AlloCiné
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Votre avis sur Mustang ?
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Mustang est un très très beau film. Dur de sa quitter la salle après cette histoire si poignante et intense
Mustang, qui célèbre le désir de liberté et le caractère plus ou moins indomptable de cinq soeurs ados dans un contexte familial verrouillé, est un ersatz plutôt réussi du Virgin Suicides de Sofia Coppola, made in Turkey. La parenté concerne le fond (avec un étonnant parallèle entre des moeurs US et turques). Elle concerne aussi la forme avec une mise en scène sensuelle, quelques images vaporeuses, une musique aérienne et gracieuse (signée Warren Ellis dans Mustang). Mais le ton est ici différent. Pas mélancolique. Plutôt tragi-comique. Les dialogues et le récit en voix off sont émaillés de petites touches cash voire trash qui singularisent l'insolence rebelle des protagonistes (et du film). Entre tradition et modernité, Deniz Gamze Ergüven parle de l'éveil du désir, de mariages arrangés, de zones d'ombre familiales, en jonglant joliment avec plusieurs registres : humour, émotion, cruauté. Les moeurs traditionnelles et conservatrices turques prennent une claque. On peut toutefois regretter que la barque soit un peu trop chargée, avec un message répétitif et un personnage (l'oncle) tout en excès dans son portrait et son interprétation. D'autres maladresses apparaissent également ici et là : dans le casting des filles qui ne font pas très "campagne profonde", dans la crédibilité de certaines scènes ou dans la conclusion, moyennement convaincante. Cela dit, l'énergie et la sensibilité qui se dégagent de ce premier long-métrage emportent globalement l'adhésion.
Film très réussi sur la condition des femmes en Turquie, avec de la finesse, de l'humour, de la gravité et beaucoup de force. À voir absolument
J'ai adoré.
Film plein de fraîcheur, qui soulève certains tabous de la société turque.
Un film qui peint une Turquie très attachée à la religion mais surtout aux traditions.
On retrouve en effet les us et coutumes des turcs.
Les femmes symbolisent l'honneur de toute une famille, difficile pour ces 5 ados de se plier aux règles.
Elles ont soif de liberté, elles sont belles, séduisantes et attachantes.
Émouvant, marrant et captivant.
Bravo !
Film plein de fraîcheur, qui soulève certains tabous de la société turque.
Un film qui peint une Turquie très attachée à la religion mais surtout aux traditions.
On retrouve en effet les us et coutumes des turcs.
Les femmes symbolisent l'honneur de toute une famille, difficile pour ces 5 ados de se plier aux règles.
Elles ont soif de liberté, elles sont belles, séduisantes et attachantes.
Émouvant, marrant et captivant.
Bravo !
Ce film est bouleversant porté par 5 actrices géniales . On ne s'ennuie pas une seconde
Vraiment une belle réussite
Vraiment une belle réussite
Heureusement je suis née au Brésil, le film est vraiment bien, les filles sont excellentes
Nous sommes à 1000km d’Istanbul, dans un village reculé de Turquie où le patriarcat, le poids des traditions et de la religion font encore peser une chape de plomb sur les jeunes filles. Au travers de leur virginité, elles portent l’honneur de la famille. Cinq sœurs, orphelines et élevées par leur seul grand-mère, commencent à rechercher sans malice la complicité des garçons. Une fin d’année scolaire très gentiment festive et le regard porté sur leurs jeux innocents par le voisinage va faire basculer leurs vies. Déscolarisées et enfermées dans la maison familiale par un oncle venu en renfort, l’apprentissage des arts ménagers prend le relais de l’éducation laïque en vue d’en faire des filles « bonnes à marier » le plus vite possible.
