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DarioFulci
107 abonnés
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2,5
Publiée le 16 octobre 2011
Dans une petite ville portuaire, un pêcheur a peut être tué son voisin japonais dans le contexte de l'après deuxième guerre mondiale. Le climat hivernal, l'univers ouaté de cette ville, la photo magnifique du film envoûtent dès les premières minutes. L'intrigue en tant que telle n'est guère originale, et le suspense sensé être lourd et mystérieux paraît un peut trop mou et artificiel. Mais malgré tout, les acteurs se chargent de maintenir notre intérêt. Ils donnent corps à leurs personnages, et compensent le manque de relief de l'intrigue.
Au vu de la réalisation toute en finesse et subtilité , on aurait pu croire à un film Japonais mais il n'en est rien , cela reste une oeuvre forte et puissante avec son atmosphère envoûtante et une musique prenante à voir .
J'ai trouvé ce film vraiment divertissant, les acteurs jouent tous très bien. Lhistoire est bien menée par l'intermédiaire de flashbacks. De plus Ethan Hawke est très charmant.
Scott Hicks est choisit pour adapter un roman sur l'internement des émigrés japonais et des sino-américains après l'attaque de Pearl Harbor. Un sujet très peu traité au cinéma. Scott Hicks impose d'emblée un climax mélancolique enneigé par le biais d'une photographie magnifique (nominée à l'Oscar) et d'une image soignée. Malheureusement le réalisateur pense tellement à soigner l'esthétique qu'il oublie un peu le rythme et l'émotion. Le critique célèbre Roger Ebert défendit le film (qui fut un échec) comme l'un des rares films à posséder un style cinématographique digne de la complexité du roman.
Il y a des cinéphiles que le flashback rebute. Alors des flashbacks dans des flashbacks ? J’aime bien le procédé mais j’avoue que la compréhension n’était pas aisée.
Des pans entiers de l’histoire sont propulsés par un montage sonore stratifié à un niveau atmosphérique seyant mal à la lisibilité comme au thème du thriller. On frise le bazar sensoriel dans ces années 1950 qui seraient bien représentées, sinon, par la photographie et la musique.
Gros point noir donc dans ce drame policier au goût de La Tempête du Siècle (Craig R. Baxley, 1999) dont le thème est celui d’Empire of the Sun (Steven Spielberg, 1997) avec un Max Von Sydow aussi tussif et monologuiste que dans Hamsun (Jan Troell, 1996). L’époque marque.
Ici, le crime prédomine, un crime qui prétend trouver sa place dans un triangle militaire : l’île, les Alliés et les forces de l’Axe. Car même là-haut, tout au nord-ouest des États-Unis, sur une île fictive dont on dirait qu’elle fait face au Japon si elle n’avait ni cèdres ni neige, deux cultures se rencontrent à une époque où les Japonais Américains étaient emprisonnés dans des camps par les USA, et des valeurs racistes s’éveillent dans une société jusqu’ici tenue à l’écart, géographiquement et idéologiquement, des combats de ce monde.
James Rebhorn, crispant cuistre d’Independence Day, trouve une nouvelle niche de choix pour son anglais parlé avec le nez et son arrogance. Il est bien le seul qui s’élève un peu de la masse interprétative, sauf si l’on compte James Cromwell, décidément aussi bon en juge qu’en directeur de la NASA ou de prison. Ethan Hawke aura quant à lui raison, d’après ce qu’on peut en voir, ne de pas considérer ce film comme une expérience d’acteur épanouissante.
Doté d’un potentiel explosif au milieu de nulle part, Snow Falling on Cedars aurait pu armer une bombe pacifique – et pas dans le Pacifique –, du genre cinématographique, qui aurait explosé loin de tout en réservant sa beauté aux plus curieux. Mais il ne se révèle intéressant qu’à la surface de ses embrouillaminis temporels, sous la forme de la manipulation et des préjugés qui lient les avocats aux différentes parties. Au bout du compte, il est aussi emprunté que son titre.
