Unique plan-séquence ! C'est époustouflant ! Une mention spéciale aux acteurs principaux d'avoir fait ce tour de force, d'autant plus qu'il y a des scènes d'action, y compris en boîte de nuit. Mais il n'y a pas que les aspects techniques, l'histoire est bien aussi !
Tourné en un seul plan-séquence, un thriller anxiogène et haletant, à la mise en scène virtuose, qui suit l'errance nocturne d'une jeune madrilène à Berlin.
Victoria offre, grace à son procédé de long plan séquence (tellement long qu'il dure 140 minutes), des moments d'une grace infinie, sans cesse sur la corde, sur le bord du précipice, avec une maitrise du rythme implacable et une justesse et un naturel dans la première partie, celle de la rencontre, qui est époustouflante. Le film m'a ensuite un peu égaré en sortant l'artillerie lourde et les poncifs sur la mafia, brisant cette osthmose, cette bulle d'authenticité dans laquelle j'étais plongé pour finir par un cri tonitruant qui se cloture sur des pas qui s'éloignent, la véritable aventure c'est de se laisser aller à son instinct et ses sentiments.
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0,5
Publiée le 17 avril 2020
C'est un film qui aurait pu être divertissant comme une comédie romantique typique. Mais vous savez comment il se termine dès qu'il commence. Le problème est que je ne crois pas au casting et je ne crois pas en cette fille. Je pense que le film parfois devient très ennuyeux. Comme les moments où les comédiens commencent à parler comme des fous puis la camera passe à une série de plans pour montrer que le temps passe. C'est une comédie romantique qui se perd dans des choses qui ne sont pas pertinentes. Les acteurs sont très bien mais il n'y a pas une étincelle de vie. De plus je n'aime pas la photographie, en fait il n'y a pas de photographie c'est blanc et ça ne contribue à rien. Ce n'est pas une comédie et ce n'est pas non plus un drame. C'est une histoire sans intérêt, certainement pas divertissante et c'est une perte de temps...
Une expérience de cinéma unique en son genre. Le jeu des acteurs, l'improvisation et les enchainements d'actions sont très forts. Le fait que le film soit tourné sur un seul plan séquence a des avantages et des inconvénients. Sur la première partie, elle défini clairement l'intrigue et le fait d'être au plus proche des personnages, la tension et l'adrénaline monte vraiment sur la 1ère heure, c'est assez incroyable. Dans la deuxième partie du film, surtout au moment des scènes les plus intenses, la qualité et le rendu laisse parfois à désirer spoiler: (tremblement de camera dans les scène de poursuites) , avec un spin plutôt long à découdre. En conclusion, "Victoria" reste dans tous les cas une très bonne expérience avec ces nombreuses qualités techniques et artistiques.
Le plan séquence est probablement le plan le plus prestigieux dans le monde du cinéma et est la signature des réalisateurs qui osent des performances techniques impressionnantes. S'il y a des maîtres en la matières tels des Brian de Palma, Martin Scorsese ou plus récemment Alfonso Cuaron ou Alejandro Inarritu, peu de réalisateurs ont osé le vrai film en plan séquence complet, à savoir sans trucage de raccordement. Et bien, un réalisateur allemand du nom de Sebastian Schipper l'a tenté et réussi. Victoria est une prouesse technique d'avoir réussi à tenir une équipe de technicien et d'acteur sur une durée aussi longue de 2h15. Et rien que pour cette prouesse, le film mérite d'être vu. Les acteurs sont très bons et tiennent leur rôle jusqu'au bout sans la moindre fausse note. Après ses aspects techniques et d'interprétation de haut vol, qu'en est-il du scénario ? Et bien, c'est probablement là que le film n'est pas aussi fort et efficace qu'espéré. La scénario est assez léger pour une durée aussi longue, traîne un peu trop en longueur, manque de surprise et au final manque d'intensité. Et c'est d'autant plus dommage qu'un parti pris technique si audacieux soit un peu plombé par un scénario trop peu marquant. Victoria est, malgré son principal défaut, une expérience tout à fait recommandable pour tout cinéphile mais ne me laissera pas un souvenir impérissable malgré son audace formelle indéniable.
