Mon compte
    Truman
    Note moyenne
    3,9
    633 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Truman ?

    88 critiques spectateurs

    5
    24 critiques
    4
    40 critiques
    3
    15 critiques
    2
    6 critiques
    1
    2 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    FaRem
    FaRem

    8 637 abonnés 9 523 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2016
    Après avoir appris que l'état de son ami qui est atteint d'un cancer des poumons s'est dégradé, un homme vivant au Canada qui a souvent remis son voyage à plus tard comme pour ne pas voir la vérité en face, décide d'aller lui rendre visite pour passer quelques jours avec lui. En abordant un thème lourd, Cesc Gay aurait pu facilement tomber dans le pathos, mais cela n'arrive jamais comme avec cette finalité que le réalisateur a décidé de ne pas mettre en scène ce qui est une bonne chose, car on aurait eu l'impression qu'il force le trait de son histoire qui n'a pas besoin de ça pour être émouvante. À la place, il met en avant cette amitié si importante, car même si l'on voit un homme déterminé dans son choix, on remarque aussi qu'il est perdu lorsqu'il s'agit de prendre ses dernières dispositions. C'est un film très soft et sobre avec une très jolie fin et porté par des acteurs remarquables. L'histoire est très émouvante, mais ce qui l'est encore plus, c'est ce choix du réalisateur de donner le nom du chien à son film ce qui n'est pas forcément une surprise, car Julián n'est jamais aussi préoccupé et touché que lorsqu'il s'agit du sort de Truman ce qui donne beaucoup d'humanité au personnage et au film en général.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2016
    Sur le papier, il y a tout à craindre de ce genre de sujet : deux vieux copains se revoient alors que l'un d'entre eux va mourir.

    On imagine immédiatement les scènes larmoyantes, les vieux souvenirs qu'on se raconte tout une nuit durant, les effusions en tout genre.

    Le mérite de Cesc Gay est d'éviter tous les chausse-trappes possibles. Le générique de début est à ce titre exemplaire : le voyage de Tomas du Canada en Espagne est résumé en quelques minutes, à raison d'un plan par situation (maison, taxi, salle d'embaquement, avion, etc). Le réalisateur choisit une mise en scène et un montage qui visent à l'épure et au dépouillement, ce qui rend son film pudique, amusant et émouvant.

    Les relations entre Julian et Tomas seront ainsi toujours dessinées comme en creux, avec beaucoup de pudeur, et même parfois de dureté. Les deux amis se disent les choses parfois très crûment et entre eux peu de moments semblent portés par l'émotion. Les vecteurs de leur amitiés se situent ailleurs : un sens de l'humour partagé, le personnage de Paula, le chien Truman, l'argent qu'on partage sans aucun tabou, des objets qui changent de main (le livre que Tomas reprend).

    Truman est perpétuellement sur le fil du rasoir, se tenant parfaitement entre deux gouffres béants : celui de l'inconsistance nauséeuse et celui du mélodrame tire-larme. Il y parvient principalement grâce au jeu miraculeux des deux acteurs principaux. Ricardo Darin est très émouvant avec ses airs de grand ado beau gosse sûr de son charme, mais Javier Camara est encore meilleur, dans un rôle étonnant et magnifique d'observateur concerné. Il lui suffit d'un regard de côté ou d'une respiration avant de prendre la parole pour faire passer au spectateur une émotion, une réflexion et même parfois toute une histoire.

    Cesc Gay s'affirme avec Truman comme LE réalisateur espagnol à suivre, dans un genre qui rappellera plus Truffaut que Refn : son style n'en est pas vraiment un. Il préfère l'élégance d'un montage précis aux effets clipesques, et l'alternance parfaite de différents types de plans à l'esbrouffe visuelle. Il confirme également être un des meilleurs directeurs d'acteurs en activité.

    Le film à voir cet été.
    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2016
    Ce film est le grand vainqueur des équivalents Césars/Oscars espagnols avec pas moins de 5 Goyas dont meilleur films et meilleurs acteurs pour les deux rôles masculins !... Ici il s'agit avant tout d'amitié pudique et véritable où l'important est de soigner les adieux de façon intelligente. Ca change !... Néanmoins, si ce film manque un peu de rythme, et qu'il est certainement surestimé (dû à cette espoir et cet optimisme sous-jacent) il n'en demeure pas moins que l'émotion est palpable sans être larmoyant et que quoi qu'on dise ça reste un joli film.
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    134 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juillet 2016
    Le réalisateur Cesc Gay trouve dans ce très beau film l’équilibre entre tristesse et joie, chagrin et bouffonnerie, pour parler d’un sujet des plus essentiels : l’acceptation de la mort et l’importance de l’entourage dans cette ultime épreuve que nous réserve la vie.
    Anne M.
    Anne M.