L’injustice que relate et répare Snow Falling on Cedars n’a d’égale que celle que lui réserva la critique à sa sortie en salles. Bouder le génie. Fermer les yeux devant la grâce puis prétendre qu’elle n’y est pas. Le long métrage offre, à qui veut bien le regarder, une puissante expérience sensorielle qui donne à voir et à vivre le racisme au-delà des mots et des discours, quoique l’intrigue se déroule en partie dans un tribunal. C’est que la parole et son absence, ajoutées à la bande originale somptueuse de James Newton Howard, sont utilisées par le cinéaste comme les composantes sonores d’une atmosphère que complète un travail rigoureux de l’image et du mouvement – de la caméra, des corps : leur redistribution irrégulière à l’échelle d’une séquence rythme les pulsations d’un cœur qui bat à l’unisson des réminiscences, des souvenirs et de l’évolution du procès. Voilà tout un langage qui se réinvente, son essence est cinématographique, il transcrit esthétiquement le cœur d’un homme qui aime et qui retient son souffle à chaque nouvelle révélation. Un homme qui doit dépasser les préjugés qu’il a plaqués sur sa déception amoureuse pour rétablir la vérité et faire triompher la justice. En adaptant le roman de même nom, Scott Hicks investit la guerre en expérience intérieure et se cantonne à la filmer depuis l’intériorité des êtres qu’elle a meurtris : l’entrelacs virtuose des flashbacks nous place dans une zone de turbulences dont nous ressortons bouleversés, la passion non réciproque qu’éprouve Ishmael pour Hatsue évacue les schémas hollywoodiens faciles pour faire éclore un lyrisme poignant et universel. Snow Falling on Cedars ressemble à un long rêve éveillé, rêve aux allures de cauchemar, au sein duquel même les personnages paraissent évanescents : Ethan Hawke traverse l’œuvre comme un fantôme, sa seule concrétude, au-delà de l’enquête qu’il mène, réside dans son statut de foyer où convergent les rayons narratifs ; Yūki Kudō demeure insaisissable, sa voix nous arrive en échos perturbés, atténués ou amplifiés. Scott Hicks signe un chef-d’œuvre de cinéma, une proposition artistique radicale et grandiose.
Film sobre au scénario un peu mou malgré des acteurs qui se chargent de maintenir notre intérêt jusqu’au bout. Les décors enneigés, la photographie magnifique et l’image soignée apportent un zeste d’émotion et on se prend d’empathie pour cette communauté asiatique touchée par le racisme des autochtones américains. On compatit pour ce pauvre Miyamoto, on s'émeut également devant l'amour désespéré de ce jeune reporter pour son amour de jeunesse. L’histoire est forte mais sa transposition au cinéma peine tout de même à nous chavirer complètement.
Film très subtil et très émouvant !!! Les flashbacks, le procès...tout est captivant et malgré un moment un peu plus mou et ennuyeux en milieu de film, on se passionne pour le sort de ce pauvre Miyamoto et on s'émeut devant l'amour désespéré de ce jeune reporter pour son amour de jeunesse ! C'est beau, c'est triste et on aimerait voir ce genre de films plus souvent !!!
Atmosphère géniale et poignante. Pas non plus un chef d'oeuvre, certains passages manquent de rythme et tirent sur le cliché. Globalement très bon. Les chevauchement de flashback renforcent l'ambiguïté et l'incompréhension qui font tout l'intérêt du film.
L'histoire est intéressante, le procès aussi ... mais que dire de la réalisation : flashback, images d'archives, écran noir entre 2 plans, des passages interminables sans dialogues (idéal pour piquer un petit roupillon ... en tout cas ça donne vraiment envie de zapper !) Dommage que le réalisateur/monteur est passé au mixeur son histoire, c'est juste pénible comme c'est pas permis avec un rythme de film tellement lent qu'il en devient insoutenable.
Je regarde toujours ce film avec la même émotion. Et à chaque fois ,j'ai plus de plaisir à le revoir. Un roman à succès est toujours difficile à porter à l'écran. Généralement, on préfère toujours le livre parce qu'il comporte des détails qui sont absents du film. Pas dans ce film. Oh non, pas dans ce film. Pourquoi ? Parce que le réalisateur est Scott Hicks. Parce que c'est un génie ! Ce film est maitrisé du début à la fin. Pure chef d'oeuvre que cette déferlante d'images, que cette musique envoutante. Ethan Hawke trouve à ce jour le rôle de sa vie. Rôle qu'il cherchait depuis 1989, depuis un fameux : le cercle des poêtes disparus.
Très beau film. Sur un plan esthétique et sur celui de l'histoire. Très bien interprété, touchant, émouvant, j'ai vraiment aimé. L'amour d'enfance impossible d'un Américain pour une Japonaise... Beaucoup de flash-backs où se mèlent regrets et nostalgie.
Le thème, les acteurs, les paysages, l'histoire font que ce film est un chef d’œuvre. Bien sur, ce n'est pas le film du siècle, mais tout y est : A partir du procès d'un américain d'origine japonaise, les flash back de guerre, l’histoire d'amour impossible, "le marteau contre l'enclume", un certain racisme, la beauté des images, le jeu des acteurs dont celui d'Ethan Hawke... A voir ou revoir absolument !