traiter des débiles, sinon comme des gens responsables de leurs actions. Réflexion provoquée par la peur, bien sûr, existe-t-il une meilleure méthode?

    Krampus va plus loin de quelques sautes et un beau message. Tout l'ensemble des créatures de l'enfer du film s'approche plus de l'artisanat que des effets spéciaux. Cela fait que par moments on se rappelle du génie Jim Henson et aussi des animations sinistres de Tim Burton au moment de la scène animée. Que demander de plus. L'ambiance lugubre fait peur même aux adulte et le chagrin de la famille qui perd un par un ses membres nous touche le cœur, tout sans oublier la touche d'humour tout au long du film. Krampus joue avec nos émotions, c'est le film à regarder accompagné... par nos petits cousins, nos neveux ou nos enfants.

    Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous
    Requiemovies
    Requiemovies

    205 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2016
    Après son très efficace et horrifique « Trick’r Treat » Michael Dougherty revient au genre qu’il semble maîtrisé parfaitement. Entre fantastique et horreur, « Krampus » ajuste le tire en flirtant avec l’humour noir. Si le film n’est pas sans défauts le réalisateur rend parfaitement hommage aux films du genre, un mix très fun des films de Noël et d’horreur des années 90. Ainsi « Krampus » pourrait être une version longue, fun et totalement débridée d’un épisode de « Les contes de la crypte ». Le film ne fait pas dans la finesse mais l’effet du mélange des genres est cependant réussi, totalement décomplexé et visuellement très abouti (réalisation, effets spéciaux…). Un gentil anti film de Noël où la résonnance des meilleurs films du genre est bien présente.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    246 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mai 2016
    C’est un vrai plaisir de retrouver ce genre de comédies horrifiques typiques des années 80 et 90. Krampus a tout pour devenir un nouveau classique des fêtes de fin d’année. On l’aurait d’ailleurs certainement plus apprécier si il était sorti à la bonne période de l’année. Il ne faut bien sur pas espérer être véritablement terrorisé par le film Michael Dougherty qui n’est même pas interdit aux moins de 12 ans. Les plus jeunes risquent tout de même de faire de sacrés cauchemars après le film tandis que les plus vieux seront content d’avoir été parcourus par moment de quelques frissons d’angoisse face à un Krampus vraiment terrifiant. Dommage que des problèmes de rythme viennent gâcher notre plaisir. [lire la critique complète sur le site]
    Legion666
    Legion666

    24 abonnés 350 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2020
    Petit film horrifique assez sympathique qui fait plus sourire que peur auquel j'aurais sans doute mis une étoile de plus si je l'avais vu en décembre seulement là avec le retour du soleil je n'étais vraiment pas dans l'ambiance! Hâte de le revoir en blue-ray a la fin de l'année...
    Mapofparis
    Mapofparis

    28 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2016
    A la fois comique et horrifique, Krampus est un film se déroulant durant un Noël effrayant où moult invités inattendus se la jouent Gremlins auprès d'une famille américaine du cru. C'est franchement drôle tout en jouant sur l'ambiance tendue et sursautante, mix parfaitement réussi servant un scénario plein de bonnes idées. Une chouette découverte.
    Terreurvision
    Terreurvision

    210 abonnés 505 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2016
    Avec Krampus, Michael Dougherty expose une nouvelle fois sa maîtrise de l’horreur. Il livre une œuvre originale et inventive qui mérite amplement sa place dans le cœur des grands enfants en quête de frissons. La critique complète est à découvrir sur le site Terreurvision.
    Marvelll
    Marvelll

    87 abonnés 295 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mai 2016
    Inspiré par l’affiche, je l’attendais avec impatience, c’est donc avec regret que je vois le film sortir cinq mois après les States et pour couronner le tout, en plein mois de mai, alors qu’il s’agit d’un récit inscrit dans le contexte de Noël. Bref, le résultat est assez fun, à condition de réussir à tenir durant une première partie pompée sur Maman, j’ai raté l’avion, mais sans Kevin.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 mai 2016
    franchement c est une cata!! un des pire navets que j au vu! Vous voulez mettre votre argent a la poubelle? allez y !
    Flaw 70
    Flaw 70