    72 abonnés 641 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juillet 2016
    Jullian est un acteur de théâtre d'origine argentine vivant à Madrid. Il est atteint d'un cancer incurable, mais décide d'arrêter tout traitement et d'aller vers la mort avec des traitements palliatifs. Un de ses amis arrive du Canada et l'accompagne pendant 4 jours dans ses démarches pour préparer son départ.

    Jullian a à coeur de trouver une famille d'accueil pour son chien Truman, et de faire ses adieux à son fils qui vit à Amsterdam.

    Malgré un sujet vraiment triste, le film grâce à son humour et ses dialogues piquants et emprunts du courage de Jullian parvient à trouver de la légèreté, essentiellement centré sur l'amitié entre les deux hommes.

    Ricardo Darin est vraiment exceptionnel. L'approche du thème de fin de vie fait sens et la volonté de Jullian de faire face et de tout assumer est très touchante.

    L'histoire a lieu pendant quelques jours de sursis pour Jullian. En effet, sans traitement, il semble encore capable de vivre normalement (se déplacer, boire et manger, régler les choses avant de mourir).
    folyr
    folyr

    32 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2016
    Un bijou d'intelligence, de sensibilité, d'humour. Rien n'est dit, tout est en sous-texte. Un film d'une finesse rare, dénué de tout pathos sur un sujet difficile. Des comédiens formidables. Une réalisation toute en pudeur, en retrait… courez-y !
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juillet 2016
    Je suis très enthousiaste face à ce film, qui m'a ému. Truman est un chien, un gros chien, mais lorsqu'on entend son nom, on peut entendre phonétiquement en anglais "l'homme vrai, l'homme qui dit vrai, la vérité de l'homme"... Ricardo Darin est un bel acteur. Ici, il incarne un homme condamné par la maladie et qui décide qu'il ne va plus lutter. Son ami le rejoint et l'assiste avec beaucoup de pudeur, de retenue, mais aussi de présence. Une solide amitié les relie, Tomàs, son ami ne le juge pas, il est là, bien présent, mais sans jamais empiéter sur la détresse de son ami. Il ne se laisse pas envahir, ni déborder par sa propre douleur et lorsqu'il déborde, il s'excuse très vite. Les Goya recueillis en Espagne sont largement mérités. Bravo !
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2016
    Truman est un film magnifique sur l'amitié. La vraie. Un face à face entre deux hommes, l'un devant la maladie et son choix de finir dans la dignité, pendant que le deuxième l'accompagnera. Scénario casse gueule, s'il en est. Le long-métrage du réalisateur/scénariste, Cesc Gay, multi récompensé, aux derniers et prestigieux Goyas, en particulier, est d'une parfaite ingéniosité, évite tous les pièges et fait preuve d'une grande finesse et d'une grande maîtrise. Le trouble ressenti ne sombre à aucun moment dans le pathos. Des passages d'une intensité forte à d'autres moments plus légers ponctuent le film. Les retrouvailles d'un fils qui vit à Amsterdam, un voyage en avion accompagné de dialogues plein d'humour, les rendez-vous pour une éventuelle adoption de Truman, le chien magnifique, la lâcheté d'un prétendu ami et directeur de théâtre, ou plus encore, ces face à face silencieux où seule la présence reste importante, sont autant de moments qui laisseront en mémoire des traces indélébiles et ramèneront les pensées vers l'essentiel. La vie, les relations amoureuses, l'acceptation, et ce partage magnifique qu'offre l'amitié. Celle qui donne et "ne demande rien en retour". La formidable Dolores Fonzi, déjà remarquée dans Paulina, le très beau film de Santiago Mitre, confirme son grand talent. Sa seule présence irradie l'écran. Des acteurs, fidèles du réalisateur, dans les rôles principaux sont éclatants de justesse. L'excellent Ricardo Darín, connu et reconnu, fait preuve avec ce film, et si besoin était, qu'il peut tout jouer. Javier Cámara ne se départit pas d'une drôlerie bienvenue tout en restant, dans d'autres passages, d'une parfaite sobriété. Oriol Pla, dans le rôle du fils, est une belle révélation. Eduard Fernández et Javier Gutiérrez, dans de simples participations sont parfaits et complètent un excellent casting. Un film coup de cœur, dont on ne sort pas indemne, mais qui restera pour ma part, un très grand moment de cinéma.
    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2016
    Si le chien nommé Truman a donné son nom au film de Cesc Gay, grand triomphateur aux Goyas espagnols en 2016, il n'en est qu'un personnage secondaire, un fil rouge entre ses deux protagonistes principaux. Truman est un film qui exhale la vie tout en regardant la mort en face, avec courage et souffrance mais surtout humanité. Chronique de l'imminence de la fin, il représente une ode à l'amitié, avec tendresse et sans oublier qu'elle n'est jamais donnée et nécessite compréhension et respect. Dans la simplicité et sans faux fuyants, le film s'impose par un scénario juste et serein qui désamorce par l'humour la peur de la (sa) perte. Réalisé sans effets, Truman est avant tout riche de ses dialogues servis par deux interprètes d'exception : Javier Camara et Ricardo Darin qui, s'il existait un titre forcément subjectif de meilleur acteur au monde, serait bien placé pour l'emporter.
    ffred
    ffred