Repérée à Cannes dès son court métrage de fin d’études de la Femis, la franco turque Deniz Gamze Erguven signe un film bourré d’émotion derrière un engagement ferme sur la liberté des femmes à disposer de leurs corps. Et les quelques maladresses d’un premier film (personnage de l’oncle un peu chargé, une même famille agglomérant toutes les dérives de l’obscurantisme, une fin un peu facile) s’oublient vite face à ces cinq jeunes filles amatrices au charme et à l’énergie dévastatrices comme un fougueux mustang. Indomptables et toujours prêtes à briser les carcans, leurs présences cannibalisent la toile. Très souvent entrelacées, lovées sur un matelas ou au soleil ; elle offre un corps unique, une belle unité. Lorsque une à une, elles vont quitter la maison et la fratrie pour des destins et des fortunes plus ou moins enviables ; c’est comme si on arrachait un membre à chaque fois. La plus jeune prend alors une place de plus en plus prépondérante dans le film, comme un symbole d'une liberté devenue possible par la trace faite par les aînées. Intelligent, ce film ne force jamais le trait malgré une condamnation sans nuance du sort fait aux femmes au nom de la morale. Et puis la grande force du film est de jouer constamment entre la tension dramatique et l’humour omniprésent, héritage de la légèreté de l’adolescence. A la cruauté des situations, la réalisatrice propose toujours un contrepoint jubilatoire de revanche des jeunes filles. Et lorsque la prison érigée pour protéger ces filles de la faute se retrouve être un refuge contre la tyrannie de l’obscurantisme ; c’est un des grands moments du film.
Accueilli à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes avec un tonnerre d’applaudissements et promotionné par Agnès Varda… Ce tsunami d’émotions en tout genre jamais misérabilistes est une belle claque de l’année cinéma. Incontournable car plus fort, moins ampoulé, et surtout beaucoup plus crédible que le « Virgin Suicides » de Sofia Coppola auquel il est souvent comparé.
Repérée à Cannes dès son court métrage de fin d’études de la Femis, la franco turque Deniz Gamze Erguven signe un film bourré d’émotion derrière un engagement ferme sur la liberté des femmes à disposer de leurs corps. Et les quelques maladresses d’un premier film (personnage de l’oncle un peu chargé, une même famille agglomérant toutes les dérives de l’obscurantisme, une fin un peu facile) s’oublient vite face à ces cinq jeunes filles amatrices au charme et à l’énergie dévastatrices comme un fougueux mustang. Indomptables et toujours prêtes à briser les carcans, leurs présences cannibalisent la toile. Très souvent entrelacées, lovées sur un matelas ou au soleil ; elle offre un corps unique, une belle unité. Lorsque une à une, elles vont quitter la maison et la fratrie pour des destins et des fortunes plus ou moins enviables ; c’est comme si on arrachait un membre à chaque fois. La plus jeune prend alors une place de plus en plus prépondérante dans le film, comme un symbole d'une liberté devenue possible par la trace faite par les aînées. Intelligent, ce film ne force jamais le trait malgré une condamnation sans nuance du sort fait aux femmes au nom de la morale. Et puis la grande force du film est de jouer constamment entre la tension dramatique et l’humour omniprésent, héritage de la légèreté de l’adolescence. A la cruauté des situations, la réalisatrice propose toujours un contrepoint jubilatoire de revanche des jeunes filles. Et lorsque la prison érigée pour protéger ces filles de la faute se retrouve être un refuge contre la tyrannie de l’obscurantisme ; c’est un des grands moments du film.
Accueilli à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes avec un tonnerre d’applaudissements et promotionné par Agnès Varda… Ce tsunami d’émotions en tout genre jamais misérabilistes est une belle claque de l’année cinéma. Incontournable car plus fort, moins ampoulé, et surtout beaucoup plus crédible que le « Virgin Suicides » de Sofia Coppola auquel il est souvent comparé.
excellent film joué par des acteurs spontanés.
le film aurait pu tourner en rond mais se voie comme une scène de lz vie pas loing de chez nous. a voir
le film aurait pu tourner en rond mais se voie comme une scène de lz vie pas loing de chez nous. a voir
Un film qui même s'il traite de sujets délicats, surprend par ses moments de légèreté, de grâce, de lumières... Et l'éblouissante prestation de ses jeunes comédiennes
Le contraste entre la gaieté et vitalité des soeurs au départ et, le poids des traditions qui les rattrape frappe le spectateur.
Le film commence par des séquences idylliques, fait le tour du puritanisme en passant par les bas-fond et l'hypocrisie, mais se termine par une note d'optimisme. A voir vite!
Le film commence par des séquences idylliques, fait le tour du puritanisme en passant par les bas-fond et l'hypocrisie, mais se termine par une note d'optimisme. A voir vite!