    259 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2016
    Michael Dougherty a commencé sa carrière en tant que scénariste auprès de Bryan Singer avec lequel il a écrit X2 ainsi que Superman Returns et il a d'ailleurs resigné une collaboration avec ce dernier en participant au scénario de X-Men: Apocalypse qui sort prochainement. En dehors de ça, Dougherty s'est très vite trouvé une passion pour le cinéma d'horreur, celui qui s'inspire avant tout des légendes urbaines et des contes macabres. Il a notamment signé un des opus de la trilogie Urban Legends et a débuté à la réalisation avec le très astucieux Trick 'r Treat en 2007, qui était un film d'horreur emprunts des contes et légendes entourant Halloween. Après 8 ans d'absences, le voilà de retour pour venir concrétiser son deuxième film qui cette fois-ci s'intéresse à un conte horrifique entourant Noël et qui s'impose dans un cinéma dans la continuité de celui de Joe Dante, se rapprochant par moments de son Gremlins. Universal fait le choix douteux de le distribuer en France bien après la période de Noël, ce qui lui assure déjà un succès limité chez nous, mais cela s'explique par le côté très américain du film, qui évolue dans des traditions et des croyances qui ne sont pas très populaire dans notre pays même si paradoxalement on n'a grandi avec à travers les productions ciné des années 80-90. Pour autant, Krampus à connu un joli succès à l’international et se montre plaisant par bien des aspects.
    Le scénario, dans son genre, ne se ferra pas révolutionnaire. On nous présente deux archétypes de familles qui ne sortiront pas de leurs stéréotypes pendant toute la durée du récit et qui se montre pour la peine peut attachantes car elles n'ont rien de bien particulier qui les font sortir du lot. Néanmoins elles ne sont pas si stupides et même si elles sont dans certaines séquences cela fonctionne car elles sont avant tout caractérisées par des mécaniques de comédies. Le film affiche très clairement son ambition de faire quelque chose qui se situe entre l'humour et l'horreur, et placer des personnages typiquement issu des comédies US dans un pur film d'horreur permet d'avoir des situations assez loufoques et bien vues. Il est juste dommage que le film n'aille pas jusqu'au bout de ses intentions, déjouant souvent l'horreur par l'humour ce qui ne le rend pas terrifiant mais étant suffisamment tendu pour qu'il ne soit pas particulièrement drôle. On se retrouve donc face à un entre deux mal géré car il n'accomplit rien dans aucun domaine. L'intrigue est prévisible mais fonctionne grâce à une écriture solide qui malgré son côté trop classique ne connait pas trop de fausse note, nous donnant l'impression d'une série B bien menée. Le récit voulant aussi apporter une touche légèrement plus "méta" parlant d'une Amérique emprunt à l’hypocrisie et qui perd ses illusions sur ses propres valeurs plongeant dans l'artificialité et la violence gratuite. Tout ça étant symboliser par une ouverture habile dans un centre commercial en plein vendredi noir ou encore par des discours ironiques sur les armes à feu ou sur l'éducation dysfonctionnelle des enfants. La fin fait un peu une parabole avec tout ça, appuyant bien son aspect satirique avec un humour noir bien senti. Le film étant d'ailleurs très acide dans son ton, il ne prend en pitié personne et va jusqu'au bout de son délire, ce qui est assez appréciable.
    Le casting est très bon et se situe dans les intentions du film en plaçant beaucoup d'acteurs de comédie dans un film d'horreur. Adam Scott se montre impeccable dans le genre, même si son rôle est un peu limité par la position de leader du groupe, il apporte suffisamment de conviction pour convaincre. Toni Collette et Allison Tolman sont toute deux excellentes dans leurs rôles de mères de familles différentes mais conscientes des enjeux et prêtes à tout pour protéger leurs enfants. David Koechner à probablement le rôle le plus caricatural du film mais arrive à dépasser ça en jouant de son formidable talent comique, étant un des seuls à être vraiment hilarant et le jeune Emjay Anthony impressionne par sa justesse de jeu et assure l'aspect plus émotionnel du film.