    1 696 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juillet 2016
    J’avais beaucoup aimé le premier film de Cesc Gay, Krampack (2001), mais vu aucun de ces autres par la suite. Très envie de voir celui-ci quand j'ai vu que c'était le même réalisateur (plus le casting, les récompenses et une fois n'est pas coutume, la bande-annonce). Par contre, l'affiche ne reflète pas vraiment l'ambiance du film. On s'attend à une sorte de comédie à la Beethoven ou Marley et moi, et on se retrouve devant un film qui parle de cancer (à la mode en ce moment en Espagne, cf. le Ma Ma de Penelope Cruz), de mort, de suicide, mais aussi et surtout d'amitié. L'indéfectible, la pure, la vraie, celle qui ne demande rien en retour (celle qui lie un maître et son chien, aussi...). Paradoxalement, l'ensemble n'est pas du tout triste ni plombant (même si j'ai beaucoup pleuré) et il y a même pas mal d'humour. Pour se faire, Cesc Gay a mis autant de subtilité et de tact que possible dans son scénario et dans sa mise en scène. C'est fluide, le récit se déroule tel qu'on s'y attend, il n'y a pas vraiment de surprise (si, une ou deux tout de même) mais ce n'est pas grave, l'intérêt est ailleurs. L'intérêt est dans ce qui se dit, et surtout dans ce qui ne se dit pas. Truman (c'est le nom du chien) a donc bien mérité tous ces Goya (les César espagnols) : meilleur film, réalisateur, scénario original, acteur (Ricardo Darin est formidable), acteur dans un second rôle (Javier Camara est tout aussi bien dans un rôle plus discret mais tout aussi important, je le pensais aussi en acteur principal mais bon...). Voilà donc un film aussi léger que grave où tout n'est que sensibilité et émotion. Il m'a beaucoup touché et je le conseille fortement...
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juillet 2016
    Une histoire de mort et d'amitié. D'amitié et de mort annoncée. Traitée par Cesc Gay sans pathos, avec un demi-humour qui la rend très attachante. Le film méritait -il tous les Goyas qui lui ont été attribués? Je ne sais pas quelle était la concurrence!
    Julian va mourir. Il n'a pas envie d'une nouvelle chimio pour son cancer qui métastase partout, et qui, d'après le corps médical, ne pourrait guère que prolonger sa vie de quelques mois. Cela, il le cache à tout le monde, même à son fils; mais il appelle son vieil ami, son ami de toujours Tomàs, qui n'hésite pas à venir du Canada passer quatre jours avec lui. Ils sont aussi différents que possible: Tomàs (Javier Camara) est posé, installé dans la vie avec semble t-il une belle situation dans l'informatique, père de famille rangé; Julian (le très charismatique Ricardo Darin avec ses yeux révolver!) est noceur, divorcé, acteur -il joue encore Valmont au théâtre ( spoiler: enfin, tant que le directeur du théâtre n'est pas au courant de l'évolution de sa maladie..
    .). Mais ils sont amis, et ils ont aussi en commun quelqu'un qu'ils aiment tendrement l'un et l'autre, Paula, cousine de Julian (Dolores Fonzi) qui, moins encore que Tomàs, n'accepte pas de voir Julian baisser les bras. Pendant ces quatre jours Julian va traîner Tomàs partout, à ses rendez vous médicaux comme chez l'entrepreneur de pompe funèbre, ce qui nous vaut un moment assez drôle -je vous l'ai dit, l'humour n'est jamais loin-, lorsque on leur propose le faire-part musical qui joue de la musique quand on l'ouvre..... Musique sacrée j'imagine, du Bach peut être, même si certains macchabées préféreraient sans doute un bon vieux rock and roll.... Il va aussi, il faut le dire, le taper sans vergogne: ben quoi, Julian est fauché, et Tomàs très à l'aise....
    Donc le problème, c'est Truman. Truman, le compagnon de tous les instants de Julian, un vieux et énorme dogue (hideux!) auquel il va falloir trouver une famille d'accueil après la disparition de son maître. Naturellement, aucun candidat ne trouve grâce aux yeux de Julian....
    C'est émouvant, c'est juste, c'est bien fait, avec un vrai ton, original et décalé. c'est un très joli petit film. A voir pour tous ceux qui privilégient l'intelligence à l'action....
    alpha-pixel
    alpha-pixel

