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miska
5 abonnés
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5,0
Publiée le 21 mai 2016
C'est une histoire d'amitié subtile, drôle et émouvante à la fois. Tout y est juste: le scénario, le jeu des acteurs, le chien, Madrid... Ce film fait du bien !
Un film sensible, sobre, intelligent, grave, lumineux etc... J'ai énormément apprécié. Aussi l'acteur qui joue l'ami qui vient voir son copain malade est super, ses réactions sont toujours très justes. J'ai simplement trouvé dommage qu'on ne voit pas finalement suffisamment le joli toutou.
Jamais le réalisateur Cesc Gay ne tente de nous arracher des larmes. A aucun moment la mise en scène fait le choix de la surenchère pour que notre gorge se serre à tout prix. Et pourtant, c’est exactement ce qu’il se passe à plusieurs reprises. La faute à un sujet traité avec beaucoup de pudeur et d’humanité, et un duo d’acteurs (Ricardo Darín et Javier Cámara) formidable sur tous les points.
Un film d'une beauté rare, brute et sincère ! A voir de toute urgence. A tout ceux qui ont un meilleur ami, je vous préviens, vous ne pourrez vous empêchez d'être touché par cette histoire et ce qu'elle soulève.
Un film passablement surprenant car très au dessus de son synopsis de présentation. Un thème principal prenant, des acteurs qui, tous, sont parfaitement à leur place, dans le bon registre, un scenario dramatique, mais sans pathos, profondément humain et qui nous renvoie, mine de rien, à nos grandes interrogations existentielles : tout ce qu’il faut pour sortir du cinéma pensif, prêt à en discuter avec les ami(e)s qui nous accompagne. On va garder le film dans la tête pendant plusieurs semaines ...
Un très bon film où j'ai retrouvé ce que j'aime beaucoup : de l'humour hispano-argentin. Un thème dur traité avec justesse et émotion. Certains handicapés des sentiments diront que c'est too much et d'autres que c'est cliché: mais que voulez-vous l'hispanohablante n'a pas besoin de sophistication pour dévoiler ses sentiments avec caractère. Un petit moins, encore dû à mon filtre féministe : spoiler: quelle nécessité y avait-il de tâcher cette belle histoire d'amitié, et l'amitié homme-femme de ce film par une coucherie extraconjugale presque traitée comme étant "normale"? Non vraiment c'est dommage.
J'adore ce genre de film, c'est sobre, touchant, sensible et c'est très agréable. Un peu de douceur dans ce monde très brutal ne peut pas faire de mal, bien au contraire. Ce film est parfait.
Le thème est fort, mais après un début, plutôt prometteur, on se retrouve devant un film mou, trop lisse, qui ne fait pas de vague et s'avère finalement ennuyeux et assez creux, malgré un bon casting.
Julián (Ricardo Darín), comédien argentin divorcé, vivant avec son chien Truman, reçoit la visite de son ami de longue date, Tomás (Javier Cámara) qui s’est établi, avec femme et enfants près de Winnipeg (Canada) et qui reste 4 jours en Espagne. C’est la cousine de Julián qui l’appelé, en raison du cancer du poumon dont souffre son ami. Le film aborde plusieurs thèmes : la fin de vie et le choix de sa mort mais aussi l’amitié et la relation père-fils. Les 2 acteurs sont excellents et rendent le film très émouvant spoiler: (scènes de l’arrêt de la chimiothérapie à l’hôpital, demande de devis auprès des Pompes Funèbres, recherche d’une famille d’adoption pour le chien, rencontre impromptue du fils, étudiant à Amsterdam) . Malheureusement, il manque un liant à toutes les scènes excellentes, d’autant que le comédien malade n’attire pas d’emblée la sympathie de par son côté cassant et fantasque (justifié, peut-être, par l’urgence de sa situation). Le scénario aurait dû approfondir la relation entre les 2 amis (par des flash-backs ?). .
Un très joli film qui traite avec finesse d'un sujet grave, en mêlant humour et émotion. Un superbe duo d'acteurs dont le toujours exceptionnel Ricardo Darin. Un beau moment de cinéma.
si vous aimez 1) les histoires avec plein de (bons) sentiments 2) le mélo 3) l'humour fin 4) les chiens, regardez ce film, en plus les acteurs jouent bien
Une très belle histoire d'amitié qui fait du bien qui interroge sur le sens de la vie, le rapport à la mort. Très émouvant mais drôle à la fois. Les acteurs jouent juste. N'hésitez pas ! A Voir Absolument.
On n’est absolument pas face à un mauvais film lorsqu’on découvre « Truman » de Cesc Gay. Cependant on est en droit de se demander comment il a pu obtenir cinq Goyas (l’équivalent de nos illustres Césars espagnols) lors de la dernière cérémonie tant le film est quelconque et loin d’être inoubliable. On y suit quatre jours entre deux amis dont l’un se sait atteint d’un cancer et décide d’arrêter le traitement pour éviter de souffrir et se voir dépérir. Un film sur l’amitié et sur la vie qui manque cependant terriblement d’aspérités et de puissance dramatique. L’émotion, même si le but était la pudeur, est aux abonnées absentes. On sent bien que le metteur en scène a voulu éviter tout pathos et rendre son film sur la mort (ou la vie !) à mille lieux de ce qu’on aurait pu attendre d’un tel sujet. Velléité appréciable mais « Truman » est beaucoup trop avare en émotion(s) pour convaincre. On est jamais vraiment émus ni par le sort du mourant ni par l’amitié qui unit ces deux hommes. Il est certes remarquable de vouloir éviter tout pathos ou de sombrer dans le larmoyant avec un tel sujet ; mais le film tombe dans le travers inverse en se contentant juste d’être une gentille chronique sans véritable forme de dramaturgie qui aurait pu toucher notre corde sensible. Dans ce contexte, difficile de ressentir une quelconque forme d’empathie pour les personnages… Malgré tout, on regarde le long-métrage avec un certain intérêt grâce à deux comédiens agréables, même si Javier Camara s’efface un peu trop en servant la soupe à Ricardo Darin. Et des longueurs préjudiciables au rythme du film spoiler: qu’une escapade à Amsterdam ne vient pas dynamiter , finissent par avoir raison de la sympathique éprouvée pour le film. Une gentille chronique trop vite oubliée à la sortie de la salle. Proprette, bien réalisée et interprétée mais sans réelle ampleur au vu du postulat, voire totalement anodine. Voilà ce qu’est « Truman ». Alors de là à récolter une moisson de prix, là réside davantage notre curiosité.