    La réalisation est superbe, étonnamment superbe même pour un film qui aurait très bien pu se contenter du minimum et s'embourber dans les effets spéciaux sans âmes. Il y en a, ils sont d'ailleurs assez ratés et très visibles mais ils sont très peu nombreux. Le film fait le choix judicieux du maquillages et des costumes pour son bestiaire et l'approche se fait indéniablement payante. le monstre Krampus étant assez majestueux et dispose d'une imagerie assez forte tout comme ses jouets démoniaques ou encore des lutins. La photographie est elle aussi sublime, la majorité du film se passant sous une tempête de neige, les effets de blizzard sont parfaitement rendu et donne à l'ensemble un aspect apocalyptique. Le montage est efficace et le travail sur le son est impeccable, avec des musiques qui reprennent les sons typique de Noël pour les pervertir et leurs donner des détours inquiétants. La mise en scène de Michael Dougherty est efficace et ne cède pas systématiquement aux jumpscares faciles et grossiers. Il y en a mais ils sont limités, Dougherty préférant miser sur l'ambiance et l'imagerie forte chose très vite démontrer par la première apparition de Krampus, la mise en scène préférant le montrer dans toute sa grandeur et sa force plutôt que de le laisser hors-champ. Les build-up de tensions sont classiques mais efficaces et les scènes un peu plus énergiques sont suffisamment bien filmées pour être lisibles et satisfaire le spectateur. Après ça manque de vraies prises de risques et d'inventivité surtout que ce n'est pas aussi iconique et mémorable que ses illustres modèles mais ça fait convenablement le job.
    En conclusion Krampus est un conte horrifique plaisant. Même si il ne fait jamais vraiment peur et qu'il n'est pas totalement drôle, il se montre indéniablement divertissant. On regrette surtout qu'il n'aille jamais au bout de ses intentions même dans la satire qu'il tente de dépeindre. Le film fini par avoir un petit côté insignifiant, on le regarde et on s'en amuse mais ça ne va pas au delà de ça. Malgré tout, ce qu'il entreprend il le fait de manière solide, il dispose d'un casting convaincant et d'une réalisation sublime qui s'impose par son savoir-faire et son envie d'authenticité à l'ère du tout numérique. Dommage cependant que la mise en scène manque d'audace malgré son efficacité et qu'elle se repose trop sur les films qu'elle tente de rendre hommage, comme par exemple Gremlins de Joe Dante.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 mai 2016
    Krampus se veut être un film d’épouvante sur les fêtes de noël, un peu curieux alors qu’il soit programmé en France au mois de mai. Il confronte une famille américaine à des personnages de Noël transformés en monstres, Krampus étant l’antithèse du père noël. "Krampus" est plus une comédie horrifique du même tonneau que "chair de poule" sorti en février dernier, donc susceptible de créer des frissons davantage chez les pré ado, les adultes pourront s’amuser de quelques scènes et un climat de tension notamment lorsque le blizzard s’invite étrangement dans le quartier avec l’apparition de bonhommes de neige inquiétants. Une malédiction s’abat en effet sur cette famille lorsque Max, le seul enfant à croire encore à la magie de Noël, décide de rejeter la célébration. Il ne faut pas chercher là un scénario élaboré, car le prétexte à la malédiction est très léger sans compter des incohérences dans le comportement des membres de la famille et le fait que tout le quartier soit touché. Seules quelques scènes marrantes vaut le détour notamment celles avec les vilains petits bonhommes en pain d’épices, ainsi que la galerie de monstres.
    RedArrow
    RedArrow