Alice025
Un film très poignant sur la condition des femmes en Turquie. Les cinq sœurs sont extraordinaires face au drame qui les touchent. Cette histoire nous donne envie de nous lever contre cette injustice qui malheureusement, touche encore beaucoup de femmes... Mariages forcés, pas le droit de sortir, remplacer les cours par le ménage et la cuisine... tant de choses auxquelles ces sœurs vont se rebeller afin de gagner leur liberté. Mustang est un film très touchant, beau et cruel, drôle et triste, un film bouleversant.
Julien D
Si la lutte que Deniz Gamze Ergüven menait contre le conservatisme rétrograde de la Turquie islamique actuelle à travers son premier film ne faisait de Mustang une œuvre tant lyrique que politique, on pourrait n’y voir qu’une redite du Virgin Suicides de Sofia Coppola… la musique de Air en moins. En guise d’illustration du combat que mène la réalisatrice pour l’émancipation féminine et le droit des jeunes femmes à disposer de leur corps dans une société patriarcale où règnent des traditions phallocrates et liberticides, le parcours de ces cinq sœurs sous la coupe de leur oncle est très touchant. C’est parce qu’elle voit ses ainés subir les humiliations, les mariages forcés et autres drames que la plus jeune d’entre elles va se transformer en vecteur de fuite en avant, devenant un symbole de la prise de conscience que le scénario espère voir apparaitre chez son public. Dans une mise en scène qui rend ces adolescentes magnifiques et une photographie éthérée d’une beauté remarquable, le film évite le piège du moralisme plombant et du mélodrame misérabiliste, grâce notamment à la légèreté que lui apporte la fraicheur de ses jeunes interprètes que l’on espère revoir au plus vite.
La sélection cannoise de la "Quinzaine des Réalisateurs" nous donne très souvent de très bons films. Cette année, c'est le film "Mustang" réalisé par une jeune Turque qui reprend ce flambeau de fort belle manière. L'histoire du film relate la vie de cinq jeunes adolescentes dans un petit village turc. Elles vont petit à petit se retrouver cloitrées et séquestrées par leur propre famille accrochée à des traditions très conservatrices. Le thème principal abordé est la condition de la femme en Turquie : à côté d'Istanbul et de son très grand dynamisme et de sa modernité, coexiste une autre Turquie : celle des campagnes, où on trouve encore une société patriarcale emplie de conservatisme et de pratiques qui vont à l'encontre de cette modernité. Ainsi, ce film pourrait être très sombre. Mais au contraire, "Mustang" se révèle être un film lumineux et empli de soleil…pas seulement grâce à un bel été turc, mais grâce surtout aux cinq héroïnes. Ces cinq jeunes filles adolescentes à la longue et magnifique chevelure rappelant la crinière d'un mustang sauvage, respirent la vitalité, la fraicheur et la fougue. Il se dégage d'elles une telle énergie et une telle sensualité que le côté qui peut paraitre étouffant d'un tel film disparait, toujours tempéré par des trouvailles de mise en scène excellentes. Le résultat est qu'on rit parfois…avant d'avoir de nouveau une boule au ventre…j'ai évidemment ressenti ces diverses émotions…et j'en redemande… (d'autres détails sur mon blog)
Où : un petit village isolé du nord de la Turquie, non loin de la mer Noire, très loin d’Istanbul.
Qui : cinq sœurs : Sonay, Selma, Ece, Nur et Lale, face à un oncle macho, autoritariste et pervers et à une grand-mère débordée, sous la domination de son fils.
Contexte : la société turque contemporaine dans les régions rurales, encore dominées par le patriarcat, par une religion autoritaire qui ne laisse aux femmes que le rôle d'épouse soumise et de mère.
Ces cinq filles au galop, cheveux au vent, vont, chacune à leur manière et surtout ensemble, se rebeller contre l'autorité établie, contre la vie qu'on leur destine, contre ses carcans symbolisés par cette maison qui peu à peu se transforme en prison, en forteresse inassiégeable. Le jeu avec les garçons sur la plage n'est qu'un prétexte pour les enfermer, les annihiler.
Mais l'énergie de la jeunesse, leur vitalité va se déployer afin de résister contre cela. La benjamine, jouée admirablement par la jeune Güneş Nezihe Şensoy qui crève l’écran, va se révéler la plus résolue dans sa rébellion : elle n'a qu'une envie : fuir vers la grande ville : Istanbul où pense-elle elle aura un autre destin.
