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Renaud de Montbas
30 abonnés
683 critiques
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3,0
Publiée le 10 septembre 2021
Bernard Menez n'a pas été due l'interpréte de l'inoubliable "jolie poupée" ou un ex improbable candidat politique, il fut aussi le heros de quelques comédies rafraichissantes (et peu fatigantes pour le cerveau) des années 70 comme ce "chaud lapin" de Pascal Thomas. Une petite bluette rigolote qui n'a rien perdu de son charme. 3 / 5
Impression mitigée puisque d'une part le film ne tient pas ses promesses du début, (on pense voir du grivois alors que le propos est ailleurs). Ensuite parce c'est très fouillis, l'une des règles de la narration est de ne jamais présenter trop de personnages à la fois, Thomas tombe en plein dans ce travers à ce point qu'on a du mal à savoir qui est qui, qui est avec qui… Pourtant tout cela reste sympathique, voir des époux se tromper sans que cela ne provoque des mélodrames est toujours intéressant, de ce point de vue le film s'inscrit bien dans son époque, bien lointaine maintenant, hélas ! A voir par curiosité et aussi pour le charme discret de Brigitte Gruel.
Voila un film que j'ai vu à sa sortie et que je peux qualifier comme le plus grand navet qu'il m'a été donné de voir. Je pense qu'il est impossible de la voir jusqu'au bout tellement c'est nase. Etonnant que l'on puisse être si mauvais...
Il y a quelques bons gags, et l'air benêt de Bernard Ménez est souvent irrésistible. Le sous-texte est aussi un peu plus noir que ce que ces bêtises pourraient laisser penser. Pour le reste, 'Le Chaud lapin' est une comédie souvent idiote, qui a très mal vieilli. Et que c'est long !
Le chaud lapin, c'est Bernard Menez, célibataire à l'affût et d'une certaine façon cousin du Jean-Claude Dusse des futurs Bronzés. Le titre du film, réducteur, résume mal cependant le sujet de Pascal Thomas. Si William, invité pendant les vacances d'été dans la maison de famille d'un ami, compte bien connaitre quelque aventure, sa concupiscence est un élément de comédie parmi d'autres dans ce qui est plus généralement une comédie de moeurs. Quatre soeurs, des maris et des beaux-frères, une ribambelle d'enfants: le réalisateur décrit avec amusement et une réelle authenticité une communauté familiale sympathique en proie aux petites querelles conjugales ou fraternelles. Sans outrance, Pascal Thomas filme les vacances ordinaires à la campagne de français moyens dans une expression naturaliste certes modeste mais qui finit par nous attacher à des personnages doués de simplicité (d'autant qu'une partie d'entre eux est interprétée par des comédiens amateurs). Rien d'irrésistible dans ces portraits (notamment de couples qui se chamaillent) mais à l'image du rôle de Bernard Menez -une prestation honorable dans un contre-emploi de séducteur spéculant sur l'infidélité des épouses- les film est une récréation enjouée sans la vulgarité que le titre semble annoncer.
J'en suis à 30 minutes et je m'ennuie ferme, scénario plus ou moins confus, trop de gens. On comprend dans les grandes lignes cette histoire mais on n'accroche pas. Le problème c'est que ce film dure plus de 1h50, vais-je résister si longtemps ? Bernard Menez joue comme d'habitude, un peu mieux sans doute que dans d'autres navets dont il se délecte où qu'il est obligé d'interpréter à l'époque, comme "Dracula père et fils" en autres. J'ai dû avancer car c'est long, long de dialogues quelconques et pas vraiment intéressant. Non décidément je n'ai jamais accroché aux comédies de Pascal Thomas même quand la grande Catherine Frot fait partie du casting. Deux étoiles pour l'aspect "sociologique" et pour Menez que je trouve très sympathique. D'autres trouveront ça bien...oui, il en faut pour tous les gouts.