    28 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2016
    En général, histoire de ne pas titiller mes angoisses personnelles, j’évite soigneusement les films mettant en scène les individus malades et leur fatal destin. Là, imprudent, je ne m’étais pas informé sur le scénario de « Truman ». Dès les premières images, la petite toux de Julian (Ricardo Darin) et le voyage Canada- Madrid de son ami Tomas (Javier Càmara) pour une exceptionnelle visite m’ont vite fait comprendre que je n’allais pas sortir serin. Et que peut bien nous dire un tel film ? Que le cancer est terrible et que nous sommes tous mortels ? Thème périlleux ! Est-ce que nous allions tous pleurer longtemps dans nos fauteuils ? À la fois sur la triste fin du pauvre héros et sur le mélo facile du pitch ? Rien de cela. Parce que tact, finesse des échanges, humour, dignité accompagnent avec justesse tout le film. Entre les deux amis, la détresse sait se comporter et jouer d‘elle-même. Pas de déballages empesés, aucun surplus de pathos. Les bonnes manières de l’amitié fréquentent un humour acéré et sont comme une pudeur et une politesse du désespoir. J’ai plus entendu rire dans la salle que renifler des larmes. La narration est sans doute linéaire, enchainant avec presque trop de soin les séquences successives. Mais loin de desservir le sujet, cette construction trace la ligne inexorablement droite vers la fin, souligne le trait de l’inflexible sale temps qui veille, celui des quatre jours que Tomas a prévu de rester. Aux scènes les moins faciles succèdent les plus légères , évitant ainsi une atmosphère étouffante. Le trouble avance en compagnie du sourire dans le même cheminement. Tout mélo est ainsi savamment esquivé. Pour parvenir à une telle justesse de ton, pour faire passer une telle intelligence des échanges, il fallait des acteurs hors pair. Le duo est excellent, et c’est un ravissement de les voir évoluer et incarner une si belle amitié. Truman aussi joue bien. Truman, c’est le nom du chien, celui de Julian. Mais plus qu’un chien auquel Julian s’accroche, Truman est un symbole : à la fois celui de l’existence qui ne laisse au final pas grand-chose ¬–juste un brave animal–, et celui d’une vie si pleine de chaleur simple, d’amour, de sensibilité. Sur un sujet délicat, « Truman » s’avère tendrement tonique.
    missfanfan
    missfanfan

    89 abonnés 849 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juillet 2016
    Voilà un film superbe une belle ode à l'amitié et tout ce qui suis de plus Ricardo Darin est comme toujours très bon voilà un film merveilleux et très émouvant que je recommande chaudement bon film pour démarrer l'été malgré la tristesse du sujet
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 juillet 2016
    Ce film, bien que traitant un sujet maintes fois vu,est un pur bijou.Le duo d'acteurs est époustouflant,l'histoire ne tombe jamais dans la mièvrerie et ne tombe pas dans la facilité des bons sentiments. A voir absolument!!
    vincenzobino
    vincenzobino

    115 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2016
    L'amitié et le partage, rien de tel.
    Julian, Argentin expatrié a Madrid depuis de nombreuses années est comédien dans une représentation du mariage de Figaro. Lorsqu'il découvre qu'il est atteint d'un cancer, il essaie de régler les derniers détails avant l'issue inévitable avec l'aide de son ami Thomas, expatrié au Canada. Et le chien du comédien, Truman, principal sujet de préoccupation de son maître, et lui aussi a l'apogée de son existence, insiste pantois a tout cela en attendant son futur maître.
    Vu en totale inconnue, Ricardo Darin était la principale raison de l'intérêt. Et le génial comédien argentin est a nouveau exceptionnel. Javier Camara, qui retrouvait l'acteur argentin après une première collaboration, est également touchant.
    Touchante, la vision de Julian l'est particulièrement : a la fois soucieux de pouvoir voir une dernière fois toutes les personnes ayant compté pour lui, que ce soit son fils ou son ex-femme, et que Truman puisse avoir un nouveau foyer serein; et ne souhaitant rien se refuser pour ses derniers instants sur Terre.
    Le film s'appelle Truman, et c'est peut-être le point noir du tout: effectivement, l'on s'attendait a ce que le berger occupe une place plus importante dans le récit et surtout, son futur foyer se devine assez aisément.
    Reste une atmosphère admirable, même si contenant quelques petites longueurs notamment dans sa première moitié et une belle leçon sur l'humilité et la pudeur de l'âme.
    Se laisse tout a fait voir...
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top