Deniz Gamze Ergüven, réalisatrice franco-turque qui a fait la Fémis, a choisit des actrices non professionnelles hormis celle qui joue l’aînée des sœurs qui avait déjà joué dans deux films. il en résulte une fraîcheur extraordinaire. De plus, c'est un vrai regard de femme, filmant avec une grande sensualité ces cinq corps entremêlés, qui sont progressivement séparés d'eux-mêmes au fur et à mesure des mariages forcés. La réalisatrice connait visiblement bien son sujet puisqu'elle a été elle-même confrontée à ce genre de situations dans sa famille ou ses relations.
Elle ne choisit pas néanmoins de filmer ces personnages comme des victimes; elle choisit de leur donner au contraire un élan, une vitalité et en même temps une maturité qui fait qu'on penche immédiatement de leur côté.
Le sujet, la façon de filmer très originale, le scénario, le jeu des actrices, la musique de Warren Ellis (comparse de Nick cave) font de ce film un pur moment de régal, un petit bijou.
Mon coup de cœur de 2015 !
Qui : cinq sœurs : Sonay, Selma, Ece, Nur et Lale, face à un oncle macho, autoritariste et pervers et à une grand-mère débordée, sous la domination de son fils.
Contexte : la société turque contemporaine dans les régions rurales, encore dominées par le patriarcat, par une religion autoritaire qui ne laisse aux femmes que le rôle d'épouse soumise et de mère.
Ces cinq filles au galop, cheveux au vent, vont, chacune à leur manière et surtout ensemble, se rebeller contre l'autorité établie, contre la vie qu'on leur destine, contre ses carcans symbolisés par cette maison qui peu à peu se transforme en prison, en forteresse inassiégeable. Le jeu avec les garçons sur la plage n'est qu'un prétexte pour les enfermer, les annihiler.
Mais l'énergie de la jeunesse, leur vitalité va se déployer afin de résister contre cela. La benjamine, jouée admirablement par la jeune Güneş Nezihe Şensoy qui crève l’écran, va se révéler la plus résolue dans sa rébellion : elle n'a qu'une envie : fuir vers la grande ville : Istanbul où pense-elle elle aura un autre destin.
Deniz Gamze Ergüven, réalisatrice franco-turque qui a fait la Fémis, a choisit des actrices non professionnelles hormis celle qui joue l’aînée des sœurs qui avait déjà joué dans deux films. il en résulte une fraîcheur extraordinaire. De plus, c'est un vrai regard de femme, filmant avec une grande sensualité ces cinq corps entremêlés, qui sont progressivement séparés d'eux-mêmes au fur et à mesure des mariages forcés. La réalisatrice connait visiblement bien son sujet puisqu'elle a été elle-même confrontée à ce genre de situations dans sa famille ou ses relations.
Elle ne choisit pas néanmoins de filmer ces personnages comme des victimes; elle choisit de leur donner au contraire un élan, une vitalité et en même temps une maturité qui fait qu'on penche immédiatement de leur côté.
Le sujet, la façon de filmer très originale, le scénario, le jeu des actrices, la musique de Warren Ellis (comparse de Nick cave) font de ce film un pur moment de régal, un petit bijou.
Mon coup de cœur de 2015 !
Mustang ou le film le plus surcoté du moment.
C'est du vent. Le sujet est magnifique, mais le film est roublard, pas sincère et ressemble par moment à une pub Vanessa Bruno ou Cacharel à force de nous mettre du soleil en contre jour... Mais on est pas ébloui du tout. Les 5 soeurs sont toutes les mêmes, impossible de s'attacher ou d'en comprendre une. Elles sont au service du récit sans aucune existence. Le scénario est franchement pas fin et ne s'embête avec des incohérences et des "comme par hasard" dans tous les sens.
Enorme déception pour ce film hyper fabriqué. La réalisatrice est aussi sure d'elle que son film et ça se voit.
C'est du vent. Le sujet est magnifique, mais le film est roublard, pas sincère et ressemble par moment à une pub Vanessa Bruno ou Cacharel à force de nous mettre du soleil en contre jour... Mais on est pas ébloui du tout. Les 5 soeurs sont toutes les mêmes, impossible de s'attacher ou d'en comprendre une. Elles sont au service du récit sans aucune existence. Le scénario est franchement pas fin et ne s'embête avec des incohérences et des "comme par hasard" dans tous les sens.
Enorme déception pour ce film hyper fabriqué. La réalisatrice est aussi sure d'elle que son film et ça se voit.
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