    1 660 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2016
    Ah les fêtes de Noël ! Les bousculades et autres incivilités dans les magasins, les spectacles scolaires gênants, le sempiternel repas de famille qui ferait passer une apocalypse thermonucléaire pour une promenade de santé, les enfants insupportables, les parents proches et éloignés tous réunis alors qu'aucun ne peut supporter l'autre...

    Comme 90% des familles qui ont égaré la vraie notion de l'esprit de Noël, les Engel vivent un calvaire en ces fêtes de fin d'années et c'est le petit dernier, Max, qui en fait les frais.
    Entre des parents qui s'éloignent de plus en plus, une relation difficile avec sa soeur et ses oncle/tante/cousins sortis des pires profondeurs bouseuses de l'Amérique, le cadet finit par craquer et déchire sa lettre au Père Noël. Un acte qui va déclencher l'arrivée du Krampus bien décidé à exercer son droit de "Pėre Fouettard" sur la famille Engel...

    Décidément, Michael Dougherty n'aime pas que l'on piétine le vrai sens de nos fêtes traditionnelles.
    Après son génial "Trick'r Treat" (clairement un des meilleurs films à sketchs horrifiques de ces dernières années) où un petit homme-citrouille venait régler leur compte à ceux qui ne respectaient pas l'esprit d'Halloween, voilà qu'il convoque l'antagoniste démoniaque de Saint-Nicolas, Krampus ("griffe" en allemand), tiré du folklore séculaire européen pour punir ceux qui ont oublié la véritable signification de Noël.
    Ben oui, les enfants, dans notre société de consommation où un individualisme jusqu'au-boutiste l'a emporté sur toutes les valeurs ancestrales, ce bon vieux Krampus va se régaler...et nous régaler par la même occasion.

    Passé un excellent générique au coeur d'un centre commercial qui résume à lui tout seul la vague consumériste actuelle , nous voilà plongés au coeur des "retrouvailles" d'une famille de doux allumés obligés de cohabiter le temps de ces vacances hivernales. Et c'est bien sûr la foire aux répliques perfides lors d'un dîner chaotique.
    Cette première partie franchement comique grâce à son cynisme ambiant fait la part belle aux acteurs très bien choisis (mention spéciale au duo Adam Scott/David Koechner - la complémentarité de ces deux beaux-frères aux antipodes l'un de l'autre fait des étincelles - et à Conchata Ferrell en grande-tante méprisante).

    Puis, avec l'arrivée du Krampus en menace planante dans un premier temps, le film va peu à peu trouver une sorte d'équilibre parfait entre la comédie moralisatrice et le conte de fée horrifique qui ne sera pas sans rappeler (mais sans toutefois égaler) le Joe Dante de la grande époque. Il sera bien sûr impossible de ne pas penser à un certain "Gremlins" avec ce contexte de Noël, de petite ville isolée, de menace fantastique et de personnages gentiment décalés. De plus, on ne pourra que sourire à un gros clin d'oeil au film culte de Dante par l'intermédiaire du rire cruel de petites créatures particulièrement belliqueuses.
    Car, oui, bonne nouvelle, Krampus n'est pas venu seul, il a ramené avec lui tout un bestiaire assez dingue (et très réussi) de "cadeaux", des sortes de déformations monstrueuses de l'imaginaire de Noël. Et c'est dans une deuxième partie vraiment folle que tout ce petit monde se révélera à la famille complètement dépassée par les événements lors d'affrontements jonglant toujours parfaitement entre l'humour et cette sorte d'émerveillement horrifico-fantastique qui imbibe le film (la créature de la boîte a quelque chose de fascinant et de dérangeant par exemple).

    On pourra juste reprocher à "Krampus" de donner le sentiment de n'être finalement qu'à 80% de ses capacités, comme s'il manquait une sorte de petite plus-value qui lui permettrait de devenir un incontournable de ce genre si particulier. Ces 20% manquants auraient pu trouver leur traduction dans une sorte d'imaginaire cynique encore plus poussé (on regrette presque de ne pas voir plus le contenu de la hotte maléfique du Krampus) ou, a contrario, dans une forme de naïveté exarcerbée de conte de fée qui nous emporterait totalement (comme avait su le faire le très bon "Père Noël Origines" par exemple).

    Mais on pardonnera assez facilement ces quelques manques à Michael Dougherty tant son "Krampus" (de même que son "Trick'r Treat") parvient à retrouver ce mélange de tons généreux propre aux films des 80's et ce, en proposant une histoire originale et surprenante aux spectateurs.
    On en viendrait même à rêver que le bonhomme s'attaque désormais à une version dégénérée du Lapin de Pâques, c'est dire à quel point on s'éclate devant "Krampus".
    Yetcha
    Yetcha

    875 abonnés 4 386 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 mai 2016
    Grosse déception, l'histoire est mauvaise, les acteurs plutôt moyens, tout tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, la mystérieuse grand-mère est un cliché vraiment mal exploité, et je ne parle même pas de la fin qui est franchement trop facile. On attend la fin avec impatience, mais c'est long, c'est long... A éviter!
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top