Pour moi c'est un exploit cinématographique d'avoir pu tourner un film aussi long et prenant en un seul plan ! On est un peu perturbé au début mais c'est mieux s'immerger ensuite... Pas de montage, pas de reprise, un seul plan séquence de 2h14 tourné à l’aube et pourtant ça faisait longtemps que j’avais pris une claque pareille devant un film...
ok...donc techniquement ce film est irréprochable ! Il s'agit d'un long métrage de 2h14 tourné en un seul plan (un seul plan séquence) il n'y a aucune coupe. On vit une véritable expérience cinématographique, lorsque vous prenez en compte la présence de la caméra, le film vous paraît stupéfiant d'ingéniosité (que ce soit pour les décors, les accessoires, les acteurs...). Cette prouesse technique est mise au service du propos car on ressent une grande tension et une sensation d'immersion quasi claustrophobe.
Thriller allemand ultra-immersif, tourné caméra au poing en un seul plan-séquence, Victoria est indéniablement un film coup de poing et l’une des expériences les plus haletantes que j’aie pu vivre au cinéma. Mais justement, il tient plus de l’expérience que du cinéma et cette expérience, aussi intense et unique soit-elle, je ne suis pas sûr qu'on ait vraiment besoin de la vivre. Un plaisir paradoxal (ou malsain?), sorte de manège survolté dont on ressort admiratif mais aussi vaguement nauséeux, et qui cache derrière son hyper-réalisme quelques belles invraisemblances, notamment psychologiques.
La caméra est censée suivre victoria dans ses pérégrinations en temps réel qui coïnciderait avec la durée du film En fait,le procédé a été déjà utilisé dans plusieurs films comme coverfield et le fait de suivre le personnage avec une caméra embarquée a également déjà été pratiqué notamment par les frères Dardenne dans plusieurs de leurs films . Et concernant l'unique plan séquence qui se contente de suivre les personnages et qui a pour seul mérite de pouvoir figurer au livre guiness des record en terme durée, je dirai que n'est pas Brian de palma qui veut (Dans Snake eye, la séquence d'ouverture de Snake Eyes de plus de douze minutes est un véritable morceau de mise en scène qui ne se contente pas de balader la caméra derrière le personnage) je parlerai donc plus de procédés ou de concept déjà utilisé que de véritable originalité ou d'inventivité dans la façon de filmer. En plus de sa fausse originalité,ce qui m'a dérangé dans le film est le décalage entre son ton réaliste ( qui se résume en des conversations improvisées dans la première partie ) et l'accumulation des péripéties la même nuit conjugué au comportement débile des personnages rendant l'histoire totalement improbable. La durée des événements étant d'ailleurs calquée sur la durée du film (2h 08)les déplacements en voiture ou à pied ne peuvent être que très courts et les personnages sont cantonnés absurdement dans le quartier peuplé de policiers En fait,Victoria qui s'embarque sans se poser un minimum de questions dans des plans foireux et accumule les conneries est pour moi trop neuneu pour que je puisse avoir de l 'empathie pour son personnage et s'intéresser à son sort ou tout simplement au film. Montrer la débilité peut être une bonne chose dans une comédie ou un film des frères coen mais le film a un ton trop sérieux pour pouvoir considérer que cela correspond à un choix délibéré ( victoria est montrée d'ailleurs comme une virtuose du piano ce qui montre que quand même elle en a dans la tête !).
Surpris que Gaspar Noé loue un truc aussi chiant, hormis pour le côté exercice de style, et encore quel intérêt de rajouter de la musique extradiégétique toute mielleuse qui gâche complètement l’intensité et l’émotion voulue, puis il n’y a pas d’ambiance particulière, ni même de mise en scène atypique, la caméra se contente d’accompagner les acteurs tel un found footage, c’est d’une banalité, à aucun moment le film ne propose de te porter et de t’emmener vivre cette nuit… En plus ça dure 10 plombes… Non franchement j’ai détesté.
Enorme claque. En plus d'être une véritable prouesse technique, rappelons que ce film est tourné en un seul plan séquence, ce film est véritablement immersif et oppressant. Au plus près des personnages pendant plus de 2h, le spectateur se retrouve totalement embarqué dans l'histoire. Plus le film avance, plus la tension monte, et plus le stress et l'angoisse se font ressentir. Les acteurs sont bons et le scénario intelligent. Pas une seule fois on arrive à deviner la prochaine péripétie des protagonistes tant ce film est imprévisible. De plus, le film se veut ultra-réaliste. On peut donc facilement à s'identifier à ses personnages (pour ma part en tout cas), et ça en devient que plus immersif. Ce long métrage est un véritable coup de force d'un point de vue technique mais également très puissant dans son contenu. Bravo!
Deux de cinéma hallucinantes. Filmées en temps réel, avec des lenteurs et des accélérations de rythme parfaitement ajustées, tellement bien faites qu'on se sent emporté dans cette virée nocturne et gagné par la montée d'adrénaline.